Publié dans Arrêt sur une oeuvre

L’eau de Rose – Laurence Martin

Roman concourant au Prix des Auteurs Inconnus 2019, catégorie « littérature blanche »

 

Couverture L'eau de Rose

Rose est une jeune femme solitaire qui vit sa vie en parenthèse et tient le bonheur à distance. Sa sœur aînée, Anna, et son père, Georges, l’ont élevée dans la blessure d’un deuil qu’ils n’ont jamais fait. Rose ne possède aucun souvenir de cette mère perdue à l’âge de deux ans, à l’exception d’une photo d’elle. Pourtant, un matin, le destin fait basculer son existence. Rose est témoin d’un accident et la femme qui meurt dans ses bras lui confie son journal de vie ainsi qu’un message à transmettre : « Dites-leur pour moi que je les aime ». De cette lecture initiatique naîtra l’envie de tout changer, bousculer les lois familiales, les secrets gardés, les silences, se donner le droit de s’ouvrir enfin aux autres. Mais quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et la mort ses prérogatives. Rose trouvera-t-elle sa vérité? Osera t-elle, enfin, le bonheur ?

 

l'Afrique écrit

 

Pour la petite histoire, Publishroom m’avait proposé dans le cadre de notre partenariat de lire et chroniquer ce roman. Le résumé ne m’ayant pas intriguée, j’ai décliné l’offre.

Lorsque je l’ai croisé lors des présélections, je me suis dit : oh non pas encore ce livre. Je ne l’ai pas mis dans ma sélection personnelle mais les membres du jury en ont décidé autrement. 

Il y a des rendez-vous qui s’imposent à nous, des rencontres obligatoires à faire …

Laurence Martin a l’âme d’une poétesse, cela se ressent de la majuscule au point final de chaque phrase. Elle nous fait don de belles envolées lyriques. Elle est passionnée de l’art d’écrire, de transmettre les sentiments. Sa plume est douce, délicate, pleine de sensibilité. J’ai été charmée par la tournure de ses phrases.

 

Rose a 22 ans. Elle ne connaît pas le bonheur, elle le regarde de loin. Elle ignore les instants de joie familiale. Son père et sa sœur vivent dans le silence du drame qui a eu lieu il y a 20 ans. 

L’auteure nous traduit la mélancolie de la jeune fille, le malaise qui règne dans cette famille. Le père et les filles ne vivent pas, ils survivent. On a envie comme elle de s’éloigner de cette maison familiale dès qu’elle y met les pieds. On ressent toute la froideur, la distance entre les membres de cette famille. 

Rose ne sait pas ce que signifie aimer. 

Pour l’heure, je vis les joies des autres, volées aux autres, subtilisées, et je les tiens à bonne distance, c’est bien plus sûr que de les vivre. 

 

L’amour est tout comme le bonheur, une notion qui m’est étrangère, une langue que je n’ai pas apprise, ou bien dans ma plus tendre enfance, et dont je ne me souviens pas. Peut-être ma langue maternelle ?

 

C’est une jeune fille apeurée, fragile, fermée aux autres jusqu’au jour où elle lira un carnet, la tranche de vie d’une femme. Rose va tenter d’être une nouvelle personne en combattant ses doutes, ses peurs. Elle va essayer de prendre goût à la vie et partager ce nouveau souffle autour d’elle. 

Ce roman aborde la quête du bonheur, la gestion du deuil en étant enfant ou adulte.

Les plus grands chagrins se surmontent dans les petites joies quotidiennes.

 

C’est un intense cri d’amour. S’aimer et aimer son prochain, aimer et le dire, aimer et vivre. 

L’amour est un billet retour qui ne s’achète pas sous la contrainte.

 

J’ai passé un bon moment de lecture même si j’ai trouvé certains passages trop larmoyants. J’avais envie de secouer les personnages, je les trouvais parfois trop passifs, en train de se questionner au lieu d’agir. 

 

 

Christmas

Éditeur : Publishroom

Année de publication : 2018

Existe en version Kindle et broché.

Lien d’achat : ICI

GM signature

Publié dans Panaché

TEST/TAG POCKET JEUNESSE: 10 LIVRES, 10 ÉMOTIONS

Bien le bonjour ! Ça vous dit un petit TAG ?

La lecture nous fait passer par de multiples émotions. Et c’est le sujet de ce test/tag: 10 livres pour 10 émotions !

