En attendant la publication d’une nouvelle série de poèmes, je vous présente un poème que j’ai écrit quelques jours après la publication de Chimères de verre.
C’est une réponse à un poème de Stevy Opong : Mea Culpa
Mea culpa
Je suis désolé de me rendre compte de ta valeur
Que maintenant que tu es partie, mon âme sœur
Pour ces vagues promesses que je n’ai pas tenues
Et pour ces regards tristes que, hélas, je n’ai pas lus
Je suis désolé de ne pas te convenir, alors que tu es
Mon tout, mon début, ma fin ; ma joie porte ton nom
Comment me sentir vivre quand ton départ m’a tué ?
Entre terre et ciel, nos étreintes traçaient un pont
Depuis que tu es partie mes pensées t’appartiennent
Je marche sur mon ego pour t’avouer que tu me manques
Et mes jours s’assombrissent de plus en plus, ma reine
En l’absence du soleil que tu dégages, et que tu planques
Je suis désolé d’être moi, cet imbécile gavé de défauts
Reine de mon cœur, sculpte-moi selon ta convenance
Afin d’entrer dans le moule de tes volontés, et mes sens
Guidés par les seules lois de ton corps et de tes mots
« On n’apprend la valeur d’une chose que quand on la perd »
Je suis désolé de ne comprendre ces paroles de grand-père
Que maintenant que tu n’es plus là, que tu es partie loin
Je suis tellement désolé ma sylphide, mais s’il te plait reviens
Stevy Opong 15/08/14 – 09h49
Tu ne changeras pas
J’ai pleuré quand j’ai lu ton mea culpa,
Découvert tes mots pleins de douceur
Mon âme a été émue car pour la première fois
Tes sentiments se sont manifestés avec ardeur
J’ai replongé dans ce passé où j’étais seule à t’aimer
Culpabilisé de ce présent où nous sommes éloignés
Imaginé un futur où nous serions deux, enfin heureux
Et pourtant, je ne retournerai pas près de toi
Je ne rechercherai plus la chaleur de tes bras
Je ne viendrai pas quérir tes câlins savoureux
Quand on aime, on pardonne me disait ma mère
Sais-tu pourquoi il m’est impossible de le faire?
Parce que celui que tu es aujourd’hui disparaîtra.
L’imbécile en toi se réveillera, il réapparaîtra
Tu me demandes de te sculpter,
Toi que Dieu n’arrive pas à dompter?
Me crois-tu capable de faire cet exploit?
Faire d’un enfant un roi?
Tu vénères mon absence plutôt que ma présence
Si je reviens, j’aurai encore droit à ton indifférence
Loin des yeux, près du cœur, tu aimes ainsi
Si je reviens, notre couple marchera avec des « et si »…
Grâce Minlibé 14/12/2014 -16h32
Que vous inspire ce poème ? Qu’en pensez-vous ? Dites-moi tout
Emue …
Une intensité déroutante,
Merci de nous livrer ca
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Très beau et tellement vrai
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Merci ma belle
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J’adore tout simplement Ayem. C’est plus que beau.
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Awww, merci beaucoup Hermann. Contente que ça te plaise
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C’est un beau poème et très réaliste. J’adore tes écrits. Merci!!!
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Awwww merci alexandra , ça fait super plaisir. Bises
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