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Mère,épouse: qui êtes-vous en dehors de ces étiquettes?

Coucou chers abonnés ou lecteurs en visite ! Aujourd’hui, point de lecture. La section « célib à terre » en jachère me réclame.

Un dimanche, en pleine conversation avec moi-même, je suis arrivée à cette conclusion : ce n’est pas que ça.

La vie d’une femme consiste à avoir une famille mais… ce n’est pas que ça.

La vie d’une femme consiste à élever ses enfants, prendre soin de son mari, de son foyer mais… ce n’est pas que ça.

Toute femme a ce besoin naturel de se marier (la cérémonie de mariage de rêve, on en a rêvé au moins une fois dans notre vie), avoir un foyer, des enfants.

C’est un besoin commun et légitime mais la vie d’une femme ne se résume pas à ça dans mon entendement.

 

Il est bien de chercher à se marier, avoir des enfants mais être une femme va bien au-delà.

Le but de la vie n’est pas le mariage et la descendance, je le crois fermement. Ne réduisez pas votre vie à cela. Votre but est bien plus grand. 

 

Chaque femme doit aller plus loin dans ses désirs et chercher son « Ce n’est pas que ça« .

Ce que je choisis de nommer « Ce n’est pas que ça » c’est cette chose unique qu’on doit faire en ce monde.

Chaque être humain a un but sur cette terre et la femme n’est pas exclue. Chaque femme doit faire son possible pour tendre vers ce but et l’accomplir.

Chaque femme doit révéler son « Ce n’est pas que ça ». Je dis bien, chaque femme ; le but d’une vie n’est pas réservé à une quelconque classe. 

Etre la fille d’un homme ou d’une femme influent (e), la femme d’un homme influent, la mère d’un homme ou d’une femme influent a de la valeur mais être une femme influente a encore plus de valeur.

Comprenez-vous où je veux en venir ?

Ok, je m’explique.

 

Avez-vous une identité en dehors de ces multiples casquettes ?

 

Si on vous enlève votre statut de femme marié, que vous reste-t-il ?

En dehors de votre vie d’épouse, de votre vie de mère, quelle femme êtes-vous ? Que faites-vous ?

Existez-vous à travers votre rôle d’épouse, de mère ou existez-vous en tant que femme ?

 

Ne vous satisfaites pas du statut que vous procurent votre compagnon, vos parents ou vos enfants. Ne vous cachez pas derrière eux, prenez votre place et brillez.

 

Avez-vous réellement réfléchi à la personne que vous étiez réellement ? 

 

Votre identité se construit pendant votre saison de célibat, là où il n’y a ni mari ni enfant, là où vous êtes seule face à vous-même. Voilà pourquoi, il est important de faire attention à ce que vous semez pendant cette période. 

Si vous orientez bien votre célibat, vous prendrez conscience de la personne que vous êtes réellement. Vous écouterez mieux votre intuition. Ne subissant l’influence de personne, vous en apprendrez davantage sur vos goûts, vos désirs, vos envies et vos besoins réels. 

 

Si vous êtes encore célibataire, avant de chercher à avoir des enfants et de vous marier, cherchez à savoir le but de votre vie parce qu’un mari et des enfants viendront se greffer à votre but et pas l’inverse.

 

Parce que la répétition est une vertu pédagogique, je vous invite à relire cet article écrit aux premières heures du blog : Avoir un B

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La maîtrise de soi : la force du célibataire

Coucou les gens ! Aujourd’hui, point de lecture. La section « Célib à terre » en jachère me réclame. 

Des jeunes femmes m’ont demandé comment je faisais pour être autant épanouie dans un célibat sans flirt/ plaisir sexuel. Mon secret c’est….

La maîtrise de soi

Je ne vous apprends rien en vous disant que la maîtrise de soi est la capacité qu’a un être humain de dominer, ou de contrôler ses émotions, ses sentiments et ses réactions dans différentes circonstances de la vie.

La maîtrise de soi est tellement importante quand on est célibataire. Avec la pression morale qu’on peut subir de notre entourage, l’impatience qui s’attache à notre désir de sortir du célibat, des pulsions de notre corps qui réclame souvent son dû, ne pas être capable de se maîtriser face aux situations fâcheuses peut nous porter préjudice.

Mais maîtriser ses émotions, ses pensées est difficile. Encore plus pour la maîtrise du corps. On aime souvent répéter que la chair est faible. La quasi présence des scènes de sexe dans les films ne nous facilite pas la tâche.

Apprendre à maîtriser ses émotions, ses désirs, pensées et sens ne s’acquiert pas en un jour. C’est un long processus qui nous demande deux choses : la volonté et la discipline.

C’est un processus qui demande de la détermination, il est tellement facile de se laisser aller, de se laisser contrôler par ses humeurs et désirs de son corps.

Nous sommes comme une maison dont il faut savoir ouvrir et fermer les portes et les fenêtres en fonction des circonstances.

 

Apprenez à maîtriser :

  1. Votre esprit 

Notre esprit est le siège de nos facultés mentales, la pensée, la réflexion. 

Notre pensée est toujours en mouvement et se porte sur de nombreuses choses. Nous pouvons avoir de bonnes ou de mauvaises pensées qui surgissent à l’improviste.  Quelqu’un a  dit au sujet des pensées : 

« Nous ne pouvons pas empêcher les oiseaux de voler au dessus de nos têtes, mais nous pouvons les empêcher de faire leur nid dans nos cheveux. » 

Des pensées négatives, des pensées de découragement, j’en ai chaque jour. Depuis que j’ai compris le pouvoir de la parole et de la pensée, je ne gère plus ces pensées de la même manière et j’aimerais que vous arriviez à le faire également.

Un exemple

Quand dans votre esprit surgit cette pensée : « aucun homme ne voudra de moi. Je finirai ma vie seule. « Ne laissez pas cette pensée vivre, se répandre, contaminer votre âme. 

Neutralisez cette pensée. Ayez le dernier mot. Comment ? En disant une parole positive. Dites à haute voix : je ne vais pas me laisser influencer par cette pensée. Je ne vais pas lui accorder plus de valeur. Je ne finirai pas seule. 

 

2. Votre âme

Souvent nous nous laissons influencer par nos sentiments et nous donnons libre cours à nos émotions. Il nous faut certainement apprendre la modération dans l’expression de nos sentiments, de nos émotions et de nos désirs.