Citez un livre qui…

 

1) vous a rendu heureux ;

penser les mots

Penser les mots . Je comparerai ce recueil d’histoires en vers rimés à un manoir. Un manoir à l’architecture originale avec du caractère qui regorge de salles de trésors que l’on peut visiter en une heure ou en une journée selon notre humeur, notre attachement au lieu.

Un manoir où on aurait envie de demeurer parce qu’il connaît notre histoire, il l’a vécue avant nous. L’amoureuse des mots et des rimes que je suis s’est régalée. 

 

2) vous a fait réfléchir ;

Père riche père pauvre. Ce livre de développement personnel a réorienté ma perception de l’argent. Il a changé ma mentalité.

 

3) vous a déçue ;

Un Cadavre dans le pétrin par Laurent

Un cadavre dans le pétrin. Je suis restée sur ma faim, j’en attendais beaucoup de ce roman.

4) vous a brisé le cœur ;

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Une bouteille à la mer.  Le dénouement m’a fortement surprise, je ne m’attendais pas à une fin aussi déchirante. Elle m’a laissée pantoise. 

 

5) vous a émue ;

Dark company. Nos protagonistes ont dû prendre de lourdes décisions et j’ai eu un pincement au cœur. J’aurais voulu qu’Ashton puisse réaliser son rêve d’enfant.

 

6) vous a ennuyée ;

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Tuer n’est pas jouer. Ce fut les heures les plus longues de ma vie de lectrice. J’ai terminé ce livre juste parce que je finis toujours ce que j’ai commencé.

 

7) vous a fait peur ;

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Shining. Cette histoire d’épouvante est angoissante. Le luxueux Overlook Hotel semble s’animer d’une étrange façon. Cauchemar ou réalité ? Que cachent les cent dix chambres vides de l’Overlook ? 

 

8) vous a laissé perplexe ;

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Babyface. Les narrateurs s’alternent sans transition, les dialogues sont présentés sans tiret. C’est assez déconcertant. Je me perdais dans le fil du récit. 

 

9) vous a mise en colère ;

Mme la presidente

Madame la présidente. C’est plus un personnage qui m’a énervée : Fitina. Je déteste ces femmes qui abusent du pouvoir qu’on leur donne.

 

 

10) vous a surpris.

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La Dernière des Stanfield. Marc Levy n’est pas un auteur que j’affectionne particulièrement, je n’ai pas apprécié deux livres de sa bibliographie mais ce roman m’a montré qu’un auteur peut toujours nous surprendre agréablement.

 

Quelles seraient vos réponses à ce TAG ? Hâte de vous lire.

 

GM signature

 

Publié dans Ma poésie

Cet amour que tu tiens qu’en naîtra-t-il demain ?

Mes gens ! Je vous ai déjà parlé de l’admiration que je porte à la plume d’Esther Granek. Aujourd’hui j’aimerais vous présenter ATTENTE.

Attendre quelqu’un, quelque chose ; compter sur quelqu’un, sur quelque chose….

Attendre en silence, dans la peur, en vain…

Dans ce poème de ma tendre Esther, il y a deux strophes. L’une parle du devenir d’une graine, l’autre du devenir d’un amour. Graine et amour ont besoin d’être dans un environnement sain pour croître.

Trêve de bavardages, je vous laisse découvrir ces vers.

Attente

Cette graine que je tiens
dans le creux de ma main,
qu’en naîtra-t-il demain ?
Un roseau ou un chêne ?
Quelque plante de jardin ?
J’ignore et ne m’en plains.
Mais le cœur me palpite,
sachant qu’en elle habite
une vie qui attend
mon plaisir du moment
et qui dira : présent
pourvu que je lui trouve
bonne terre qui la couve.
Ainsi, bonne graine attend.

Cet amour que tu tiens
dans le creux de ta main,
qu’en naîtra-t-il demain ?
Mon bonheur, ou ma peine ?
Ou mes regrets sans fin ?
Je l’ignore, ô combien.
Mais là, mon cœur se glace
de ne savoir ma place
au destin qui attend
ton plaisir du moment.
Car c’est toi qui choisis,
et c’est moi qui subis.
Bonne chienne qui attend.
Et bon chien s’y entend.

