Publié dans Quand on est célib'

Arrière de moi célibat ! par Grâce Minlibé

Ebola – Choléra – Célibat  – Varicelle – Rage

Qui est l’intrus dans cette liste ?

Malheur à celui qui osera dire : Varicelle ! 

Le célibat n’est pas une maladie et pourtant on  regarde souvent le célibataire comme s’il était atteint d’une maladie incurable. On le prend en pitié, comme si ses jours étaient comptés.

Malheur à celle qui osera dire qu’elle est épanouie en étant célibataire ! Des moqueries surgissent. C’est impossible d’être heureuse seule. Comme si le célibataire n’avait pas une vie sociale, n’avait aucune occupation, n’était aimé de personne. 

Ces regards pleins de jugement ignorent toute la pression qu’ils mettent sur les célibataires. Ils ne savent pas qu’ils participent à la création de pseudo couples, ils ne savent pas ou font semblant de ne pas savoir que le regard qui juge, méprise ou prend pitié fragilise le célibataire.

Le stress augmente, l’inquiétude aussi ; l’équilibre émotionnel est perturbé. C’est l’inflation du côté du célibataire.

Le célibat devient une insécurité. Les cris fusent : « arrière de moi, célibat ! »

On a envie d’être en couple pour être comme tout le monde et être du bon côté de la vie, celle qui a de l’importance, celle qui est louable.

Peu importe l’état de l’intérieur de la coquille, pourvu que son apparence extérieure soit lisse et sans défaut.

On ne s’intéresse plus à la qualité de la relation, ce qui importe c’est son existence.

L’envie d’être comme tout le monde pousse aux choix irréfléchis qui ont de lourdes conséquences souvent minimisées.

En noircissant l’importance de la saison du célibat, on ignore qu’on est en train de faire du mal à la vie de couple.

Dites-moi, demain peut-il exister sans aujourd’hui ?

 

Mener des gens vers la vie de couple, le mariage en dénaturant le côté constructif du célibat dans la vie d’un être humain c’est comme vouloir atteindre l’autre côté d’une rive sans passer par l’unique moyen qui relie les deux rives.

On minimise l’utilité du célibat, on dénature son impact, on le juge sur son apparence et on ne cherche pas à savoir ce qu’il peut apporter à notre croissance. On étouffe le poussin dans sa coquille…

 

 

L’épanouissement de la personne en couple n’est pas meilleur que celui du célibataire, et vice versa. Enlevez-vous cette idée fausse de la tête. La personne en couple et le célibataire vivent l’épanouissement mais de manière différente.

DIFFÉRENT ne veut pas dire que ça n’existe pas.

Aux célibataires, libérez-vous du regard destructeur des autres, profitez du caractère constructif de cette saison et préparez-vous à créer une relation de couple durable, personnalisée, unique. 

Aux autres, laissez les célibataires vivre leur saison, consacrez-vous à réussir votre vie de couple car rien n’est acquis. Vous pouvez en un clin d’œil revenir au célibat et portez le fardeau que vous aviez mis sur le dos des autres…

 

Publié dans Quand on est célib'

Ta personnalité crée ton célibat ?

Certaines personnalités favorisent-elles plus le célibat que d’autres ? C’est la question qui m’est venue à l’esprit en cherchant le thème du prochain article de ma rubrique « Célib à terre« 

J‘ai fouiné dans google pour voir les sujets traités en rapport avec ma question et je suis tombée sur…

les troubles de la personnalité ou personnalités pathologiques.

Les termes ne m’étaient pas inconnus mais je ne savais pas vraiment ce qu’ils renfermaient. J’ai donc continué à fouiner sur google pour avoir des informations précises. Après les définitions de base de la personnalité et des troubles de la personnalité :

La personnalité renvoie à un système stable et répétitif; elle désigne l’intégration stable et individualisée d’un ensemble d’émotions, de cognitions et de comportements. Elle correspond aux modes de réactions (à l’environnement) émotives, cognitives et comportementales qui caractérisent chaque individu.

Les troubles de la personnalité constituent une modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévient notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.

je suis arrivée au point essentiel : les descriptions détaillées de ces personnalités pathologiques.

personnalité pathologique

personnalité pathologique

schizorypique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

En lisant ces descriptions, je me rends compte qu’un :

  • célibat de répulsion (peur des relations sexuelles ou de la maternité/paternité),
  • célibat de démission (peur de ne pas être à la hauteur, de s’ engager, confiance en soi instable),
  • célibat résigné (celui qui n’a pas trouvé son partenaire idéal et qui pense qu’il ne le trouvera jamais parce que l’être humain est menteur et manipulateur)

peuvent être synonymes d’un trouble de la personnalité.

Dans le 1er article sur le célibat que j’ai écrit, j’ai insisté sur le fait qu’il était important de mettre un nom sur son célibat, faire une introspection et désigner la source de son célibat. 

Posez-vous ces questions : « Où suis-je ? » Qui suis-je ? et répondez-y avec sincérité.

 Le célibat est une opportunité inédite pour apprendre à se connaître. Ne la ratez pas.

 

Je vous confie une expérience personnelle. En lisant la description de la personnalité évitante, j’ai eu  un doute. Ai-je cette personnalité ?

  • J’ai choisi le célibat
  • la solitude ne me fait pas peur,
  • la place de l’imagination est grande,
  • il m’arrive de temps en temps d’avoir des doutes sur mes capacités et de dire quand je fais une bourde que je suis nulle

mais

  • j’ai de bonnes relations sociales,
  • je n’ai pas peur du jugement et des critiques,
  • je ne suis ni indécise, ni anxieuse.
  • Je n’ai pas choisi un emploi obscur

Pour me rassurer, j’ai fait un test de personnalité et j’ai appris que je suis une IFSJ – A. 😀

Pour les ISFJ, le défi est de faire en sorte que l’on remarque ce qu’ils font. Ils ont tendance à minimiser leurs accomplissements et, même si leur bonté est souvent respectée, des personnes plus cyniques et plus égoïstes sont susceptibles de profiter du dévouement et de l’humilité des ISFJ en leur confiant un travail dont ils récolteront plus tard le mérite. Il faut que les ISFJ sachent dire non et se défendre s’ils veulent conserver leur confiance et leur enthousiasme.

Naturellement sociables, qualité étrange pour des Introvertis, les ISFJ utilisent leur excellente mémoire non pas pour retenir des données et des futilités mais pour se souvenir des gens et des informations relatives à leur vie. Quand on en vient au don de cadeaux, les ISFJ n’ont pas leur pareil, car ils utilisent leur imagination et leur sensibilité naturelle pour exprimer leur générosité de façons qui touchent le cœur de leurs destinataires. Même si cela s’applique certainement à leurs collègues, que les gens qui ont le type de personnalité ISFJ considèrent souvent comme leurs amis personnels, c’est dans la famille que leurs expressions d’affection s’épanouissent pleinement.