Quand on voit autour de nous des gens se délecter du pain de l’amour alors qu’on n’a même pas une seule miette le chagrin peut surgir et affecter notre humeur. Dans ces moments accompagnez-vous d’un MAIS. 

Un exemple

Une femme penserait sûrement : J’aimerais tellement avoir quelqu’un dans ma vie ! Elle ne doit pas s’arrêter à cette phrase, elle est incomplète.

Voici la suite de la phrase :  MAIS je ne vais pas en faire un sujet de tristesse. Je ne laisserai pas ce que j’ai vu ou entendu me voler ma joie, ma stabilité. Je suis le capitaine de mon âme et non l’inverse.

 

3. Votre corps

Notre corps est la partie la plus fragile de notre être, parce que la plus exposée à cause de nos facultés sensorielles. Nos sens subissent toutes sortes de sollicitations venant de l’extérieur. Ils sont autant d’accès, de portes et de fenêtres, par lesquelles entrent et sortent des choses bonnes et mauvaises.

Quand le corps réclame son dû, il est important de lui rappeler qu’on n’est pas un animal et qu’on est le capitaine.

Oui, la chair est faible mais elle peut être disciplinée.

Trop souvent, nous sommes esclaves des désirs de nos facultés sensorielles et nous cédons à leurs désirs. Tout n’est pas bon à regarder et écouter. 

Avant, j’avais cette manie d’identifier mon futur époux à travers tous les hommes que je croisais et qui me plaisaient. Dans mes pensées c’était : est-ce que c’est lui ? C’est peut-être lui, qui sait ?

Et je vous assure que j’ai eu une cinquantaine de futurs époux en ne maîtrisant pas mon sens qu’est la vue. 😀

C’était terrible et à chaque fois j’étais dépassée par ce manque de contrôle.

Un jour, cette phrase a résonné dans ma tête :

« Tu ne te connais pas assez, tu ne te connais pas tout simplement. Si tu savais qui tu étais réellement, Grâce tu n’identifierais pas ton futur mari de cette façon. Si tu te reconnaissais, tu n’aurais pas de mal à reconnaître ton autre. »

Cette pensée a été un catalyseur, un moteur pour me connaître davantage et discipliner ma vue. Parce que je sais qui je suis, je ne laisse pas aller mes yeux aller n’importe où, mes pensées franchir la zone de danger, je me contrôle.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire cet article que j’ai trouvé fort utile : Comment contrôler son esprit 

 

Et si vous avez des astuces, suggestions, remarques ou questions n’hésitez pas à les inscrire en commentaire.

 

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L’amitié: une ressource pour vivre le célibat au quotidien

Attendre l’homme de sa vie… Et si l’on traversait les années sans le trouver ? Et si l’on se retrouvait seule jusqu’au dernier soir de la vieillesse ? Le célibat… et si c’était pour la vie ?

J’imagine déjà certaines femmes s’évanouir en lisant cela, d’autres toucheraient sûrement du bois. Le célibat, personne ne veut y rester mais… et si pour certaines c’était pour la vie ?

J’ai lu un article de Chantal en mai dernier sur TopChretien.

Chantal est une française de 61 ans et elle a toujours été célibataire. Son article sur ce thème m’a touchée et j’ai eu envie qu’elle partage avec nous son expérience de célibataire. Elle a accepté et je lui suis reconnaissante pour ce bout de chemin de vie qu’elle partage avec nous.

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Quels sont les 3 mots qui te décrivent parfaitement ?

Patiente, sociable, très ordonnée.

A quoi pourrais-tu associer le célibat ?
Une gestion à mettre en place.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?
Solibataire.

Te retrouver seule, c’est… :
Un mode de vie épanouissant.

 

Peut-on être célibataire et heureuse ? 
Oui, sans aucun doute, on peut être célibataire et heureux(-se), en voyant les bons côtés de la solitude (grande liberté, plus grande disponibilité spirituelle, on est à l’abri des aléas du mariage).

Comment gères-tu le poids de la solitude ?
Pour moi, la solitude n’a jamais été un poids trop lourd à porter, même si j’ai parfois des regrets quand je vois des couples heureux d’être ensemble.

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?
Il m’arrive d’envier les femmes heureuses en ménage, mais la plupart du temps, je ne me sens pas différente des autres.

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent-ils ton célibat ? 
Je n’ai pas eu l’occasion de leur poser la question, mais je sais qu’ils voient en moi « une femme au cœur joyeux », et je pense que ça les étonne.

 

Qu’est-ce qui a changé en toi depuis que tu es célibataire ?
Mes longues années de solitude ont fait que je suis beaucoup plus introvertie que quand j’étais jeune, mais ça me convient bien, car j’ai découvert chez moi un côté contemplatif que je ne soupçonnais pas.

Qu’est-ce que tu apprends pendant cette période de célibat ?
À mieux goûter l’instant présent, à être reconnaissante de tout ce que Dieu me donne, à apprécier l’amitié à sa juste valeur.

Quel mot d’encouragement adresserais-tu aux femmes qui souffrent de la solitude, du célibat ?
Je suis convaincue que le mariage aussi comporte sa part de souffrances, elles sont seulement différentes de celles du célibat, pas forcément plus faciles à vivre. Souvenons-nous aussi qu’on sort du célibat plus facilement et plus agréablement que du mariage !

Y a-t-il une question que tu aurais envie que je te pose ? 
Oui : Y a-t-il quelque chose qui t’a aidée à bien vivre ton célibat ?

En 2002, j’ai participé à un camp chrétien pour les solos. Nous étions une trentaine et il s’est passé entre certains d’entre nous quelque chose qui tient du miraculeux : nous avons vécu une sorte de « coup de foudre collectif », si bien que des liens d’amitié très forts se sont tissés entre nous. Grâce au courrier électronique, un petit noyau est resté en contact. La composition du groupe s’est un peu modifiée au fil des ans : les uns sont partis (décès, mariage, etc…), d’autres se sont ajoutés. Seulement deux se sont mariés (en dehors du groupe, d’ailleurs) mais une est restée attachée à notre petite communauté et revient avec son mari chaque fois qu’elle le peut. Nous sommes très dispersés géographiquement mais, quinze ans plus tard, nous continuons à nous réunir une à deux fois par an : au moins une semaine l’été et quelques jours au Nouvel An.
La plupart d’entre nous sont (encore ? ou de nouveau) seuls, mais cette amitié nous aide à vivre le célibat au quotidien : nous nous soutenons moralement et prions les uns pour/avec les autres. Sans eux, je pense que ma solitude serait beaucoup plus difficile à supporter. Je remercie Dieu de les avoir mis sur ma route.

