Subjuguée par «Ce que le jour doit à la nuit », j’ai voulu découvrir une autre œuvre de Yasmina Khadra. Mon choix s’est porté sur «l’attentat » vu sa quatrième de couverture très alléchante et l’avis positif de plusieurs passionnés de lecture.
Il y a des livres qui ne lisent pas mais qui se vivent et Yasmina Khadra a cette facilité à faire vivre les histoires qu’il raconte. Est-ce parce qu’elles ont un fond historique, traitent de sujets d’actualité, de rapports humains ou est-ce dû au langage poétique de l’auteur?
Je dirais que c’est un condensé de tout cela.
A travers ce livre, j’ai été plongée dans un conflit que je regarde souvent de loin parce que je ne suis ni juive ni palestinienne. Combien de fois sommes-nous indifférents à ce qui nous entoure parce qu’on ne s’y reconnait pas…
J’ai été bouleversée par la perte d’Amine, son amour inachevé, la vision de la vie de tous ceux qui se considèrent comme des martyrs; j’ai vu jusqu’où la perte de dignité, la rancœur, l’incompréhension, l’ignorance de l’essentiel de l’autre peuvent mener.
Je me suis rendue compte que rien, absolument rien ne peut arrêter la détermination d’un homme ou une femme.
La mort est dans chaque recoin de ce livre mais j’y ai perçu cet appel à protéger notre vie et à considérer la valeur de celle de l’autre.
J’aurais voulu une autre fin, plus heureuse mais bon vouloir une autre fin c’est fermer la porte à la réalité…
Avez-vous lu ce livre ? Dites-moi ce que vous en avez pensé
Si vous ne l’avez pas encore lu, inscrivez-le dans votre liste. Vous ne serez pas déçus.
Le résumé du livre ci-dessous
Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. Le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, est appelé d’urgence pour examiner le corps de la kamikaze : il découvre avec stupeur qu’il s’agit de sa propre femme. Comment admettre l’impossible, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel ?