Le temps passe qu’on lui accorde de l’attention ou pas. Il passe et convertit nos débuts plein d’émoi en expérience, en routine.
J’ai créé le blog, il y a sept ans, jour pour jour.
Sept ans après, il est toujours là mais j’ai perdu l’enthousiasme des premiers jours.
Les lectures s’enchaînent et les brouillons de notes de lecture s’accumulent. La paresse s’invite souvent à ma table lorsqu’il s’agit de rédiger mes notes de lecture. Conséquence ? Le rythme de publication a changé, les avis se résument à quelques lignes.
J’ai arrêté les services presse, les participations aux jurys des concours qui me demandaient de rédiger des analyses de livre. Ecrire des avis développés ne m’emballe plus.
Je pense que mon envie d’écrire des notes de lecture s’est également amenuisée en raison de la baisse de visites. Une baisse due au fait que je ne peux plus partager mes liens sur Facebook qui les considère comme un spam. J’ai peut-être trop abusé des partages dans les groupes 😀
7 ans après, que faut-il faire ?
J’ai pensé à fermer le blog ou le passer en mode privé pour qu’il ne me serve qu’à moi, à centraliser mes livres lus depuis 2015. Mais les anciens articles du blog sont souvent consultés, je parle surtout des livres qui sont au programme scolaire et pour lesquels les élèves me demandent souvent schéma actanciel, résumé et autres. (rires)
Ce sont ces livres qui me rapportent le plus de trafic. J’ai été tentée de ne lire que les livres lus par les collégiens et lycéens mais ce serait trahir mes envies. Je ne veux pas lire ce qui fait « vendre ». Je veux lire ce qui me fait réellement envie.
7 ans après, de quoi suis-je fière ?
L’une de mes fiertés est d’avoir parlé des livres invisibles, notamment ceux de la littérature africaine.
Ah, une chose à ne pas oublier : le blog n’est pas célèbre mais il est bien référencé. Je peux le compter parmi les réussites, non ? 🙂
Je ne mettrai pas un point final à ce billet sans dire merci à ceux qui sont encore là, sept ans après.
LES UNIVERS PARALLÈLES DE MILLINA est une blogueuse que je suis depuis un an. Elle n’hésite pas à laisser une trace de ses passages sur mon blog. Je l’ai donc invitée à participer au rendez-vous traditionnel du blog.
Quel est le livre le moins cher de ta bibliothèque ?
Je dirais Amour et Sparadrap de Charles Exbrayat (0.5 euros).
Quel livre as-tu dévoré ?
Ouh lala plein!! Je vais citer la dernière lecture que j’ai dévoré Achille des rivières et Stella des orages de Yann Rambaud. Je l’ai lu tellement vite, j’ai adoré !
Quel livre as-tu mis du temps à lire ?
Le dernier en date Le maître des illusions de Donna Tartt et je mets d’ailleurs du temps à le chroniquer aussi.
Quel livre érotique t’a marquée ?
Alors, je ne lis pas beaucoup de livre érotique, mais je vais essayer de répondre à la question. Je parlerais de Minuit de Lara Adrian c’est un roman ou plutôt une saga du genre bit lit.
Quel livre te fait envie en ce moment ?
La paysanne de Laurent Delépine, c’est un service presse pour lequel l’auteur m’a contactée via la plateforme Simplement.pro .
Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?
Orgueilleux, je dirais Rétro dans Charmant de David Safier
Quel livre t’a mise en colère ?
Il n’y a pas de livre qui m’a mise en colère. Il y en a par contre qui m’ont agacée comme La prisonnière de la mer de Elisa Sebbel ou encore La fin de la saga Les ombres de la nuit de Kresley Cole
L’un de tes articles qu’il faut absolument lire ?
Je suis particulièrement fière de mes tag (si ce n’est pas un peu d’orgueil mal placé) notamment leTag sur les livres 7.
Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?
La Ombrie en Italie. C’est tellement beau et tous les villages sont moyenâgeux. Je vais y retourner cette année et je vous promets des photos.
Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?
La trilogie Le seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien, je ne suis pas très originale mais il est tellement bien et tellement beau. J’adore.
Quelle chanson écoutes-tu régulièrement en ce moment ?
I got life de HAIR, elle en jette. Et la comédie dont elle est tirée est pleine de belles chansons.
Je te donne un mot : colonisation. Qu’est-ce qu’il représente pour toi?
La guerre d’Algérie.. Indochine… (et j’en passe), la soumission d’un peuple… Je vous invite à lire L’art de perdre de Alice Zeniter si vous êtes intéressé par le sujet.
Y a-t-il une question que tu aurais aimé que je te pose ? Tu peux y répondre ?
Je ne serais dire et pourtant j’écris des TAG.
Je pencherais pour : Quelle est la chronique dont je suis le plus fière ?
Merci à ma copineYasminepour la nomination au sunshine blogger award. Il s’agit d’un tag entre blogueurs. Un blogueur répond à 11 questions qui lui ont été posées, et désigne ensuite 11 autres blogueurs en les invitant à répondre à 11 questions.
Rien de bien différent par rapport au liebster award. Du coup, je l’ai combiné avec le Liebster award auquel Marion & Lauren du blogallmenmustreadblogm’ont nominée. Une belle surprise, merci les ladies ! Par contre, vu que j’ai déjà raconté plein de choses sur moi aux Dragon’s Loyalty Award,auBOOK FANGIRLING AWARD, et mon 1er Liebster Award, je ne vais répondre qu’aux questions. Ne m’en voulez pas les filles 😀
2. Comment trouves-tu l’inspiration qui permet de démarquer ton blog des autres ?
Euh… Je ne sais quoi répondre.
3. Ton outil blogging indispensable?
WordPress, ça compte ? 😀 Je n’utilise pas assez d’outils. Je ne suis pas une super blogueuse. Pour jouer le jeu, je dirais BLOGGIF. Je l’ai souvent utilisé pour mes montages.
4. Si ton blog était un film ou une chanson ?
5. Ton groupe Facebook favori?
Férus de livres.
6. Quel est le plus grand défaut d’une blogueuse selon toi?
Le narcissisme.
7. Ton plus beau souvenir en tant que blogueuse.
Le jour où j’ai atteint 1000 vues. Je pensais que ça n’arriverait jamais.
8. Ton sac à main c’est foutoir ou organisation?
Ça dépend. Le sac noir que j’utilise bien souvent est un foutoir. Les autres sacs c’est organisation.
9. Es-tu potins à la pause café?
Absolument pas.
10. Si tu pouvais dire Fu** à quelqu’un qui n’a pas cru en toi ou F**tout court?
Fuck à l’impérialisme occidental et aux chefs d’état africains qui pactisent avec eux.
11. Quel serait ton job idéal ?
Écrivain. ❤ ❤
Les questions de Marion & Lauren
1. Pourquoi / Comment as-tu choisi ce nom pour ton blog ?
Ce blog contient mes notes de lecture, mes revues de voyage, mes expériences personnelles. Je publie souvent mes notes d’écriture. Je partage de temps en temps mes réflexions. Les notes de Grâce M. sonnaient comme une évidence pour le nom du blog.
2. Quel est le tout premier livre que tu as chroniqué ?
Ce que le jour doit à la nuitde Yasmina Khadra.
3. Tu ne peux lire qu’un genre littéraire pour le reste de ta vie. Quel est-il ?
Oh ! Elle est cruelle cette question.
Je ne lirai que le roman.
4. Quel est ton premier coup de cœur littéraire ?
Hansel et Gretel.
5. Pour les adaptations ciné / séries des bouquins ou pas ?
Pour. On ne les apprécie pas parce qu’ils s’éloignent souvent du bouquin mais n’oublions pas que ce sont des adaptations, c’est plutôt normal. Une adaptation peut-être libre ou fidèle à l’œuvre. J’apprécie parce que les adaptations permettent de voir le livre sous un autre angle.
6. L’endroit où tu préfères lire.
Dans mon lit.
7. De quel livre / univers voudrais-tu être le héros ?
J’aimerais bien être une héroïne dans l’univers des MARVEL.
Côté livre, j’aimerais bien êtreAmakadans Lagos Lady.
8. Si tu écrivais un livre, de quoi parlerait-il ?
J’ai écrit deuxlivres et ils parlent de la vie d’une femme. Je continuerai à écrire sur les tranches de vies des femmes.
9. Arrives-tu à laisser un livre inachevé ou poursuis-tu ta lecture malgré tout ?
Je poursuis ma lecture malgré tout mais un livre m’a fait pécher. La tueuse de Guy des Cars. Je l’ai abandonnée en 2016 ou en 2017, je ne sais plus. 😀 Je l’achèverai cette année, in sha Allah.
Le football ! J’espère cette année que la ligue des champions sera remportée par un autre club que le Real Madrid et que l’un de mes pays favoris (Uruguay- Brésil -Allemagne- Nigéria- Sénégal) remporte la Coupe du Monde. 😀
Je vous invite d’ailleurs à suivre Troll Football sur Facebook. Ils sont trop marrants.
Je nomine les 11 derniers abonnés au blog. En espérant que cela nous aide à faire plus ample connaissance :
Vérifier que je ne me suis pas réveillée en avance. 😀
Depuis quand et pourquoi as-tu commencé ton blog ?
Depuis mai 2015. J’ai créé ce blog en période de chômage et il m’a permis d’utiliser mon temps d’une autre façon. Un coach en développement personnel m’avait proposé de créer un blog pour encourager les femmes qui se morfondent dans leur célibat étant donné que je m’éclate dans cette saison de la vie. 😀
Qui est la personne qui t’inspire le plus et pourquoi ?
Question difficile. Si on reste dans le domaine du blogging, je dirai Graine de moutarde.
C’est une blogueuse chrétienne dont les articles me parlent beaucoup. Elle m’inspire à toujours partager ce que le Père a mis en moi sur mon blog spirituel. Il faudrait d’ailleurs que je sois plus régulière ce deuxième trimestre.
Lequel de tes articles préfères-tu et pourquoi ?
J’en préfère plusieurs. Comment choisir ? Allez, je dirai Savez-vous ce qui se passe quand on s’aime ? parce que le message de cet article est extrêmement puissant. Chaque femme devrait l’imprimer en elle.
En quoi peux-tu dire qu’un ou plusieurs de tes articles ont eu un impact sur tes lecteurs ?
Ceux de la catégorie Célibat ont changé la perception du célibat dans mon entourage. Ils ont encouragé des femmes à s’affirmer et à entrer dans la solitude positive. Mes premiers articles ont eu d’excellents retours. J’ai reçu d’excellents témoignages lorsque j’ai offert mon ebook spécial célibat.
Veux-tu faire de ton blog un projet un projet pro ?
Non. Il faut du temps et de l’énergie pour le faire et ces deux facteurs me manquent. Je vais peut-être faire un site professionnel d’auteur quand j’aurai un peu plus de poids dans la sphère littéraire africaine. 😀
Tu peux faire 3 vœux lesquels ?
Devenir un best-seller international
Avoir une communauté engagée qui réagit à chaque publication d’article.
Aller au Cap-Vert.
Si tu étais un personnage imaginaire, tu choisirais qui ?
J’aimerais bien être Shuri, être une AS en technologie, une femme d’action.
Quel film, série ou chanson définirait le mieux ton blog ?
Le blog permettant la détente, l’évasion, ce smooth jazz le définirait le mieux.
Et pour clore ce nouvel award, mes 3 nominations.
A l’horizon des mots (Blog littéraire) : l’une des chroniqueuses littéraires qui m’a bluffée par la qualité de ses critiques littéraires.
Cœur d’encre (Blog littéraire) : la fofolle blogueuse. J’apprécie la pointe d’humour dans ses articles.
Graine de moutarde (Spiritualité) : une chroniqueuse humble qui est concentrée sur son but.
Je vous invite à votre tour à participer à ce nouvel award et n’hésitez pas à adhérer au groupe.
Elle m’a demandé des recommandations d’auteurs africains qui me paraissaient immanquables et que l’on pouvait trouver en France. Avec grande joie, je lui ai cité :
Nous avons discuté sur le manque de visibilité de la littérature africaine en France. Je lui ai dit que les écrivains africains ne sont aidés ni par leurs éditeurs, ni par les distributeurs en France mais les lecteurs français curieux pouvaient changer la donne.
Je vous prépare un article 10 romans africains à lire avant de mourir mais je dois d’abord lire une quinzaine de romans africains avant d’établir cette liste. Ils ne sont pas encore disponibles dans les librairies abidjanaises et c’est un triste constat. Il y a les derniers romans de la rentrée littéraire en France mais pas les livres africains que je cherche. 😦
Avant d’établir cette liste de folie, j’ai demandé à quatre blogueurs littéraires africains incontournables de m’indiquer 5 livres (2 bonus pour certains) de littérature africaine à lire absolument. Si vous voulez des références en littérature africaine, je vous recommande chaudement de suivre :
Excellent mois de février à tous, je vous souhaite de belles découvertes littéraires.
Mon challenge « littérature sud-américaine » continue. Je reviens au Mexique avec Laura Esquivel.
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L’amour de la vie est exalté dans ces pages d’un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes œuvres de la littérature latino-américaine. Chocolat amer, adapté en film sous le titre Les épices de la passion, s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde.
12 recettes gourmandes à souhait pour chaque mois de l’année. J’ai été au début un peu déboussolée, ayant eu l’impression que l’histoire ne se déroulait que sur une année.
Tita, notre héroïne, est une experte en cuisine. Qu’est-ce qu’elle m’a fait saliver avec ses différents plats comme le « mole » de dindon aux amandes et au sésame, son bouillon de queue de bœuf et ses gâteaux ! Quelques-unes de ses recettes ont d’ailleurs un côté aphrodisiaque. J’ai ri de cet effet sur les personnes qui dégustaient ses repas.
Chaque recette introduit un morceau de l’histoire de Tita. Benjamine d’une fratrie féminine, elle se voit attribuer de force un rôle par sa mère autoritaire : s’occuper de cette dernière jusqu’à sa mort. C’est un métier à plein temps, une fonction exclusive. Tita ne pourra donc jamais se marier. Elle doit se consacrer à sa mère. Quelle tradition familiale aberrante !
Comme Tita, on s’insurge contre cette mère égoïste. Comme Tita, on finit par capituler. On plaint cette jeune fille qui ne pourra pas vivre son amour. On partage la soupe de sa colère, sa tristesse. Mélange amer !
Quel supplice de voir chaque jour l’amour de sa vie et ne pas pouvoir le toucher ! On espère voir défaire cette stupide coutume mais elle a été gravée dans le roc.
Observant longuement les formes délicates de la figurine, Tita songeait combien il était aisé de désirer des choses durant l’enfance. Rien n’est impossible alors. Quand on grandit, on comprend qu’on ne peut pas avoir envie de tout, que certains désirs sont interdits, coupables. Indécents.
On aurait aimé que Tita naisse d’une autre mère. Mamá Elena n’a pas l’air d’aimer sa fille. Intransigeante, elle ne lui montre aucun signe d’affection.
Tita noie sa solitude dans la cuisine. Cuisiner devient un moyen d’expression d’amour entre son bien-aimé et elle. Il met dans les compliments qu’il lui adresse tout l’amour qu’il ressent pour elle. Tita s’acharne à cuisiner encore mieux, invente de nouvelles recettes afin de bénéficier davantage de ses marques d’amour.
On se remet à sourire lorsqu’apparaît le médecin John Brown. Il aide Tita à tenir tête à sa mère. C’est un homme en or. J’ai eu un coup de cœur pour ce personnage. J’ai apprécié sa gentillesse, sa loyauté, son amour pur envers Tita. Je pensais qu’ils vieilliraient ensemble mais l’auteure a déjoué mes plans.
J’ai apprécié les retournements de situation, la plume poétique de l’auteure, ses touches d’humour et manifestations paranormales, ses astuces de grand-mère et analogies de la cuisine et l’amour.
Elle tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux de Pedro. Elle comprit parfaitement à cet instant ce que devait ressentir la pâte d’un beignet au contact de l’huile bouillante.
Tita sut dans sa propre chair pourquoi le contact avec le feu altère les éléments, pourquoi une poitrine qui n’est pas passée par le feu de l’amour est une poitrine inerte, une boule de pâte sans utilité.
Ses flashforward m’ont par contre un peu perdue.
Chocolat amer c’est la lutte d’une femme pour faire cesser une tradition qui n’a aucun sens et vivre la vie qu’elle a choisie. C’est une tendre élégie qui exalte l’amour frustré, déçu et interdit. Il évoque les relations mère-fille parfois compliquées, les rivalités fraternelles.
C’est un roman à mettre dans les mains des passionnées d’amour et de cuisine.
En 2018, l’une de mes résolutions est de lire plus de romans de la littérature sud-américaine et asiatique.
A l’horizon des mots avec sa plume merveilleuse m’a donné un titre à lirePedro Paramo
Ce qu’il y a de terrible, et d’infiniment puissant avec cette histoire, c’est qu’elle m’a donné l’impression de pouvoir être lue à l’envers, dans le désordre, tant sa construction se rapproche d’un enfermement qui nous condamne à ce livre sans clé ni issue. On pénètre dans un monde aux confins poreux, à la fois intérieur, singulièrement personnel mais également lointain, presque exotique. C’est une expérience hors du commun, dont je crains de ne pas pouvoir te décrire l’essence avec précision tant il me semble falloir la vivre pour en ressentir l’unicité.
3) AILLEURS SUR LE WEB
L’un de mes personnages de roman est brésilien alors je m’intéresse ces temps-ci à tout ce qui touche ce pays.
Yannie m’a fait découvrirRio de Janeiro, une ville que j’aimerais bien visiter avant mes 35 ans.
J’hésite beaucoup dans l’écriture de ma nouvelle romance. J’ai une forte envie d’écrire cette histoire et aussi l’envie de convaincre les non adeptes de la romance, du coup je me mets beaucoup de pression. Je procrastine, attends le bon moment.Cet articleet la citation de Sefi Atta m’ont fait beaucoup de bien.
You do not need attention to write. All you need is passion for your work and an overwhelming desire to tell a story you genuinely care about. Readers can sense your sincerity and it separates you from the pretenders. – Sefi Atta
Before we continue, allow us to say this – Thank you so much Sefi Atta for this brilliant quote !
You do not need any attention or validation from anybody. When the passion for what you do is present, it will invigorate you to keep on writing and to tell that story or to tell the stories embedded deep within you even when you get discouraged, which you will sometimes get as a writer. It is important that you do not let go of your passion and your desire. As a matter of fact, let it consume you totally.
D’autres citations trouvées sur le même blog qui m’ont boostée :
Don’t talk about writing. Don’t whine about writing. Don’t spend all your time obsessing over who wins what award. Write. And then edit. And edit again. Put in the work. Put in the time. Don’t try to get published too early. Don’t focus on making money or receiving praise, focus on been the best writer you can be.
Nnedi Okorafor, Author of Lagoon
“A writer who waits for ideal conditions under which to work will die without putting a word on paper” – E.B White
4) Ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
J’ai participé à l’action sociale de mon association. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquerici.
Mon 1er roman Tristesse au paradisa été publié et j’ai fait mes premières dédicaces ! C’est que du bonheur les amis.
Cette année a été excellente pour le blog. J’ai largement dépassé les objectifs que je m’étais fixé. Grand merci à chacun de vous pour l’intérêt porté à ce que je fais.
Mes amis, mon premier roman et deuxième ouvrage est disponible en librairie ! Hier, je l’ai touché et c’était indescriptible mais ce n’est pas le sujet de cet article.
C’est une remise de prix culturels à l’image du Prix Nobel, Pulitzer, Grammy’s ou autres machins dans le genre. Sauf qu’ici, il n’y a aucun prix à gagner et que la cérémonie est complètement virtuelle.
Le principe est simple, l’hôte organise son petit « événement » en un article et sélectionne cinq nominés dans chacune des catégories qu’il aura choisies puis lance la cérémonie. Pour ajouter du fun, les autres pourront voter pour leurs préférés en commentaire, mais évidemment, seul l’hôte aura la possibilité de trancher, c’est le principe. On laissera une période de sept jours pour les votes et ensuite dans un nouvel article, on dévoilera les vainqueurs et bim !
J’ai décidé de participer et de vous y associer. Mon vote comptera pour 50% et le votre pour 50% également. Vous inscrirez vos nominés en commentaire.
Place aux choses sérieuses ! Je vous laisse découvrir les nominés dans les différentes catégories.
Les votes sont ouverts et ce jusqu’au 22 décembre 2017. Rendez-vous le 26 décembre pour l’annonce des résultats ! Je compte vraiment sur votre participation active. Invitez vos amis à participer. Plus on est de fous, plus on rit !
Happy New Month les amis ! C’est l’heure du c’est le 1er, je balance tout, un rendez-vous littéraire initié par le blogAllez vous faire lire, dans l’optique d’une entraide féconde entre blogueurs.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que vous avez lu le mois-dernier.
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier.
Au moins 1 lien que vous avez adoré le mois dernier (hors chronique littéraire).
Et enfin : ce que vous avez fait de mieux le mois dernier.
J’ai lu 4 romans en Octobre :Damoclès –Au revoir là-haut – Parlez-moi d’amour !et Dark Company. Obligations professionnelles et familiales ne m’ont pas permis d’en lire plus.
1- TOP ET FLOP
Je n’ai pas eu de flop. Parlez-moi d’amour n’était pas mal, j’ai beaucoup apprécié Dark Company et Au revoir là-haut mais mon top est Damoclès.
Un premier tome dont j’attends la suite avec impatience.
2- CHRONIQUES LITTÉRAIRES D’AILLEURS
J’ai décidé de ne plus lire le genre érotique que je trouvais un peu trop explicite mais je suis bien tentée de m’y remettre après le retour de lecture d’Essie Kelly surPremière nuit – Une anthologie du désir
L’ouvrage est une invitation à découvrir au détour d’intrigues bien menées l’ivresse étourdissante de l’excitation. Il ne s’agit pas ici de ne parler que de sexualité mais de voyager dans l’intimité des personnages en découvrant leurs mœurs, leurs habitudes, leurs vies.
C’est un gros coup de cœur du blog les petites chroniques. Elle dit :
J’ai adoré me plonger dans cette histoire ! Si de prime abord, ce thriller peut effrayer vu son nombre de pages (plus de 800), il se révèle très vite être addictif. On s’interroge en effet très vite à l’instar de Mc Grath et de ses acolytes sur ce que cache Stanislas Cordova. Pourquoi vit-il reclus depuis aussi longtemps ? Comment réussit-il à faire des films aussi terrifiants ? Qu’a t-il fait à sa fille ? Car le personnage fascine ses contemporains mais aussi le lecteur qui s’interroge sur sa part de responsabilité dans la mort tragique d’Ashley.
Le mindmapping (cartographie mentale en français) est un graphique qui permet d’organiser ses idées, des tâches, des mots, des concepts de façon intuitive sur un sujet central.
Qu’est-ce que tu ferais si tu n’avais pas peur ? Elise y répond dansun articlesur la toile de Nectar.
La mode et moi, ça fait deux mais il m’arrive de temps en temps de m’y intéresser. J’ai adoré l’un des articles de Marine. Elle nous présente les10 commandements pour être tendance cet hiver
On peut ne pas aimer la poésie mais devant un tel talent on s’émerveille, on s’incline. Savourezce texte deStevy Opong
Je suis néo-féministe. Je n’adhère pas à la définition duféminisme au 21e siècle, ce féminisme radical. Je suis ravie de savoir que Marguerite Yourcenar partage mon avis.
Ce que j’ai fait de mieux le mois dernier ?
Je me suis mis moins de pression dans la rédaction des chroniques. L’essentiel n’est pas de publier 3 articles par semaine mais de présenter des articles de qualité.
J’ai enfin terminé les corrections de mon 1er roman. L’éditeur fera son possible pour qu’il soit publié en décembre. Décidément toutes mes naissances littéraires se font dans le mois de la nativité. Si c’est pas un signe du ciel ça 😀
J’ai aussi donné mon avis sur la compassion géographique. Ça m’a fait du bien d’écrire ma colère.
Ce mois a été excellent pour le blog. J’ai battu le record de vues et de visiteurs mensuels. Plus de 11600 vues et plus de 6000 visiteurs. C’est petit pour certains blogs mais pour moi c’est énorme !
Grand merci à vous pour l’intérêt que vous portez à ce que je fais. ❤
Je vous souhaite une excellente journée. Je vais profiter de ce jour férié pour lire et avancer dans la rédaction de mes chroniques.
Alec est une blogueuse découverte grâce au Throwback Thursday Livresque si mes souvenirs sont bons. Elle n’hésite pas à laisser une trace de ses passages sur mon blog. Curieuse, j’ai voulu en savoir un peu plus sur son rapport à la lecture mais pas que…
Alec, parle-nous de la relation que tu as avec les livres
Fusionnelle, presque charnelle. J’aime l’objet livre : le toucher, le sentir, apprécier la texture du papier, la beauté de la couverture, et j’en emporte toujours un partout avec moi ! C’est une nécessité !
L’un de tes articles qu’il faut absolument lire ?
De toutes tes questions c’est la plus compliquée ! Je dirais celui sur «La vérité sur l’affaire Québert». C’est un livre que j’ai adoré et détesté en même temps, l’article n’a du coup pas été facile à écrire mais je suis contente du résultat, ce qui est assez rare pour être souligné !
Quel est le livre le moins cher de ta bibliothèque ?
A une époque je lisais beaucoup de livres à 10 francs (oui, j’ai commencé mes études supérieures avant l’arrivée de l’Euro!), je pense que ce doit être ceux-là ! J’y ai d’ailleurs fait de belles découvertes (Zola, Maupassant, Balzac, la collection éditait beaucoup de classiques).
Quel livre as-tu dévoré ?
Il y en a eu beaucoup ! Donc je vais me concentrer sur mes lectures les plus récentes, et c’est « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, que j’ai adoré !
Quel livre as-tu mis du temps à lire ?
Babayaga de Toby Barlow m’a vraiment déçue parce que je trouvais l’idée géniale mais parasité par une histoire annexe. Résultat j’ai mis un temps infini à le lire et il m’a déclenché une panne de lecture. Ce sont généralement les livres qui ne m’emballent pas que je mets le plus de temps à lire.
Quel livre érotique t’as marquée ?
Ah ben figure-toi que je n’en ai jamais lu ! C’est un genre littéraire qui ne m’attire pas, du coup je ne me suis jamais penchée dessus.
Quel livre te fait envie en ce moment ?
Parle-t-on de ceux qui m’attendent gentiment dans ma bibliothèque et me regardent tristement quand je passe devant eux ? Ou bien de ceux que j’ai envie d’acheter ? Allez je me concentre sur ceux qui m’attendent … J’ai très envie de lire American Gods de Neil Gaiman.
Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?
C’est une question que je trouve plus difficile qu’elle n’en a l’air. Spontanément je pense à M. Darcy, mais est-ce vraiment de l’orgueil ? N’est-ce pas plutôt un mélange de timidité et du produit de son éducation ? Du coup je vais choisir Lorimer Black, le héros d’Armadillo de William Boyd, si orgueilleux de sa réussite qu’il en oublie ses racines.
Quel livre t’a mise en colère ?
La vérité sur l’affaire Harry Québert de Joël Dicker, que je trouvais génial par certains aspects et qui me désespérait à d’autres moments. Un livre me met rarement en colère pour son histoire. Ce qui me met en colère, c’est lorsque l’auteur tient une super histoire et la gâche. Babayaga m’a fait le même effet d’ailleurs.
