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TTL 148: Quand j’étais stagiaire

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Couverture bleue.


Une BD humouristique sur les réalités de la vie en entreprise en Côte d’Ivoire

Quand Pencil est rentré à la GBP (Grosse boite de la place), il était déterminé, fier, sûr de lui prêt à changer le monde… mais les choses ne se sont pas du tout passées comme il le pensait !

Une BD pleine d’humour avec des personnages caricaturaux et hauts en couleurs sur le monde du travail africain mais finalement très universel, avec un sens du comique absurde et du rire made in Côte d’Ivoire !

Polman et Closran font partie de mon club de lecture Livr’échange. Le 14 janvier dernier, nous avons eu un spécial Livr’échange autour de leur BD Quand j’étais stagiaire.

La BD s’étale sur 96 pages et est une intéressante satire de la vie professionnelle. Toutes les péripéties autour de la vie des stagiaires en entreprise sont relatées. Le stagiaire n’a aucune expérience professionnelle mais devient un expert en photocopie, il maîtrise l’art de faire du café et les courses de ses supérieurs hiérarchiques.

Tout en dérision, les auteurs font le portrait d’hommes et de femmes qui expérimentent la cruauté de la vie en entreprise: licenciement abusif, espoirs déchus, sexisme au travail, burn out.

Que l’on soit stagiaire ou ancré dans la vie active depuis un long moment, on a déjà vécu une péripétie racontée dans l’une des planches.

Côté illustration, les personnages sont tout droit sortis d’un pot à crayons que l’on peut trouver sur un bureau au travail. Quoi de mieux pour représenter l’univers au bureau ?

J’ai passé un bon moment de lecture. La BD se lit très vite. Et bonne nouvelle pour les curieux, la BD est disponible en France et partout dans le monde.

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Pandora box, tome 3 : La gourmandise

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. G comme Gourmandise.

Tézé est le nouveau directeur de l’AFSSA, l’Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments. Il a été nommé à ce poste, malgré son jeune âge, par son père, ministre de la Santé, qui voit d’abord en lui quelqu’un de compétent, mais aussi et surtout quelqu’un de confiance. Son premier dossier porte sur la recrudescence au niveau national des demandes spontanées de tests ESB, visant à diagnostiquer ou non la maladie de la vache folle chez des bêtes en présentant les symptômes. Les tests ont beau s’avérer négatifs, le problème reste entier.

Plongé en apnée dans les méandres de l’élevage intensif, Tézé n’a pas les coudées franches. D’énormes intérêts sont en jeu. L’industrie agro-alimentaire pèse de tout son poids pour calmer le jeu. Mais devant l’augmentation exponentielle de cas troublants, Tézé, résistant aux lobbies, demande des tests plus poussés. Les résultats sont alarmants : tout porte à croire qu’on a à faire à une variante de la maladie de la vache folle, plus terrible encore que la première !

La gourmandise des hommes les aurait-elle rendus fous ?

Je ne me serais pas attardée sur cette bande-dessinée s’il n’y avait pas eu une thématique sur la gourmandise dans le swap marathon de lecture 2022.

J’ai apprécié le coup de crayon réaliste des dessins et le traitement de la gourmandise sous toutes ses formes: gourmand de pouvoir, d’argent et de viande… Jusqu’où l’homme est prêt à aller pour défendre son intérêt personnel ?

Cette BD a l’allure d’un documentaire sur la chaîne agro-alimentaire en Occident. Elle est instructive, à la limite du dérangeant. J’ai eu la désagréable impression d’être indexée, moi qui suis une grande consommatrice de viande. Les auteurs cherchent-ils à me faire culpabiliser ? Je suis pour un meilleur traitement des bêtes mais de là à me passer de viande…

La gourmandise fait partie de la saga Pandora Box dont chaque tome est axé sur un péché capital. Certains d’entre eux m’intéressaient mais j’ai été refroidie par leurs notes moyennes sur Livraddict.

Connaissez-vous la saga ?

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Le complot – Gusto

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. C comme complot.

De quoi parle le texte ?

Un homme convoite les biens de son ami. Il a une stratégie: utiliser sa nièce comme appât. Il conclut un marché avec cette dernière: elle devra séduire l’ami et devenir son épouse. Il est déjà marié mais qu’importe ! La polygamie n’est pas un péché dans leur contrée.

L’ami se laisse séduire, couvre sa belle d’attentions et de cadeaux pour le plus grand bonheur de l’oncle. La femme légitime est délaissée.

Le complot est une dénonciation burlesque de multiples injustices conjugales en Afrique. Dans cette œuvre, Gusto campe, dans des scènes quotidiennes réalistes, les travers de la « jungle » humaine des foyers africains.

J’ai beaucoup apprécié les dessins, j’aime le coup de crayon de Gusto.

J’ai trouvé que l’intrigue avait de la consistance mais j’ai trouvé la fin précipitée.

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Ma révérence – Lupano et Rodguen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. B comme braqueur ou bande-dessinée.

Ma révérence est l’histoire de 2 loosers. Commençons par Vincent. Ce trentenaire a dilapidé l’héritage de sa grand-mère dans un voyage au Sénégal. Là-bas, il a rencontré Rana, une jeune femme sénégalaise mais l’a lâchement abandonnée quand il a fallu qu’il devienne père. De retour en France, le chômage devient son habitude. Il n’a qu’une envie: retrouver Rana mais pour cela, il faut qu’il ait assez d’argent.

Il a alors la brillante idée de devenir braqueur. Il a déjà sa cible : le fourgon blindé de Bernard, un convoyeur de fonds qu’il a rencontré dans un bar. Ça fait un mois maintenant qu’il le suit et prépare son coup avec l’aide de son complice Gaby Rocket, un mec paumé, toujours dans les embrouilles, alcoolique, chômeur. Un soir, ils se retrouvent pour peaufiner leur plan qui devrait avoir lieu dans les jours prochains. Pour Vincent, c’est un braquage non violent à but lucratif. Mais le plan va fortement dévier de sa trajectoire…

J’ai été captivée par le récit de Vincent: ses galères, ses peurs, ses rêves. Il offre diverses émotions. J’ai développé de l’intérêt pour le braquage social qu’il voulait faire, j’avais envie de connaître son dénouement. J’ai été légèrement déçue par la fin. Je m’attendais à plus.

La narration est rythmée, les dialogues travaillés, les personnages intéressants à suivre, la thématique du rapport à la paternité est également bien traitée.

Le type de dessin n’est pas mon préféré mais à l’analyse, il colle à l’histoire.

J’ai passé un bon moment de lecture et j’espère qu’il en sera de même pour vous si vous le lisez. 

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TTL 143: Dans la tête de Sherlock Holmes: L’Affaire du Ticket Scandaleux

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Un livre à offrir

J’ai choisi une bande-dessinée lue il y a deux mois et qui est un bel objet-livre

Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela…
La découverte d’une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n’est pas l’unique victime d’un complot de grande ampleur.
Il semblerait en effet que l’étrange disparition de londoniens trouve son explication dans les représentations d’un magicien Chinois. D’autres tickets retrouvés confirment les soupçons du détective…
Dans les écrits de Conan Doyle, Watson n’a pu dépeindre que la face émergée de Sherlock Holmes… Mais dans ce livre, nous pénétrerons visuellement le mental du détective, le long du fil de son raisonnement, et à travers l’architecture de son monde interdit !

Une enquête inédite dans la pure tradition holmésienne avec une originalité de la construction graphique alliant la forme au fond !

Dans cette BD, on est littéralement dans la tête de Sherlock, autant à travers la couverture qu’au fil des pages. Un fil rouge représente le fil des pensées de Sherlock. Il y a beaucoup d’informations à capter. Sherlock exige des lecteurs très concentrés.

J’ai aimé la construction originale des planches, les couleurs sépia utilisées. L’intrigue est prenante, le mystère est très bien entretenu. Le seul bémol : avoir scindé l’histoire en 2 tomes. C’est frustrant pour le lecteur qui n’a pas le tome 2 sous la main.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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TTL 138: Le Sceptre d’Ottokar – Hergé

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Un animal sur la couverture

Ca tombe bien ! Je ne vous avais pas encore parlé du tome 08 des aventures de Tintin.

Tintin trouve sur un banc public une serviette appartenant à un certain professeur Halambique. Il s’agit d’un spécialiste de sigillographie qui doit se rendre prochainement en Syldavie pour étudier le sceau du roi Ottokar. Tintin découvre par hasard que le professeur et lui même, sont sous surveillance. Intrigué, il décide d’enquêter. Il est très vite repéré et reçoit plusieurs messages d’avertissement puis est victime d’un attentat à la bombe qui manquera sa cible grâce à l’intervention des Dupond.

Tintin est une madeleine de Proust pour moi.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce tome 8. Impossible de s’ennuyer avec cette mission au plus haut sommet mêlant aventure et action. J’ai été ravie de retrouver les maladresses des détectives Dupont et Dupond. C’est d’ailleurs dans ce tome que leurs patronymes sont indiqués pour la première fois.

Parlant de première fois, Bianca Castafiore, célèbre cantatrice connue internationalement, fait sa première apparition dans ce tome 8 des aventures de tintin.

Petite anecdote, j’ai toujours pensé que les Dupondt étaient jumeaux. En fouinant sur tintin.com, j’ai appris qu’ils n’avaient aucun lien fraternel, juste des sosies !

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Sommets d’Afrique en BD

Encordés derrière un même scénariste, sept dessinateurs africains partent à l’assaut des sommets que sont le Kilimandjaro (Tanzanie), le mont Cameroun, le Rif (Maroc), l’Emi Koussi (Tchad), l’Atakora (Togo) et le mont Hombori (Mali). Ces six histoires, étonnantes et drôles, s’attachent à donner une image plus verticale de ces pays, une invitation à s’élever vers les cimes.

J’ai acheté cette BD au stand des éditions Harmattan.

Le résumé m’a beaucoup intriguée. Je me demandais comment ces quelques sommets d’Afrique pouvaient être le centre d’un récit. Pour éviter de me remuer les méninges pendant longtemps, j’ai démarré ma lecture.

Tout au long de ma lecture des 6 histoires composant cette bande-dessinée, j’ai été en face de 4 situations :

1/ j’apprécie le style du dessin mais je n’adhère pas à l’histoire ou je reste sur ma faim.

2/ je trouve le récit intéressant mais le style du dessin n’est pas à mon goût

3/ Ni le style du dessin, ni le récit n’arrivent à me satisfaire

4/ j’apprécie à la fois le style du dessin et le récit

Le mont Hombori est l’unique histoire pour laquelle j’ai apprécié à la fois le récit et le style du dessin. Ce n’est d’ailleurs pas ma 1ère rencontre avec le dessinateur, Massiré Tounkara. Pour découvrir la première rencontre, c’est par ici.

1983, monts hombori, centre du Mali.

Gilles veut faire une première à mains nues. Qu’importe cela coûtera. Alain Kondé, son guide, lui explique que les monts sont sacrés pour les gens du coin. Il faut faire des sacrifices, demander l’autorisation aux chefs locaux.

Le chef annonce qu’il n’est pas possible de grimper sur le Tondo. Mais Gilles digère mal ce refus. De nuit, il quitte furtivement sa chambre, part à la rencontre du Tondo à ses risques et périls. Au fil des planches, l’on se demande ce qu’il adviendra de lui. J’ai apprécié l’atmosphère morose du récit.

Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

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TTL 130: Dansez maintenant !

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Musique

J’ai pensé à cette BD de Gina Dick Boguifo qui évoque quelques musiques ivoiriennes.

Pour préserver leurs trois filles des agressions nocturnes, des parents décident de leur interdire toute sortie à la tombée de la nuit.

6 révisions

Mais Jeanine, Sandrine et Carole aiment trop aller danser en boîte de nuit. Elles décident de faire le mur. La soirée ne se passe pas comme prévu et au retour à la maison une belle punition les attend : danser au son du zouglou, du coupé-décalé, avec comme spectateurs leurs parents.

J’ai apprécié les notes d’humour de cette très brève histoire. Je regrette d’ailleurs sa brièveté. Mais le format convient aux enfants, première cible de la BD.

La BD est traduite en anglais, un aspect très intéressant aussi bien pour les adultes que pour les enfants.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Autopsie d’un imposteur – Vincent Zabus et Thomas Campi

Un polar qui se déroule dans les années 50, à Bruxelles, capitale défigurée par les travaux de L’Exposition Universelle. Un polar existentiel entre un maquereau citant Shakespeare et un héros cherchant à trouver coûte que coûte sa place dans un monde trop moderne pour lui. Un polar où il sera question de prostitution estudiantine, de vieilles bourgeoises, de pieds humains congelés et de jolies indics…

Comment ce livre est-il arrivé dans ma PAL ?

Cette année, je veux lire plus de BD et de romans policiers. Sur Livraddict, Autopsie d’un imposteur a ces 2 tags. 2 en 1. Que demande le peuple ?

Je l’ai lu en février et j’ai la flemme d’écrire mon avis. Pour me motiver, j’ai tenté de faire un abécédaire du livre.

Ascension sociale. Louis, notre héros en rêve. Il ne veut plus se contenter de regarder les beaux costumes, il veut les porter.

Bruxelles. C’est le lieu du récit, l’endroit où Louis projette d’être avocat.

Camille est son amie. Consciente que ses fins de mois sont

Difficiles, elle lui apprend qu’on cherche des serveurs pour une soirée à laquelle elle doit se rendre. A cette soirée, notre

Etudiant en droit rencontre monsieur Albert, écrivain frustré, responsable d’un réseau de prostitution discret au service des riches. Louis reçoit une proposition indécente.

Fier, il décline. Lui,

Gigolo ?

Hors de question ! C’est

Indécent mais le

Jeune homme n’a plus de quoi payer son loyer. Bientôt, il ne lui restera plus de sous pour un

Kebab.

Louis finit par accepter.

Mais dans cette

Nouvelle vie, Louis devient un imposteur. Fini l’

Odeur de la

Pauvreté. Mais la duplicité, la honte deviennent le

Quotidien de Louis. Un accident se produit et malheureusement, pour Monsieur Albert, il n’y a pas de

Rédemption. Chantage, manipulation deviennent le lot de Louis. Comment s’en sortir ? Son destin est-il d’être le pantin à vie de M. Albert ?

Thomas Campi et Vincent Zabus jouent sur le yin et yang. Des dessins aux couleurs chaudes pour un

Univers glauque. Parlons de l’intrigue. Ce n’est pas

Vraiment ce à quoi je m’attendais. En lisant polar dans le résumé, je m’attendais à une enquête policière mais il fallait plutôt voir le côté thriller. Le héros est intéressant à suivre dans sa quête de richesse et de reprendre le contrôle de sa vie. Monsieur Albert aurait pu s’appeler

Wilhem tant il est contradictoire et mystérieux. Le

Xhosa ? Il ne connaît pas, la seule langue qu’il maîtrise est celle de la théâtralité. La vie est une fiction grandeur nature pour lui.

Y a-t-il des

Zones d’ombre dans le récit ? J’en ai vu après ma 1ère lecture. Je n’avais pas compris ces masques d’animaux qui pointaient Louis. En relisant pour écrire cette chronique, je me rends compte qu’ils expriment un fait : on ne se détache jamais de l’endroit où l’on vient. Le passé n’admet jamais d’être oublié…

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J’ai apprécié cet exercice. J’espère que vous aussi. Et en cherchant d’autres titres de livre avec le mot imposteur, je suis tombée sur une BD: les imposteurs.

L’avez-vous déjà lue ?

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TTL 122: La trahison de Désiré Atsain

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : une couverture verte.

En Afrique, dit-on ‘’ce sont les deux mains qui se lavent’’, faisant ainsi allusion au soutien sans faille dans un couple entre l’épouse et l’époux. Ce qui ne sera pas le cas lorsque Bako, un fonctionnaire compétent, va perdre brusquement son emploi. En effet, sa femme, manipulée par sa mère, va employer tous les moyens pour briser le couple malgré leurs deux enfants. Ceci, dans le seul but que sa fille se trouve un autre homme aisé…

Caricaturiste, auteur de bandes dessinées, illustrateur de livres pour enfants, scénariste et metteur en scène de photos romans, Désiré Atsain a travaillé dans plusieurs journaux et magazines tels que Fraternité Matin le quotidien gouvernemental, Gbich ! le journal d’humour, Go Magazine, Allo Police, Go mag Love ; et a participé à plusieurs ouvrages collectifs dont Côte d’Ivoire, on va où là ? Volume 1 et 2. Il a par ailleurs représenté la Côte D’Ivoire au salon de la Bande Dessinée au Congo Kinshasa « 2002 », et obtenu à deux reprises la 2e place du prix de la caricature organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire « UNJCI ». Il est auteur de plusieurs bandes dessinées que vous pourrez lire sur Youscribe.

J’ai découvert ses dessins dans les journaux et magazines précités. Ayant obtenu un abonnement gratuit à Youscribe, il y a quelques mois, j’ai décidé de lire quelques unes de ses BD disponibles sur la plateforme.

Prenez une belle-mère matérialiste à souhait, une femme sous l’influence de sa mère, un homme qui perd son emploi et vous aurez un scénario digne d’un film d’action.

Le titre de la BD est bien choisi car il y a de multiples trahisons.

Dire que j’ai détesté la belle-mère de Bako est un euphémisme. Son machiavélisme, son ingratitude donnent envie de la smither*.

La BD se lit vite, elle ne s’étale que sur 68 pages. L’histoire est captivante, l’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions des différents personnages. J’ai été très heureuse du sort final réservé à Bako et à sa belle-mère.

Le seul bémol se situe au niveau de la colorisation. Je ne suis, en effet, pas fan des BD en noir & blanc.

*Nouvelle expression ivoirienne, synonyme du verbe gifler, en référence au fâcheux incident des oscars.