Publié dans Arrêt sur une oeuvre

L’heure du chacal – Bernhard Jaumann

Windhoek, Namibie au mois de janvier. La saison des pluies tarde à venir et le pays tout entier courbe l’échine sous la chaleur et la sécheresse. Dans le quartier riche de Ludwigsdorf, un homme – blanc – qui arrose ses citronniers à la tombée de la nuit, est abattu à l’AK-47, à travers les barbelés électrifiés de sa propriété. C’est le premier d’une série de meurtres à travers le pays. Les victimes, des blancs riches, tous liés à une affaire politique vieille de 20 ans : l’assassinat de Anton Lubowski dans les heures sombres de la fin de l’Apartheid. La détective en charge de l’enquête, Clemencia Garises est un produit de la « nouvelle » Namibie : noire, originaire d’un quartier pauvre, elle a pu étudier grâce à une bourse. Des exactions de l’Apartheid et du combat pour l’indépendance de la Namibie, elle ne connait que les histoires qu’on lui a racontées. Un polar engagé, qui tourne autour de la mort politique de la Namibie, et qui pose les questions universelles sur la vérité, la culpabilité et la morale.

Une enquête policière qui se déroule en Namibie ? Je dis oui avec grand plaisir!

La mort, elle, frappe tôt ou tard à toutes les portes

La mort frappe d’abord à la porte d’Abraham Van Zyl puis convoque Leon Andre Maree, Ferdi Barnard et Donald Acheson. Leur point commun : soupçonnés d’avoir assassiné Anton Lubowski.

Qui est l’ange de la mort, ce tueur vengeur ? J’ai suspecté plusieurs personnes au fil des pages et avec les indices dont le lecteur dispose. J’étais sur la bonne piste à moitié. 🙂

J’ai apprécié cette enquête et le fait de savoir que le point d’entrée de cette fiction policière est un fait réel renforce le sentiment d’injustice.

Clemencia est une inspectrice de police charismatique et attachante. Sortie major de l’école de police, elle est la seule policière du pays à posséder un master en criminologie. Elle tente tant bien que mal de s’imposer dans son équipe composée majoritairement d’hommes.

Elle essaie surtout de préserver son intimité au sein de la maison qu’elle partage avec sa famille imposante. Ses mikis (tantes) et leurs immersions incessantes dans sa vie apportent une touche d’humour au tableau sombre de ce récit.

J’ai apprécié le temps passé avec elle, la parenthèse d’amour vécue et je compte lire l’une de ses enquêtes traduites en français.

J’ai apprécié le style de l’auteur. Je trouve dommage que sa bibliographie ne soit traduite en français qu’à proportion de 15%. J’aurais vraiment aimé découvrir sa saga policière sur les cinq sens.

Avez-vous déjà lu cet auteur allemand ?

Un amour interdit Alyssa Cole

Ce qui n’est raconté, ce n’est pas de l’Histoire, ce n’est même jamais arrivé.

Un animal restait toujours un animal, tandis qu’un homme pouvait se changer en chacal, en tortue, en chouette ou en n’importe quelle autre bête du Kalahari.

Auteur :

En décembre 2014, j’ai publié mon recueil de poèmes «Chimères de verre» aux Editions Edilivre. En 2015, finaliste au prix Littérature et musique 2015 organisé par les éditions Souffle Court, je deviens co-auteure du recueil de nouvelles «Une nuit avec Baker » En 2017, mon 1er roman "Tristesse au paradis" voit le jour aux éditions Vallesse et me permet d'avoir plusieurs prix dont le Prix Horizon 2018. Je lis, j'écris et je n'oublie pas de vivre !!!

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