Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est: I comme
Isabelle Prod’homme
Née sous X à Paris et adoptée à l’âge de quatre mois et demi, la jeune femme a souhaité, à l’âge adulte, en savoir plus sur sa mère biologique. C’est cette quête qu’elle raconte dans son roman autobiographique: l’Haïtienne.

« Ne me demandez pas pourquoi, il me fallait l’approcher, la suivre pas à pas, l’observer, la contempler, la ressentir en moi, question de survie. »
Danielle, jeune native de Port-au-Prince, vient faire ses études de pharmacie en France. Un évènement dramatique dans son pays natal va bouleverser sa vie et son avenir, de l’autre côté de l’Atlantique… Elle tente tant bien que mal de continuer son chemin malgré sa souffrance. Les défis qu’elle doit relever ne la laissent pas indemne, bien au contraire. Elle déploie une force intérieure qui ne la quitte jamais et nous prouve que toute vie, même la plus chaotique, vaut la peine d’être vécue.

Le récit début en août 1964, à Obléon, petit village d’Haïti. Alix raconte ses souvenirs de vacances et évoque sa cousine Danielle: une jeune fille qui n’a pas encore l’âge de voter et veut faire des études de médecine. Danielle veut bien étudier à l’étranger mais ne compte pas s’y installer. Elle veut vivre en Haïti, y fonder une famille, résister et être témoin de l’effondrement du duvaliérisme mais sa vie prendra d’autres tournures….
Adam Cloretti, Stéphane, Monique, Béa, Marc ainsi que Louis, à tour de rôle, vont livrer des tranches de la vie de Danielle.
Isabelle, la fille de Danielle, née sous X et adoptée, s’épanche dans les derniers chapitres du récit. Depuis 2009, elle a le désir de retrouver sa mère de naissance mais le volet administratif ne lui facilitera pas la tâche. Une recherche ADN via l’agence Ancestry lui permettra de remonter le fil de ses origines…
J’ai découvert cette biographie romancée d’une centaine de pages dans le cadre de la présélection du Prix les Afriques 2021. J’ai été intéressée par le fond de l’histoire mais la forme aurait pu être davantage ciselée. J’ai eu beaucoup de mal avec la structure du récit, elle m’a empêchée d’être complètement immergée dans l’histoire et d’être prise aux tripes.
A mon humble avis, on aurait pu se passer des passages où Danielle se raconte et laisser les personnes qui l’ont côtoyée la raconter. Le récit aurait été plus saisissant.
J’ai néanmoins beaucoup apprécié la découverte de cette citation d’Emery Allen.
La chose la plus apaisante en ce monde, c’est quand quelqu’un embrasse vos blessures en ne les voyant pas comme des catastrophes dans votre âme mais simplement comme des fissures dans lesquelles mettre son amour.
Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?
Choix très intéressant ! Merci pour la découverte et ta participation !
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J’aime beaucoup la citation moi aussi 🙂
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