 

As-tu déjà pensé à avoir un enfant juste pour ne pas être vieille fille ?

Non, jamais ! En plus de transgresser la loi de Dieu (Deutéronome 22.21), il aurait fallu que j’élève un enfant toute seule… non merci !

 

Est-ce que tu as toujours en toi l’espérance du mariage ?

Le mariage ? Je ne sais pas. Le désir de connaître un jour un amour partagé est toujours là, mais j’envisage sans peine de finir ma vie seule.

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé – Reproduction interdite sans la permission de l’auteure et l’interviewée.

 

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Arrière de moi célibat ! par Grâce Minlibé

Ebola – Choléra – Célibat  – Varicelle – Rage

Qui est l’intrus dans cette liste ?

Malheur à celui qui osera dire : Varicelle ! 

Le célibat n’est pas une maladie et pourtant on  regarde souvent le célibataire comme s’il était atteint d’une maladie incurable. On le prend en pitié, comme si ses jours étaient comptés.

Malheur à celle qui osera dire qu’elle est épanouie en étant célibataire ! Des moqueries surgissent. C’est impossible d’être heureuse seule. Comme si le célibataire n’avait pas une vie sociale, n’avait aucune occupation, n’était aimé de personne. 

Ces regards pleins de jugement ignorent toute la pression qu’ils mettent sur les célibataires. Ils ne savent pas qu’ils participent à la création de pseudo couples, ils ne savent pas ou font semblant de ne pas savoir que le regard qui juge, méprise ou prend pitié fragilise le célibataire.

Le stress augmente, l’inquiétude aussi ; l’équilibre émotionnel est perturbé. C’est l’inflation du côté du célibataire.

Le célibat devient une insécurité. Les cris fusent : « arrière de moi, célibat ! »

On a envie d’être en couple pour être comme tout le monde et être du bon côté de la vie, celle qui a de l’importance, celle qui est louable.

Peu importe l’état de l’intérieur de la coquille, pourvu que son apparence extérieure soit lisse et sans défaut.

On ne s’intéresse plus à la qualité de la relation, ce qui importe c’est son existence.

L’envie d’être comme tout le monde pousse aux choix irréfléchis qui ont de lourdes conséquences souvent minimisées.

En noircissant l’importance de la saison du célibat, on ignore qu’on est en train de faire du mal à la vie de couple.

Dites-moi, demain peut-il exister sans aujourd’hui ?

 

Mener des gens vers la vie de couple, le mariage en dénaturant le côté constructif du célibat dans la vie d’un être humain c’est comme vouloir atteindre l’autre côté d’une rive sans passer par l’unique moyen qui relie les deux rives.

On minimise l’utilité du célibat, on dénature son impact, on le juge sur son apparence et on ne cherche pas à savoir ce qu’il peut apporter à notre croissance. On étouffe le poussin dans sa coquille…

 

 

L’épanouissement de la personne en couple n’est pas meilleur que celui du célibataire, et vice versa. Enlevez-vous cette idée fausse de la tête. La personne en couple et le célibataire vivent l’épanouissement mais de manière différente.

DIFFÉRENT ne veut pas dire que ça n’existe pas.

Aux célibataires, libérez-vous du regard destructeur des autres, profitez du caractère constructif de cette saison et préparez-vous à créer une relation de couple durable, personnalisée, unique. 

Aux autres, laissez les célibataires vivre leur saison, consacrez-vous à réussir votre vie de couple car rien n’est acquis. Vous pouvez en un clin d’œil revenir au célibat et portez le fardeau que vous aviez mis sur le dos des autres…

 

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Le célibat : un moment privilégié avec soi-même

Célyne est une française de 32 ans, célibataire depuis mai 2014. Curieuse, franche et ambitieuse, elle nous confie sa vision du célibat. 

 

 

célibataire epanouie

A quoi pourrais-tu associer le célibat ?

Une solitude positive.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Indépendante ou Autonome.

Te retrouver seule, c’est…

Une bulle d’oxygène, pas une finalité.

 

Comment gères-tu tes complexes ? 

Hum, je ne sais pas si on peut appeler cela des complexes, mais bon, parlons-en … Physiquement, je n’en ai pas. Je n’ai jamais eu de complexes concernant mon physique. Sur ce point, je dois être une des femmes hors norme à ne pas avoir de problème avec son physique …

Mentalement, c’est ma timidité : jusqu’à ce qu’il y a peu de temps, c’était le fait d’aborder un homme qui me plaît, qui était impossible pour moi. Dire à un homme qui m’intéresse mentalement et physiquement que je voudrais quelque chose de sérieux avec lui est impossible.

 

Quel est le sentiment qui t’a animée les premiers jours après t’être retrouvé célibataire ?

Il n’y en a pas eu un, mais trois.

Une déchirure inexplicable. Je n’arrive toujours pas à l’expliquer même après trois ans de séparation … De toute ma vie, il n’y a eu que deux hommes avec qui je n’avais ce sentiment de bien-être, de liberté, d’être moi à 100%, de ne pas avoir à anticiper mes propos, mes gestes et habitudes.

Il y a eu également ce vide … là aussi c’était inexplicable, car je ne comprenais pas moi-même ce qui s’était passé … ma moitié m’avait abandonnée, trahie, menti. J’ai eu l’impression d’être seule au monde.

Enfin, il y a eu ce sentiment de culpabilité : si j’avais fait, si j’avais dit, des si qui n’en finissaient pas. Ce n’était jamais de sa faute mais de la mienne. J’avais oublié que le couple était composé de deux personnes pour répondre de son succès ou échec.

 

Ces sentiments t’habitent-ils aujourd’hui ?

Un seul : la culpabilité sur certains points. Entre-temps j’ai analysé la situation. J’ai compris certaines choses et surtout déculpabiliser. On est deux dans une histoire d’amour alors les deux ont leur part de responsabilité dans le succès ou l’échec de cette relation. Du coup, certains sentiments de culpabilité sont partis et d’autres sont restés, car je sais que c’est en partie de ma faute si on en est arrivé là.

Aujourd’hui, je regrette encore fortement certaines de ces erreurs et me suis promis de tout faire pour ne pas les recommencer à l’avenir si un nouvel Amour se présente.

 

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

Cela dépend des personnes avec qui je suis. Avec certaines, j’ai l’impression parfois d’appartenir  à une « espèce bizarre ». Celles-ci pensent que c’est un choix de ma part d’être célibataire depuis longtemps. 

