Comment ce livre est-il arrivé dans ma PAL ? Je cherchais des romances mixtes ou avec des héros noirs et on m’a proposé ce livre dans un groupe de lecture.
S’il y a quelqu’un que Gayla aurait souhaité ne jamais revoir, c’est bien Dak. Et voilà que son associé l’informe qu’il a engagé un nouvel artiste prometteur pour exposer dans la galerie qu’ils dirigent à Harlem : David Alan Kinney. En a-t-elle entendu parler ? Malheureusement, oui ! Et Gayla n’a gardé de lui que de mauvais souvenirs. En particulier, son attitude méprisante, lorsqu’il avait découvert sa liaison avec Graham. Un adolescent hostile et agressif, avec un lourd passé de délinquant, voilà qui était Dak quinze ans plus tôt. Gayla avait choisi d’oublier, de ne jamais révéler le nom du père de sa fille, de se consacrer à sa réussite professionnelle, mais on n’échappe jamais à son passé. Et c’est bientôt Graham qui ressurgit dans sa vie…
Dak a été recueilli par Sylvia, la mère de Gayla. Le juge lui a permis de s’occuper de lui au lieu de le laisser pourrir en prison. Ce jeune noir n’a pas eu une enfance heureuse, un terrible événement a disloqué sa famille. De plus, il ne traîne pas avec des personnes recommandables. Gayla ne l’aime pas beaucoup, le considère comme un voyou. Le jeune homme qui la fascine est plutôt Graham, le fils des patrons blancs de sa mère. Elle se soumet à son désir avec une telle docilité. Une intimité partagée qui ne sera pas sans conséquence.
Au prologue, je pensais avoir affaire à une romance interraciale interdite. Les chapitres suivants ont démontré le contraire.
J’ai lu ce roman en 4 heures et cela n’a pas été une perte de temps. Ma lecture a été intéressante. Les personnages sont attachants même l’insolente Allison. Il n’y a aucune digression, le récit se concentre sur les actions et ressentis des personnages. J’ai apprécié l’évolution de la relation Gayla-Dak. Deux personnes qui au départ ne se comprenaient pas, se jugeaient sans vraiment se connaître finissent par faire tomber leurs réticences et apprécier l’autre non pour ce qu’il était mais pour ce qu’il est.
Le passé ne doit pas conditionner notre présent, rien ne sert de le ruminer. J’ai apprécié cette leçon sous-jacente du roman. Il y flotte le doux parfum du pardon, de la tolérance, de l’amour. Les vieilles rancœurs se dissipent. La réconciliation est au rendez-vous. Un environnement propice à l’épanouissement et à la construction d’une famille.
Envie d’une lecture qui fait sourire le cœur, une lecture rapide et tendre ? Pensez à Photo de famille.
Lien d’achat : ICI
Connaissez-vous des romans où les couples sont mixtes ? N’hésitez pas à écrire les titres en commentaire.