Je veux vous chanter
Toutes
Fleurs noires
Au goût de miel
Tendres beautés
Qui faites frémir mon sang
Entendez
Mes belles
Aux yeux du matin radieux
L’écho sonore
De ces
Nouvelles chansons d’amour
Auteur ivoirien, Maurice Bandaman publie ici son premier recueil de poèmes. « Ode à une inconnue » et « Anthologie des femmes que j’ai aimées » constituent les deux tempos de ces Nouvelles chansons d’amour qui se présentent comme des hymnes à la gloire de l’amour et de la femme.
Ce livre m’a attirée pour deux raisons principales : son genre qui est la poésie et le bon souvenir que j’ai des œuvres de l’auteur même si leurs titres m’échappent.
La première partie du recueil est une Ode à une inconnue. Un poème lyrique célébrant une femme que le poète aime, désire et attend.Chaque jour de la semaine, l’attente revêt une nouvelle forme.
Avec des mots empreints de sensibilité, de sensualité et de musicalité, des images poétiques bien choisies, le poète chante sa langueur, son espérance, son chagrin.
Il nous communique son attente, nous transporte dans ce monde où il rencontrera l’élue de son cœur. Le poète sait parler aux femmes; il éveille nos sens, nous donne l’envie d’être cette inconnue à qui sont réservés ces mots.
C’est Lundi
Et mes doigts caressent longuement
Et longuement caressent le souffle de ton cœur
Toi que j’attends
Femme au nom de toutes les femmes
Quand tu seras là
Avec toutes les ivresses récoltées
Aux flancs de ton corps
Je caresserai les étoiles qui perlent ta poitrine
Voilà les corps au repos
Étendus sur la chair des plaisirs évidés
Ils ont le calme de toutes les puissances
déchaînées
Aimer, la première douleur
Aimer, la dernière angoisse
Sois collectionneuse de baisers
Et invite-moi dans le salon de tes rêves où sont
Engrangées des caresses fanées
Dans Anthologie des femmes que j’ai aimées, le poète ravive les flammes de ses souvenirs qui consument son âme, revoit les visages de ses madones immaculées, ANTI, MATY, FELI, NADI.
Je t’ai aimée
Et je ferme l’œil sur ton visage
Pour le garder vivant dans mon âme
Il investit le temps et l’espace, prend à témoin la nature pour célébrer le corps de ces femmes ainsi que les moments et sentiments partagés.
Toi, le réceptacle de mes blessures
Foyer ardent qui collectionne mes larmes
Lac bouillonnant du feu de mes lamentations
L’amour n’oublie pas les douleurs bues déjà
Les nouvelles font se dresser les premières
Mon pauvre cœur
Orphelin sans tuteur
Ce livre est une belle symphonie, 66 pages à lire du matin au soir pour être ébloui par la force de l’amour, du souvenir et du désir. J’ai adoré ce recueil et j’espère qu’il en sera de même pour vous.
bénédicte je me lis en toi je suis célibataire et épanouie sois fortifiée bisous le monde a vraiment besoin de Jesus
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Amen ! Sois fortifiée également. Tu as pu lire la suite de l’histoire que tu attendais ?
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