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Love in the Jim Crow South – Kendra Queen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. E comme Ennemi. Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Dans la Louisiane des années 1920, l’amour est un jeu dangereux.

Même parler à un homme blanc peut faire tuer Eva LaLaurie.

Mais Renard Mauricette, l’homme le plus riche de la ville, a toujours été un rebelle.

Et il a un œil sur elle.

Il veut la conquérir… la posséder.

Elle va tout risquer par amour – et il ferait mieux de faire de même.

Mais au pays du Ku Klux Klan, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc…

Si je ne choisissais mes lectures qu’en fonction de la couverture, je n’aurais jamais choisi ce livre. Je pense que l’histoire aurait mérité que l’auteure fasse plus d’efforts.

Renard Mauricette est un homme blanc âgé de 24 ans. A la guerre, il a reçu une forte dose d’éclats d’obus dans la poitrine, les joues et la cuisse gauche. Résultat: il boîte fortement et éprouve de sévères douleurs.

John Butler, l’un de ses domestiques, lui propose de consulter une guérisseuse noire, Eva Lalaurie, jeune femme à l’aube de la vingtaine. Ce que John fait, il n’a rien à perdre.

L’interdite attraction se développe au fil des rencontres. Quand Eva décide de s’y abandonner entièrement, elle découvre l’existence d’Amélie Mordant. Eva s’en veut d’avoir flirté avec un homme blanc et de surcroît marié. Elle met un terme à la relation mais Renard ne l’entend pas ainsi.

C’était un mariage convenu par son père et il vient de divorcer. Il est sûr des sentiments qu’il a pour Eva mais ses sentiments suffisent-ils dans une contrée où blancs et noirs ne doivent pas s’unir?

J’en attendais plus de cette romance interraciale. Les héros ne m’ont pas fait vibrer. Le contexte historique est bien décrit mais il m’a manqué une passion dans les sentiments. Je l’ai ressenti au début mais elle a été éphémère.

J’ai lu cette romance en VO et j’ai trouvé le niveau de langue inaccessible.

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TTL 141: Ridden Hard – Kendra Queen

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Romantique

J’ai pensé à une romance de Kendra Queen

Cal Sampson.

Un cow-boy sexy, qui vient à mon secours.

Brutal sur les bords. Arrogant. Totalement pas mon type.

Le jour où on s’est rencontrés, il m’a jetée par-dessus son épaule et m’a emportée.

On ne peut pas se marier, c’est illégal. En fait, tout ce qui se passe ici est illégal.

Mais je ne peux pas m’éloigner de lui.

Quand il m’a demandé de voyager avec lui en Californie, comment diable pourrais-je dire non ?

J’en ai assez du sud raciste. C’est ma seule chance de m’échapper…

Année 1848, quelque part au Texas

Ada, une afro-américaine, voyage avec Mary et David, un couple de race blanche. Leur destination ? La Californie. David doit y livrer vraisemblablement de l’or.

Ada a quitté Boston sur demande de Mary qui ne voulait pas se retrouver seule avec son mari. Quel lien unit Ada et Mary ? Ada semble être sa domestique.

La première rencontre entre le cowboy Cal Simpson et Ada ne laisse pas présager une parenthèse romantique. Il n’y a qu’un bref échange de regards. L’auteure nous épargne le coup de foudre.

Une attaque en pleine nuit disperse le trio. Ada se retrouve seule. Elle erre. Cal croise à nouveau son chemin et décide de la prendre avec lui….

C’est le début d’une histoire entre ce cowboy blanc et Ada.

Ada et Cal forment un couple intéressant. J’ai beaucoup apprécié la construction du personnage d’Ada. Elle est loin d’être mièvre. Il y a de l’humour, de l’amour entre eux. J’ai apprécié leur romance même si j’aurais voulu moins de descriptions de scènes sexuelles et plus de passion dans les sentiments. J’ai également apprécié les quelques notes de suspense ajoutées par l’auteure. Au-delà de la romance, le contexte historique est bien décrit avec toute la violence subie par les afro-américains.

Ca a été ma première lecture de romance western et elle a été intéressante dans l’ensemble. Je me laisserai peut-être tenter par un autre BWWM Cowboy Romance.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Rags to Romance, book 8: The Duke and the Maid

Angelica Cumberbatch est une fillette afro-américaine de 11 ans. Elle est née en France, en 1837 d’une mère chanteuse. Elle n’a jamais connu son père. Tout ce qu’elle sait de lui : sa profession de militaire. Avant de mourir, sa mère la confie à son amoureux John Dreston qui est également musicien et va avoir l’excellente idée de la confier à son tour à sa famille à Londres.

