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Photo de famille, romance aux héros noirs

Comment ce livre est-il arrivé dans ma PAL ? Je cherchais des romances mixtes ou avec des héros noirs et on m’a proposé ce livre dans un groupe de lecture. 

Résumé de l'oeuvre

S’il y a quelqu’un que Gayla aurait souhaité ne jamais revoir, c’est bien Dak. Et voilà que son associé l’informe qu’il a engagé un nouvel artiste prometteur pour exposer dans la galerie qu’ils dirigent à Harlem : David Alan Kinney. En a-t-elle entendu parler ? Malheureusement, oui ! Et Gayla n’a gardé de lui que de mauvais souvenirs. En particulier, son attitude méprisante, lorsqu’il avait découvert sa liaison avec Graham. Un adolescent hostile et agressif, avec un lourd passé de délinquant, voilà qui était Dak quinze ans plus tôt. Gayla avait choisi d’oublier, de ne jamais révéler le nom du père de sa fille, de se consacrer à sa réussite professionnelle, mais on n’échappe jamais à son passé. Et c’est bientôt Graham qui ressurgit dans sa vie…

l'Afrique écrit

Dak a été recueilli par Sylvia, la mère de Gayla. Le juge lui a permis de s’occuper de lui au lieu de le laisser pourrir en prison. Ce jeune noir n’a pas eu une enfance heureuse, un terrible événement a disloqué sa famille. De plus, il ne traîne pas avec des personnes recommandables. Gayla ne l’aime pas beaucoup, le considère comme un voyou. Le jeune homme qui la fascine est plutôt Graham, le fils des patrons blancs de sa mère. Elle se soumet à son désir avec une telle docilité. Une intimité partagée qui ne sera pas sans conséquence.

Au prologue, je pensais avoir affaire à une romance interraciale interdite. Les chapitres suivants ont démontré le contraire. 

J’ai lu ce roman en 4 heures et cela n’a pas été une perte de temps. Ma lecture a été intéressante. Les personnages sont attachants même l’insolente Allison. Il n’y a aucune digression, le récit se concentre sur les actions et ressentis des personnages. J’ai apprécié l’évolution de la relation Gayla-Dak. Deux personnes qui au départ ne se comprenaient pas, se jugeaient sans vraiment se connaître finissent par faire tomber leurs réticences et apprécier l’autre non pour ce qu’il était mais pour ce qu’il est. 

Le passé ne doit pas conditionner notre présent, rien ne sert de le ruminer.  J’ai apprécié cette leçon sous-jacente du roman. Il y flotte le doux parfum du pardon, de la tolérance, de l’amour. Les vieilles rancœurs se dissipent. La réconciliation est au rendez-vous. Un environnement propice à l’épanouissement et à la construction d’une famille. 

Envie d’une lecture qui fait sourire le cœur, une lecture rapide et tendre ? Pensez à Photo de famille.

Lien d’achat : ICI

 

Connaissez-vous des romans où les couples sont mixtes ? N’hésitez pas à écrire les titres en commentaire.

signature coeur graceminlibe

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Le football au Brésil

Le Brésil aime le football passionnément. Famille, amitié, amour, joie, tristesse : le ballon est présent dans tous les moments de la vie. Onze auteurs brésiliens contemporains parmi les plus talentueux s’en inspirent.
Onze contes, qui parlent d’enfants, d’adultes, d’hommes, de femmes ; qui prennent une tournure nostalgique, adoptent un ton ironique, parfois triste … tous plus divers les uns que les autres, avec un point commun : le ballon brésilien.

Vocation d’attaquant – Claudia Tajes

Un brésilien n’est pas un homme s’il n’aime pas le football, et vice versa.

Le narrateur n’aime pas le football mais il est attaquant dans la vraie vie: il s’occupe de femmes délaissées par leurs hommes à cause du foot.

Mon avis ? Une sympathique introduction au recueil.

Liberté, égalité, fraternité – Mario Feijo

Tous les hommes naissent égaux puis ils grandissent, certains préfèrent jouer en attaque, d’autres en défense, et le milieu de terrain reste pour les laborieux.