Quel est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de célibataires sur terre ?
Je crois que nous sommes dans une époque de consommation effrénée et de zapping. On ne prend plus le temps de réparer les choses. Dès que ça ne va pas, on change. Et il me semble qu’il en est de même dans les relations de couple. Pourtant, une relation de couple ne peut être constante. Il faut réapprendre à réparer les relations pour les renforcer et surmonter les aléas de la vie.
Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?
J’adorerais visiter l’Islande, les pays scandinaves et la Nouvelle-Zélande, mais ma destination idéale, c’est l’Ecosse ! C’est un pays que j’affectionne tout particulièrement, au point d’avoir envisagé d’y vivre.
Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?
Le dictateur de Charlie Chaplin, sans hésiter. Le discours final me fait pleurer à chaque fois et malgré le temps il ne se démode pas.
Quelle chanson écoutes-tu régulièrement en ce moment ?
Believer de Imagine Dragons dont les paroles me touchent particulièrement.
Tu dois faire un choix entre une glace saveur vanille et Chimères de verre que choisis-tu ?
Chimères de verre bien sûr ! C’est mon côté aventurière qui parle, et à côté d’un nom pareil, la glace vanille paraît un peu fade !
Je te donne un mot : érotisme. Peux-tu écrire un petit récit sur le sujet ?
La nudité s’expose, s’étale, impudique et commerciale. Exposition de corps nus, chosification de l’être, consumation de la beauté dans le consumérisme. Je regrette le temps de l’érotisme discret, le charme qu’il y a à dévoiler sans montrer. Un parfum qui se révèle au détour d’un rapprochement inopiné, la dentelle d’un bas sous l’ourlet d’une jupe, un frôlement, le souffle d’un mot doux. L’érotisme est pour moi du domaine des sensations, ces moments impalpables qui te laissent avec ce drôle de chatouillis au creux du ventre. Si la société est hyper sexualisée, elle est aussi dés-érotisée, brouillant ainsi les codes de nos parades amoureuses.
Y a-il un fait divers qui a particulièrement attiré ton attention ces dernier jours ?
La litanie des attentats qui ne s’arrête pas : Las Vegas, Mogadiscio pour ne citer que les plus récents. Le plus terrible, au-delà du sentiment d’injustice et d’impuissance, au-delà des récupérations politiques et de la propagande, c’est d’une part que collectivement nous nous habituons à la barbarie, y voyant une fatalité. La lassitude nous envahit, la tristesse est redondante. J’ai l’impression que nous nous habituons à « vivre avec » alors que c’est intolérable.
D’autre part, et c’est peut-être le pire, il y a cette espèce de « gradation » de la gravité d’un attentat imposée par les médias qui est juste insupportable. Elle peut se résumer à deux questions « Où ?» et « Y a-t-il des victimes françaises ? » (je prends le cas de la France mais ça m’a l’air d’être la même chose dans les autres pays occidentaux). Ces deux questions sont justes répugnantes, car elles reviennent implicitement à dire que certains attentats sont plus importants que d’autres. Si c’est en France, en Europe, aux Etats-Unis, les médias disent que c’est insupportable. Si il y a des français parmi les victimes, c’est doublement insupportable. Quelle est cette échelle de valeur ? Cela revient intrinsèquement à exclure les 2/3 de l’humanité ! Pourquoi un attentat survenant dans un autre pays que ceux précédemment cités serait moins grave ? Et en quoi des victimes qui ne sont pas françaises seraient-elles moins des victimes ?
Notre fraternité sélective, notre compassion à échelle variable, nous prive d’une part d’humanité.
Y a-t-il une question que tu aurais aimé que je te pose ? Tu peux y répondre ?
Oui ! J’aurais bien aimé que tu me demandes de me définir en une phrase. Je pense que je t’aurais répondu : Je suis gourmande de vivre !
Merci Alec !
On se donne rendez-vous en décembre pour de nouvelles découvertes, les amis ?