 

Vous pouvez faire ce test en cliquant ici.

J’aime beaucoup les tests de psychologie, ceux qui portent sur la personnalité m’ont permis de mettre des mots sur qui je suis, trouver le sens de réactions qui me paraissaient anodines. 

 

Je vous mets les liens de tests psychologiques que j’ai faits. Je me retire, je vous laisse avec vous-même. Bonne découverte ! 

 

Quel(le) célibataire êtes-vous ?

Vous connaissez-vous ?

Savez-vous être authentique ?

Quel égoïste êtes-vous ?

Ce que révèle votre vie intérieure

Quelle est votre part d’ombre ?

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Avez-vous goûté aux vins d’amour ?

L’une des causes de ce blog est de vous partager ce que je trouve beau dans le monde artistique et d’inclure la poésie dans vos habitudes.

En cette belle journée ensoleillée, je veux vous enivrer à travers l’un des poèmes de Chafr Bronzor, membre du groupe Poètes à l’honneur sur Facebook.

 

Vins d'amour

LES VINS

Il est des vins qui d’une gorgée
Vous givrent, vous emportent
Pantois et las comme une porte
Aux grincements mal cadencés.

Et d’autres vins fins comme lin
Dont les effluves vous portent
Vous cajolent, vous dorlotent
Pour des amours de nasses d’airain

Et ces vins frais millénaires
Qui éblouissent vos âmes et sens
Puis, pour votre joie, se dépensent
Et d’une goutte lénifient vos nerfs.

L’amour est un vignoble
Les femmes en sont les vins
Certaines vous prennent la main
Et d’autres des gouffres ignobles.

Bon dimanche en poésie !

Si vous avez envie de vous abreuver aux sources poétiques de Chafr Bronzor, n’hésitez pas à vous inscrire sur le groupe Poètes à l’honneur.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Âmes sœurs – Tome I, Nous ?

Lara est une jeune étudiante souriante, vive, et pleine de vie. Elle dissimule pourtant un lourd secret, qui la handicape depuis l’enfance. Une fois tous les ans depuis onze ans, elle combat ses cauchemars, et se relève immanquablement, plus forte que la fois précédente.
Richard est un enseignant-chercheur passionné de mathématiques. Énigmatique, calme et imposant, il est tout ce que Lara déteste. C’est un homme, cette raison seule suffit.
Entre Lara et Richard, un duel s’engage. D’affrontements violents en affrontements sensuels, une corde se noue, un lien se tisse. Avec une inéluctabilité effrayante. Lara, la femme-enfant aux ailes brisées, et Richard, l’adulte froid et mystérieux, réussiront-ils à briser ce lien avant qu’il ne se noue irrémédiablement, établissant entre eux une chaîne indestructible ? Deux êtres aussi différents et torturés peuvent-ils trouver l’apaisement ensemble ? Peuvent-ils redéfinir le don de soi, le rapport à l’autre ?

« Un choc, un souffle qui se perd. Une chute, la peur, des mains, le soulagement. Des paupières qui frémissent, s’ouvrent sur un regard… Et s’y perdent.
Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un, et de vous dire que vous avez trouvé LA personne ? Vos yeux se croisent et vous savez, vous savez de manière certaine que cette personne va changer votre vie à jamais. De quelle façon ? Vous n’en avez aucune idée, mais il est plus qu’évident pour vous que vous êtes à un tournant de votre existence.
Ça aurait dû se passer comme ça. En théorie. J’aurais dû savoir que la collision -au propre comme au figuré- de nos deux vies allait provoquer un incendie. C’est comme ça que j’appelle le brasier incandescent qui surgit lorsque nous sommes en présence l’un de l’autre, un terme plus approprié me viendra sans doute à l’esprit un jour. Ou pas.
Mais vous devez vous demander de quoi je parle. Reprenons depuis le début, voulez-vous ? »

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L’auteur, à l’occasion de la sortie du 1er tome de sa saga l’automne dernier, avait lancé un jeu-concours sur son blog qui permettait de gagner un exemplaire du roman. N’étant pas très chanceuse en matière de jeu-concours, j’avais été très surprise de figurer parmi les gagnantes.

Âmes sœurs est un roman psychologique. Dans ce genre de littérature, le personnage et sa caractérisation sont plus développés et approfondis que dans un autre genre : l’auteur s’attache à l’analyse psychologique de ses personnages. Le roman psychologique peut ainsi s’appeler le roman de l’« homme intérieur ».

Dans de nombreux cas, l’écrivain utilise les techniques de courant de conscience ou de monologues intérieurs pour mieux illustrer le travail interne de l’esprit humain, ainsi que l’inclusion de flash-back. Une autre ressource utilisée pour rechercher à l’intérieur des personnages, est l’utilisation de textes émanant directement du personnage, comme des journaux intimes ou des correspondances.

 Bien ! Ne restons pas à la porte de ce roman, entrons dans le séjour.

Comment décrire ce livre ? C’est comme entrer dans un restaurant qu’on a découvert en faisant une balade dans le quartier. Un samedi soir, on se laisse tenter et on y entre. On consulte le menu, on tombe sous le charme d’un plat de résistance que l’on commande sans tarder. Un serveur nous apporte un plat, petite déception : c’est un apéritif offert par la maison, ce n’est pas le plat de résistance que l’on attendait.

Pas grave, notre estomac est assez grand. On consomme l’apéritif.

Le serveur revient avec une autre assiette, une entrée toujours offerte par la maison. Ok, on mange.

Le serveur vient à nouveau avec une autre entrée. Le taux d’impatience monte crescendo. Où est donc le plat de résistance ?

On projette de quitter le restaurant en se promettant d’avertir tous les internautes sur la qualité de celui-ci quand le plat de résistance arrive enfin …

Aux premières pages du roman, on découvre Lara, une jeune étudiante d’origine africaine et sa joyeuse bande d’amis : Aude, Xavier, Souma… On découvre comment ils se sont connus, leurs activités à la fac (on a en cet instant un peu de nostalgie) et en dehors de celle-ci.
On assiste à la première rencontre de Lara et Richard, leurs premiers échanges, leurs premières impressions. On s’attend à ce que l’histoire commence mais non. Les joyeux amis refont surface !
Ils sont sympathiques, je l’accorde, mais décrire leurs péripéties sur plus d’une centaine de pages alors qu’on s’attend à lire une histoire d’amour, c’est trop… La lecture devient lassante, on commence à lire en diagonale.
Le roman prend ensuite l’allure d’un entonnoir, nous fait pousser un cri de joie. Ça y est ! La multitude de personnages s’efface, adieu la bande d’amis ! Seuls restent en piste ceux qui nous intéressent vraiment : Lara et Richard, l’étudiante et le professeur, l’élève et le maître…

Richard est l’homme dont toute femme rêve. Quelle femme, en effet, n’aimerait pas être courtisée par le RIB : le Riche, Intelligent et Bel Homme ?

