Un héros noir au cinéma comme en littérature, j’achète ! Oui, je prône le communautarisme ! 😀
Je désire que les noirs soient plus visibles au cinéma, qu’on ne les cantonne pas qu’au rôle de malfaiteur. J’aimerais qu’on montre leur visage d’héros. Je salue donc la dernière production de Marvel Studios : BLACK PANTHER.
SYNOPSIS
Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…
J’ai énormément apprécié la mise en avant des femmes dans ce film. Elles sont essentielles et valorisées. Elles participent de manière active à la défense et l’évolution de leur communauté. Elles sont admises au conseil du roi, ont un apport majeur dans l’innovation technologique, elles sont des combattantes !
J’ai admiré Shuri et Nakia.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Okoye. Ses guerrières et elle m’ont rappelé les amazones du Dahomey.
J’ai apprécié les effets spéciaux même si certains effets me paraissaient un peu excessifs.
Les scènes de combats sont intéressantes. Avide d’action, j’aurais aimé en avoir plus et avec de l’intensité.
L’humour présent dans le film est rafraîchissant. J’ai beaucoup aimé les interventions comiques de M’Baku.
M’Baku, Source Allo ciné
Black Panther a aussi un fond socio-politique. Wakanda est un royaume invisible au reste du monde, sa véritable nature est gardée secrète. Certains wakandais s’offusquent, voudraient que le royaume accueille des étrangers, partage son savoir aux autres noirs du monde. Il pose ainsi des questions d’actualité : le nationalisme, l’accueil des réfugiés, l’aide des grandes nations aux plus faibles.
Black Pantherrend un bel hommage à Mère Afrique à travers le dialecte parlé, l’art vestimentaire, la musique, les paysages, les traditions. Le royaume de Wakanda allie coutumes ancestrales et futurisme. Dans ce royaume, je m’y suis senti chez moi.
Black Panther raconte une histoire positive, optimiste, inspirante. C’est un film que je vous invite à voir pour la splendeur de son esthétique, la qualité de son casting, sa fraîcheur.
Il mérite son succès planétaire et je lui attribue :
Wakanda is the new Black, les amis !
Comptez-vous le regarder ? Si vous l’avez déjà fait, avez-vous apprécié ? Parlons-en !
À 18 ans, Kanyin vient de terminer son lycée avec brio et ne tient plus en place à l’idée d’entrer enfin à l’université. Toutefois, lorsque sa mère lui annonce qu’elle doit passer ses vacances au Bénin, auprès de son père, sa bonne humeur s’évapore. Ce dernier étant constamment accaparé par son métier de chirurgien, la jeune fille s’attend à deux mois d’ennui et de solitude. Elle ne prévoyait certainement pas retrouver un vieil ami d’enfance dans une situation plus qu’inattendue : dans le coma. Et elle s’attendait encore moins à ce qu’en le touchant, elle se retrouve projetée dans un endroit des plus étranges…
Quel plaisir de retrouver les terres de l’Afrique dans un roman ! L’Afrique et ses chaleurs excessives, ses mets, ses animations.
Au Bénin, l’auteure nous construit un univers fantastique. Avec un style fluide, un ton dynamique, une maîtrise de la langue française et de la culture chinoise, elle nous convainc de participer à l’aventure de Kanyin. On se coupe donc du monde réel, se laisse transporter jusqu’à la prison des âmes.
Là-bas, Kanyin retrouve son ami et amoureux secret Jun. Il n’est pas le seul prisonnier. Comment libérer toutes ces âmes perdues ? Kanyin parvint à trouver la solution. On est plongé dans l’astrologie chinoise, initié à l’art des runes. N’ayant jamais entendu parler des runes, j’étais un peu perdue au début.
Les turbulences s’annoncent. Il y a de l’action. Impossible de fermer l’œil avec de telles secousses. Tout ne se passe pas comme prévu. La tristesse pointe le bout de son nez lorsque des compagnons de Jun disparaissent.
L’histoire se focalise sur l’héroïne principale : Kanyin qui d’ailleurs est une fille forte, déterminée. J’aurais voulu en savoir plus sur Jun, Kaido, Xin Yi, Alisha. Vu qu’on en est qu’au premier tome, je pense que mon envie sera satisfaite dans la suite.
Voyageuseest classé dans la romance. Il y a effectivement une relation d’amour mais elle n’est pas très développée. Elle n’est restée qu’au stade des prémices. La relation n’est pas vécue. Le récit prend fin au moment où Kanyin et son amoureux se retrouvent. Je suis restée sur ma faim.
Voyageuse est un roman presque parfait tant sur le fond que sur la forme. Je n’ai noté en effet qu’une coquille, une faute de conjugaison : nous nous mirent (page 160/379)
Il aurait été un coup de cœur s’il avait rempli tousmes critèrescomme êtresubmergé par les émotions, me séparer difficilement des personnages, ressentir un grand vide à la fin.
C’est une lecture très divertissante, prenante. L’auteure a réussi à créer l’envie de lire le Tome 2. N’hésitez pas à réserver votre place sur le prochain vol !
Éditeur : Createspace Independant platform Date de parution : 12 Juillet 2017 Nombre de pages : 246
C’est un excellent film d’action. Le suspense est présent du début à la fin, pas de temps pour s’ennuyer.J’aurais aimé jouer le rôle deLynne Jacobs, directrice duUnited States Secret Service
Grande fan des couples mixtes, j’avais adoré le couple formé par Sanaa Lathan et Simon Baker. J’ai aimé leur rapprochement, leur essai, leur rupture. Bref, j’ai tout aimé.
J’avais emprunté le DVD à ma coloc de l’époque. Je le regarde au moins une fois chaque année. 2016 a été une exception 😀
7) Le couple d’acteur qui me ferait rêver à l’écran
Keanu Reeves, l’amour de ma vie et Halle Berry, une actrice que j’admire pour son talent et sa beauté.
8) Le dernier film que j’ai vu en salle
9) Un film dont j’ai regretté d’avoir payé la place
Je n’ai jamais vu un film aussi insipide que celui-ci. Le film est sans scénario, tout est prétexte à tuer, violenter. Seul Dieu peut réellement pardonner tant d’imperfections dans une production.
10) Un film qui m’a boostée
Un puissant film qui nous rappelle la puissance de la gratitude même dans les moments sombres, un film qui a ranimé ma foi et m’a rappelé qu’avec Dieu tout est possible.
11) Un film qui m’a révoltée
J’ai toujours mal au coeur quand je regarde des films qui traitent de l’esclavage. Je suis toujours révoltée quand je vois des humains se croire supérieurs à d’autres à cause de leur couleur de peau et quelle couleur !
#Blacklivesmatter
12) Un film qui m’a donné envie de tomber amoureuse
Ce film ne prend pas une ride et la cause : c’est une romance à l’état pur. Simple mais profonde. Kevin Costner er Whitney Houston m’ont fait grandement rêver, leur duo est juste parfait !
13) Un film qui m’a fait flipper
Le dernier en date qui m’a fait flipper est
Une famille en proie à une mystérieuse créature qui ne vit que dans le noir. Petite, Rebecca a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Désormais, c’est au tour de son petit frère Martin d’être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison. Car une créature terrifiante, mystérieusement liée à leur mère Sophie, rôde de nouveau dans la maison familiale. Cherchant à découvrir la vérité, Rebecca comprend que le danger est imminent… Surtout dans le noir.
Chez moi, on dit : ouaiye c’est du bon ! J’ai eu très peur de cette ombre malfaisante qui se nourrit de la peur.
15) Un film qui m’a fait pleurer comme une madeleine
Le film retrace l’action dePaul Rusesabagina, unhutu, gérant de l’hôtel quatre étoiles Les Mille Collines à Kigali, qui abrita et sauva 1268 Rwandais tutsis et hutus modérés dont sa propre famille, menacés par legénocide rwandaisde 1994. J’ai pleuré d’impuissance, de colère face à la méchanceté de l’homme.
16) Un film dont j’ai aimé un personnage en particulier
J’ai beaucoup aimé Miss Clara, son rôle d’intercesseur, sa vie de prière. C’est un modèle pour moi. J’ai beaucoup aimé le rôle qu’elle a joué dans la vie d’Elizabeth. Ca a été une véritable connexion divine.
17) Si je devais passer une soirée avec un réalisateur, ce serait
Mel Gibson, le réalisateur dela passion du Christ. J’ai tant de questions à lui poser sur ce film qui m’a permis de voir réellement ce que Christ a enduré à la croix pour moi et pour toi également.
J’espère que ce tour dans ma cinéthèque vous a plu. Avez-vous vu ces films ? Vous ont-ils plu ?
Avez-vous envie de vous prêter au jeu ? J’ai hâte de lire vos réponses aux 17 questions en commentaire.
Mauvaise idée de sortir seul quand on est blanc et qu’on ne connaît rien ni personne à Lagos ; Guy Collins l’apprend à ses dépens, juste devant le Ronnie’s, où il découvre avec la foule effarée le corps d’une prostituée aux seins coupés. En bon journaliste, il aime les scoops, mais celui-là risque bien de lui coûter cher : la police l’embarque et le boucle dans une cellule surpeuplée, en attendant de statuer sur son sort. Le sort, c’est Amaka, une splendide Nigériane, ange gardien des filles de la rue, qui, le prenant pour un reporter de la bbc, lui sauve la mise, à condition qu’il enquête sur cette vague d’assassinats. Entraîné dans une sombre histoire de juju, la sorcellerie du cru, notre journaliste à la manque se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère, tandis qu’Amaka mène la danse en épatante femme d’action au milieu des notables pervers. Hôtels chics, bars de seconde zone, jungle, bordels, embouteillages et planques en tout genre, Lagos bouillonne nuit et jour dans la frénésie highlife ; les riches font tinter des coupes de champagne sur Victoria Island pendant que les pauvres s’entretuent à l’arme lourde dans les bas quartiers. Un polar survolté et drôle qui plonge au cœur de la ville africaine à la vitesse d’un tir de kalachnikov. Le Nigéria n’a jamais été aussi près de Tarantino.
Vous aimez le côté obscur des choses, les enquêtes policières, le rythme effréné, les effets de surprise et vous cherchez votre prochaine dose d’adrénaline ? Elle se trouve dans LAGOS LADY.
Vous avez besoin de garder les yeux ouverts pendant un très long moment ? Votre objectif sera atteint avec LAGOS LADY.
Vous devez faire du sport, votre médecin et votre conscience vous le disent régulièrement mais vous n’avez pas aucune volonté ? Elle viendra avec LAGOS LADY. Ce polar vous fera courir dans les rues de Lagos, vous aurez la peur au ventre. Oubliez les moments de répit.
Vous verrez la violence à l’état brut. Non, l’auteur n’a pas signé de contrat avec Walt Disney. Il n’enjolive pas la misère, la violence et la prostitution présentes dans le pays. J’ai plusieurs fois dit pendant ma lecture que c’était très violent. J’aurais voulu en tant qu’africaine optimiste qu’on ne montre pas le côté noir de Lagos mais peut-on cacher le visage avec un doigt ? Doit-on nier la réalité ?
Mais bon, j’étais à Lagos, la ville des agressions à main armée, des assassinats – auxquels il fallait maintenant ajouter, apparemment, les « meurtres rituels »
Ce livre est plein d’émotions. On prend pitié de ces jeunes filles pour qui « la prostitution n’était pas un choix – c’était une absence de choix »
On réfléchit à la condition de la femme, c’est rageant de voir qu’on ne la réduit souvent qu’à son sexe.
En parlant de sexe, j’ai été un peu gênée des différentes allusions qui étaient faites et des descriptions assez étayées. Heureusement, on est très loin du 50 nuances de Grey.
On est surpris par le caractère d’Amaka, « cette femme qui se sert de son savoir, de son charme et de tous les moyens disponibles pour défendre d’autres femmes. »
On trouve Guy Collins si candide, si attachant. On a envie de le caser avec une de nos cousines en liste d’attente sur la liste des mariages mais bon son cœur appartient à … Souffrez que je ne vous dévoile pas le nom de l’heureuse élue.
On rit aussi dans ce roman
Un frisson de terreur m’a parcouru l’échine en voyant une tête rouler par terre – puis j’ai compris que quelqu’un avait perdu sa perruque, rien de plus.
LAGOS LADY est un coup de cœur pour moi tant au niveau du fond que de la forme. L’intrigue est bien construite, les personnages aussi. Les chapitres sont très courts et donnent un rythme haletant au livre.
L’auteur a utilisé deux types de narrateur : le narrateur héros (Guy Collins) et le narrateur témoin (Amaka et les personnages secondaires). Cette narration alternée apporte du dynamisme à l’histoire.
Les événements sont un peu résumés lorsqu’on tend vers la fin mais ça n’enlève rien au charme de l’histoire.
La fin est surprenante ! C’est une belle ouverture, un coup de maître. On referme le livre en frémissant. On imagine sa suite. On a envie d’acclamer et de dire chapeau à l’auteur.
Il y a des livres dont je suis fière d’en posséder un exemplaire, LAGOS LADY en fait partie et Leye Adenle a fait son entrée officielle dans ma liste d’auteurs à suivre.
Biographie de l’auteur
Leye Adenle, né au Nigeria en 1975, vit actuellement à Londres. Chef de projet, acteur occasionnel, il livre avec Lagos Lady son premier roman, après avoir publié plusieurs nouvelles.
J’ai envie de vous dire qui je suis, pour cela je parlerai de ce que j’ai fait de mon week-end…
Samedi 30/01/2016
9h – 11h30
Pas de grasse matinée pour moi qui adore dormir. J’ai un événement de taille à ne pas rater : #le café blogueurs CIV.
Qu’est-ce que c’est ? C’est une rencontre organisée par l’Association des Blogueurs de Côte d’Ivoireouverte à tous pour présenter son programme d’activités 2016, accueillir officiellement ses nouveaux membres.
Participer à cet événement m’a permis d’en savoir davantage sur l’Association, ce qu’elle propose aux blogueurs en Côte d’Ivoire et rencontrer des blogueurs.
J’ai profité de l’occasion pour adhérer à l’Association. Ci-dessous mon écharpe de membre. N’est-elle pas belle ? 😀
15h-18h
J’ai un projet d’écriture avec mon association religieuse depuis 2014 qui n’a pas encore vu le jour parce qu’il me manque une chose : je ne sais pas écrire pour les enfants.
Quand j’ai eu vent de l’atelier littéraire Voyelles qui portait sur cette thématique, j’ai sauté sur l’occasion. Quand on est un apprenti écrivain comme moi, il faut courir après la connaissance.
Claire Porquet et Josué Guébo, des auteurs qui ont écrit des livres pour enfantsnous ont partagé leurs expériences. De manière succincte, il faut quand on écrit pour un enfant :
se mettre dans la peau d’un enfant
être simple dans la forme et le fond
éviter le côté cruel , de suggérer des choses négatives. Le rêve et le jeu doivent être préservés.
Après ce partage d’expérience, nous avons eu un moment d’écriture. J’ai pour la première fois écrit un texte pour des enfants 🙂
Dimanche 31/01/2016
15h-18h
Livresque est une rencontre littéraire organisée par une promotrice culturelle ivoirienne Yehni Djidji.
Tous les deux mois, un écrivain est invité à présenter son oeuvre. Pour cette 15ème édition, c’est l’auteur Miessan Akon Justin qui a fait l’honneur de parler de ses œuvres Tombe nuptiale et Le divorce de DIEU. Des œuvres qui dénoncent les mœurs sociales, des amours interdits.
Livresque c’est aussi un moment d’échange de livres. Un Book Blind Date est organisé, chaque participant est invité à venir avec un livre à offrir. Lors du Book Blind Date, chaque participant présente le livre qu’il a apporté sans dire le titre et le nom de l’auteur. Il est ensuite invité à choisir un livre qui a été présenté par les autres participants.
Voici le livre que j’ai choisi :
Je vous en dirai plus quand je l’aurai lu.
Livresque s’est terminé par un délicieux cocktail où nos papilles gustatives ont fait de belles rencontres.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur moi, laissez-moi en savoir un peu plus sur vous. Qu’avez-vous fait de votre week-end ? 🙂
Marc se réveille : sa femme est morte et Tara, sa petite fille de six mois, a disparu.
La demande de rançon est claire : deux millions de dollars et Tara aura la vie sauve.
La première oeuvre de l’auteur que j’ai lue est « Tu me manques ». J’avais beaucoup apprécié parce que l’action était continue, les rebondissements multiples.
Désirant retrouver cette dose d’action, j’ai choisi de lire « Une chance de trop« . Ai-je fait le bon choix ?
Mon avis est mitigé.
Commençons par les points positifs
Le suspense est très présent dans le roman. On s’interroge, on pose des hypothèses :
Tara est-elle encore en vie ?
Et si c’était Marc qui avait tué sa femme Monica ?
Edgar et Carson (respectivement le père et l’oncle de Monica) ne sont-ils pas impliqués dans le kidnapping de Tara ?
Quels rôles ont joué Stacy (la petite sœur de Marc) et Rachel (l’ex-petite amie de Marc) dans le meurtre de Monica et le kidnapping de Tara ?
On imagine des scénarios, notre liste de suspects s’allonge mais à aucun moment le nom du meurtrier n’apparaît…. Son identité dévoilée, on ne peut dire qu’une chose à l’auteur : tu m’as bien eue.
J’ai apprécié le thème développé par l’auteur : le trafic d’enfants. J’ai été émue par les histoires de Katarina et Tatiana.
Enchaînons sur les points négatifs
Trop de redites et de longueurs, je me suis ennuyée à certains passages du livre.
Le narrateur décrit dans les moindres détails, il va jusqu’à donner la marque du papier mouchoir ! Je pense que ce n’était pas nécessaire.
Je n’ai pas aimé le happy end de Marc et Rachel, trop prévisible selon moi.
Je n’ai pas aimé le happy end de Larissa Dane. (vous saurez qui c’est quand vous lirez le roman) J’ai trouvé injuste qu’elle s’en sorte si facilement. Ça m’a laissé un goût d’amertume.
Si vous avez-lu le roman, j’aimerais bien savoir ce que vous en avez pensé.
******
Le blog a dépassé la barre des 3000 visiteurs. Merci à ceux qui vont et viennent, à ceux qui restent. 🙂
Une nouvelle année fait son entrée A vous mes abonnés d’Afrique, d’Amérique, d’Europe , d’Asie et d’Océanie, je vous souhaite :
d’avoir plus d’amour et d’estime pour vous-même
d’aller au-delà de vos limites.
de ne pas vous mentir à vous-même
de lire encore plus et principalement de la poésie 😀
d’avoir la quiétude de l’esprit, cette joie de cœur qui ne regarde pas aux circonstances
de créer de beaux écrits, de peaufiner votre côté artistique.
de réaliser vos objectifs
de ne jamais cesser d’apprendre
Ce sont de beaux vœux, n’est-ce pas ? Si vous n’êtes pas d’accord, je peux toujours les reformuler. 😉
Ces vœux que je viens de formuler à votre égard vont-ils se réaliser ?
De qui dépendent leurs réalisations : de vous, de moi ou de la Force ?
Notre épanouissement en 2016 dépend de nous ou de 2016 ?
J’ai mes réponses mais je ne vais pas vous les imposer.
En me baladant sur Facebook, je suis tombée sur un post de Pierre Nahoa, coach entrepreneur, que j’ai trouvé intéressant.
On n’attend pas 2016 pour changer. Soyons réalistes, le 1er janvier 2016 n’est pas venu par hasard ou après un miracle. C’est un jour qui remplace un autre.
Demain, tout ce qui sera nouveau chez toi c’est le calendrier dans ton salon. Sinon tout le reste ne va pas changer.
Ne cherchons pas à renouveler quelque chose parce que demain c’est le 1er janvier mais à continuer ce qu’on a commencé. Les nombreuses résolutions ne vont servir à rien.
Continuons à travailler pour atteindre pleinement nos objectifs pris en 2014, ou en 2015 et qui sont restés inachevés.
Ne nous mentons pas à nous-même.
On se fixe de nouveaux objectifs parce qu’on a atteint les premiers et non pas parce que demain va s’appeler le ‘1er Janvier’.
Ce n’est pas un jour qui annonce une nouvelle vie mais un objectif atteint et dépassé. Bref !
Restons concentrés, focus et réalistes.
Mes souhaits depuis 2010 sont encore valables pour vous si vous n’avez pas encore atteint un nouveau cap dans votre vie.
D’ailleurs ce ne sont pas mes vœux qui vont changer quelque chose dans votre vie.
Les résolutions ne changent pas une vie, ce ne sont que des mots. Ce qui une change une vie c’est l’action.
Des pans du mur arrachés par la charge trop forte écrasèrent au sol deux silhouettes méconnaissables. D’autres détalèrent comme des lapins effrayés… C’est le sauve qui peut. La voix de Galaxie cria : » Aïcha, Michaël… éloignez-vous ! «
« C’est fait commissaire. Nous sommes derrière toi. » Lui répondit l’inspecteur Aïcha. Les flammes semblent vouloir dévorer tous les environs. Le palais se réveilla aussitôt dans une panique générale. Les cris fusent de partout. Au-dessus du jardin de style anglais, un feu d’artifice laissa apparaître deux mots : » Le Fantôme ». Au loin, on entend les sirènes des sapeurs pompiers se rapprochant petit à petit de l’Horreur au palais.
Horreur au palais est un coup de gueule lancé par l’auteur aux dirigeants africains qui seraient encore tentés, en ce troisième millénaire, de muter leur République en monarchie : une fiction policière poignante, un régal de suspens qui transportent le lecteur à travers l’Afrique et les Caraïbes.
une belle couverture,
un titre accrocheur,
un résumé intriguant.
3 critères très importants dans la sélection d’un livre auxquels Horreur au palais répond.
La citation qui sert de prélude au chapitre 1 :
« Ce soir une note pleureuse est suspendue entre nous deux » Birago Diop
et le ton doux et léger qu’utilise le narrateur nous installent délicatement dans le décor de cette fiction policière.
En quelques lignes, le narrateur décrit la situation du Galan (pays imaginaire qui ressemble fort bien à un pays d’Afrique de l’ouest) en saison des pluies : d’un côté se trouvent les nantis qui savourent la vie, de l’autre les défavorisés qui souffrent le martyre. Sur ces deux classes que l’argent oppose règne un dictateur, un homme beaucoup plus craint qu’adulé.
Selon lui le sens d’un pouvoir est dans la peur qu’inspire son chef à ses populations.
Un soir de pluie, la peur change de camp…
Alkali, Le « fils héritier » du Président est assassiné à l’intérieur du Palais Présidentiel.
Le gouvernement est convoqué au Palais sans que le Président ne l’ait décidé. Des proches du président sont enlevés. Une main fantôme plane sur le palais, agit comme bon lui semble et ose lancer un ultimatum au Président : avouer en public le crime qu’il a commis contre l’illustre président de la Cour supérieure de Justice sinon ça sera l’apocalypse…. Toutes les douze heures, le président découvrira une nouvelle face de l’horreur s’il n’obtempère pas.
Elle va arriver, la démence. Et, que de morts avant que la raison revienne. Que de morts ! Nabile Farès
Les inspecteurs Aïcha et Michael de la Brigade Générale du Crime sont chargés de démasquer la main fantôme avant les 12 prochaines heures.
Ils nous associent à leur course contre la montre. Revêtue de l’étoffe des inspecteurs, j’ai tenté de résoudre les mystères posés ça et là par la main Fantôme. J’ai eu envie de découvrir son identité, de devancer ses plans et de les déjouer.
Ce roman sollicite beaucoup notre capacité de réflexion, on se croirait dans un jeu d’échecs. L’action y est très présente, les instants de répit sont très brefs.
La pièce maîtresse du jeu est dévoilée petit à petit ce qui rend crescendo l’effet de surprise.
L’auteur a pris soin d’incorporer à sa recette quelques notes tendres, les romantiques s’en enivreront.
J’ai apprécié la différence des personnalités des personnages. Le président pour son côté arrogant, Aïcha pour sa finesse d’esprit, Michaël pour sa rigueur et son humilité.
La personnalité de Célia m’a beaucoup dérangée, je parle notamment de ses penchants sexuels.
La fin de l’histoire a un goût d' »happy end » et d’inachevé :
——- Je n’ai pas apprécié le « happy end », je ne suis pas trop fan des morts qui ressuscitent. (enfin ça dépend du mort :D) J’aurais aimé lire une tournure différente de celle proposée par l’auteur.
++++++++ J’ai beaucoup aimé le goût d’inachevé. Les plans de la main Fantôme ont été déjoués mais elle n’a pas été démasquée. Aux dernières lignes du livre, elle montre qu’elle n’a pas fini d’opérer…
C’est le premier roman policier africain que je lis et je n’ai pas été déçue. J’espère qu’il en sera de même pour vous.
Quatre touristes occidentaux sont assassinés dans le Sahara. L’attaque est signée al-Qaïda au Maghreb islamique, une organisation terroriste implantée dans les anciennes zones d’influence française d’Afrique de l’Ouest. Tout laisse à penser qu’elle veut aller beaucoup plus loin et rêve de frapper la France au cœur. L’événement est présenté par les médias comme un fait divers tragique mais il met en alerte les services de renseignements, de Washington aux Émirats, d’Alger à Paris. Au centre de leurs jeux complexes, Jasmine. Jeune fonctionnaire du Quai d’Orsay apparemment sans histoire, elle émerge peu à peu comme la pièce maîtresse d’une opération d’envergure inédite. Quels liens cette Française à l’élégance stricte entretient-elle avec le monde musulman ? Quelle secrète influence pèse sur elle depuis la disparition de son mari, consul de France en Mauritanie ? C’est en démêlant les fils les plus intimes de sa vie que la vérité se fera jour et que le suspense, haletant, trouvera son dénouement. Complice, victime ou agent double, Jasmine incarné le mélange de répulsion et de fascination que le fondamentalisme religieux exerce inconsciemment sur chacun de nous.
Katiba, une fiction qui prend sa source dans des circonstances qui sont d’actualité,
Katiba… un camp de combattants islamistes en Afrique du Nord,
Katiba…. des agents secrets qui te pistent et veulent percer tes secrets, déjouer tes plans
Katiba… une belle femme intrigante, pleine de mystères…
Katiba est une nébuleuse, un concentré d’action. A peine débarqué à Nouakchott qu’il nous faut déjà repartir en France avec des escales au Mali, au Sénégal, au Niger et en Afrique du Sud.
Katiba nous plonge au cœur de l’organisation des services de renseignement, dissèque une cellule terroriste et nous fait découvrir son fonctionnement, ses modes d’alimentation, ses conflits internes, sa destinée…
Le suspense est crescendo au fil des parties et ne laisse pas notre esprit au repos; chaque partie terminée nous laisse avec des points d’interrogation, nous invite à ne pas rester en surface mais à creuser.
Chaque personnage est une pièce du puzzle. Tels des détectives, nous cherchons à dévoiler les non-dits aussi bien des agents secrets que des combattants dans le désert.
L’intrigue est bien ficelée, l’histoire pleine de surprises. On tombe en admiration devant l’auteur: comment il a fait pour imaginer tout ça?!
J’ai apprécié la diversité des décors où se déroule l’histoire, cela lui donne un aspect dynamique non négligeable.
La diversité des personnalités qui opèrent sur la scène est également un gros plus.
J’ai surtout apprécié les vérités universelles qui ressortent de ce livre:
Celui qui croit manipuler n’est en fait que celui qui est manipulé.
Les attentats servent souvent à ceux qui se font passer pour les victimes.
Alimente la haine et jamais les conflits ne prendront fin.
Être le fruit de deux nations qui se méprisent est la pire sentence pour un homme.
Les maîtres ne jouent jamais les coups évidents et trop faciles.
Il y a toujours un autre côté. Au moins un. Les choses ne sont pas plates, crois-moi. On peut les retourner. Elles ont toujours une autre face.
J’aimerais bien voir l’adaptation cinématographique de ce livre. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture.