Le thème de cette semaine est :
Les 10 romans dont l’histoire se déroule dans mon pays
Le lecteur ne connaissant rien de la Côte d’Ivoire trouvera en ce livre un véritable guide touristique. L’auteur s’est attelé à faire des descriptions fines de chaque endroit visité par les personnages.
Le Remblai battait tous les records de criminalité en Côte d’Ivoire depuis quelques années. Tous les jours, des habitants étaient cambriolés. Certains y perdaient la vie. Les jeunes filles qui habitaient seules dans des studios étaient l’objet de violences sexuelles et de mises à mort. […] Mais tout cela n’inquiétait pas Madeleine Groh Zieu. « De toutes les façons, il y a l’insécurité dans tous les quartiers d’Abidjan », se disait-elle. Il suffit d’être prudente et c’est tout. »
L’intrigue se passe au village de Gbêpleu dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire en 1897.
Nous sommes en pleine époque coloniale en Côte d’Ivoire plus particulièrement en pays alladian. Benoît Gnanva entre en classe de CP1 à 16 ans. Cette entrée tardive est due à son père qui voulait son fils aîné près de lui pour les travaux champêtres et les petites emplettes.
Tout va bien jusqu’au CE2, jusqu’à l’accident mystérieux de sa mère. Cette épreuve familiale lui fait accumuler du retard à l’école, perdre une année scolaire.
A 20 ans, Benoît ne peut doubler de classe. Il retourne au village, le moral affecté. Son père pour lui remonter le moral, lui propose d’aller pêcher avec son cousin Matthieu. Là s’ouvre une autre porte des tourments de Benoît. La pêche en haute mer est éprouvante, Benoit n’en sort pas indemne… Est-ce parce qu’il n’a pas respecté les dernières volontés de sa mère ?
Trente-sept histoires étranges… Régina Yaou signe ici un recueil de récits où se mêlent atmosphères étranges et faits troublants selon une approche originale, plus proche du conte que du simple récit fantastique. Dans un surréalisme et avec un regard singulièrement décapant. Le tout exprimé dans un style simple et limpide.
J’ai aimé lire ces histoires, parcourir à travers elles les contrées de la Côte d’Ivoire.
L’histoire d’un jeune garçon brillant qui rêve d’une réussite éclatante et voit son rêve brisé après une aventure d’une nuit avec Monique, une jeune fille très douce qui l’aime terriblement. La jeune fille étant enceinte, les parents optèrent pour l’union entre les deux enfants.
Ebinto voit s’envoler deux rêves, celui d’avoir une position sociale respectable et celui d’épouser Muriel une fille de bourgeois qu’il aime d’un amour fou.
Obligé d’abandonner ses études pour s’occuper d’une famille qu’il n’avait pas prévue sitôt, Ebinto se transforme en une espèce de monstre. Monique devient son souffre-douleur.
Le grand masque a menti est un bon roman du terroir, il nous rappelle nos us et coutumes, ce passé culturel que l’on oublie ou renie, il jette un regard critique sur nos traditions africaines.
Amsterdam, 1980. Un enfant d’immigrés est élevé par ses parents communistes. Sa vision du monde, son vocabulaire, en portent la marque. Le jour où sa mère disparaît, il est envoyé en Afrique pour retrouver sa grand-mère et ses racines, avec une « mission » : observer le monde post-colonial, tout en restant fidèle à son éducation révolutionnaire. Là, il croise les traces d’un de ses ancêtres, Dabilly, parti cent ans plus tôt de La Rochelle tenter l’aventure coloniale. Dans une « côte de l’Ivoire » désertée par l’armée française, les maisons de commerce forment alors le dernier bastion contre les Anglais, négociant avec les tribus locales et explorant progressivement l’intérieur de terres presque inexplorées, avec leurs légendes, leurs rituels et leurs mystères…
Séka Joëlle n’avait pas d’enfant. Un jour, dans une rue de Treichville, elle trouva une fillette abandonnée et l’adopta. Quelques années plus tard, Séka Joëlle rencontra un homme qui devint son époux. Mais elle ignorait que son époux était le père biologique de sa fille adoptive.
Quels livres auriez-vous choisi ?
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l’ordonnance de SORO guefala
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Des découvertes pour moi également, mais tu t’en doutes probablement vu mon inculture en matière de littérature africaine…
De part son titre, L’irréversible sortilège m’intrigue pas mal.
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😀 C’est le but du jeu. Certains livres de cette liste sont inconnus à Abidjan alors pas sûr qu’ils soient connus derrière l’eau comme on dit chez moi.
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Comme tu t’en doutes, je n’ai fait que des découvertes grâce à ton top ! Il n’y a que « Camarade papa » qui me dit quelque chose, car je l’ai acheté pour ma médiathèque ! J’avais lu de très beaux avis dessus, je me suis donc dit que cela pourrait intéresser mes lecteurs… Hélas, j’ai eu des avis assez mitigés, si bien que je ne me suis pas encore lancé dans cette lecture…
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Pour être honnête, j’ai préféré Debout-payé à Camarade papa. Il y a des faits qui m’ont échappé durant ma lecture. C’est audacieux mais ce n’est pas un livre que je recommanderai. PS : Tu fais partie des top commentateurs sur le blog et la coutume veut que tu participes aux sept péchés capitaux d’une blogueuse 😀 https://graceminlibe.wordpress.com/2019/06/20/sept-peches-capitaux-dune-blogueuse-litteraire-6e-partie/ Si ça t’intéresse d’y participer, je t’enverrai un mail ou un message si tu es sur Livraddict avec le questionnaire 😉
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