Richard est parfait, singulier dans sa façon d’être, sa façon de faire.

Je ne savais pas qu’embrasser quelqu’un pouvait être un acte aussi … Voluptueux. On aurait dit deux créatures majestueuses se battant pour la suprématie sur l’autre. Une bagarre mi-brutale, mi-lascive durant laquelle ils se mouvaient sans bruits, bougeant avec une grâce insolente pleine de violence contenue.

 

-Je vais t’apprendre à me vouloir autant que je te veux. Je vais t’apprendre à être aussi affamée que je le suis.

Je marque une pause, pour la laisser s’imprégner de mes exigences. Ses yeux s’agrandissent, effroi, avidité. Elle commence à prendre la mesure de ce que nous allons devenir. Nous. C’est troublant.

Je poursuis :

– Je vais t’apprendre à me dévorer. Et seulement ensuite, je t’apprendrai à m’aimer.

C’était son dernier souhait.

– Tu ne vas pas m’apprendre à te désirer ? demande-telle, les yeux vibrants d’un défi silencieux. Il ne s’agit pas d’inconscience, réalisé-je, il s’agit d’audace.

– C’est quelque chose que tu as appris toute seule. dis-je, définitivement conquis.

 

Lara et Richard… Quelle attraction ! Quelle passion ! Quelle dépendance !

Leur rapprochement se fait très vite, le besoin soutenu de l’autre s’accroît. Leur relation est particulière, caresse, sensualité mais pas sexualité. J’ai beaucoup apprécié cette possession non sexuelle. Ça change des  sagas érotiques.

Petit bémol : les échanges entre Lara et sa conscience m’ont un peu gênée. J’ai eu l’impression de retrouver Anastasia de 50 nuances de Grey.

 

Lara et Richard intriguent. Ils se dévoilent au compte-gouttes. J’ai été émue par les quelques bribes de son passé que Richard a dévoilées, sa part d’ombre m’a effrayée.

Ils multiplient aussi les points d’interrogation dans l’esprit du lecteur.

Quel est le lourd secret de Lara ? Qui est vraiment Richard ? A-t-il un dédoublement de personnalité ?

Lara veut une relation exclusive, un duo mais seront-ils réellement que deux dans leur couple ?  La fin du Tome I ne nous conforte pas…

En résumé, ai-je apprécié ma lecture ? Oui, à 70%.

L’auteur a une belle plume, ses descriptions sont très bien faites, l’ossature du roman respecte bien celui du roman psychologique.

Ce Tome I est un joli mélange de peur, d’incertitude, d’audace, de lutte, d’abandon, de passion, de rêve, de mystère, de mixage de culture.

Le décor de la saga est planté, on s’attend à ce que le tome II soit tumultueux, fort en rebondissements et qu’il résolve tous les mystères.

Envie de vous laisser charmer par le beau Richard ?  Cliquez ici

Publié dans Histoires

Saint Valentin – BYNF CHALLENGE

En ce doux mois de février, la sympathique communauté des blogueuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : «Saint Valentin». 

La Saint Valentin est la fête des amoureux. Je ne participe donc pas à l’ effervescence populaire puisque je suis célibataire.

Mais être célibataire veut-il dire qu’on n’a personne à aimer ou personne qui nous aime ? Le célibataire manque-t-il d’amour ? Je ne le crois pas. Il donne et reçoitde l’amour de ses proches.

Le célibataire apprend à s’aimer soi-même parce qu’il a compris qu’il faut pouvoir s’aimer avant de pouvoir aimer l’autre.

En cette Saint–Valentin, j’aimerais célébrer une personne : moi. J’aimerais dire à mon être que je l’aime. 

 « Non, l’amour de soi, n’est ni de l’égoïsme, ni du nombrilisme, ni de la prétention, mais l’indispensable condition pour être à l’aise dans la vie et … aimer les autres. »

Ma Grâce,

Je t’ai vue ce matin et j’ai failli ne pas te reconnaître tant tu dégageais de l’assurance. Tu n’es plus l’adolescente naïve et frêle que j’ai connue, tu as grandi.

Je suis fière de la femme que tu es devenue, je suis émerveillée par tes aspirations, ta détermination, tes convictions. Tu n’as pas peur de ramer à contre-courant.

Cette jeune femme qui veut être un modèle, a envie d’être éternelle à travers ses écrits et ses actes me fascine.

Mille et une douleurs ont transpercé ton âme mais tu as décidé de ne pas être l’ éternelle victime, tu t’es relevée, tu as continué ton chemin de vie. Tu ne gémis plus sur ces choses que tu espérais et qui ne sont toujours pas venues. Tu as compris qu’il faut de la patience, de la persévérance et que toute chose se fait au bon moment.

La femme menue que tu es apprend à ne plus gémir sur son corps, à ne plus en avoir honte. Tu as appris à rire des remarques déplacées, tu as pris de la hauteur concernant les moqueries. Tu as appris à t’accepter. Je me rappelle encore de toutes ses paroles positives que tu disais devant le miroir de ta salle de bains. Tu n’as pas tout mais tu as quelque chose. Ce quelque chose, tu le mets en valeur.

J’oublie un truc, laisse moi quelques instants… Ah oui, je me souviens ! Comment ai-je fait pour oublier l’essentiel : tous ces moments de qualité que tu passes en Sa Présence ? Tu le cherches et tu ne t’arrêteras pas tant que tu ne l’auras pas trouvé. Tu sais que « la beauté est vaine, la grâce trompeuse, seule la femme qui craint l’Éternel sera louée ».

J’ai tant de choses à célébrer en toi mais je m’arrêterai là. Dire « je t’aime » c’est bien, le montrer par les actes c’est encore mieux.

Je t’offre donc :

  • Une escapade impériale au Spa Odena
  • 10 boîtes de chocolat
  • Un week-end à Praia.
  • Une Bague en or blanc et diamants poire et diamants Signé Constant

Profite au maximum de cette journée et à chaque instant sois consciente de mon amour pour toi.

Laisse-moi te dire une dernière chose : je t’estime, je t’admire, je t’aime. Je suis heureuse d’être toi.

SAINT VALENTIN

Retrouvez les participations des autres membres de la communauté ci-dessous :

Chacha

NuellaSource

MllePaker

Lilirose

Madebymechristelle

Be Black’N’Pretty

Des fleurs et des fraises

Amsapourelles

Les mignonneries de Malika

Publié dans Quand on est célib'

LE CÉLIBAT… QUI LE CHOISIRAIT?