Un homme de 45 ans qui a la nostalgie de ces années où il jouait au foot sur les terrains vagues.

L’importance relative des choses -Luis Fernando Verissimo

Le football du samedi dans la maison de campagne de Magalhaes avait commencé comme une plaisanterie, une manière de s’ouvrir l’appétit avant de déjeuner. Très vite, les matchs prennent de l’ampleur et détruisent les couples.

Cette nouvelle m’a bien fait rire.

Faute – Toni Marques

Un enfant raconte ses vacances à sa maîtresse: au programme, le copain de sa mère, son père qui est footballeur professionnel, le match de football qu’il a joué avec des enfants sur la plage et sa mère qui se trouve grosse.

Une nouvelle dont je n’en ai rien tiré.

Pochette surprise – Rodrigo Ciriaco

Un joueur pas trop mauvais est décisif lors d’un match.

Déraison – Flavio Carneiro

La nouvelle évoque le journal de Canal 100, journal diffusé avant les séances de cinéma. Elle met en exergue la passion de ces hommes pour le football est la même peu importe si le match date d’hier ou d’il y a vingt ans.

Mon avis ? J’ai eu un peu de mal avec la construction de la nouvelle.

Défaite – Joao Carrascoza

Le narrateur évoque ce que représente le football pour lui. Il se rappelle des moments passés avec son père. C’est lui qui lui a appris à aimer le football.

Mon avis? Une relation père-fils touchante.

Une question de principes – Cristovao Tezza

Un homme reconnaît un ancien joueur. Un joueur qui a brisé son amour de jeunesse. Lors d’un match où il officie en tant qu’arbitre, il décide de se venger. Tout peut se régler sur un terrain de football 😀

Bonheur suprême – Luiz Ruffato

Personne ne voulait de lui même pour les matchs amicaux, il va réussir à créer l’exploit: créer l’hymne de l’équipe de football.

Passion – Carola Saavedra

Un homme veut se faire tatouer l’insigne de son club ?

La nouvelle la plus courte du recueil et que je n’ai malheureusement pas bien saisie. 😀

Le fils noir de Dieu – Rogerio Pereira

Une gloire du football aujourd’hui affaiblie par la maladie. Le narrateur qui admirait la star étant enfant doit admettre que ce joueur de football n’est pas immortel.

Un jour, un maillot – Tatiana Levy

1990 – 1991 – 2009

3 années importantes dans la vie de Francisco. La 1ère année, il fait la rencontre d’un homme, habile au football qui va lui promettre des maillots du Barça. La 2e année, Francisco attend désespérément ces maillots quitte à faire fi de sa dulcinée et de son fils.

La 3e année, Francisco retrouve son fils en regardant un match de football. Une nouvelle touchante.

Bienvenue au Brésil ! A travers ce recueil de 12 nouvelles, vous assisterez à 11 matchs et une prolongation. Chaque histoire évoque la passion du football et montre combien le ballon rond est omniprésent dans la vie des hommes au Brésil.

J’ai globalement apprécié ce voyage autour du ballon rond.

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TTL 145: Loveday and Ryder, tome 1: Le corbeau d’Oxford

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Amour ou haine

J’ai d’abord pensé à une romance mais pour sortir des sentiers battus, j’ai pensé à un livre ou le personnage a développé un amour extrême pour l’un des personnages, et de la haine pour un autre.

Ce personnage n’est autre que le corbeau, le corbeau d’Oxford.

Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menace anonymes, il prend le parti de ne pas s’en inquiéter.
Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d’Oxford sont mobilisés.
La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent rapidement court à ses ambitions. Écartée de l’enquête et chargée d’assister le brillant mais peu amène Dr Clement Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au cœur d’une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d’Oxford…

A bientôt 20 ans, la jeune policière Trudy Loveday ne travaille pour le moment que sur des arrestations de larcins ou de personnages excentriques. Elle aimerait pouvoir participer à des enquêtes, la jeune dame est ambitieuse et ses désirs professionnels ne sont pas forcément compris par sa famille en particulier sa mère qui aurait rêvé qu’elle soit secrétaire.