Du coup, j’ai droit à toutes sortes de questions. Mais avec elles, les questions tournent rarement au sujet des sentiments. Elles me questionnent plus généralement sur ma sexualité que sur mes sentiments. Je trouve cela étrange d’ailleurs. Comme si être célibataire signifiait être accro au sexe, être une personne qui « enchaîne » non-stop les histoires sans lendemain sans aucun sentiment.

Selon mon humeur, je réponds en jouant le jeu … ou pas …

Avec d’autres femmes, je suis considérée comme une personne  « normale » qui n’a tout simplement pas encore trouvé son âme-sœur. Discuter avec elle, devient alors facile, (même lorsque je suis de mauvais poil) et me rassure également parfois. Eh oui, en tant que célibataire, j’ai également parfois besoin d’être rassurée. D’ailleurs, quel que soit le statut,  nous en avons besoin, car rien n’est jamais acquis …

De mon point de vue personnel, je ne me sens pas différente des autres femmes, car j’ai également des sautes d’humeur, je crie, je pleure, je rigole, je taquine, mes hormones m’en font également voir de toutes les couleurs, … donc non pour moi je suis comme toutes les femmes ! Seul mon statut est différent.

 

Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Il y en a deux : mon indépendance et le fait d’être actrice de ma vie. Ma mère m’a appris très tôt à devenir indépendante ! En tant que mère célibataire, travaillant le soir, elle n’a pas eu le choix et cela m’a énormément servi !

Enfin, depuis que j’ai réalisé un bilan de compétences, tout est clair. Il y a eu comme un déclic, une évidence. C’était comme si j’étais en hibernation et que je n’arrivais pas à me réveiller. Grâce à ce bilan de Compétences, j’ai réussi à sortir de ce long sommeil pour prendre les choses en main. Ce réveil m’a pris 6 ans, mais depuis je ne rêve plus : je vis mes rêves. Pas tous, certes, mais je me donne tous les moyens pour les vivre et ça me fait un bien fou.

 

Comment tes proches perçoivent ton célibat ? 

La majorité d’entre eux n’est pas choquée. Pour eux, l’important c’est que je sois heureuse, avec ou sans conjoint !

Il y a bien évidemment une ou deux personnes qui ne comprennent pas, mais elles n’arrivent pas à m’atteindre, car j’ai un point de vue bien arrêté sur le sujet. Être en couple ou avoir un enfant n’est pas une finalité en soi. Selon eux, je dois impérativement avoir un enfant à 35 ans. Je réponds généralement qu’en 2017, on peut avoir des enfants jusqu’à 42 ans. Il faut simplement se renseigner sur le sujet. Et faire un enfant, parce que la société essaye de nous l’imposer n’a pas de sens selon moi. Je leur explique également que pour l’important est que je sois heureuse et bien dans mes baskets. Le reste suivra naturellement et ça j’en reste persuadée.

J’ai également l’exemple de ma mère : une femme autonome, indépendante et très heureuse !

 

Qu’apprends-tu pendant cette période de célibat ? 

Que j’étais capable de monter des meubles IKEA en solo, que j’étais également capable de faire de la peinture by myself et que j’étais également une bonne cuisinière 

Sérieusement (mais le début était également sérieux), je dirais que je suis devenue plus sûre de moi. Je sais ce que je veux, mais également ce que je ne veux pas. Je suis devenue plus ambitieuse et plus investie dans mes actions qui étaient inachevées et imprécises.

En y réfléchissant bien, j’ai le sentiment d’être une version améliorée de moi et qui s’améliore de jour en jour !

 

Quel est ton secret pour être une célibataire heureuse ?

Avoir accepté la réalité du statut de célibataire : ce n’est pas la fin de notre vie. Au contraire, c’est un moment privilégié avec moi-même que j’ai pris plaisir à analyser et à comprendre. Je suis convaincue que si à 80 ans (si Dieu veut bien que j’aille jusque-là) je suis toujours célibataire, je ne serai pas pour autant malheureuse, mais accomplie dans ce qui était prévu pour moi.

 

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Ce n’est pas une fin en soi (je me répète, mais c’est ce que je pense), c’est une étape de la vie, de SA vie. Un peu comme le mariage, la naissance d’un enfant, le décès d’un proche, …

Qu’il faut qu’elle profite de cette période pour apprendre à mieux se connaître afin d’y voir plus clair pour la prochaine étape.

 

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue que lui dirais-tu ?

Pourquoi as-tu mis tant de temps à te réveiller ?

 

Une question que tu aurais envie que je te pose ? 

Selon toi, quel sera ton prochain statut dans un futur plus ou moins proche ?

 

Et tu répondrais… 

Maintenant que je me connais mieux, je suis prête pour n’importe quel statut (sauf la polygamie, non, non, non) : mère célibataire, en couple avec au moins deux enfants, célibataire accomplie et heureuse 🙂

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé. Copie interdite sans autorisation de l’auteure et l’interviewee.

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Le célibat : un nouveau départ dans la quête de l’élu

Née en France mais d’origine réunionnaise/italienne, Nina a 25 ans et est célibataire depuis 2 ans et demi, bientôt  3 ans. Mystérieuse, drôle et passionnée, elle nous confie sa vision du célibat.      

 

A quoi pourrais-tu associer le célibat ? 

Une solitude positive.

 

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Seule.

 

Te retrouver seul(e), comment l’as-tu ressenti ? 

Je dirais que je suis passée par plusieurs étapes. D’abord, un saut dans le vide, source d’angoisse ensuite une bulle d’oxygène, pas une finalité enfin un nouveau départ dans ma quête de l’élu.

 

Comment gères-tu tes complexes ? 

Oui, j’ai des complexes, j’essaie parfois de les ignorer mais ce n’est pas le bon moyen alors je fais du sport, je me rassure auprès de mes amies, je fais du shopping, j’essaie de me regarder dans le miroir et de me dire des choses positives sur moi-même. Je vais à mon cours de cabaret qui m’aide physiquement et psychologiquement à me décomplexer petit à petit, à être plus sûre de moi et de mon pouvoir de séduction, je me sens bien et plus libre, plus apaisée et je fais quelque chose que j’adore faire : DANSER.

 

Quel est le sentiment qui t’a animée les premiers jours après t’être retrouvé célibataire ?