Esther Granek, Portraits et chansons sans retouches, 1976

 

“C’est bien affreux d’être une femme, rien d’autre n’est permis que l’attente.” Madeleine Chapsal
Aviez-vous des attentes en début de semaine ? Ont-elles été concrétisées ? 
Quels sont vos plans pour ce week-end ? Dites-moi tout.
fleur v1
Publié dans Panaché

Challenge créatif du mois de juin #1 : « Journée idéale »

Hello guys,

Je débute le « Challenge un peu créatif du mois de Juin » imaginé par une connasse parisienne.

J’ai choisi de vous parler de ma journée idéale.

La journée idéale no stress dans n’importe quelle ville du monde où la paix règne

Réveil à 10 heures du matin (la veille, j’aurais dormi à 22 heures, j’aurais ainsi dormi pendant 12 heures, mon temps de sommeil idéal que j’atteins un week-end sur 4)

Un petit tête-à-tête avec mon Père en musique : Jéhovah Shammah, mon 1er amour, le plus beau et le plus grand.

 

 

Cette musique (qui est l’une de mes préférées) passant en boucle, je prends un bain aromatique, le moment de bien-être par excellence ! 
Parce que bien manger c’est le début du bonheur, je m’offre une belle assiette de petit-déjeuner.

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Une journée idéale c’est une journée de divertissement, je passe donc mon début d’après-midi devant des films nollywoodiens. 

Je pars ensuite faire une journée shopping. J’achète sans compter. J’ai une journée idéale, un compte en banque idéal so pourquoi me priver ?

Je vais ensuite dîner avec mes sœurs dans un restaurant chic. J’achève ma soirée avec une pile de livres romantiques de Danielle Steel ou Joelle Anskey


La journée  idéale artistique 

En matinée, je réalise une interview radio, une interview pour un magazine où je pose comme une reine. A midi, je déjeune avec Chimamanda Ngozi Adichie. En début d’après-midi, je suis l’invitée d’un café littéraire où je fais de superbes dédicaces de Chimères de verre ou de Tristesse au Paradis.

Je prends un verre avec Leye Adenle ou Fatou Diome avant de me rendre au concert privé qu’organise ma chanteuse préférée Zahara

 

Zahara

 

Ma soirée se termine avec une comédie musicale comme BODYGUARD .


La journée idéale touristique

Etre au Cap Vert

Me balader en fin de journée à Praia. Visiter la petite ville de Cidade Velha avec sa rua banana charmante, son église, son fort et au coucher de soleil : son esplanade et la petite plage à la terrasse d’un bar. Pratiquer le farniente dans la jolie petite ville de Tarrafal au nord ouest de l’île et sa belle plage de sable blanc, sa cocoteraie avec ses singes en liberté et son petit port. 

Etre à Marrakech

Flâner dans les rues de la ville aux mille et une nuits, la ville rouge : Marrakech. Déambulez ensuite sur la place Jemaa-el-Fna, me détendre dans un hammam de luxe, déguster du très bon thé à la menthe à Dar Belkabir.

 

Etre à Tahiti en mode farniente sur les plus belles plages, cocktail en main.

tahiti


 

La journée spirituelle idéale

Je me lève à cinq heures du mat en pleine forme et je consacre du temps à l’adoration. J’écoute de supers enseignements sur TopChrétien, Enseignemoi.com. Inspirée par l’Esprit, j’écris de supers articles pour mon blog Choisis la bonne part. Je suis connectée au Père.

Je me délecte des chants du groupe Exo, cet excellent groupe musical chrétien.

 

Une journée idéale serait celle où je ne reçois que de bonnes nouvelles, de belles surprises et de multiples attentions comme des invitations pour un brunch, des cartes cadeaux pour aller au Spa. Une journée idéale c’est l’impossible qui devient possible…

Et vous, vous la passez où votre journée idéale ?

 

fleur v1

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Pas si simple de Lucie Castel, une romance si…

 

Parce que, dans la vie, rien n’est simple, Scarlett se retrouve coincée par la neige à l’aéroport d’Heathrow avec sa sœur Mélie l’avant-veille de Noël.
Parce que, dans sa vie, tout est compliqué, Scarlett entre par erreur dans les toilettes des hommes et tombe sur William, un Britannique cynique et provocateur dont le flegme et le charme distingué sont ce que la Grande-Bretagne promet de mieux. Les heures d’attente leur permettent de faire plus ample connaissance et William leur propose alors de passer le réveillon dans sa maison, près de Kensington Street, le temps que le trafic reprenne. Une invitation en apparence innocente, mais qui va conduire les deux jeunes femmes au cœur d’un réveillon riche en émotions et en surprises de taille…

 

l'Afrique écrit

Comment me suis-je retrouvé avec ce livre ? Quelqu’une l’a recommandé dans l’un de mes groupes de lecture sur Facebook.

Selon cette recommandation, ce livre était un concentré d’humour. Je me suis donc laissé tenter.

J’ai dit oui à un voyage avec Scarlett et sa soeur Mélie. Je suis allée à Londres. Ce n’est pas une ville que je rêve de visiter mais l’auteure a su créer l’envie en moi.

Les premières lignes, j’ai eu l’impression que l’humour était un peu forcé. J’ai fini par m’y habituer et à le trouver naturel.

J’ai pris plaisir à rencontrer William Hill, cet anglais classe et séduisant. Je suis tombée sur son charme. Tout en lui m’a plu :  sa retenue, son flegme, sa fermeté, sa sensibilité, son sens de l’humour. Si un jour, je dois quitter le célibat, eh bien c’est parce que je serais tombée sur ce William Hill.  ❤

J’ai apprécié le réveillon plein de surprises chez ce cher William. On découvre son père “muet”, sa mère condescendante et autoritaire, son frère, sa grand-mère délurée, sa tante, la miss des victimes de Londres, son frère gay. Sa famille très particulière est froide,à l’opposé de celle de Scarlett.

L’histoire se lit aisément, la narration de l’auteure est fluide. Au début de l’histoire, j’étais vraiment dans la chick-lit mais la fin m’a ramené à l’environnement Harlequin. J’aurais voulu lire une fin moins cliché.

J’ai aussi trouvé dommage que certains sujets, comme le deuil soient traités superficiellement.

Cette romance n’est pas un coup de cœur mais elle offre un bon moment d’évasion. Les inconditionnels de romantisme y trouveront leur bonheur.

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  • Nombre de pages  : 234 pages
  • Editeur : Harlequin
  • Date de publication : 22 mars 2017

 

Extrait : Son émotion est perceptible. Ses lèvres tremblent légèrement et on sent un soupçon de trémolo dans sa voix. Je prends la mesure des épreuves qu’ils ont dû vivre et, soudain, je me compare à eux. La mort de mon père a bien failli pulvériser ma vie, pourquoi en serait-il différemment pour les autres ? Ceux qui pensent que les gens sont remplaçables, et que tout passe, se trompent. Les gens qu’on aime deviennent irremplaçables parce qu’on les aime. C’est notre amour qui les rend uniques. Et quand ils partent, la douleur et le vide qu’on ressent ne passent pas. On apprend juste à vivre avec et on y ajoute d’autres amours. Et plus on en ajoute, plus on étouffe la douleur. Mais elle ne disparaît pas.  J’ai bien cru que mon cœur n’allait jamais pouvoir ressentir de nouvelles émotions, que j’allais garder mes souvenirs, incapable désormais de m’en fabriquer d’autres. Et il aura fallu une tempête de neige, une rencontre, pour que tout bascule sans que j’en aie conscience, tandis que je luttais de toutes mes forces pour que ça n’arrive pas.

Publié dans Quand on est célib'

Arrière de moi célibat ! par Grâce Minlibé

Ebola – Choléra – Célibat  – Varicelle – Rage

Qui est l’intrus dans cette liste ?

Malheur à celui qui osera dire : Varicelle ! 

Le célibat n’est pas une maladie et pourtant on  regarde souvent le célibataire comme s’il était atteint d’une maladie incurable. On le prend en pitié, comme si ses jours étaient comptés.

Malheur à celle qui osera dire qu’elle est épanouie en étant célibataire ! Des moqueries surgissent. C’est impossible d’être heureuse seule. Comme si le célibataire n’avait pas une vie sociale, n’avait aucune occupation, n’était aimé de personne. 

Ces regards pleins de jugement ignorent toute la pression qu’ils mettent sur les célibataires. Ils ne savent pas qu’ils participent à la création de pseudo couples, ils ne savent pas ou font semblant de ne pas savoir que le regard qui juge, méprise ou prend pitié fragilise le célibataire.

Le stress augmente, l’inquiétude aussi ; l’équilibre émotionnel est perturbé. C’est l’inflation du côté du célibataire.

Le célibat devient une insécurité. Les cris fusent : « arrière de moi, célibat ! »

On a envie d’être en couple pour être comme tout le monde et être du bon côté de la vie, celle qui a de l’importance, celle qui est louable.

Peu importe l’état de l’intérieur de la coquille, pourvu que son apparence extérieure soit lisse et sans défaut.

On ne s’intéresse plus à la qualité de la relation, ce qui importe c’est son existence.

L’envie d’être comme tout le monde pousse aux choix irréfléchis qui ont de lourdes conséquences souvent minimisées.

En noircissant l’importance de la saison du célibat, on ignore qu’on est en train de faire du mal à la vie de couple.

Dites-moi, demain peut-il exister sans aujourd’hui ?

 

Mener des gens vers la vie de couple, le mariage en dénaturant le côté constructif du célibat dans la vie d’un être humain c’est comme vouloir atteindre l’autre côté d’une rive sans passer par l’unique moyen qui relie les deux rives.

On minimise l’utilité du célibat, on dénature son impact, on le juge sur son apparence et on ne cherche pas à savoir ce qu’il peut apporter à notre croissance. On étouffe le poussin dans sa coquille…

 

 

L’épanouissement de la personne en couple n’est pas meilleur que celui du célibataire, et vice versa. Enlevez-vous cette idée fausse de la tête. La personne en couple et le célibataire vivent l’épanouissement mais de manière différente.

DIFFÉRENT ne veut pas dire que ça n’existe pas.

Aux célibataires, libérez-vous du regard destructeur des autres, profitez du caractère constructif de cette saison et préparez-vous à créer une relation de couple durable, personnalisée, unique. 

Aux autres, laissez les célibataires vivre leur saison, consacrez-vous à réussir votre vie de couple car rien n’est acquis. Vous pouvez en un clin d’œil revenir au célibat et portez le fardeau que vous aviez mis sur le dos des autres…

 

Publié dans Ma poésie

Mon père, un être unique

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon tendre papounet d’amour. Je l’aime tellement cet homme ! Je suis infiniment reconnaissante à Dieu qui me permet de jouir de sa présence encore et encore. 

Pour son entrée dans une nouvelle décennie, je lui avais écrit un poème.

Si vous l’aimez, vous pouvez le dédier à vos pères mais n’oubliez pas de mentionner l’auteur. Vous savez combien c’est important. 😀

 

anniversaire-de-mon-pere

Data

A celui qui a accueilli ma naissance
Avec douceur et reconnaissance
A mon père qui m’a soignée et nourrie
Et qui de son cœur ne m’a jamais bannie

Il ne m’a jamais caché la réalité
De la vie et toutes ses difficultés
Il me disait toujours : sois courageuse
Poursuis la vérité et tu seras victorieuse

Il m’a inculqué de vraies valeurs
Je puise en elles mon espoir et mon ardeur
Il m’a appris à ne jamais gaspiller le temps
Avec parcimonie, à l’utiliser à bon escient

C’est à lui que je dois mon parcours
Il m’a tenu la main avec tant d’amour

Je ne le dis pas assez souvent
Mais je l’aime énormément
Je ne fais pas de cela une habitude
Bien plus, c’est une attitude

Mon seul désir c’est te rendre heureux
Car tu m’as permis de l’être
Mon bonheur c’est toi et je peux le reconnaître
Il est bien visible dans le blanc de tes yeux

Je prendrai soin de toi
Aussi longtemps que Dieu voudra
Je recueillerai tes cheveux blancs
Avec respect et pas autrement

A celui qui observe ma maturité
Avec confiance et fierté
A cet homme qui m’a éduquée
Dans la foi et la sobriété

A toi papa, être unique
Je dédie ces notes féeriques

© Grâce Minlibé

 

Joyeux anniversaire papa ! Tu es le visible de mon essentiel. Bisous !

 

Pour ceux qui préfèrent écouter plutôt que lire, vous êtes servis ! 🙂

 

Publié dans Histoires

Que l’orange perdure #BYNF Challenge

Orange is the new black

Ce mois, la sympathique communauté des bloggeuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Orange is the New black ». 

Fidèle à moi-même, j’ai décidé de participer en vous proposant un texte. Bonne lecture.

