Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le women murder club, tome 1: 1er à mourir

San Francisco, un criminel supprime avec cruauté et sadisme des couples de jeunes mariés durant les premières heures de leur lune de miel. Une jeune inspectrice, Lindsay Boxer, est en charge de l’enquête. Elle est aidée de sa meilleure amie, médecin légiste, d’une journaliste, ainsi que de l’adjointe du procureur, afin d’arrêter l’assassin qui semble insaisissable. Toutes quatre décident de créer le  » Women Murder Club  » ! Faisant fi de leurs supérieurs hiérarchiques qui les freinent, enquêtant hors de leurs heures de travail, elles vont réussir, grâce à leur ténacité et leur intuition, à assembler peu à peu les pièces de cet horrible puzzle.

Comme annoncé dans mon dernier article, c’est la 2e œuvre de James Patterson que je lis mais pas dans l’ordre chronologique de ses parutions. Lune de miel a été écrit après les premiers tomes de la série Le women murder club.

Comme dans Lune de miel, le récit débute par un prologue. Le narrateur s’exprime à la 1ère personne.

Comme dans Lune de miel, le meurtrier décline assez vite son identité, enfin c’est ce que je pensais…

Ce 1er tome retrace la mise en place du women murder club. 4 femmes qui évoluent dans des sphères à dominante masculine ou qui ont besoin de se faire une place dans leur milieu professionnel. Claire est la meilleure amie de Lindsay, l’héroïne principale. J’ai trouvé que l’ajout des deux autres femmes à ce duo s’est fait un peu trop vite. J’ai l’habitude des amitiés qui se tissent lentement; excusez-moi 😀

J’ai apprécié leur diversité : Claire est noire, rondement belle, mariée et mère, Lindsay est divorcée, Jill, mariée et Cindy, célibataire.

Ce 1er tome a deux trajectoires : l’une qui mène à l’enquête policière et l’autre plus personnelle, la vie intime de Lindsay Boxer. Divorcée, sans enfant, elle apprend qu’un mal ronge son être intérieur et le lecteur l’accompagne dans cette phase de désespoir/espérance. Il l’accompagne dans ses amours aussi même si l’auteur rajoute quelques couches de tristesse. En parlant de cet amour contrarié, j’éprouve un sentiment paradoxal. J’ai apprécié cette touche grise qui vient obscurcir le ciel bleu mais en même temps, j’aurais voulu un autre scénario final.

Parlons de l’enquête policière et de cet homme qui prend un malin plaisir à ôter la vie à des jeunes mariés durant leurs premières heures d’union maritale. J’ai apprécié les rebondissements, les fausses pistes, le vrai qui s’habille de faux et vice versa.

Et la tu t’dis que c’est fini car pire que ça ce serait la mort.
Quand tu crois enfin que tu t’en sors quand y en a plus et ben y en a encore !

Ce n’est pas une citation du livre mais un extrait de la chanson de Stromae. 😀

On va de surprise en surprise avec l’auteur. C’est presqu’un tour de montagne russe. Parfois, les ficelles sont trop grosses, trop tirées par les cheveux.

1er à mourir est une bonne entrée en matière pour cette série de près de 20 tomes. J’aurais volontiers enchaîné sur le 2nd tome si je n’avais pas un service presse qui attend patiemment et la reprise des activités du comité de lecture pour le Prix les Afriques 2021.

Publié dans Interviews

Tête-à-tête avec Johana Gustawsson

Mon invitée du jour est une auteure très sympathique. Après avoir lu ses romans, j’ai voulu en savoir plus sur elle et elle s’est volontiers prêtée au jeu. Chers amis, accueillons Johana Gustawsson !

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1. Si Johana Gustawsson devait se définir en trois mots, lesquels choisirait-elle ?

Folle à lier !

 

2. Mör est un mot suédois qui signifie « tendre » pourtant, Mör n’a rien de tendre.
Pourquoi ce titre ?

C’est lié à la viande, que l’on consomme plutôt tendre… du moins si on est un vrai amateur…

 

3. J’ai beaucoup aimé Mör, il m’a coupé l’appétit. Je suis une grande carnivore et je vous en veux un peu parce que vous m’avez ôté l’envie de manger de la viande (Rires)

Je trouve et c’est mon avis personnel que Mör est beaucoup plus intense que Block 46 comme si vous passiez à un cran supérieur. Était-ce votre but ou une simple coïncidence ?

Non, je n’avais pas de but particulier sinon de procurer à mes lecteurs une expérience de lecture intense, à la fois sensorielle et visuelle. Qu’ils passent un excellent moment en compagnie de Roy & Castells et des autres. Je pense que de livre en livre on s’améliore, on se permet plus de choses, on ose davantage.

 

4. Y a-t-il des messages cachés derrière Block 46 et Mör (morale, réflexion sur lemonde) ou aviez-vous seulement l’envie de partager une histoire ?