Le célibat est souvent un statut que nous souhaiterions le plus court possible pour notre vie. Il a souvent été qualifié d’état « passager », de « hors-norme », de « statut normal pour personne désagréable »… ou de statut pour personne très spirituelle…
Bref, tu as peut-être entendu beaucoup de qualificatifs qui t’ont profondément blessée, qui ne te correspondaient pas…
J’ai personnellement entendu que le célibat pouvait être comparé à un handicap !

jamais été célibataire

La suite de l’article sera une compilation d’articles du TopChretien évoquant le célibat. Je les ai lus et ils m’ont fait du bien. Puisque le bien-être est un état qui doit être partagé, j’ai décidé de le partager avec vous.

Le contenu des articles fait beaucoup référence à la foi chrétienne. Si vous ne partagez pas cette foi, il vous sera difficile de trouver une valeur ajoutée à ces articles. 😉

LE CÉLIBAT… QUI LE CHOISIRAIT?

A travers le mariage, le célibat ou, le veuvage. Comment nous comporter ?

  • Accepter ses dons, chaque jour, avec reconnaissance
  • Vivre aujourd’hui avec le Seigneur, car  » à chaque jour suffit sa peine « . Demain appartient à Dieu. Faire de la journée quelque chose de beau et d’unique pour Dieu et pour les autres.
  • Cultiver une relation riche et bénie avec l’entourage : proches, frères et sœurs chrétiens, voisins, amis, collègues.
  • Garder une place particulière pour les enfants rencontrés, qui ont besoin d’une oreille attentive.

Pour lire l’article en entier, cliquez ici 

LE PIRE MENSONGE

C’est triste à dire, mais plusieurs chrétiens célibataires croient qu’ils ont une vie malheureuse parce qu’ils sont célibataires. Le célibat est perçu comme une maladie dont ils doivent se débarrasser le plus vite possible.

Tomber en amour et se marier sont considérés comme le remède qui va guérir leur malheur et régler tous leurs problèmes.

Mais c’est une grande erreur de croire ce mensonge que de tomber en amour et se marier va automatiquement vous amenez le bonheur et vous rendre entier.

C’est vrai que de tomber en amour génère de très fortes émotions qui peuvent être perçues comme étant le bonheur, mais les émotions viennent et repartent. Les émotions ne sont malheureusement pas stables. Le fait est que le vrai bonheur ne provient pas des émotions. Le vrai bonheur est trouvé lorsqu’une personne devient entière.

Certains célibataires comprennent qu’ils ont besoin d’être entier pour être heureux, ils se mettent donc à chercher leur âme sœur, cette 2e moitié qui va les compléter et les rendre véritablement heureux.

Saviez-vous que cette idée de trouver l’âme sœur n’est pas biblique ? L’idée de trouver l’âme sœur nous vient de la mythologie grecque.

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici 

Mandy Hale

LE CÉLIBAT, UN PLUS AUTOUR DE NOUS

Est-ce une réalité ? En sommes-nous conscientes ?  La première question à se poser est : Est-ce que les célibataires en sont conscients ?

Quand j’entends les remarques de la part de certaines personnes mariées, il est bien dommage qu’il en soit ainsi Il y a ceux qui pensent qu’on n’est pas réellement une personne tant qu’on n’a pas trouvé notre moitié. Ensuite ceux qui pensent que le bonheur n’existe que dans le mariage. Et enfin ceux qui pensent qu’on doit avoir un grave problème pour ne pas être mariée après 30 ans !

Etre célibataire n’est pas très à la mode aujourd’hui. C’est souvent perçu comme un échec, alors que c’est tout le contraire ! Le célibat, tout comme les couples ou les familles sont des richesses pour tous !
Dans la société d’aujourd’hui, il y a de plus en plus de personnes seules. L’Eglise a besoin de célibataires pour toucher cette classe de personnes. Il faut que tous puissent comprendre que le bonheur n’est pas lié à la vie de couple, mais au fait d’être en relation avec Dieu.

L’article en entier se trouve ici

CÉLIBATAIRE ÇA VOUS DÉRANGE?

Bannissons dans nos rapports avec les célibataires les « clichés » tels que :« Avec le Seigneur on est jamais seul » ; « Fais de l’Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire… » – la célibataire connaît ces versets à la lettre pour les avoir longuement médités et serrés dans son cœur. Des missionnaires ont témoigné avoir souffert de ces conseils prodigués parfois avec légèreté par des personnes bien intentionnées, souvent mariées et ignorant tout de la solitude. Lors de la célébration d’un mariage il peut être dangereux de s’approcher de la personne seule en lui disant « Alors, c’est quand ton tour ? », au risque de s’entendre poser la même question lors d’une inhumation !

Accueillons-la parmi nous et ne pensons pas à elle uniquement en cas de besoin en raison de sa disponibilité. Pensons à ajouter de temps en temps un couvert à la table familiale. Elle apprécie plus qu’une autre que l’église soit une véritable famille. Évitons de la juger en lui disant, « Si tu es seule, c’est parce que tu es trop ceci, pas assez cela, etc.» – ce qui peut être pertinent dans certains cas, mais se révèle bien souvent injuste et douloureux – en outre cela laisse supposer que celles qui se marient sont parfaites !

L’article en entier se trouve ici

JE SUIS CÉLIBATAIRE ET TRÈS HEUREUSE DE L’ÊTRE

J’ai 47 ans, je suis célibataire et très heureuse de l’être !

Il y a environ 8 ans, j’ai décidé que je voulais lire ma Bible régulièrement et de façon systématique. Ce que j’ai fait et que je continue de faire.

Une année après, alors que je lisais la 1ère épître aux Corinthiens, je suis arrivée au v. 7 du chap. 7 :  » … chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un le mariage, l’autre le célibat « . J’avais lu ce verset de nombreuses fois avant, mais ce jour-là, le Saint-Esprit a éclairé mon être intérieur d’une façon toute spéciale. J’ai réalisé que mon Père aimant me faisait un don merveilleux, celui du célibat. Cela a été un jour de grande paix pour moi, après bien des années d’attente(s) et de questionnements.

Lorsque nous recevons un cadeau d’une personne qui nous aime et nous connaît, nous savons que ce cadeau aura été choisi et sera le plus approprié pour nous et que nous n’en voudrions pas un autre.

C’est encore plus vrai lorsque c’est Dieu, celui qui nous aime et nous connaît le mieux, qui nous l’offre. C’est pourquoi, je ne désire pas un autre cadeau que celui que j’ai reçu de mon Père céleste : le célibat. Avoir réalisé cela est une source de contentement et  » celui qui a le contentement dans son cœur est toujours en fête  » (Pr 15.15 BS).