Tu aurais été la première de ma famille, et de celle de ton père! poursuivit sa mère. Les Butler et les Loveday ont toujours été commis, ouvriers ou chauffeurs de bus, comme ton père. Tu aurais été la première à travailler dans un beau bureau.

Trudy attend impatiemment qu’une occasion lui soit donnée. Son désir est exaucé lorsque le capitaine Jennings la propose pour assister le coroner Clément Ryder qui veut rouvrir l’affaire Fleet-Wright: une jeune femme décédée 5 ans auparavant.

J’ai trouvé intéressant de suivre cette policière débutante qui veut faire ses preuves. Son duo avec le docteur qui a 3 fois son âge est inédit pour moi. Je n’ai pas lu une avalanche de romans policiers mais je pense que ce type de duo est assez rare.

J’ai apprécié leur collaboration. J’aimerais bien voir comment elle va évoluer. La vie personnelle du Dr m’intéresse également. Il a la maladie de Parkinson et je suis intriguée par sa gestion de ce mal.

Quant à la résolution de l’enquête, les indices nous sont donnés avec parcimonie. J’ai deviné l’identité du corbeau mais j’ai trouvé que la résolution était entachée de quelques incohérences.

Alerte spoiler

A titre d’exemple, il est dit que Gisela n’aurait pas pu pénétrer dans la maison car la mère de Jonathan y était tout le temps. Alors comment a-t-elle fouillé la chambre de la mère de Jonathan?

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Swap marathon de lecture – semestre 2

L’idée : Un mois = un thème = un livre. A vous de faire une wishlist puis de laisser votre binôme vous surprendre.

Après la présentation des livres reçus pour le 1er semestre, place aux livres du 2nd.

Juillet : La colère // Un livre de vengeance, de sacrifices… ou un mot dans le titre appartenant au champ lexical de la colère.//

Shury avait le choix entre un livre de développement personnel, un polar, une BD et un roman contemporain. Son choix s’est porté sur le polar.

Août : La prudence // Un livre de témoignages, inspiré de faits réels ou un mot dans le titre appartenant au champ lexical de la prudence.//

Entre 1 BD et 4 livres portant sur le célibat chrétien, Shury a choisi

Septembre : La paresse // Un livre feel good, tiré au hasard dans la wishlist ou un mot dans le titre appartenant au champ lexical de la paresse.//

Pour ce mois, 4 propositions : 2 contemporains, un recueil d’haïkus et 1 livre chrétien. Shury a choisi Comme Jésus ❤

Octobre : La force, le courage // Un livre de héros, d’espion, soldat… Un personnage qui veut éviter une guerre ou un combat avec de grands enjeux qu’importe les moyens. Un personnage qui combat une maladie, un mal, une peur ou un mot dans le titre appartenant au champ lexical du courage / la force.//

4 propositions faites à ma binôme : 2 livres sur le célibat chrétien et 2 BD. Shury a opté pour le célibat chrétien. ❤

Novembre : La luxure // Un livre avec un personnage immoral, infidèle, sadique… un livre érotique, un livre romantique ou un mot dans le titre appartenant au champ lexical de la luxure.//

Etant une grande lectrice de mangas, je savais que le choix de Shury se porterait sur le manga ajouté dans cette liste. Elle m’a donné raison. 😀

Décembre : La charité // Un livre sur la famille, l’amitié, les relations sociales, l’aide à autrui ou un mot dans le titre appartenant au champ lexical de la charité. |Bonus facultatif : un livre offert par votre binôme en plus, de la thématique de son choix.//

Pour le dernier mois, 4 choix s’offraient à Shury: 1 recueil de nouvelles, 2 livres religieux et 1 livre de développement personnel sur les solos.

Shury a choisi…

J’étais trop contente de découvrir ce livre dans le colis car il est dans ma WL depuis 2017!

Si vous avez lu l’un de ces 6 livres, j’aimerais bien avoir vos avis de lecture.

Si vous êtes tenté (e) par des LC, n’hésitez pas à me le dire. J’ai commencé, il y a quelques jours J’existe !

Shury est hyper généreuse. En plus des livres, elle m’a offert des DVD

Mes neveux ont pris plaisir à fixer les ombres chinoises 😀

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HOMICIDES 241, Tome 4: le dernier voyage

Un vol commercial en provenance de Paris se transforme en scène de crime peu avant son atterrissage sur le tarmac de l’aéroport international Léon M’ba de Libreville. Pour les responsables de la compagnie aérienne présents sur les lieux ainsi que les autorités aéroportuaires, il s’agit vraisemblablement d’un décès naturel. Cette hypothèse est renforcée par le constat de police effectué en présence du médecin légiste à bord de l’appareil après le débarquement des passagers. Cependant, quelques jours plus tard, les résultats de l’autopsie les surprennent. Ils révèlent que l’infortunée passagère est décédée d’un arrêt cardiaque mais indiquent contre toute attente que ce dernier a été provoqué par une substance chimique qui lui a été administrée pendant le vol. Les 16 membres d’équipage et les 365 passagers sont désormais suspects. Qui a assassiné Emmanuelle Inès Edzang ?

Une mort en plein vol ? La victime empoisonnée ? Comment ne pas penser à la mort dans les nuages d’Agatha Christie ?

La victime, âgée de 36 ans était inspecteur central de douanes. Elle dirigeait une enquête interne sur des malversations douanières. L’un des opérateurs économiques concernés par l’enquête est-il le meurtrier ? Était-il présent à bord ?

Côté vie sentimentale, la victime avait une rivale. Est-ce là qu’il faut creuser ? Faut-il investiguer dans le présent de la victime ou aller fouiller son passé?

La capitaine Mandy Rose Nguema n’a pas le talent inégalable de Poirot mais elle mène l’enquête avec dextérité. Elle fait le tri dans la liste des 16 membres d’équipage et des 365 passagers, potentiels suspects. La police scientifique intervient en dernier ressort. La capitaine de police ne peut capitaliser que sur les recoupements d’informations.

L’auteur décrit de façon très précise les vêtements glamour de son héroïne. C’est la marque de fabrique du personnage mais je trouve très rébarbatif qu’on indique à chaque fois ce qu’elle porte. Je pense qu’on pourrait laisser l’imagination du lecteur jouer de temps en temps.

Côté vie privée, Mandy Rose n’est pas encore la petite amie officielle de GOT mais le presque couple a au moins connu une légère contrariété. J’apprécie le caractère de GOT: un alpha qui prend soin de sa princesse mais ne gère pas du tout ses caprices. Dans ce tome, il apporte un indice de résolution de l’enquête.

En fin de chronique du tome 3, j’avais indiqué que je plaçais de grosses attentes dans le tome 4. Je reste encore sur ma faim en termes de complexité de l’intrigue. L’identité du tueur n’est pas facile à deviner, l’auteur a réussi son coup mais j’aurais été plus charmée par le récit s’il y avait un duo de meurtrier par exemple, une course contre la montre ou un mobile qui sort des schémas classiques de littérature policière.

Dans ce tome, la reconstitution du crime manque au puzzle.

En ce qui concerne les thématiques sous-jacentes, la polygamie (ce que l’Occident appelle polyamour), l’absence d’un père ainsi que l’injustice que peut ressentir une famille à la suite d’un homicide classé sans suite sont évoqués.

Pour le tome 5, je ne placerai pas d’attente sur le volet policier. Je vais plutôt me focaliser sur la vie privée de Mandy Rose en espérant qu’il y ait de ce côté plus de rebondissements.

Que lisez-vous en ce moment ?

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TTL 144: Le désert de ton cœur refleurira

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Festif

J’ai pensé à une romance lue le mois dernier qui évoque les festivités d’un mariage : celui du frère de l’héroïne.

C’est d’ailleurs l’héroïne qui en est l’organisatrice.

Niki Njoya. Trentenaire, entrepreneure résidant à Kribi, ville balnéaire camerounaise. Professionnellement, elle n’a rien à envier à quiconque : directrice d’une agence de mode et d’une chaîne hôtelière. Côté sentimental, c’est le désert. Convaincue que son père a abandonné sa famille pour se réfugier dans les jupes d’une femme plus jeune que sa mère, elle refuse de vivre une histoire d’amour.