Les premiers jours sont sans doute les pires , je suis passée par différentes émotions comme la tristesse, le désespoir, le dégoût, on a l’impression d’être anéantie et que l’on ne pourra jamais se remettre de « cette rupture, cet amour perdu » ; tout devient confus , on cherche une cause à tout ce chagrin, on remet tout en question, on broie du noir , à l’époque je passais en boucle pendant des semaines cette « fameuse scène de rupture ».

Je n’avais plus confiance en moi puis une fois cette période passée, on pense différemment, on réfléchit beaucoup sur soi-même. On recommence à se recentrer sur soi et nos projets personnels, faire des choses pour soi, s’entourer de ses proches plus que jamais, profiter davantage de nos amis, on retrouve petit à petit la joie de vivre même si l’on sait que notre cœur ne va pas guérir avant longtemps, on retrouve quand même de l’espoir et l’envie d’avancer. On sait à ce moment là que notre vie est très loin d’être finie et que de meilleures choses nous attendent. (On ne pense pas comme ça du jour au lendemain, pour moi cela a pris de nombreux mois).

 

Ces sentiments t’habitent-ils aujourd’hui ?

Aujourd’hui, J’ai enfin réussi après presque 3 ans, à laisser tous les mauvais sentiments que l’on peut éprouver les premiers mois après la rupture. Je sais que ces hommes n’étaient pas faits pour moi.

J’ai « en quelque sorte » fait «  le deuil » de cette relation et des autres qui avaient échouées, j’ai beaucoup appris sur moi même, sur les hommes et les relations hommes/femmes. Retrouver confiance en moi est un combat au quotidien mais j’y arrive et je continue d’y travailler !  Il ne faut pas perdre espoir et continuer de croire en l’amour, tout le monde y a droit !

 

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

J’aimerais dire que « NON » mais « OUI » je me sens différente des femmes « en couple ». Ayant plusieurs amies en couple depuis plusieurs années je peux dire que nous n’avons pas le même rythme de vie, parfois pas les mêmes préoccupations. Par exemple, je n’ai pas à me préoccuper de faire à manger à mon mec ou de le traîner dans les magasins contre sa volonté, ou d’organiser des surprises et weekend ou voyages en amoureux (même si j’aimerais pouvoir m’en préoccuper). Cela n’empêche pas que l’on me demande souvent mon avis sur leurs relations. Mon « vécu » fait que je suis de « bon conseil » d’après mes amies.

 

Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Je dirais que je suis tout simplement « fière » d’être une femme car je donnerai la vie ! Comme beaucoup d’autres l’un de mes rêves est de trouver un bon partenaire et de fonder une belle famille. Donner la vie sera sans nul doute l’acte dont je serais le plus fière !

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ? 

Ma famille me voit parfois comme « un cas désespéré » n’ayant pas de chance en amour et c’est également comme ça que je me voyais auparavant mais je ne veux plus me considérer comme un « cas désespéré », on a tous droit au bonheur et à l’amour , je pense être quelqu’un de bien alors je pense vraiment mériter de trouver l’amour, le vrai.

Je préfère ne pas me laisser influencer par leurs avis, je m’écoute moi, ma tête et mon cœur. Certes je suis devenue plus méfiante, sélective en amour pour me protéger mais je garde l’esprit ouvert et je ne suis pas fermée à faire des rencontres. Concernant mes amies, elles sont positives, me disent que je suis belle, drôle… etc ; qu’il n’y a pas de raison que je ne trouve pas quelqu’un de bien qui me correspond. Je me dis alors que j’ai envie de les croire !

 

Qu’apprends-tu pendant cette période de célibat ? 

J’apprends à prendre encore plus de recul par rapport aux choses, me débarrasser des « personnes parasites » se disant être des « amies » mais qui n’en sont pas ! J’apprends  à me poser des questions sur moi, me recentrer sur moi même, me fixer sur des objectifs personnels/professionnels ou sportifs.

J’apprends à davantage m’affirmer et dire « MERDE » quand il le faut ! Hors de question de retomber dans les mauvais schémas d’avant ! J’apprends davantage  à être positif et me valoriser et à dévoiler mon caractère sans avoir peur de jugements ! Je sais ce que je vaux maintenant ! JE ME TROUVE BIEN PLUS FORTE QU’AVANT ET CA FAIT VRAIMENT DU BIEN !

 

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

J’essaie de trouver mais je ne trouve pas d’habitude que je n’avais pas quand j’étais en couple.

 

Quel est ton secret pour être une célibataire heureuse ?

Je m’occupe de moi, je vois aussi souvent que possible mes amies, je vis des moments privilégiés avec elles et ma famille, je fais pas mal de sport , une remise en forme qui fait autant de bien au moral qu’au corps ! Je me sens mieux dans ma peau petit à petit ! Je pratique également ma passion : La danse de Cabaret ! Je fais des choses que j’aime faire tout simplement !

 

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Ne vous renfermez pas dans votre bulle, entourez vous, vivez pour vous, amusez vous et riez avec vos amies, sortez, voyagez et profitez de la vie ! Et quand ça ne va pas, faites du sport, cela libère vraiment ! N’ayez plus peur d’être seule car vous ne serez jamais vraiment seules ! Faites des choses que vous aimez !

 

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue que lui dirais-tu ?

Je lui dirais « REVEILLE TOI MA VIEILLE » !!! Sèche tes larmes, relève la tête, tout n’est pas fini ! Tu es belle, tu as tellement de personnes qui t’aiment et qui sont là pour toi !  Tu as de la chance !

 

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé. Copie interdite sans autorisation de l’auteure et l’interviewee.

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Publié dans Interviews, Quand on est célib'

Le célibat est un état, pas une identité

Isabelle Moumié est une maman trentenaire camerounaise. Calme, rêveuse, et simple, elle est célibataire depuis 6 ans. J’ai découvert son blog grâce à sa puissante Lettre aux femmes célibataires.

 

Rencontre avec une femme dont « la passion est d’aider les personnes à être plus épanouies dans leurs vies spirituelles et émotionnelles, grâce au renouvellement de l’intelligence. »

L’image contient peut-être : texte

Isabelle, pour toi, c’est quoi la solitude ?

C’est me retrouver avec moi-même. C’est une bulle d’oxygène, pas une finalité.

A quoi pourrais-tu associer le célibat ?

Une solitude positive.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Je ne sais pas,… Singulier ?

 Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Etre une femme inspirée et inspirante.

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

Parfois. 

Comment gères-tu tes complexes ?

Quel complexe ? Celui d’être célibataire ? Déjà je ne le considère plus comme un complexe. J’essaie d’en tirer le maximum de profit.