Depuis lors, je n’ai plus jamais eu le sentiment d’être seule. Je ne peux pas expliquer comment, mais le Père m’a enlevé toute souffrance par rapport au célibat (aussi par rapport au désir d’avoir des enfants). Il me comble de multiples bénédictions et me fait rencontrer de nombreuses personnes.

Envie de lire la suite de l’article ? C’est par ici 

célibataire

VOUS SENTEZ-VOUS SEUL ?

Nombreux sont ceux qui vivent leur solitude comme un handicap. La solitude que l’on subit, celle qui fait mal, c’est cette solitude que nous pourrions appeler la solitude du cœur.

Derrière cette solitude peuvent se cacher des désirs comme celui de se marier, de fonder un foyer et d’avoir des enfants. Un tel désir est légitime, mais il est important de ne pas précipiter les choses et laisser Dieu agir en son temps.

L’amour est patient ! (1 Corinthiens 13.4) Ensuite, Dieu sait parfaitement ce qu’il nous faut. Il sait ce qui est bon pour chacun d’entre nous. Il n’agit jamais dans la précipitation. Il n’est jamais dépassé par les événements. Il savait qu’Adam avait besoin d’Eve ! Il est concerné plus que vous ne l’êtes par votre situation.

Être seul, c’est aussi avoir plus de temps pour soi et pour Dieu. Autant profiter de cette saison de votre vie pour donner plus de temps à Dieu, pour être plus utile au sein de votre église ou d’une œuvre chrétienne.

Apprivoisez votre solitude en rendant grâces à Dieu pour cette saison qu’il vous permet de vivre et rompez avec l’isolement. Allez à la rencontre de ceux qui vous entourent.

Et n’oubliez surtout pas que le Seigneur désire cheminer par-dessus tout avec vous dans vos moments de solitude, car Dieu désire nouer une profonde amitié avec chacun. N’est-il pas l’ami d’Abraham, ne parlait-il pas avec Moïse comme on parle avec un ami ? C’est ce qu’il désire faire avec chacun de nous.

Soyez confiant car une saison laissera toujours la place à une autre. C’est Dieu qui fixe le terme à une saison de solitude.

célibat

A tous, je souhaite une sensationnelle période de célibat.

Vivez aujourd’hui. Hier n’existe plus, Demain n’est pas à votre portée. 🙂

Publié dans Ma poésie

Les mots bien choisis guérissent les maux

Par ses sonorités, ses rythmes, ses images, la poésie exprime l’état le plus achevé de la “maison de l’être” Jacques de Coulon.

L’homme se construit et se reconstruit aussi par la poésie. Les mots bien choisis guérissent les maux.

C’est exactement ce que j’ai ressenti à l’écriture des poèmes de Chimères de verre.

La poésie peut nous transformer en profondeur et devenir un véritable outil de développement personnel. En quatre séances…. poétiques, Jacques de Coulon (professeur de philosophie ) nous en apporte la preuve.

Pour vous recentrer

Si la psychanalyse et la poésie ont un point commun, c’est de proposer un voyage dont nul ne peut connaître les étapes à l’avance. Quelles émotions en jailliront ? Quelles associations d’images ? Pour l’entreprendre, vous pouvez vous replonger dans un poème de votre enfance (Jacques Prévert, Paul Éluard, Jules Supervielle…). En le relisant à haute voix, en laissant ses images prendre forme et sa musicalité vous envahir, sensations et souvenirs vont remonter à la surface. À la manière d’un détective ou d’un analyste, vous pouvez alors les noter, les compléter, les interroger…

L’exercice : « Château de cartes, château de Bohême, château en Espagne, telles sont les premières stations à parcourir pour tout poète », écrit Gérard de Nerval (In Petits Châteaux de Bohême – Gallimard, “Poésie”, 2005). La métaphore du château – ses dédales, ses pièces fastueuses, comme ses pièces obscures et secrètes – est souvent utilisée pour décrire le cheminement, à tâtons, de celui qui décide de remonter à la source. Pour prendre conscience de cer taines de nos prisons intérieures édifi ées dans le passé, et vous en évader, imaginez-vous dans la peau d’un pèlerin arrivant au pied d’un château, au sommet d’une montagne. Sur la plus haute tour, à la fenêtre, une femme (ou un homme) vous demande de la (le) délivrer. Visualisez précisément cette manifestation de votre être profond : ses traits, son expression, ses vêtements… Et l’ayant libérée, rédigez un dialogue entre elle et vous.

Pour sortir des sentiers battus

Parce qu’elle propose d’autres voies que celle de la rationalité et procède par ellipses, métaphores, associations, la poésie a le pouvoir de faire de l’espace en soi pour que puisse se déployer une façon d’être au monde plus singulière. Mais pour s’ouvrir à une dimension nouvelle et se mettre en marche, agir sur le mental ne suffit pas. « Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai » (in Les Contemplations de Victor Hugo – Flammarion, “GF”, 2008), « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées » (Ma bohème, in Les Illuminations d’Arthur Rimbaud – Librio, “Poésie”, 2004). Hugo, Rimbaud… Par essence, le poète est en mouvement. Pour lui – et à l’instar des philosophes antiques qui enseignaient en marchant –, la mobilité de l’esprit est indissociable de celle du corps.

 

L’exercice : choisissez un poème qui, pour vous, représente la liberté, l’invitation au changement ou au voyage, et récitez le à haute voix en marchant. À chaque syllabe correspond un pas. Pendant l’exercice, il s’agit de relâcher les épaules, d’inspirer et d’expirer de manière confortable, et de répéter le texte plusieurs fois jusqu’à se sentir bercé, presque hypnotisé par les mots.

 

Pour traverser les difficultés

La poésie parvient à dire les états d’âme les plus noirs, que l’on peine à formuler, et cette mise en mots de l’angoisse apaise les émotions. Lire des vers comme s’il s’agissait de méditation peut être salvateur : vers de Baudelaire – « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille » (Recueillement, in Les Fleurs du mal – LGF, “Le Livre de poche”, 2008) – ou d’Apollinaire – « Faut-il qu’il m’en souvienne/La joie venait toujours après la peine » (Le Pont Mirabeau, in Alcools – Belin-Gallimard, 2009)… Parce qu’elle connecte au monde des symboles et rend cocréateur d’images et de sons, la poésie pousse à redevenir pleinement acteur de sa vie.