Dans Block 46, j’œuvre pour le devoir de mémoire. Les survivants de la seconde guerre mondiale ont presque disparu et il est de notre devoir de parler de la Shoah, des camps, des héros de la résistance, des victimes, des bourreaux, et des atrocités de cette guerre pour que jamais cela ne se reproduise.

Dans Mör, je célèbre, là aussi, les victimes, mais cette fois celles de Jack l’éventreur, dont on parle peu. Ces femmes qui s’effacent derrière l’énigmatique tueur en série et qui vivaient dans une misère totale, obligées de vendre leur corps pour pouvoir trouver un lit où passer la nuit.

 

5. Vos œuvres publiées sont des romans policiers et thriller. Vous avez affirmé être une passionnée du genre. Aura-t-on droit à de nouvelles enquêtes d’Emily et d’Aliénor dans les prochains mois ?

Oui ! Je viens de terminer l’écriture de Sång, le troisième livre dans la série de Roy et Castells. Il paraîtra à l’automne 2019 chez Bragelonne. Les derniers cinq mois ont été extrêmement denses en écriture et en voyages promotionnels ! Peu de sommeil, mais beaucoup de plaisir !

 

6. Avez-vous envie de tester d’autres genres : fantasy, fantastique, romance ?

Non, pas encore, mais pourquoi pas !

 

7. Des auteurs vous ont-ils influencée dans votre carrière d’écrivaine ?

Oui, beaucoup ! J’étais très friande de classiques comme Baudelaire, Rimbaud, Rostand, Shakespeare, Duras… Côté crime, Agatha Christie a été celle qui a fait éclore ma passion pour le genre avec une admiration sans borne pour Poirot !

 

8. Avez-vous déjà été victime de la fameuse page blanche ? Si oui, avez-vous des conseils à donner ?

Changer d’air. Laisser son esprit respirer un peu. Lire et se promener. Moi, je passe du temps avec mes petiots, ce qui me remet les idées en place ! Les idées sont là, c’est juste qu’on ne les voie pas ! Elles ne nous viennent pas, mais elles sont là.

 

9. Si vous deviez offrir un roman (le vôtre ou celui d’un autre) à votre écrivain
préféré, lequel choisiriez-vous ?

J’offre toujours Cyrano de Bergerac et Le Prophète, deux livres qui m’ont énormément marquée.

 

10. Vu que vous êtes marseillaise, une question pour vous titiller un peu en tant que supportrice parisienne. Quel joueur du Paris Saint Germain appréciez-vous ? 🙂

Paris Saint quoi ? Pardon, je n’ai pas entendu…

marco verratti what GIF by Paris Saint-Germain

 

 


 

Vous êtes auteure mais également grande lectrice. Si vous le voulez bien, parlons maintenant de vos sept péchés capitaux en lecture. 


Quel est le livre le moins cher dans votre bibliothèque ?
Mes Agatha Christie, que j’achetais chez le bouquiniste, enfant, à 90 centimes ou 1,1 franc.

 

 

hungry eat to live GIF

Quel livre avez-vous dévoré ?
La couleur des sentiments de Kathryn Stockett.

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paresse
Quel livre avez-vous mis du temps à lire ?
Un livre que je n’ai jamais réussi à terminer : la trilogie de E.L. James.

film love GIF by Fifty Shades

 

Quel livre érotique vous a marquée ?
Histoire d’O. de Pauline Réage.

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orgueil

Quel personnage avez-vous trouvé orgueilleux ?
La marquise de Merteuil, dans les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

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envie

Quel livre vous fait envie en ce moment ?
Le livre que mon amie Sonja Delzongle est en train d’écrire…

 

 

 

 

colère

 

Quel livre vous a mis en colère ?
Celui que je viens de terminer d’écrire : Sång. J’ai passé toute l’écriture avec un profond sentiment de colère contre les politiques espagnols qui ont adopté un pacte du silence concernant tous les crimes franquistes…

 


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Si vous étiez…

Un prix littéraire ?

Le Prix du Balai d’Or organisé par Richard Contin.

 

Un épice ?

La cannelle.

 

Un arbre fruitier ?

Le citronnier.

 

Un dessert ?

La mousse au chocolat

 

Un sport collectif ?

Le volley-ball.

 

Une heure de la journée ?

5 heures, au lever avec le chant des oiseaux.

 

Une pièce de la maison ?

Mon bureau.

 

Un personnage Disney ?

Peter Pan.

 

Un signe de ponctuation ?

Le point d’exclamation.

 

Une langue ?

Le valencian.

 

Un jeu de société ?

Cluedo !

 

Une couleur ?

Le rouge.

 

Une des sept merveilles du monde ?

La pyramide de Khéops.

 

Une matière enseignée à l’école ?

Littérature.

 

Un genre musical ?

Le jazz.

 

Grand merci à Johana pour ce sympathique moment d’échange.

Bon week-end à tous ! 🙂

 

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