Quel est le sentiment qui t’a animée les premiers jours après t’être retrouvé célibataire ?

Le soulagement.

Ces sentiments t’habitent-ils aujourd’hui ?

Parfois encore oui. Je désire me remettre en couple, mais parfois je suis soulagée de ne pas l’être !

Pourquoi ?

Peut-être un peu la peur de devoir réaménager ses habitudes en considérant la présence de l’autre. Car on finit par s’habituer au célibat !

Depuis que tu es célibataire, quel est ton plus grand regret ?

Ne pas m’être séparée plus tôt.

Vis-tu plus ta vie de mère que ta vie de femme ?

Il me semble que oui.

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ?

Ils souhaitent que je rencontre un homme avec qui former un couple. Certains pensent que je rate ma vie en restant célibataire. D’autres veulent juste que je sois heureuse, célibataire ou pas. Alors je me confie en Dieu et me concentre sur ce qui m’épanouit et me rend heureuse.

Qu’apprends-tu  pendant cette période ?

J’apprends à mieux me connaître et à assumer pleinement qui je suis. Je gagne en assurance. J’ai compris que j’étais beaucoup plus forte que je ne le pensais, que je pouvais avoir confiance en mes idées, et que je pouvais être fière de qui je suis.

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

Lire et écrire.

Quel est ton secret pour être une célibataire heureuse ?

Faire ce qui m’épanouit et me permet d’exprimer ma véritable personnalité.

Et qu’est-ce qui t’épanouit ?

Ecrire, écouter pour conseiller, chanter et danser !

Je suppose que la chair veut reprendre le dessus parfois. Comment fais-tu pour ne pas vivre dans la fornication ?

Ma relation avec le Seigneur est devenue vitale ! Donc je bannis déjà de mon cœur l’option fornication. Ça aide énormément d’être très claire avec soi-même sur ce point. Quand mon corps se réveille trop là, faire de l’exercice physique m’aide à évacuer la tension !

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Je leur dirai que tant qu’elles se focalisent sur le célibat, il restera à leurs yeux un problème. Le célibat est un état, celui d’une personne qui n’est pas marié, pas une identité ! On ne se définit pas par rapport à son statut matrimonial.

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue qu’est-ce que tu lui dirais ?

Epanouis toi, apprends à te connaître et à grandir. Découvre ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas. Sois libre d’être toi-même.

Propos recueillis par Grâce Minlibé – copie interdite sans son autorisation ou celle de l’interviewée.

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Pour aller plus loin avec Isabelle,

http://lesnotesdisa.com/dans-ma-detresse-il-ma-secourue/

http://lesnotesdisa.com/comment-etre-liberee-dune-dependance-affective/

http://lesnotesdisa.com/la-guerison-des-coeurs-brises/

http://lesnotesdisa.com/ote-ta-carapace-d-invulnerabilite/

 

 

Pour vous procurer l’e-book d’Isabelle, c’est par ICI

 

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Publié dans Interviews, Quand on est célib'

Mère célibataire : le statut qui dérange

Alexandra est une working maman solo française et trentenaire. Séparée du père de ses enfants depuis 2 ans, elle se décrit comme une femme libre, positive et sensible. Son blog et sa page Facebook sont une véritable source d’inspiration, de détente et d’encouragement pour les célibataires et les parents célibataires en particulier.

Rencontre avec une femme indépendante et actrice de sa vie.  

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A quoi pourrais-tu associer le célibat ?

Une solitude positive

Te retrouver seule, c’est un peu comme …

Retourner sur le champ de bataille, à la conquête d’un nouveau territoire : le mien

Comment gères-tu tes complexes ?

Ce n’est pas facile d’accepter son corps après une grossesse. Je les accepte car ils font partie de moi, de l’histoire de mon corps, celle d’une maman de 2 enfants. Sans eux, je ne serais pas celle que je suis. Même si j’aimerais me débarrasser de vergetures, en revanche, ça ne m’empêche pas de vivre. Et surtout je ne me sers pas de mes complexes comme excuses pour être malheureuse. Je pense que c’est triste de conditionner son bonheur en fonction d’un complexe.
Par exemple dire : je serais heureuse quand j’aurais perdu 10 kg. Je dis non à ça.
Sois heureuse maintenant. La vie est belle et courte. Ca ne t’empêche pas de commencer un régime. Commence à être heureuse sans attendre.

 

Quel est le sentiment qui t’a animée les premiers jours après t’être retrouvé célibataire ?

Je me suis sentie soulagée, légère car j’ai réalisé que je me retrouvais, que je redevenais moi.

 

Ces sentiments t’habitent-ils aujourd’hui ?

De plus en plus, oui. Avec le temps, je me connais mieux et sais ce que je veux, ce
qui me rend heureuse.

 

 

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

Non, je ne me compare pas aux autres. Nous sommes toutes différentes par nature. Après, le célibat, ça reste hors norme et la société nous le fait sentir avec les images de bonheur qu’elle véhicule pour les couples, les fêtes comme la saint-valentin…
Et je pense que nous passons toutes par des phases de célibat dans une vie.
Ca arrive à tout le monde et ce n’est pas la fin du monde.

 

Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Penser par soi-même. Cela paraît facile mais non car nous sommes beaucoup influencées par les médias, la religion, notre entourage, nos collègues, nos amis, la famille. Etre une femme qui vit en fonction de ses opinions, ce n’est pas si simple car la société impose sa vision de ce que doit être une femme (belle avant tout par exemple) et aussi une maman (altruiste, qui se sacrifie pour ses enfants). Agir à contre-courant des normes demande parfois du courage.
Je suis mère célibataire et même en Europe, où les séparations se multiplient, c’est un statut qui dérange.

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ? 

Le célibat pour une maman ça fait peur car ça pose des questions, des inquiétudes : va-t-elle s’en sortir financièrement ? Physiquement ? Va-t-elle souffrir de solitude ? Je me protège des énergies négatives de certaines personnes en ne les fréquentant pas car mon temps est précieux et je ne veux pas le perdre à écouter des paroles inutiles pour mon bien-être.

Qu’apprends-tu pendant cette période de célibat ? 

J’ai appris qu’on s’en sort toujours avec de la volonté et du courage. Je ne dirais pas que j’ai changé mais que je suis devenue plus moi-même, plus vraie.
J’incarne les valeurs qui me sont chères comme la liberté d’être soi-même, la fidélité à ses projets de vie.