 

L’exercice : dans sa présentation de L’Art du haïku (Belfond, 2009), la journaliste Pascale Senk rappelle la recommandation du Japonais Sôseki : « Transformer sa colère ou ses larmes en dix-sept syllabes. » Si vous n’en écrivez pas vous-même, vous pouvez toujours réciter un haïku, tel un mantra, l’un du poète Hosai par exemple – « Ce coeur/qui réclame ceci ou cela/dans la mer je relâche » (In Dans la boîte à clous tous les clous sont tordus d’Ozaki Hosai – Moundarren, 1997). Magie incantatoire des mots qui, répétés en conscience, modèlent nos pensées comme de la glaise.

 

Pour enrichir votre quotidien

Dans l’une des lettres qu’il adressait au jeune Franz Xaver Kappus, Rainer Maria Rilke écrivait : « Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l’accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. » (In Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke – LGF, “Le Livre de poche”, 2007). Le monde parle à celui qui fait halte pour l’écouter, tous sens déployés. On peut lire René Char pour se sentir moins à l’étroit dans le monde de la logique comptable, Emily Brontë pour vibrer à l’unisson des grands romantiques. Il est aussi possible de s’offrir des occasions de vivre en poète au quotidien : faire l’expérience de la solitude, rêver, traîner au lieu d’agir et de produire…

 

L’exercice : vous pouvez créer votre poème en suivant les cinq conseils de Rilke – rentrer en soi, observer son environnement comme si on le découvrait, faire silence, laisser émerger les images et les suivre, et se laisser porter par son propre rythme pour s’exprimer. La poésie s’adresse au coeur de l’être, à sa singularité, elle peut le révéler et le libérer. C’est en cela qu’elle est revitalisante et… subversive !

 

Mettez de la poésie dans vos vies. Et si vous commenciez par lire Chimères de verre ?

 

Chimères de verre, Grâce Minlibé

 

Article original pris sur Psychologies.com

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

L’habit de l’âme

Vérane est mariée depuis dix ans, et vit dans le magnifique village de Murbach en Alsace. Son mari​, alcoolique notoire et ​violent lui offre une vie misérable. Mais depuis un an, elle​ voit un homme en cachette. Alors que Vérane s’apprête à mettre fin à ses jours, un drame survient et, le mari légitime ​meurt d’une façon mystérieuse. Vérane vit un cauchemar en prison où elle espère qu’un jour elle pourra aimer et être aimée encore. Elle a déjà presque tout perdu ​et attend son jugement…Comment croire à l’avenir et ne pas renoncer ?

L'habit de l'âme

L’écriture simple de l’auteur nous introduit sans heurt dans le village de Murbach puis dans la vie de Vérane, une trentenaire mariée et mère de quatre enfants. On découvre son idylle secrète avec Thibaut et la prison dans laquelle son mariage sans vie la maintient.

On découvre une femme complètement perdue, ne sachant quel chemin prendre :  choisir entre une vie d’amour et une vie de mensonges. Bien qu’elle n’aime plus ce mari qui la maltraite depuis des années, elle n’a toujours pas la force de lui faire du mal, a peur de briser sa vie plus qu’elle ne l’est déjà et de blesser à jamais le cœur de leurs enfants.

Écoute Thibaut, nous sommes dans un monde où des gens se tuent tous les jours pour des raisons religieuses, idéologiques, et j’en passe… L’amour,
c’est encore pire. Quand on le vit, on a l’impression de renaître. On voudrait en avoir suffisamment pour ne jamais en manquer, mais plus on court après lui, plus on ruine nos rêves, au point d’oublier qui l’on est. J’ai eu des enfants, mais ils ne sont pas nés de deux parents qui avaient décidé dans la joie de les concevoir. La première fois que je les ai tenus dans mes bras, j’ai eu du mal à ne pas les rejeter, car je savais que même s’ils ne vivaient que depuis quelques minutes, ils étaient déjà condamnés. En donnant la vie, on oblige à mourir. En vérité, la douleur, c’est la dette de l’homme.

Quand son amant choisit pour elle et décide de mettre un terme à leur relation, Vérane s’effondre, refuse de continuer à vivre dans ce monde qui n’est vraisemblablement pas le sien. Elle prépare silencieusement sa mort sans savoir que son mari prendrait sa place…

Vérane entre alors dans un tourbillon de tourments et nous emporte avec elle. On est ému par son arrestation, ses enfants qui lui sont brusquement arrachés sans qu’on ne lui dise à qui l’on les confiera. On a peur de la voir payer le prix pour un crime qu’elle n’a pas commis.

Attendre, mais sans compter les journées, les nuits, les minutes, les
secondes, pour ne pas devenir folle.

C’est pour se libérer de cette peur que l’on va jusqu’au bout du livre ;  on veut connaître le sort final de Vérane.

L’habit de l’âme est un récit agréable à lire. Sans fioritures, il se lit rapidement (j’ai lu les 307 pages du roman en 4 heures).

L’auteur veut détourner nos yeux de la fatalité et les fixer sur l’espoir et l’amour. La seconde chance et le nouveau départ sont toujours possibles. Cela se ressent fortement dans les lignes du récit.

J’ai apprécié le dénouement de l’histoire. En ces moments sombres que le monde connaît, c’est bénéfique d’avoir quelques moments de douceur romanesque.

Il me tarde de sentir l’odeur du bonheur, et je sais qu’il a en une, car je l’ai sentie quand je me suis enivré des fragrances de ton cou.

J’ai également apprécié le fait que l’auteur laisse une interrogation en suspens dans l’histoire. ( je ne vous dis pas laquelle pour garder intact votre suspense lors de votre lecture.) J’estime que le roman ne doit pas contenir toutes les solutions aux problèmes qu’il décrit. Il doit contenir une part d’inconnu.

Le récit va à l’essentiel, un peu trop à mon goût. J’aurais voulu que l’auteur aille plus en profondeur, qu’il y ait plus d’actions fortes, de force et de passion dans la relation de Vérane et Thibaut, plus de descriptions de l’univers carcéral…

Je vous souhaite une belle découverte de ce roman disponible sur  Amazon.

Vous pouvez retrouver l’actualité du livre et de son auteur  sur son site web et Facebook .

Grand merci à l’auteur Christophe de Sairas pour l’envoi de son oeuvre.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Brutal

brutal

Ce téléphone qui sonne,

Mon cœur qui détonne.

« A tout de suite » ! Tu as dit,

« Encore ? » Je me suis dit

Cette eau qui te mouille,

Ma vue qui se brouille ;

Cette tenue dans laquelle tu jubiles,

Ma soyeuse nuisette, sur moi, désormais inutile

Ces clés qui virevoltent entre tes mains,

Mon programme télé qui, compagnie me tient

Cette porte du salon que tu franchis,

Mon canapé dans lequel je me blottis ;

Cette voiture qui déchire la nuit,

Ma soirée à tes côtés qui s’enfuit…

 

Brutal revisite différentes facettes du quotidien en mettant en lumière la tumultueuse inconstance de la vie, de la société, des sentiments, et de toutes ces successions de montagnes et vallées, qui rythment les jours dans l’attente de la brusque éclosion du bonheur.

