Venue sans un sou de Hongrie, Sabine a une volonté farouche de réussir sa vie.
Tous les moyens sont bons pour y parvenir, et elle n’hésite pas à épouser à dix-neuf ans un milliardaire, Joseph Kelmann, pour qui elle n’éprouve pourtant pas le moindre sentiment. Épaulée dans sa folle ascension par son demi-frère Paco, elle devient l’une des personnalités les plus en vue de la Côte d’Azur. Qui pourrait alors se douter de la face cachée de cette jeune femme respectée à qui tout semble sourire ?
Abandonné en 2017, à cause de la taille de la police très petite et du rythme lent du récit, je l’ai repris cette année dans le cadre d’un challenge et j’avoue avoir eu un autre regard sur cette oeuvre.
Sabine Kelmann de son vrai nom Nadia Homir a eu trois proies durant sa vie : la proie qui rapportait gros, la proie qui coûtait cher et la proie qui s’est enfuie. Le roman s’articule autour de ses trois proies.
La première proie est son époux Joseph Kelmann qui va faire d’elle une femme de la haute société. Sabine est satisfaite financièrement. Comment ne pas l’être quand on a, à 19 ans, un mari qui vous a offert un yacht, vous a couverte de bijoux et de fourrures ?
Mais cette jeune dame n’est pas une femme comblée. L’argent ne lui suffit pas tant que ça. Sabine voulant allier luxe et luxure a des amants.
Sa première proie s’éteint grâce à l’action de son frère avec qui elle a une relation qui n’est pas loin de l’inceste. Ce dernier l’aime à en mourir. Il n’a pas de femme, se dévoue corps et âme à l’épanouissement de sa sœur.
L’histoire devient très prenante à partir de l’entrée en scène de Thierry, la 2e proie. Thierry est l’homme-objet, le jouet de luxe. Il lui appartient. Du moins le croit-elle, jusqu’au jour où…
Sabine est superficielle, cupide, orgueilleuse. Elle n’hésite pas à se rendre justice quand elle l’estime nécessaire. Sabine est capricieuse et a toujours le dernier mot jusqu’au jour où elle croise M. Pernaud, la 3e proie… Qu’est-ce que j’ai ri dans cette partie !
La tueuse a été un sympathique moment de lecture. La prochaine fois où je n’arrive pas à entrer dans un récit, je le réserverai pour mes lectures des prochaines années.
L’avez-vous déjà lu ? Avez-vous l’habitude d’abandonner un livre lorsque la lecture vous ennuie ?