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

Prendre du temps pour moi pour faire ce que j’aime : écrire dans mon blog http://www.lanouvellemamansolo.com,

animer ma page facebook pour célibataires, parents et parents célibataires https://www.facebook.com/lanouvellemamansolo/
faire du sport, etc…

Vis-tu plus ta vie de mère que ta vie de femme ?

Je suis plus maman que femme, ce n’est pas vraiment un choix mais une nécessité car mes enfants ont 3 et 5 ans et ont donc besoin de moi dans leur quotidien. Cela dit, plus les enfants grandissent et plus la femme que je suis s’exprime. Je pense que la femme qu’on est ne doit jamais disparaitre mais s’épanouir. C’est important pour notre équilibre.

 

As-tu un secret pour être une célibataire heureuse ?

Je n’ai pas de secret et je ne crois pas au bonheur permanent. Dans le célibat, il y a des moments de bonheur et de peine, des hauts et des bas. Comme dans un couple, où les partenaires peuvent être heureux ou en froid. Il n’y a pas de situation parfaite où tout va bien tout le temps.

 

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Que c’est le signe qu’elles ne s’aiment pas assez. Qu’un couple n’est pas la solution miracle pour être heureuse. Le bonheur passe par le bonheur d’être seule, la connaissance de soi, de ce qu’on aime, de ce qui nous fait vibrer. Aimez-vous suffisamment avant d’espérer être en couple. Car aimer c’est donner. Et on ne peut pas donner de l’amour quand on en a pas pour soi. Il faut que le vase déborde d’amour pour pouvoir le partager avec un autre. S’il est vide, il n’y a rien à donner. Bref avant de penser à recevoir de l’amour, pensez à en donner, à vous-même d’abord puis aux autres.

 

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Temps pour soi

 

 

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue que  lui dirais-tu ?

Je lui dirais d’écouter, son coeur, son intuition. De se faire confiance parce qu’elle est
beaucoup plus forte et douée qu’elle ne le croit. Ou qu’on veut lui faire croire.

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé – copie interdite sans son autorisation ou celle de l’interviewée.

Pour aller plus loin avec Alexandra,

La double culpabilité de la maman solo

Maman solo: comment ne pas déprimer ?

Lettre à toutes les femmes qui se sont oubliées derrière la maman

Publié dans Quand on est célib'

8 raisons d’être une célibataire épanouie

De nombreuses femmes se morfondent dans leur célibat, elles ignorent tout ce qu’elles perdent à ne pas être épanouies. Enfin, elles l’ignoraient puisque cet article leur donne 8 bonnes raisons d’être une célibataire épanouie.

 

 

« Je vais finir toute seule. Personne me m’aime. (1ère crise de larmes) Quand est-ce que je vais porter une robe blanche, parler des bobos de mes enfants au travail ? (2e crise de larmes) Le temps passe très vite. Oh là là ça ne va plus ! » 

Voici des phrases récurrentes d’une « célib à terre ». Elle s’inquiète, stresse. 

Regardez en image ce qu’on fait à son corps en faisant de son célibat une source d’anxiété. 

effet-du-stress
Source : HuffingtonPost

Je rajouterai même que s’inquiéter, ça fait vieillir ! (rires)

S’inquiéter, pleurer à chaudes larmes ne fait pas venir rapidement votre homme vers vous. Ça n’accélère pas les choses.

Je sais que vous tenez à votre vie, que vous ne voulez pas mourir à 35 ans parce que votre cœur aura lâché. Respirez un bon coup et souriez ! Relâchez votre pression intérieure, arrêtez de vous inquiéter, vous vivrez mieux  en étant une célibataire épanouie. 

 

célibataire

 

 

2. On évite l’aigreur

La célibataire épanouie est heureuse,  le bonheur de l’autre ne l’effraie donc pas. Elle ne pleure pas de frustration à chaque fois qu’elle voit une photo de mariés. Elle n’envie pas le bonheur de l’autre, elle ne le jalouse pas.

self esteem

 

 3. On ne se jette pas à corps perdu dans une prochaine relation

Parce qu’elle n’est pas désespérée, n’a aucune pression intérieure et ne se laisse pas influencer par la pression sociale, la célibataire épanouie ne replonge pas dans une histoire pour les mauvaises raisons comme fuir la solitude et appartenir enfin à la bonne classe. (celle de la vie en couple).

La célibataire épanouie ne surestime pas sa prochaine relation, elle ne la considère pas son ultime chance de savourer la vie.

Parce qu’elle est déjà heureuse, elle a la capacité d’entamer sa relation en prenant du recul et déterminer si cette relation vaut vraiment la peine. La célibataire épanouie est une femme heureuse qui débutera une relation avec un homme heureux. Elle sait déjà ce que c’est que l’épanouissement, elle a juste envie de l’aborder sous un autre angle. 😉

Meryl Streep hell yes

4. On prend le temps de mieux se connaître

Parce qu’elle ne passe pas son temps à se morfondre, la célibataire épanouie a l’occasion de savoir qui elle est vraiment, ce qu’elle vaut, veut et ne veut pas. Elle connait ses passions, ses aspirations, l’orientation qu’elle veut donner à sa vie.

« La connaissance de soi est une chose fondamentale, qu’importe ce que l’on veut faire. C’est le secret derrière nombre de réussites (ne pensez pas juste financières). Se connaître est, selon moi, le premier pas pour découvrir sa mission ou, pour le dire autrement, le rôle qu’on doit jouer dans ce monde. Ce n’est pas vain qu’un grand penseur tel que Socrate l’ait souvent répété : « connais-toi toi-même »; et qu’un autre grand penseur, Nietzsche, l’ait dit, quoique sous une autre forme : « deviens ce que tu es ».

Parce que l’on ne fait pas l’effort de se connaître, de connaître nos forces et faiblesses, nos véritables passions et aspirations, l’on se perd en voulant ressembler à quelqu’un d’autre ou à tout le monde. » Ibuka Ndjoli

 

5. On est plus active

Une célibataire épanouie découvre mille et une façons de réinventer son quotidien. Elle ne flirte pas avec la routine. Sa vie est bien remplie, elle a des projets qu’elle assaisonne de sagesse et de grain de folie. 

 

 

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6. On s’ouvre davantage aux autres 

La célibataire épanouie est joyeuse, elle ne confond pas solitude et isolement. Elle ne se replie pas sur elle-même, elle s’ouvre aux autres, organise des sorties, passe du temps avec sa famille, ses amis, donne de son temps aux autres et elle fait de belles rencontres.