Brutal est un recueil d’histoires  rythmées, relatées avec simplicité et dextérité.

Brutal, c’est plus de 80 poèmes qui s’imprimeront dans la mémoire des hommes, trouveront refuge dans le cœur de femmes.

Brutal, c’est l’exposition de maux qui nous font fléchir

La révélation des mots qui  nous font sourire, rire, réfléchir

Je pourrais passer la journée à exposer mon impression sur cette œuvre mais vous ne m’accordez en général que 10 minutes au maximum, chers abonnés, je vais donc m’efforcer d’aller à l’essentiel. 🙂

J’ai passé ma soirée à dévorer ce livre. Ai-je besoin de souligner qu’il est captivant ?

Ce n’est pas de la poésie classique, l’œuvre ne traite pas de thèmes qui sont antérieurs à notre siècle, extérieurs à notre vécu, il reflète notre passé et notre présent.

On ne lit pas ce livre, on se lit, on lit notre autre.

J’ai adoré les images et rimes utilisées pour transcrire les ruptures, les abus physiques et moraux, les espoirs déçus, les conflits…

J’ai eu de gros coups de cœur pour:

  • La prétentieuse
  • La pétasse du coin
  • La fin des temps
  • Le silence des anneaux
  • Bris de nuit
  • La princesse de glace

Avec la magnifique entrée et la sortie parfaite que nous offre Brutal, on ne peut qu’aimer davantage la poésie.

Le regard d’autrui est la lumière qui fait ombre

Il n’est point de sentiment que ne tue le temps

L’art unanime est injure aux goûts

Une dernière phrase à ajouter: Brutal est LE recueil qu’il faut absolument à votre bibliothèque après le mien bien sûr 🙂

Bonne lecture,

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre

Publié dans Quand on est célib'

L’habituée du banc de touche

Le prochain bus passera à 17h16. Je rejoins la maison en espérant que Korea ait fini de mettre ses lacets et India, terminé de se maquiller. Je n’approuve d’ailleurs pas qu’elle se maquille à seize ans mais je n’ai pas à imposer mon avis, je ne suis que la baby-sitter de vacances!

L’idéal serait qu’on arrive chez Monsieur et Madame Kraba aux environs de dix-huit heures et qu’on les quitte avant  qu’ils ne dînent, soit avant vingt heures. Je n’évite pas la cuisine de madame Kraba, les filles ont annoncé notre visite de courtoisie il y a juste deux heures et ils ne n’ont sûrement pas prévu trois assiettes supplémentaires pour leur dîner.

Oui, ils sont africains et en Afrique tant qu’il y a à manger pour deux il y en a pour dix, de plus les filles et moi ne mangeons pas comme des ogres (Enfin, moi, ça dépend des jours et des lieux)  mais disons  que dans le cadre d’une simple visite de courtoisie, quitter une maison avant l’heure du dîner fait partie de mes règles de bienséance.

Je lâche un soupir en ouvrant la porte, Korea est en train de mettre ses lacets, India se maquille. Ce ne sont pas leurs surnoms mais bien leurs prénoms enregistrés à l’état-civil d’une des mairies que compte la France et une conséquence de l’amour fou que leurs parents portent à l’Asie.

-Les filles, si on rate le prochain bus, on remettra la visite à demain.

-Pourquoi? M’interroge Korea de sa voix traînante

-Parce qu’il faut passer au maximum 2 heures chez eux et prendre congé d’eux avant le dîner.

-Mais ça ne les gênera pas qu’on mange avec eux.

-Oui, Korea mais ce serait mieux qu’on rentre avant l’heure du dîner. Le bus ne va pas tarder, on se dépêche les miss ! Dis-je en jetant un coup d’œil à l’écran de mon téléphone.

Nous sommes assises à l’arrière du bus. Korea et India sont accrochées à leurs téléphones, moi, je lis Inassouvies, nos vies. Il peut m’arriver d’oublier ma mini-trousse de maquillage mais jamais de mettre un livre dans mon sac.

Il nous faut une demi-heure de trajet en bus puis une dizaine de minutes à pied pour rejoindre le pavillon de Monsieur et Madame Kraba. Ce couple sympathique d’une soixante d’années fait partie de la liste d’amis très serrée des parents de Korea et India.

Monsieur Kraba nous ouvre avec un sourire plein de bonté, nous fait ressentir toute la chaleur de son cœur avec ses embrassades appuyées. Nous embrassera-t-il de cette façon si l’on s’incruste à leur dîner ? Je remue la tête, consciente du caractère saugrenu de ma pensée.

«Taylor est au salon.»  Nous dit Monsieur Kraba.

Je suis Koréa et India jusqu’au salon pensant y retrouver un adolescent et là…

Je reçois une décharge électrique dans mon cœur, mes pensées se désorganisent, représentent un tas difforme dans mon cerveau droit, mon visage exprime des émotions que je ne peux malheureusement pas décrypter.

Je reconnais cette situation, elle s’était imposée à moi quand j’avais 15 et 19 ans.  Elle s’était présentée  de la même façon et avait engendré les mêmes dégâts : un amour non réciproque, des larmes versées, un désespoir qui ancre au célibat…

-Bonjour! Théodora, Enchantée. Dis-je avec le sourire et en lui faisant des bises.

-Bonjour, Taylor. Enchanté.

Je me retrouve assise à ses côtés. Mon Dieu, comment je fais pour ralentir les battements saccadés de mon cœur ? Comment je fais pour ne pas me tourner vers lui et contempler ses petits yeux, son teint ébène, ses lèvres bien dessinées, ce collier qui encadre ce parfait visage carré?

Comment je fais pour ne pas imaginer ses bras musclés envelopper mon corps frêle et me transporter dans des univers qui ne sont réservés qu’aux âmes qui vénèrent la passion?

Quel sujet de conversation puis-je entamer pour entendre à nouveau sa voix virile?

-Taylor, tu pourrais servir à boire aux filles s’il te plaît. Lance Monsieur Kraba

Il se dirige vers le buffet  et je manque d’ouvrir ma bouche. Qu’est-ce qu’il est grand! Je suis une naine à ses côtés !

Mon cœur s’active, il essaie comme à chaque fois que la situation se présente de tendre vers l’autre, d’établir une connexion. J’aimerais bien le contrôler mais je n’étais pas préparée à cela.  Dans cette petite ville du Nord-Ouest de la France où j’habite depuis 2 ans, les beaux mecs sont rares comme une éclipse solaire alors…

Il remplit mon verre de coca tout en prenant des nouvelles des filles. Je porte délicatement mon verre à mes lèvres, fixe mes yeux sur la télévision.