 

Mon doux Michaël,

Tu t’es certainement demandé pourquoi Alessa t’a remis ce bout de papier avec cette mine triste. N’aie surtout pas peur, n’imagine aucune scène dramatique. Je ne vais ni t’annoncer une mauvaise nouvelle ni annuler notre mariage. 

« Quand on aime quelqu’un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire jusqu’à la fin des temps. »*

Aujourd’hui sera le début d’une nouvelle vie pour nous. Une vie dont on ne maîtrise pas tous les contours. Comme un bébé faisant son entrée dans le monde, tel nous sommes.

Il nous faudra apprendre le langage de la vie à deux, il nous faudra penser à deux ; aller dans la même direction, souvent prendre des chemins différents sans jamais nous éloigner l’un de l’autre. 

Phileo et Eros devront être un parfait duo, alterner leur lead. Quel beau challenge à réaliser n’est-ce pas ? 

Il y a 3 mois tu m’as demandé quelle couleur je préférais pour l’unique mariage de notre vie et je t’ai répondu sans détour : l’orange.

Te rappelles-tu de l’audace dont tu as fait oeuvre pour m’approcher moi, la fille inaccessible et totalement épanouie dans mon célibat ? C’était l’orange

Te rappelles-tu de l’intelligence avec laquelle tu as fait voler en éclats les fenêtres de ma méfiance ? C’était l’orange

Te rappelles-tu  comment tu m’éblouissais à chacune de nos rencontres ? C’était l’orange

J’ai choisi l’orange parce que je voudrais qu’elle soit la couleur de nos années de mariage, je voudrais que nos années de couple s’habillent de cette couleur chaude.

Je ne veux pas qu’on ait des nuits froides, des discussions froides. Je voudrais qu’on garde intact la flamme. Je suis consciente que tout ne sera pas comme au premier jour parce que nous sommes des êtres amenés à évoluer mais je ne voudrais pas que notre flamme vacille.

Te souviens-tu de cette chanson, celle qui a été le témoin de ton entrée officielle dans mon cœur ? Je la chante pour toi. 

« Honey, you get me, you get me
Like a beautiful song
You’ve heard a million times
Like that rainbow’s end
That you can never find

It’s hard to ignore
Undeniable too
This feeling inside
When I look at you

You get me, you get me »

Je t’aime mon Mike. Jusqu’à mon dernier souffle, je dirai et t’écrirai :

Je t’aime, tu es mon ange,

Je te désire, mon orange.

Hâte d’avancer vers l’autel et de dire oui à une vie meilleure avec toi. 

Signé Bénédicte,

Ta fleur d’orange. 

 

© Grâce Minlibé

 

*Citation de Christian Bobin 

 

Découvrez les participations des autres membres de la communauté en cliquant sur les différents liens :

Nuellasource – AfrolifedeChacha Black in styleDi hair BoxMlle Paker

Publié dans Panaché

Ma balade de blog en blog #Semaine 1

visite-de-blog

Bonjour les passionnés ! Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre mon modeste blog et je tiens à vous dire merci. Je puise ma force dans ma passion, je renouvelle mon énergie dans votre soutien.  

Je vous propose aujourd’hui un nouveau rendez-vous dominical, j’ai trouvé cette idée géniale sur le blog de Maman choco

Je vous proposerai chaque dimanche une revue d’articles de blog qui m’ont plu et qui s’inscrivent dans les thèmes de mon blog : écriture, chronique de livre, réflexion, célibat

Prêts à découvrir ma première balade de blog en blog ? C’est parti !

Lundi

J’ai lu la chronique de Rêvez livres sur le livre : « Célibataire ? Faut pas t’en faire ! » de Alexandra Tressos-le dauphin » 

Un livre qui donne la pêche qu’on soit célibataire ou non, qu’on soit au fond du gouffre ou pas. A offrir à toutes les copines célibataires.

J’ai également aimé la chronique de leblogdecristinasansh sur TU COMPRENDRAS QUAND TU SERAS PLUS GRANDE de Virginie Grimaldi. Lisez ses quelques mots :

« Des cœurs brisés, des personnalités écorchées, de l’amour, de la tendresse, de la bienveillance, de la résilience, des rires, des renaissances, de l’espoir, du bonheur à l’état pur, tels sont les ingrédients principaux de ce roman, de cette ode à la vie. »

 

Mardi

J’ai fait un tour sur le blog de Maman Liane  qui a donné son avis sur « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle Giordano.

