Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra
Quand un livre fait partie du Top 10 d’une écrivaine talentueuse, il faut chercher à savoir pourquoi…
Quand un livre traite de l’un de vos thèmes préférés, il est indispensable d’aller à sa rencontre.
Je suis donc allée à la rencontre de «Ce que le jour doit à la nuit » et je ne suis pas revenue bredouille.
L’histoire débute en Algérie dans les années 30, l’époque est lointaine, le pays nous est étranger mais les réalités que le livre décrit ne me sont pas inconnues.
La fatalité, la pauvreté, le fait d’espérer fortement quelque chose et de ne récolter que tristesse et tourment.
Espérer, croire en un futur meilleur, persister puis abandonner parce qu’à bout de force.
J’ai soupiré à chaque page tournée parce que les tourments du père de Younes (le narrateur) m’ont ramenée à mon propre vécu. Comme Younès j’ai eu à dire : «Ce n’était pas une vie; on existait, et c’est tout »
Lire cette tristesse et cette incapacité à changer son destin m’auraient épuisée s’il n’y avait pas eu l’apparition du premier amour contrarié par une curiosité sexuelle, un amour innocent qu’il faut cependant taire parce qu’il a le goût de l’interdit.
J’aurais voulu réécrire la vie de Younes et d’Emilie mais hélas il y a des choses que l’on ne peut point changer…
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