Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est: culture
J’ai immédiatement pensé à ce livre qui fait écho à un fait culturel : la polygamie.

La Chine du Nord, dans les années 20. Songlian, belle étudiante de dix-neuf ans dont la famille est ruinée, accepte de devenir la quatrième épouse du riche Chen Zuoqian. Dans le huis-clos de sa nouvelle demeure, une seule loi, la séduction : la favorite de la nuit régente, le jour, la vie de la maison. Songlian, l’indépendante, sera-t-elle victime ou complice du système féodal qui commande en ces lieux ? Passion, possession, et pouvoir colorent de feu et de sang ce ballet de charmes, où les quatre épouses et concubines se livrent une danse à mort pour le plaisir du maître.

Dans ma contrée, la polygamie n’est pas un fait inédit. C’est un fait courant dans nos sociétés et une thématique très exploitée en littérature. On a le droit de ne pas l’approuver mais aussi le devoir de ne pas mépriser ceux qui la pratiquent parce qu’ancrée dans leurs mœurs et cultures.
Personnellement, ça ne cadre pas avec mes convictions spirituelles comme d’autres modes de vie mais je me dois d’avoir du respect pour la culture des autres.
Bien ! Revenons à notre livre. Lire cette thématique du côté de l’Asie et en particulier en Chine dans les années 20, c’est nouveau pour moi.
Elles s’appellent Yuru, Zhuoyun, Meishan et sont respectivement les 1ere, 2e et 3e épouses de Chen Zuoqian. A 50 ans, ce dernier prend Songlian pour 4e épouse.
Songlian n’a que 19 ans. A la mort de son père, sa belle-mère lui a indiqué qu’il fallait choisir entre travailler ou se marier. Songlian a choisi de se marier et avec un homme d’une famille riche. Sa belle-mère lui a bien signifié que cela voudrait dire qu’elle serait une « petite » épouse, une concubine, mais de ce titre un peu moins glorieux, Songlian s’en moque comme de l’an quarante. Elle veut juste trouver un bon parti.
Dans ce foyer, elle va découvrir toute l’hypocrisie conjugale, le jeu de séduction et de pouvoir. Aimer est un art, tromper aussi…
J’ai trouvé les profils psychologiques des femmes très intéressants. Yuru est l’effacée. Zhuoyun, l’épouse conciliante et Meishan, la rebelle. Sa perfidie la rend autant intéressante qu’agaçante. Songlian, quant à elle, cherche à marquer son territoire dans cet environnement d’un lion pour 4 lionnes.
L’histoire est courte et intéressante. La fin révèle que dans de nombreux cas la polygamie a une issue dramatique pour au moins une des épouses ou leurs enfants.
Ai-je un reproche à faire au roman ? J’aurais aimé qu’il y ait encore plus de coups tordus entre les co-épouses. 😀
Dans le cadre d’un challenge Livraddict, j’en ai profité pour regarder l’adaptation cinématographique que j’ai appréciée. Le rouge est omniprésent. N’est-ce pas la couleur du désir, de la passion, du pouvoir ? On ressent cette hypocrisie entre les co-épouses, elles ne nous épargnent pas leurs mesquineries. Dans le film, le rituel suivi par le maître pour choisir celle avec qui il passera la nuit est bien décrit.
Quelques scènes ont été modifiées et cela nous permet de voir les personnages notamment la seconde épouse d’un autre œil. La relation entre le maître et l’une des servantes est d’ailleurs plus détaillée que dans le livre et dévoile l’inarrêtable appétit sexuel de l’homme.
Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?
Pas mon genre de lecture mais parfait pour le thème 🙂
Merci pour ta participation et bonne semaine !
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J’ai aussi sourit à ton reproche à l’histoire 😉
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LOL dans mes lectures sur cette thématique, les coépouses ne font pas dans la dentelle 😀
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Tu m’as fait sourire avec ton « reproche » 🙂
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Oui, comme j’ai dit je lis souvent cette thématique et les coépouses se font tellement de vacheries que j’ai trouvé très light les perfidies dans ce livre 😀
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