J’ai reçu ce roman dans le cadre du Swap Des livres et des thés sur Livraddict. Nous avions opté pour le COLIS AMATEUR :
– 1 carte
– 1 MP
– 2 livres de la WL
– 2 boites de thés
– des goodies en lien avec le thème
Nous avons ajouté chacune un 3e livre et ma binôme a choisi un livre qui n’était ni dans ma WL globale ni dans ma WL spécifique du swap. Elle l’a choisi sur recommandation de sa libraire.
En mai dernier, j’ai donc accueilli dans ma Pile à Lire Le bonheur, comme l’eau.
Un titre intriguant. J’ai essayé en lisant chacune des dix nouvelles qui composent le recueil de découvrir la raison du choix d’un tel titre. La réponse m’est venue de la 8e nouvelle :
Le bonheur est comme l’eau, dit-elle. Nous essayons toujours de le saisir, mais il nous file toujours entre les doigts.
Les personnages de ce recueil sont à la recherche du bonheur. Le bonheur que l’on n’a pas et qu’on refuse aux autres.
Qu’ils soient centraux ou secondaires, ils espèrent qu’on leur accorde ce qu’ils attendent, ce qu’ils désirent mais le bonheur semble capricieux.
Ces dix nouvelles sont très féminines à l’exception de la 9e nouvelle où le narrateur est un homme.
Nos narratrices montrent leurs vies d’épouse, de fille, de femme.
Époux qui considère plus ses richesses matérielles que la vie de sa femme.
Époux axé plus sur son plaisir et qui n’entend pas la douleur de sa femme.
Époux qui bat sa femme et sa fille.
Les mères ont une influence presque dominatrice dans la vie de leurs filles, leur demandent de se marier, faire un enfant, se blanchir la peau ou taire leur orientation sexuelle.
L’homosexualité doit être un thème cher à l’auteure puisqu’il est le thème de deux nouvelles. Pourquoi ne s’intéresse-t-elle qu’au lesbianisme? Est-ce dû au fait que les personnages centraux sont des femmes ?
La foi chrétienne est un thème transversal aux nouvelles. On sent comme un désir de garder sa foi personnelle et ne pas l’imposer à d’autres. On sent une remise en question des principes bibliques pour se concentrer uniquement sur l’amour quel qu’en soit la forme.
J’ai entendu la voix de ces femmes, la vie intime de familles nigérianes, en Afrique ou en Amérique, aux prises avec leurs rêves, leurs traditions et la réalité de tous les jours.
J’ai passé un bon moment de lecture. La plume de l’auteur est fluide, pleine de sensibilité.
C’est mon #MardiConseil. Quel est le vôtre ?