Quand elle rencontre Yann Nsangou, homme d’affaires, elle est tout de suite attirée mais lutte de toutes ses forces. Elle espère s’en tirer mais Yann ne lui laisse aucune occasion de s’échapper de la cage de son cœur.

Cette romance offre une lecture très rapide. Le lecteur a un aperçu de la vie à Kribi. Ayant lu un grand nombre de cette collection Adoras, j’ai apprécié le fait que celle-ci se passe en dehors de la Côte d’Ivoire. Côté romance, Niki et Yann ne révolutionnent pas le genre. Le couple offre des moments intéressants de tendresse mais il ne m’a pas fait vibrer.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Child of Her Heart – Cheryl St. John

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. Et on commence bien entendu par la lettre A. A comme Amour.

Les rêves de maternité de Meredith Malone sont enfin devenus réalité. Elle est devenue mère grâce à un don de sperme mais il y a eu une erreur. Sa petite Anna n’est pas blanche comme elle. Elle est métisse.

La clinique « The Children’s Connection » tente d’échapper à un tapage médiatique qui gâcherait sa réputation. Le conseil de direction propose d’offrir un séjour à Cannon Beach à Meredith et de confier son cas à l’avocat de la clinique: Justin Weber.

Afro-américain, Justin Weber (à certains moments, je disais Justin Bieber 😀 ) est veuf et élève seul ses deux petits garçons: Lamond et Jonah. Il passe quelques jours à Cannon Beach avec ses enfants. Il y rencontre Meredith par le biais de ses garçons.

Il m’a été difficile de mettre une pause à ma lecture après les premiers moments passés entre Justin et Meredith. J’ai apprécié le rapprochement graduel entre ce père veuf et cette mère célibataire qui est agacée par les regards qu’on porte sur sa fille métisse.

Lamond et Jonah sont attendrissants et on est ravie de cette famille recomposée qui va se constituer.

L’histoire de Meredith et Justin n’est pas sans obstacle, la mère de Meredith est une raciste non déclarée. Je m’attendais à des coups bas mais elle n’a pas suivi le fil de mon imagination.

J’ai apprécié la sensualité des scènes intimes. On ne tombe pas dans la vulgarité.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce couple mixte. J’aurais d’ailleurs voulu un HEA et non un HFN.

Léger bémol ? La demande en mariage que j’ai trouvé précipitée.

Une dernière chose à ajouter : j’ai lu en VO et ma lecture a été fluide.

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L’insigne du boiteux – Thierry Berlanda

Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ?
Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…

Tout a commencé par …

une envie de lire romans policiers et thrillers qui ne sont pas des pavés. J’ai fouillé sur Livraddict et les retours majoritairement positifs sur cette œuvre ont entraîné ma lecture.

Je rame à contre-courant parce que je n’ai pas passé un bon moment de lecture avec ce roman.

Dès les premières pages, j’ai eu du mal avec le style d’écriture: des tournures de phrase trop grandiloquentes, d’autres plus maladroites.

L’intrigue n’a pas eu longtemps mon intérêt. J’ai décroché à certains moments. J’aime bien les histoires princières mais celle de notre assassin ne m’a pas captivée.

Parlons des personnages. J’ai eu une empathie éphémère pour Jeanne Lumet; aucun flic n’a réussi à me donner l’envie de m’attacher à lui. Je suis restée indifférente au profil de l’assassin. La relation de Jeanne avec le professeur Bareuil m’a mise mal à l’aise. Franchement, un mec qui essaie de forcer un baiser, tente de me peloter, je ne le revois plus jamais de ma vie.

Quant au dénouement final, je l’ai trouvé très théâtral. Je crois que je n’étais définitivement pas la cible de cet auteur.

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TTL 140: Matins de couvre-feu – Tanella Boni

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Z comme…

Zamba

Une femme se retrouve assignée à résidence pour neuf longs mois, victime de l’arbitraire. Dans son pays, Zamba, les gouvernants nommés Anges Bienfaiteurs font régner la terreur. Le chef des miliciens, Arsène Kâ, s’empare des biens privés et tue en toute impunité.