Un livre qui aborde plusieurs concepts de développement personnel, permettant de travailler son optimisme et d’apprendre à voir le bonheur dans toutes les petites choses !

Mercredi

BlackNovel m’a fait découvrir James Crunley et une lecture indispensable pour tout amateur de polar noir : Fausse piste

 

Jeudi

Ces gens en couple qui pourrissent votre célibat. En avez-vous dans votre entourage ?  Les Intelloes, oui. J’ai apprécié la touche d’humour de cet article.

 

Vendredi

 Journée chômée. Manque de temps pour parcourir les blogs. 

Samedi

 Journée chômée. Manque de temps pour parcourir les blogs. 

Et voilà, n’hésitez pas à me faire découvrir votre balade de blog en blog si vous en faites. Bises et à dimanche prochain !!! 

Publié dans Interviews, Quand on est célib'

« Seul à seul » avec…

being single

Il y a plusieurs façons d’aborder et de vivre le célibat. On peut lui attribuer une portée épicurienne ou une portée spirituelle.  A bientôt 35 ans et mère d’un garçon de 12 ans, Bérénice a choisi la 2ème option.  

Rencontre avec cette dame ivoirienne célibataire depuis 2 ans qui se définit comme une femme entière, déterminée et avec une certaine fierté.

 

 

Un verbe qui caractérise l’amour selon toi ? 

 Aimer, c’est donner. 

Pour toi, c’est quoi la solitude ?

Tout être humain est fondamentalement seul et, au-delà de son désir d’échapper à cette vérité, chacun quelque part en lui-même le sait. De ce fait, la solitude est avant tout un sentiment, un état de fait. Un temps d’isolation où nous rentrons dans un cocon, afin de nous connaitre réellement. Et il n’y a pas « une » mais « des » solitudes. Il s’agit donc de distinguer la solitude de l’isolement (n’avoir personne à qui parler), la solitude choisie par soi et enfin la solitude « ressentie » car l’on se sent seul même en étant entouré.

La solitude n’a pas le même sens selon qu’elle est choisie ou subie. 

As-tu des complexes ?

Franchement non je n’en ai plus ! Si vous m’aviez interrogée il y a des années j’aurai dit oui ! J’étais beaucoup complexée. Mais depuis que j’ai découvert ma réelle identité en Christ, je me passe des complexes. Je me sens parfaitement, superbement bien dans ma peau avec ce que je possède ou pas !

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

Non ! Mon statut de célibataire ne me donne pas de me sentir différente des femmes qui ont eu la grâce de trouver leur homme. Je me dis qu’elles sont aussi passées par cette étape, on y passe toutes, l’essentiel c’est de bien le vivre afin de mieux appréhender le mariage.

Pourquoi es-tu encore célibataire ? 

Le célibat est un choix qui s’est imposé à moi. Lorsque tu t’es mise dans plusieurs relations qui ont capoté, il faut savoir marquer une pause.

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ?

Je viens d’une famille chrétienne où les enseignements sur le célibat ne sont pas courants. Lorsque j’entends les remarques de la part de certaines personnes mariées, il est bien dommage qu’il en soit ainsi.  Il y a d’abord ceux qui pensent qu’on n’est pas réellement une personne tant qu’on n’a pas trouvé notre moitié, ensuite ceux qui pensent que le bonheur n’existe que dans le mariage et enfin ceux qui pensent qu’on doit avoir un grave problème pour ne pas être mariée après 30 ans !

Mais que dit la Bible ? Il y a deux textes dans le nouveau testament qui parlent du célibat : Matthieu 19.12 et 1 Corinthiens 7. Le célibat permet à la personne de consacrer son temps, son énergie et ses pensées à Dieu. Le célibataire peut, comme dit Paul, s’inquiéter des choses du Seigneur (1 Corinthiens 7/32). Mais il précise aussi que c’est un don que Dieu donne à des hommes et des femmes, et que s’ils ne l’ont pas reçu «  il vaut mieux se marier que de brûler ». 

Je n’ai pas véritablement d’amis (es). Certains le perçoivent bien, attendent tout comme moi le temps de Dieu ; d’autres en font un objet de raillerie ; ou encore sont dans l’empressement de me voir enfin dans un foyer en tant que madame tel.