Est-il en train de me regarder ? Je l’ignore mais je veux bien penser que oui.  Quelle belle idée j’ai eu de mettre ce top corail, ce jean adapté à ma morphologie en I et ces sandales compensées qui me donnent une dizaine de centimètres en plus !

Quelle belle idée j’ai eu de ne pas négliger la coiffure de mes cheveux en transition  (mi crépus, mi défrisés). Mon esprit avait-il capté que je ferais pareille rencontre aujourd’hui?

Monsieur et Madame Kraba nous rejoignent, prennent de mes nouvelles ainsi que celles des filles. Ils m’embarquent dans une discussion assez plaisante, discussion qui m’éloigne de Taylor. Je suis largement déçue quand il annonce qu’il va rejoindre ses amis pour une séance de basket-ball. Je suis déçue de n’avoir pas pris le bus d’avant 17h16. J’aurais passé plus de temps en sa compagnie.

J’ai oublié les traits de son visage quand nous regagnons la maison des heures plus tard mais je n’ai pas oublié ce cœur qu’il a mis en mouvement…

***

-Théo, est-ce qu’on pourrait rendre visite à Monsieur Kraba demain ?

Je retire mes écouteurs, me tourne vers Korea pour lui donner une réponse positive.

-Il faudrait programmer votre réveil  avant 14 heures pour qu’on soit chez eux avant 16 heures. Dis-je le sourire vissé aux lèvres.

-D’accord, je le dis à India.

-Merci!

Je voulais émettre un ok mais mon cœur a parlé à ma place. Il lui est reconnaissant de me permettre de revoir Taylor. Notre 1ère rencontre date d’il y a deux semaines et j’ai quotidiennement médité sur le sens de cette rencontre. A-t-elle pour but de m’entraîner vers des illusions ou  me réapprendre à aimer?

Le lendemain, je suis la dernière à être prête. J’ai passé un temps fou à coiffer mes cheveux, à m’entourer du nuage de fraîcheur que me procure l’eau de toilette Shalimar, à maquiller mes lèvres pulpeuses.

Je suis fébrile quand nous montons dans le bus. Allons-nous faire plus connaissance Taylor et moi? Suis-je sur le chemin qui me fera quitter mon célibat qui dure depuis 9 ans? Plairais-je pour une fois à un homme qui me plaît?

Nous rejoignons la maison des Kraba à petits pas. Les filles rient à gorge déployée en regardant des vidéos sur leurs téléphones, moi, je réfléchis aux prochaines minutes. Ma vie va-t-elle prendre un tournant décisif?

Notre accueil se passe exactement comme la dernière fois à une exception près : Taylor n’est pas au salon cette fois-ci, il est sorti avec un ami. J’attends patiemment qu’il arrive.

Mon cœur fait un bond quand il pénètre dans le salon une heure et demie plus tard. Il est toujours aussi beau, son corps de rêve n’a pas flétri. Il n’est pas seul, un ami l’accompagne. Je lui fais les bises avec un sourire enjôleur. Il me demande brièvement si je vais bien, s’installe à côté de son ami. Je ne suis pas à ses côtés aujourd’hui…

C’est l’heure de l’apéro, Taylor me sert un verre de martini. J’ai hésité avant de le prendre, j’avais peur de l’image que cela renverrait. Je bois mon verre à longs traits tout en discutant avec Monsieur Kraba assis en face de moi.

J’ignore qu’India, assise à ma droite est en train de faire des selfies, j’ignore que je suis dans le cadreur, j’ignore que je figure sur l’une de ses photos avec une moue pas très avantageuse jusqu’à ce qu’elle éclate de rire.

-Oh non! M’exclamé-je en regardant la photo. Supprime s’il te plaît.

Elle ne m’écoute pas, se met à rire de plus en plus fort, attirant l’attention de Taylor et de son ami. Oh mon Dieu, pas ça!

-Qu’est-ce qu’il y a? Lui demande-t-il

-India, supprime cette photo. Ordonné-je avec un regard menaçant

Elle continue à rire et passe son téléphone à Taylor ! Cette ado est vraiment une salope !!! Je vide mon verre, saisie par

la honte. Mon Dieu, je suis trop moche sur la photo!

Il la regarde puis redonne le téléphone à India. J’ai tellement honte qu’il m’ait vue comme ça.

-Un verre ne doit pas être vide. Me dit-il

Il remplit à nouveau mon verre, m’ajoute des glaçons. Il veut sûrement m’aider à noyer ma honte dans l’alcool. Je finis mon verre, il le remplit encore une fois. L’alcool réchauffe un peu trop mon organisme, je vais au jardin prendre de l’air frais. Il me rejoint quelques minutes plus tard, me demande si j’ai chaud. Je lui dis oui, il sourit puis repart au living. Je fais de même quand je commence à avoir froid.

Kelan, son ami, me demande ce que je fais dans la vie, je lui réponds que j’ai pris une année sabbatique pour me consacrer à ma passion, l’écriture. Je lui montre des photos de ma première pièce de théâtre, «L’indécise» dont le thème principal est la polyandrie.

Taylor n’y jette même pas un coup d’œil et des éclats de verre se glissent dans mon cœur. Il ne s’intéresse pas à moi, ce que je fais ne l’intéresse pas, ce que je suis encore moins.

Cette vérité s’impose à moi, me rend triste et me pousse à danser quand Monsieur Kraba met de la musique. Danser pour me vider de mon chagrin, danser pour montrer mes capacités à Taylor. Les filles complimentent mon aptitude à la danse, le couple Kraba et Kelan également. Pourquoi Taylor ne dit rien? Il n’a peut-être pas pris la peine de me regarder.

« Quelle idiote, tu fais, Théo ! Il est bien trop beau pour s’intéresser à toi. C’est sûr qu’il doit aimer les femmes qui font plus d’un mètre soixante-dix et qui possèdent des rondeurs. Tu as 25 ans, tu es une femme sensible, intelligente, discrète mais il ne le saura jamais parce que:

TU NE L’INTÉRESSES PAS ! »

Mon visage s’assombrit quand tombe cette conclusion. Encore une fois, je ne plais pas à un homme qui m’attire, encore une fois je suis sur le banc de touche.

Et puis qu’est-ce que ça fait si je suis sur le banc de touche ?

Dites-moi, suis-je moins vivante qu’une femme qui aime et est aimée en retour ?

N’ai-je pas une famille, des amis qui m’aiment ?

Un homme ne manque pas à ma vie, je suis très bien toute seule, j’ai tout ce dont j’ai besoin…

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© Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre