Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 63 : Carnet d’un facteur – Anders Tenor

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est : Un genre que vous lisez peu.

J’aime beaucoup la poésie mais il faut dire que ces dernières années j’en ai lu rarement. Plus focalisée sur les romans contemporains, les romances et les nouvelles.

En octobre dernier, j’ai lu ce recueil, fruit de l’esprit d’un collègue

carnet dun facteur

Carnet d’un facteur regroupe des courriers restés en possession de ce monsieur qui devait les transmettre à des personnes à travers le monde entier. Il a relié ces feuilles et maintenant il en fait la distribution.
Vous trouverez certainement ici, les mots que quelqu’un aurait voulu vous dire. Des paroles qui vous feront du bien, vous conseilleront et vous guideront.

J’ai été séduite par le titre. Le résumé m’a donné envie d’entrer dans l’univers de ce poète et découvrir ces lettres devenus poèmes. 

Ces poèmes qui s’étalent sur 32 pages évoquent divers thèmes. L’auteur de chaque lettre s’adresse à une femme, un enfant, ses condisciples.

Il exhorte face à l’impatience, la paresse.

Les souvenirs d’amour, les regrets, les pertes sont rappelés. Moments de joie et de chagrin s’alternent dans ce roman.

Ma lecture de ces poèmes a été mitigée. Si j’ai été sensible à l’histoire racontée par certains vers tels que ceux-là

La nuit a ôté son drap d’étoile,

Mais un corps reste allongé

Sur le rêve d’une fortune

Qu’il n’a jamais amassé.

Sa douce main caresse les champs d’autrui

Puis, dans son cœur, il dit: « je suis dans l’abondance »

Ce corps reste tous jours étendu

Car pense-t-il:  » la gloire viendra à moi »

Et il sourit constamment face aux illusions de sa richesse;

Pauvre de force, d’habileté et de sagesse,

Dormant et ronflant de paresse,

Grande sera sa détresse !

A l’enfant qui a peu vécu

Tu es venu et tu es parti comme la pluie qui annonce les semailles,

Tu t’es éteins comme un clin d’œil,

Un sourire qu’on avale.

Petit être inconnu,

Tu aurais, peut-être, été un Gédéon

Mais tu es parti sans dire ton nom.

Tu as fait le voyage sans retour,

Et les larmes des grands départs t’ont suivi

Une grande partie des poèmes m’a laissée indifférente. Je les ai lus avec l’exigence de la poétesse que je suis et j’ai été un peu déçue car je m’attendais à être émerveillée par la construction des vers et des histoires qu’elles imagent.

J’aurais voulu des vers plus travaillés. Ce recueil a manqué de fougue et d’audace pour moi. 

fleur v1

Auteur :

En décembre 2014, j’ai publié mon recueil de poèmes «Chimères de verre» aux Editions Edilivre. En 2015, finaliste au prix Littérature et musique 2015 organisé par les éditions Souffle Court, je deviens co-auteure du recueil de nouvelles «Une nuit avec Baker » En 2017, mon 1er roman "Tristesse au paradis" voit le jour aux éditions Vallesse et me permet d'avoir plusieurs prix dont le Prix Horizon 2018. Je lis, j'écris et je n'oublie pas de vivre !!!

10 commentaires sur « TTL 63 : Carnet d’un facteur – Anders Tenor »

  1. C’est vrai que la poésie est un genre que j’apprécie, mais vers lequel je me tourne peu même si cela permet de faire de belles découvertes comme ta plume par exemple 🙂 De mémoire, c’est par ce biais que j’ai découvert tes écrits et ton blog…

    Aimé par 1 personne

  2. Bonjour,
    la poésie est pour moi un livre de chevet, une lecture du matin ou du soir pour bien débuter ou finir la journée.
    Je participe également à Thrw back livresque..
    Très bon jeudi livresque

    J’aime

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