Qu’apprends-tu  pendant cette période de célibat ? 

D’abord cette période de célibat m’a permis de me découvrir et me rapprocher de Dieu. Savoir ce qu’Il attend de moi, le pourquoi de mon essence sur cette terre, Le servir pleinement. J’ai découvert pendant cette période le véritable moi en la compagnie de Jésus. En lui, je développe ma joie, mon épanouissement. 

Qu’est-ce qui a changé en toi depuis que tu es célibataire ?

Waouh !!!! Énormément de choses ! J’ai développé un certain charisme en moi avec l’aide de Dieu, que je n’avais pas, ne saurais peut-être pas si j’étais en couple avec un homme. J’ai découvert que j’étais une femme battante et courageuse. Moi qui étais impatiente, suis devenue patiente et tolérante. Dieu use de ce moyen d’isolation pour travailler en moi pour cet homme à venir, et Il le fait en chacune de nous pendant ce moment.

Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Ma fierté en tant que femme : mon fils, ce don de Dieu et celle que je suis devenue !

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

(Rires) C’est un trajet, disons un rituel maintenant :  travail_ Eglise_Maison_ Visite chez ma mère.

Quel est ton secret pour être célibataire et ne pas envier les personnes en couple ?

Je n’ai aucun secret, je vis bien mon célibat car lorsque satan tente de vouloir me rendre triste en me rappelant mon statut, je lui rappelle la Parole de Dieu, qui veut que tous ses enfants soient heureux et qu’il y a pour chacun, chacune un homme ou une femme qui attend quelque part.

En vérité, je suis déjà mariée, je sais que mon homme est déjà là, je me prépare juste à le rencontrer, bien que je ne le vois pas. Dans mes prières je demande à Dieu de le préserver dans Ses voies à Lui, l’élever, le distinguer etc… Et je sais que Dieu n’a pas dit il n’est pas bon que l’Homme soit célibataire mais plutôt pas bon que l’Homme soit seul. Le célibat n’est qu’un état civil. Le remède donc de Dieu à la solitude est la compagnie et non forcement le mariage.

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Que vous soyez célibataire par choix ou par nécessité, que vous ayez l’intention de rester célibataire pour toute la vie ou juste pour un temps, ne considérez surtout pas cette condition comme une malédiction. Non ! Nous constatons dans La Parole de Dieu que Adam, avant que ne soit créée Ève, a passé du temps seul avec Dieu. De même Ève pendant le sommeil d’Adam a passé aussi du temps seule avec Dieu. Cette période de temps exclusive avec Dieu est ce que nous appellerons « le seul à seul ».

Vous aussi, chérissez votre période de célibat, cette période de « seul à seul » avec Dieu avant même de parler mariage. Bénéficiez de ce temps de solitude avec Dieu, dans Sa présence. Vous redécouvrirez votre vraie image et personnalité.

Aussi, il faut que toutes puissent comprendre que le bonheur n’est pas lié à la vie de couple, mais au fait d’être en relation avec Dieu. Bien sûr, il y a des femmes qui me diront qu’elles souffrent de ce célibat et qu’elles rêvent de se marier. Je les comprends, mais j’aimerais leur dire : Si maintenant, nous ne savons pas être heureuses étant seule, ce n’est pas dans le mariage que l’on vivra cela. Car comme on voudrait nous faire croire, le mariage ne rend pas un Homme heureux.

Le mariage est un mandat Divin ! Dieu a besoin qu’en tant que chrétiennes célibataires, nous puissions remettre notre vie entre Ses mains. Il connaît toutes choses, Il sait ce qui est le meilleur pour nous. Alors, faisons Lui confiance et servons Le.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Disons : « jamais été marié » voire single.

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue qu’est-ce que tu lui dirais ?

Je ne change rien de toi, tu as fait du chemin, tu as fait le plus dur. Tu as appris de chacune de tes erreurs. Continue sur cette voie et ce malgré les obstacles, tu es sur la bonne voie, tu sauras toujours les surmonter avec l’aide de Dieu. Sois toujours cette femme qui a toujours cru en elle et en sa vision. Fortifie-toi et prends courage ! Le meilleur pour toi est à venir. Sois heureuse !!!

Propos recueillis par Grâce Minlibé – Copie interdite sans autorisation de l’auteure et l’interviewée.