Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Mon étincelle de Ali Zamir

Étincelle est une jeune fille qui se retrouve à bord d’un avion qui relie deux îles de son pays, les Comores. Prise dans les turbulences du vol, et tenaillée entre deux liaisons amoureuses, elle va se remémorer certaines des histoires que lui contait sa mère, à commencer par celle, somptueuse et tragique, qui devait un jour lui donner naissance.

« Bien que je n’avais pas entendu maman évoquer la formule populaire « il était une fois », cette histoire résonnait dans ma tête comme un conte de fées : c’est une histoire de deux étudiants qui commence à Madagascar dans la ville de Mahajanga. La ville aux baobabs. Je me rappelle toujours cette histoire à chaque fois que j’affronte une épreuve. C’est l’histoire d’une adolescente de dix-huit ans, timide, réservée, prénommée Douceur et d’un jeune homme courageux de dix-neuf ans, Douleur. Douleur et Douceur s’aimaient éperdument. »

 

Couverture Mon étincelle

 

Me revoilà aux Comores ! En attendant de visiter l’Archipel physiquement, je l’explore à travers la littérature. Après Vert Cru, voici Mon étincelle !

Ce livre était dans ma wishlist depuis l’an dernier. Je remercie RedPanda, ma binôme du Swap des Livres et des thés qui l’a mis dans mon colis.

Dans ce roman de 280 pages, vous lirez non pas une mais une multitude d’histoires : celles de Douceur, Douleur et leurs amis Dafalgan et Effaralgan, d’Étincelle, de Vitamine et Calcium.

Étincelle nous conte l’histoire de ses parents, Douceur et Douleur, leur jeu d’amour, leur passion et les refus qu’ils rencontrent.

Douleur est un personnage dont le destin marque. Il m’a rappelé cette description que fait le prophète Esaïe de Jésus :

Homme de douleur et habitué à la souffrance (Esaïe 53:3)

Ce jeune homme a connu divers épreuves. Je lui aurais tout prédit comme destin sauf celui que décrit la fin du roman.

Ce roman est également un triangle d’amour. Étincelle est partagée entre deux jeunes hommes dont la littérature nourrit la vie.  Quand deux hommes semblent bien pour nous, lequel choisir ?

En amour, le mot « danger » perd son sens : il ne fait que pimenter le degré de passion qui anime le cœur

 

Peut-on parler d’amour sans parler d’amitié ? 

Dafalgan et Effaralgan sont deux hommes unis depuis l’enfance. L’un est un coureur de jupons et l’autre couvre ses fautes. Effaralgan nous fait rire avec ses malversations amoureuses.

Ce roman évoque également les imperfections de la vie aux Comores : le chômage des jeunes diplômés, la promotion canapé, les mariages arrangés par la famille, l’influence des immigrés comoriens.

Ces histoires qui s’entremêlent sont contées avec un tempo lent, un zeste de poésie et de philosophie. Ça a été une sympathique lecture mais elle ne m’a pas émerveillée au point de vouloir lire un autre livre de l’auteur.

Etes-vous déjà allé (e) aux Comores que ce soit virtuellement via la littérature ou physiquement ? 

 

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Auteur :

En décembre 2014, j’ai publié mon recueil de poèmes «Chimères de verre» aux Editions Edilivre. En 2015, finaliste au prix Littérature et musique 2015 organisé par les éditions Souffle Court, je deviens co-auteure du recueil de nouvelles «Une nuit avec Baker » En 2017, mon 1er roman "Tristesse au paradis" voit le jour aux éditions Vallesse et me permet d'avoir plusieurs prix dont le Prix Horizon 2018. Je lis, j'écris et je n'oublie pas de vivre !!!

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