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TAG PKJ: La France. Mais et la Côte d’Ivoire?

PKJ a proposé un TAG sur la France la semaine dernière. Je l’ai détourné avec grand plaisir. On ne parlera pas de la belle France mais de mon beau pays la Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire y a pas son deux comme on dit chez moi et ce n’est pas Meiway qui dira le contraire. 

 

 

Je suis une grande fan de mon pays, je suis tellement fière d’être ivoirienne ❤ ❤ ❤

 

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Bon passons maintenant au TAG sinon je risque de vous donner les 10 raisons pour lesquelles vous adorerez être ivoirien (vous pourrez les retrouver dans la chanson de Meiway, le lien est juste au-dessous) 😀

 

Les questions du tag PKJ

 

1) Citez un livre où toute l’intrigue se passe en Côte d’Ivoire.

Le tueur du remblai de Sakanoko Khioud

Le tueur du remblai

 

2) Citez un livre qui met en scène un personnage ivoirien alors que l’auteur ne l’est pas.

Tchat sous un toit brûlant de Jean-Pierre Tardivel qui est un auteur français.

tchat sous un toit brûlant

 

3) Citez un livre pour lequel un élément de couverture rappelle la Côte d’Ivoire.

Et l’aube se leva de Fatou Keita. La couverture montre la cathédrale Saint Paul du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan.

Depuis combien de temps était-elle dans sa chambre ? Deux jours, trois ? Peut-être cinq … Peu lui importait. Les volets restaient clos, les doubles rideaux tirés …La pénombre. Lorsque le soir tombait, elle ne voyait plus ce corps qui lui faisait horreur et qu’elle sentait vivre et respirer malgré elle. Il pleuvait.

 

4) Citez un livre où l’intrigue se passe en Côte d’Ivoire mais pas à Abidjan.

L’irréversible sortilège de Félicité Foungbe. L’intrigue se passe au village de Gbêpleu dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire en 1897

L'irréversible sortilège.jpg

 

5) Citez un livre qui évoque l’Histoire de la Côte d’Ivoire.

 Côte D’Ivoire, l’Agonie du Jardin de Tiburce Koffi

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C’est à une plongée dans plus de cinq décennies d’histoire d’une Côte D’Ivoire où les ivoiriens restaient encore à créer, que nous invite Tiburce Koffi, dans un ouvrage qui réunit tout à la fois la rigueur documentaire de l’essai et les accents lyriques de la prose poétique.

6) Citez un livre dont la couverture est orange, blanche et verte.

Il était une fois… Félix Houphouet Boigny. Une bande dessinée qui évoque la vie du père de la nation ivoirienne. Je l’ai dévorée dans ma jeunesse. 

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7) Citez l’auteur ivoirien dont avez lu le plus de livres.

Regina Yaou

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J’ai lu la révolte d’affiba, le prix de la révolte, histoires si étranges, Dans l’antre du loup, Lezou Marie, l’indésirable, Symphonies et lumière, Opération Séduction

 

8) Citez un livre dans lequel un personnage fait un voyage en Côte d’Ivoire.

Love story à Abidjan 

Love story à Abidjan

Après avoir surpris son épous Marcus, dans le lit conjugal avec une femme, Flora quitte Paris sur un coup de tête pour Abidjan où elle fait la connaissance d’Axel, un beau célibataire dont elle s’amourache. Après douze jours d’un bonheur intense, ne pouvant fouir indéfiniment la réalité, Flora décide de retourner auprès de son époux pour tenter de sauver ce qui reste de son foyer.

 

9) Citez un livre dont le titre comporte les lettres I.V.O.I.R.E.

Un livre dans la voiture de Diomandé Mélama

Un livre dans la voiture

Ce récit autobiographique est celui d’un combattant, tranquille mais tenace, persévérant et réfléchi. Sa détermination à monter son ascenseur social s’inscrit dans la durée. Lire, tout le temps, en tout lieu sans jamais cesser de poursuivre son but : s’instruire afin d’obtenir des diplômes ou réussir à des concours, pour améliorer ses conditions de vie donc celles de sa famille.

 

Alors vous avez aimé cette escapade littéraire en Côte d’Ivoire ?

Ça vous dit qu’on fasse un petit jeu ? Chacun reprend le tag en l’adaptant à son pays. J’ai hâte de vous lire. Bises.

 

GM signature

 

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Abidjan lit les mauvais genres ?

Abidjan Lit Collectif (ALC!) est né de l’envie furieuse de contribuer à un activisme littéraire africain fructueux.

Le 1er chapitre a été lu le 23 septembre 2016 et j’ai été frustrée de n’avoir pu y participer. Aussitôt  la date du second chapitre annoncée, aussitôt mon inscription faite. 

J’ai donc eu le plaisir le vendredi 9 décembre 2016 de participer à cette rencontre littéraire avec des passionnés de lecture comme moi.

 

Aucun texte alternatif disponible.

Avez-vous des lectures secrètes ? Etes-vous fan des romans de gare, des romances, des bandes dessinées, des polars cinglants que certains jugent comme de la mauvaise littérature ?

Les mauvais genres, tel a été le thème de cette deuxième rencontre d’Abidjan Lit.

 

Laure, membre du Collectif Abidjan Lit a lu un extrait de La vie et demie de Sony Labou Tansi, une scène de torture très lourde à digérer pour moi, une scène hilarante pour les autres. Nous sommes dans le fantastique, le champ de tous les possibles. 

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Qui définit qu’un livre fait partie du mauvais genre ? Telle est la question posée par Josue Guébo. Si les goûts et les couleurs ne se disputent pas, tous les participants sont unanimes sur une chose : le mauvais genre est le politiquement incorrect, le genre qui n’est pas reconnu par ses pairs. Le mauvais genre c’est la littérature marginale. 

Pour Josué Guébo, le mauvais genre est considéré comme tel parce qu’il est prévisible, a tendance à manquer d’originalité et à rechercher la facilité. La littérature est un art, elle doit être élitiste. Propos qui a suscité un riche débat. 

Chacun avoue ses lectures secrètes me permettant ainsi de découvrir la fameuse série SAS, une série erotico-policière à l’allure de James Bond. 

Je dévoile sans détour ma passion pour la romance. J’en lis, j’en écris également et je n’en ai pas honte ! 😀

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J’aime les belles lettres comme celles de Marie N’Diaye, dans une lecture, je recherche également l’évasion, une cascade d’émotions. 

Abidjan lit c’est l’occasion de rencontrer des auteurs et illustrateurs de tous genres…

C’est avec plaisir que j’ai découvert  Fatim C. BRISSI, illustratrice, avec qui nous avons parlé bandes dessinées, romans graphiques et phylactères…

Aziz Doumbia, rappeur ivoirien nous a fait découvrir l’un de ses textes. Un texte rythmé, savoureux, plein de mélancolie.

J’ai aussi rencontré pour la première fois Paul Sika, photographe connu. J’ai eu le plaisir de lire l’un de ses textes secrets.

Un photographe écrivain ?

Un musicien, prix Nobel ? 

Pourquoi mettre des frontières entre les différents genres ? 

Edwige, membre du collectif a mis un point final à la rencontre en lisant des textes gorgés de poésie. 

Abidjan Lit, c’est faire exister tous les modes d’expression. A quand la prochaine rencontre ?

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