La narratrice écrit l’histoire de sa famille et de son pays. Elle tisse et retisse le lien entre elle et ce peuple de Zamba qui n’en finit pas d’attendre l’aurore. Sensible et poétique, ce roman, en dressant un tableau intime et politique, fait le plaidoyer des peuples de la nuit.

L’auteure dénonce les différents abus et exactions auxquels a été en proie la Côte d’Ivoire, pays qu’elle nomme Zamba dans la fiction.

Tanella Boni dénonce la corruption, la manipulation des consciences, l’atteinte aux libertés individuelles. Ce tableau politique ne m’a pas intéressée. J’ai plutôt développé de l’intérêt pour le tableau intime dressé.

Matins de couvre-feu c’est l’histoire d’une femme au nom absent. Elle est propriétaire d’un restaurant. Un jour, son univers bascule. La vie sociale et professionnelle de la narratrice s’arrête. Prisonnière de ses quatre murs, elle pense aux femmes de sa vie: sa mère, sa belle-sœur, son amie. Ces femmes ont été victimes d’un abandon matériel ou affectif. Elle évoque les difficultés des couples, ces hommes qui n’arrivent pas à aimer les femmes comme il faut.

Le poids de l’éducation pèse toujours si lourd sur la langue d’une femme

L’écriture de Tanella Boni est poétique, à certains moments philosophique. Ma lecture a été intéressante mais pas mémorable. Il m’a manqué un je-ne-sais-quoi. J’ai ressenti l’émotion des personnages mais elle a été fugace.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Rags to Romance, book 8: The Duke and the Maid

Angelica Cumberbatch est une fillette afro-américaine de 11 ans. Elle est née en France, en 1837 d’une mère chanteuse. Elle n’a jamais connu son père. Tout ce qu’elle sait de lui : sa profession de militaire. Avant de mourir, sa mère la confie à son amoureux John Dreston qui est également musicien et va avoir l’excellente idée de la confier à son tour à sa famille à Londres.

Angelica n’est pas évidemment pas la bienvenue. Quelle famille blanche, à cette époque accepterait de s’occuper d’une enfant noire ? La famille accepte pour une pension annuelle de 300 livres. La vie d’Angelica change à commencer par son prénom. Elle s’appelle désormais Ann. Elle devient femme de chambre, puis femme de chambre assistante.

A 20 ans, la vie d’Ann prend un autre tournant : elle devient la bonne de Patita Dreston qui a été recrutée comme gouvernante par William Herbert Thornbeck, 6e duc de Duncaster.

Patita a une mission : devenir l’épouse du duc et j’ai suivi avec attention son plan d’actions pour y parvenir. Comme dirait le duc : « big beauty and little brains »

William n’a jamais été amoureux, les femmes lui permettent d’assouvir ses besoins naturels. Mais ça c’était avant qu’il ne rencontre Ann.

J’ai apprécié sa façon de la traiter, de la protéger.

He knew he not only had to show her that he loved her, but he also had to show her how love behaved.

J’ai surkiffé cette phrase.

Contrairement au duc de Forbidden Desires, il ne lui est jamais venu à l’idée de prendre Ann comme maîtresse. A part sa mère qui s’y oppose et relève ce fait, William ne l’évoque même pas. C’est beau mais je me demande si c’est réaliste, surtout à cette époque, de ne pas considérer la race de son amoureuse comme un écart vis-à-vis de la noblesse anglaise.

Une chose que j’ai beaucoup appréciée dans cette romance : les scènes sexuelles qui ne sont pas à foison, on en a une seule et elle ne s’étale pas sur dix pages. Merci à l’auteure. Oui, il faut respecter l’intimité des personnages même s’ils sont de papier 😀

L’auteure a ajouté quelques actions à suspense à la romance mais je n’y ai pas été très réceptive.

The duke and the maid, est le tome 8 de la saga Rags to romance. Etant la seule romance historique interraciale de la saga, je ne pense pas découvrir les autres tomes.

Quelle est votre lecture du moment ?