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7. On change son regard sur les choses

La célibataire épanouie ne se plaint pas de ce qu’elle n’a pas. Elle savoure le bonheur dans les petites choses de la vie. Elle sait que rien n’est acquis, elle est reconnaissante pour ce qu’elle a et profite de l’instant présent. 

Faites, tous les dimanches, une liste de reconnaissance. Vous n’avez pas besoin de vous embêter à noter tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant jusqu’à Noël. Chaque dimanche, prenez un carnet de notes et installez-vous dehors pendant un quart d’heure pour faire la liste de tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Tâchez de penser au plus de choses nouvelles que possible et trouvez au moins dix choses, qu’elles soient grandes ou pas. Vous pouvez écrire, par exemple : Mon employeur est merveilleux ou bien Mon meilleur ami ne cesse de m’appeler pour me remonter le moral.
Défiez-vous. Songez à au moins quinze choses par semaine pour lesquelles vous seriez reconnaissant.
En couchant sur le papier des choses pour lesquelles vous seriez reconnaissant, cela vous les fera les apprécier davantage. Source Wikihow, comment être reconnaissant

Gilly

8. On s’aime soi-même 

La célibataire épanouie s’aime passionnément, beaucoup, à la folie et parce qu’elle porte autant d’amour en elle, elle est capable de le donner aux autres. Une femme qui s’aime impressionne. 

Le célibat est la période où l’on a le plus d’opportunités de prendre soin de soi même, la célibataire épanouie l’a compris et elle saisit toutes les occasions pour se faire plaisir. 

La célibataire épanouie a de l’assurance parce qu’elle s’aime et elle raconte une histoire qu’on a envie d’écouter et qui ne lasse pas.

Chaque femme raconte une histoire par ce qu’elle est, ce qu’elle dégage comme assurance, joie de vivre. Faites-en sorte que votre histoire marque les esprits. 😉

noire et célib

Avez-vous d’autres raisons d’être une célibataire épanouie ? Partagez-les !!!

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Publié dans Quand on est célib'

Ta personnalité crée ton célibat ?

Certaines personnalités favorisent-elles plus le célibat que d’autres ? C’est la question qui m’est venue à l’esprit en cherchant le thème du prochain article de ma rubrique « Célib à terre« 

J‘ai fouiné dans google pour voir les sujets traités en rapport avec ma question et je suis tombée sur…

les troubles de la personnalité ou personnalités pathologiques.

Les termes ne m’étaient pas inconnus mais je ne savais pas vraiment ce qu’ils renfermaient. J’ai donc continué à fouiner sur google pour avoir des informations précises. Après les définitions de base de la personnalité et des troubles de la personnalité :

La personnalité renvoie à un système stable et répétitif; elle désigne l’intégration stable et individualisée d’un ensemble d’émotions, de cognitions et de comportements. Elle correspond aux modes de réactions (à l’environnement) émotives, cognitives et comportementales qui caractérisent chaque individu.

Les troubles de la personnalité constituent une modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévient notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.

je suis arrivée au point essentiel : les descriptions détaillées de ces personnalités pathologiques.

personnalité pathologique

personnalité pathologique

schizorypique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

En lisant ces descriptions, je me rends compte qu’un :

  • célibat de répulsion (peur des relations sexuelles ou de la maternité/paternité),
  • célibat de démission (peur de ne pas être à la hauteur, de s’ engager, confiance en soi instable),
  • célibat résigné (celui qui n’a pas trouvé son partenaire idéal et qui pense qu’il ne le trouvera jamais parce que l’être humain est menteur et manipulateur)

peuvent être synonymes d’un trouble de la personnalité.

Dans le 1er article sur le célibat que j’ai écrit, j’ai insisté sur le fait qu’il était important de mettre un nom sur son célibat, faire une introspection et désigner la source de son célibat. 

Posez-vous ces questions : « Où suis-je ? » Qui suis-je ? et répondez-y avec sincérité.

 Le célibat est une opportunité inédite pour apprendre à se connaître. Ne la ratez pas.

 

Je vous confie une expérience personnelle. En lisant la description de la personnalité évitante, j’ai eu  un doute. Ai-je cette personnalité ?

  • J’ai choisi le célibat
  • la solitude ne me fait pas peur,
  • la place de l’imagination est grande,
  • il m’arrive de temps en temps d’avoir des doutes sur mes capacités et de dire quand je fais une bourde que je suis nulle

mais

  • j’ai de bonnes relations sociales,
  • je n’ai pas peur du jugement et des critiques,
  • je ne suis ni indécise, ni anxieuse.
  • Je n’ai pas choisi un emploi obscur

Pour me rassurer, j’ai fait un test de personnalité et j’ai appris que je suis une IFSJ – A. 😀

Pour les ISFJ, le défi est de faire en sorte que l’on remarque ce qu’ils font. Ils ont tendance à minimiser leurs accomplissements et, même si leur bonté est souvent respectée, des personnes plus cyniques et plus égoïstes sont susceptibles de profiter du dévouement et de l’humilité des ISFJ en leur confiant un travail dont ils récolteront plus tard le mérite. Il faut que les ISFJ sachent dire non et se défendre s’ils veulent conserver leur confiance et leur enthousiasme.

Naturellement sociables, qualité étrange pour des Introvertis, les ISFJ utilisent leur excellente mémoire non pas pour retenir des données et des futilités mais pour se souvenir des gens et des informations relatives à leur vie. Quand on en vient au don de cadeaux, les ISFJ n’ont pas leur pareil, car ils utilisent leur imagination et leur sensibilité naturelle pour exprimer leur générosité de façons qui touchent le cœur de leurs destinataires. Même si cela s’applique certainement à leurs collègues, que les gens qui ont le type de personnalité ISFJ considèrent souvent comme leurs amis personnels, c’est dans la famille que leurs expressions d’affection s’épanouissent pleinement.

 

Vous pouvez faire ce test en cliquant ici.

J’aime beaucoup les tests de psychologie, ceux qui portent sur la personnalité m’ont permis de mettre des mots sur qui je suis, trouver le sens de réactions qui me paraissaient anodines. 

 

Je vous mets les liens de tests psychologiques que j’ai faits. Je me retire, je vous laisse avec vous-même. Bonne découverte ! 

 

Quel(le) célibataire êtes-vous ?

Vous connaissez-vous ?

Savez-vous être authentique ?

Quel égoïste êtes-vous ?

Ce que révèle votre vie intérieure

Quelle est votre part d’ombre ?

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