Angelica n’est pas évidemment pas la bienvenue. Quelle famille blanche, à cette époque accepterait de s’occuper d’une enfant noire ? La famille accepte pour une pension annuelle de 300 livres. La vie d’Angelica change à commencer par son prénom. Elle s’appelle désormais Ann. Elle devient femme de chambre, puis femme de chambre assistante.

A 20 ans, la vie d’Ann prend un autre tournant : elle devient la bonne de Patita Dreston qui a été recrutée comme gouvernante par William Herbert Thornbeck, 6e duc de Duncaster.

Patita a une mission : devenir l’épouse du duc et j’ai suivi avec attention son plan d’actions pour y parvenir. Comme dirait le duc : « big beauty and little brains »

William n’a jamais été amoureux, les femmes lui permettent d’assouvir ses besoins naturels. Mais ça c’était avant qu’il ne rencontre Ann.

J’ai apprécié sa façon de la traiter, de la protéger.

He knew he not only had to show her that he loved her, but he also had to show her how love behaved.

J’ai surkiffé cette phrase.

Contrairement au duc de Forbidden Desires, il ne lui est jamais venu à l’idée de prendre Ann comme maîtresse. A part sa mère qui s’y oppose et relève ce fait, William ne l’évoque même pas. C’est beau mais je me demande si c’est réaliste, surtout à cette époque, de ne pas considérer la race de son amoureuse comme un écart vis-à-vis de la noblesse anglaise.

Une chose que j’ai beaucoup appréciée dans cette romance : les scènes sexuelles qui ne sont pas à foison, on en a une seule et elle ne s’étale pas sur dix pages. Merci à l’auteure. Oui, il faut respecter l’intimité des personnages même s’ils sont de papier 😀

L’auteure a ajouté quelques actions à suspense à la romance mais je n’y ai pas été très réceptive.

The duke and the maid, est le tome 8 de la saga Rags to romance. Etant la seule romance historique interraciale de la saga, je ne pense pas découvrir les autres tomes.

Quelle est votre lecture du moment ?

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Race traitor de Jamila Jasper

Un traître à la race, ou en anglais race traitor, est une référence péjorative à une personne qui est perçue comme un soutien d’attitudes ou de positions considérées comme allant à l’encontre des intérêts supposés ou du bien-être de sa propre race. Par exemple, une ou les deux parties à une relation interraciale peuvent être qualifiées de traîtres à la race.

Années 1930, Rickshaw, Mississipi

Burke Giraud est considéré comme un race traitor. Il a des amis noirs, participe à la construction de l’école pour enfants noirs dans laquelle Janie Ruth Ross sera enseignante.

Blanc et Noirs voient, d’un mauvais œil, le rapprochement entre le menuisier et l’enseignante. Des menaces s’ensuivent. De M. Freeman, employeur de Janie et Francis, et du cousin de Burke, membre du Ku Klux Klan.

A qui obéir ? Au désir ou à la peur ? Difficile pour Burke et Janie de contenir la passion. Et comme l’un des titres de chapitres l’indique : Trouble always follows.

Le contexte historique est bien décrit. L’auteure ne nous épargne pas la violence verbale et physique des Blancs. Il est douloureux de voir que des hommes, des femmes ont souffert, ont été humiliés juste pour leur couleur de peau.

Every time we try to dream up somethin’, white folks come and tear it all down.

Jamila Jasper a construit des personnages crédibles avec des forces, des faiblesses, des rêves. J’ai été touchée par le fait que Burke ne sache pas lire. La romance est sympathique mais j’aurais voulu que leur rapprochement prenne plus de temps, qu’il y ait moins de scènes sexuelles décrites de façon vulgaire. Les auteures de romance devraient apprendre à mettre plus de sensualité, de suggestion et moins de vulgarité dans la description de ces scènes.

La scène la plus mignonne ? La première rencontre des héros, tout en douceur et sensualité.

Au-delà de la romance, l’auteure passe un message fort : la vie amoureuse, la vie de famille ne devrait pas être un frein à la réalisation de ses rêves. Burke est un partenaire de vie comme je les aime, j’ai apprécié le fait qu’il pousse sa chérie à réaliser ses rêves.

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Her Mother’s Billionaire Friend – Alicia Beckton

Simone Naylor est une femme qui est prête à franchir la prochaine étape de sa vie. Elle a maintenant 33 ans et sa dernière relation s’est terminée lorsque son copain n’a pas voulu s’engager. Elle veut que sa prochaine relation soit durable, mais lorsqu’elle rencontre Justin Smith, son crush d’adolescente et meilleur ami de sa mère, elle sait que le destin est contre elle depuis le début.

Justin Smith approche de la cinquantaine. Il a déjà deux mariages derrière lui et 3 enfants. Lorsqu’il tombe amoureux de Simone, c’est un coup de foudre, mais il doit se demander s’il peut lui donner tout ce qu’elle veut. C’est tout nouveau pour elle, mais il a déjà emprunté ce chemin auparavant. Peut-il le refaire, surtout quand elle est la fille de sa meilleure amie ?

Les rebondissements abondent alors que Justin et Simone se cachent, tous deux effrayés pour des raisons différentes. Peuvent-ils laisser le passé derrière eux pour se concentrer sur leur avenir ? L’amour d’un homme vaut-il la colère d’une mère ?

Son crush d’adolescente peut devenir une belle histoire d’amour mais cet homme lui a été défendu par sa mère dès le premier regard. Comment Simone s’y prendra-t-elle pour vivre cet amour ?

J’ai beaucoup apprécié le contexte de cette romance qui m’a d’ailleurs poussée à la lire. Sans lui porter la poisse, on peut dire que Justin a vécu beaucoup plus d’années qu’il lui en reste à vivre. Il s’est marié et a divorcé 2 fois, il a des enfants entre 26 et 30 ans. Il approche de la cinquantaine, que peut-il apporter à Simone qui a 33 ans et rêve de mariage et enfant ?

Tous ces paramètres de vie n’ont aucune incidence sur la détermination de Simone. J’ai apprécié son audace, sa maturité, son envie de vivre et d’aimer l’homme qu’elle a choisi. C’est une héroïne remarquable. Elle aime Justin, un point c’est tout.

Celui qui a plus de scrupules, c’est Justin et ça se comprend.

Le couple qu’ils forment est un mélange de rose bonbon et rouge passion.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible. Par contre, j’ai du mal avec l’usage de l’argot et de mots vulgaires quand il s’agit de décrire les scènes d’amour. Pour moi, la romance équivaut à l’élégance.

Her Mother’s Billionaire Friend est le 8e tome de la saga Love in Miami. Je ne pense pas poursuivre avec d’autres tomes. Leurs résumés n’étaient pas assez attractifs.

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The Italian’s Unlikely Bride – Alicia Beckton

Carmen Deans est une jeune femme de 23 ans. Giovanni Pantelli est un milliardaire italien de 37 ans qui vit à Miami pour être proche de son fils. Sa femme, dont il est séparé, ne le laisserait pas emmener son fils loin d’ici, et certainement pas en Italie. Giovanni vit seul, il est loin d’être l’homme riche célibataire typique qui fait la fête et vit sa vie de célibataire. Il est prêt à trouver l’amour et à s’installer avec la bonne femme. Ils se rencontrent lors de l’ouverture d’un restaurant haut de gamme. Carmen est là pour travailler pour ses amis, les propriétaires du restaurant qui l’ont embauchée comme assistante chef de cuisine, tandis que Giovanni est le principal investisseur. Bien qu’ils soient très différents l’un de l’autre, ils ont une alchimie indéniable entre eux. Il ne faut pas longtemps pour que les choses s’intensifient. Comment deux personnes si différentes, avec plus d’une décennie d’écart d’âge, peuvent-elles avoir autant d’attirance et d’atomes crochus ?

Leur relation durera-t-elle ou s’effondrera-t-elle en raison de leurs nombreuses différences ?

J’ai apprécié la maturité de Carmen et sa relation avec sa mère. Ouvertes l’une à l’autre, Carmen peut s’épancher sur elle en cas de besoin.

Au début, j’ai eu un peu peur avec le fait que Giovanni soit riche. Une situation sociale très présente dans pas mal de romances BWWM. On fait référence à sa richesse mais on ne s’y attarde pas trop avec des cadeaux à n’en point finir.

Le couple qu’ils forment est mignon mais j’en voulais plus: plus de rebondissements, de passion dans les sentiments, de moments tendres passés ensemble avant la fin heureuse.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible.

J’ai particulièrement apprécié les propos de la mère de Carmen.

Love is a strange beast. I don’t know of soulmates exist, but I do think it’s rare to find people you’re willing to spend your life with

The Italian’s Unlikely Bride est le 3e tome de la saga Love in Miami. Cette saga compte 25 tomes. Je compte découvrir le tome 8. L’intrigue me paraît intéressante.

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Forbidden Desires – B.D. Anderson

Angleterre, 1844

Stephen Harding, marquis de Rye âgé de 33 ans, est intrigué dès qu’il la voit. Sa mère avait demandé à l’American Negro Band dirigé par Roland Seymour d’animer une soirée musicale qu’elle parrainait, et il ne s’attendait pas à ce qu’une femme fasse partie de l’orchestre, surtout si jeune et si belle. Bien sûr, en tant que membre de l’aristocratie, il savait qu’il n’y avait rien de respectable à lui offrir. Après tout, non seulement elle était américaine, mais elle était aussi noire. Pourtant, une fois qu’il l’a vue jouer, il ne peut s’empêcher de penser à elle. Après un seul baiser, Stephen est déterminé à l’avoir dans sa vie en tant que maîtresse, même s’il sait qu’elle est sous l’œil vigilant de son père et que son offre va miner son rêve et ruiner sa position dans la société.

Allegra Seymour, jeune femme de 21 ans, est une violoncelliste douée. En tant que nègre américain libre, sa famille a quitté l’Amérique, où l’esclavage était encore en vigueur, pour se rendre en Angleterre afin d’y trouver une vie meilleure. Ils sont heureux que le duc et la duchesse de Stamford leur aient demandé de jouer à leur soirée musicale. Une rencontre fortuite avec le fils du duc, Stephen Harding, le soir après sa prestation, réveille une passion interdite entre eux. Allegra, cependant, est déterminée à poursuivre son rêve de jouer devant la Reine malgré l’attirance qu’elle ressent pour Stephen. Sachant que son père souhaite lui trouver un mari le plus rapidement possible après leur tournée, Allegra est déterminée à résister aux efforts de séduction de Stephen et à se concentrer sur son objectif ultime.

Entre Stephen et Allegra, il y a une attraction physique indéniable qui n’est pas du goût du père d’Allegra. Il sait que le duc à la peau blanche ne pourra jamais épouser sa fille qui est noire et non issue d’une famille noble. Il met en garde le duc, insiste pour que sa fille ait une chaperonne. Les obstacles se dressent entre nos deux protagonistes. On se demande par quel subterfuge, ils pourront obtenir des instants volés.

Leur différence d’âge ne leur pose aucun problème. Leur challenge est plutôt racial et social.

Allegra va-t-elle accepter d’être la femme de l’ombre de Stephen ? J’étais très curieuse d’avoir réponse à cette question et je remercie l’auteure d’avoir joué une légère note de suspense sur cette question.

Stephen et Allegra nous font oublier qu’ils sont des personnages de papier tant on ressent leur tendresse et leur passion. J’ai particulièrement apprécié 2 scènes : celle du dîner et celle où Stephen dévoile à Allegra ses blessures physiques et intérieures.

Dans Forbidden Desires il n’y a pas que l’amour, il y a aussi des problèmes familiaux à gérer. Sur ce point, j’ai constaté des longueurs à certains moments. Le livre évoque la trahison d’un frère, le droit de la femme de choisir sa carrière, se marier ou non.

Je l’ai lu en VO et j’ai plusieurs fois eu recours au dictionnaire.

En conclusion ?

Forbidden Desires est une mignonne romance BWWM qui prend place à l’époque victorienne. J’espère en lire d’autres dans un avenir proche.

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A Bundle of Joy, book 2: The baby proposal- Roxy Wilson

Elle va avoir un bébé…

Selene Alexis est une récente victime des mesures de réduction des coûts de son entreprise. Avec une sœur à charge et aucun parent proche pour lui prêter main forte, elle saisit l’opportunité de devenir mère porteuse. En tombant enceinte, elle pourra faire face à ses dépenses mensuelles et réduire un peu ses dettes, au moins pour les neuf prochains mois.

Il lui fait une proposition…

Triston Walker, un ancien soldat, a du mal à s’adapter à la vie civile après des périodes de service en Afghanistan et en Irak. Revoir Selene, la fille qu’il a laissée derrière lui pour servir son pays, est une bouffée d’air frais, jusqu’à ce qu’il réalise qu’elle est enceinte. Il n’a jamais cessé d’être amoureux d’elle, il veut renouer avec elle. Il propose donc une solution à long terme aux malheurs actuels de Selene: le mariage.

Une offre alléchante qu’elle ne peut refuser…

Alors que les hormones de Selene sont en ébullition, que la date de son accouchement approche à grands pas et qu’elle doute des sentiments de Triston à son égard, peut-elle se faire confiance pour prendre la bonne décision ? Va-t-elle faire le grand saut ou détruire les rêves de Triston de vivre avec elle pour toujours ?

Selene a 24 ans, diplômée depuis 2 ans, elle perd son job en tant qu’assistante éditoriale dans un magazine local que personne ne lit. Selene est orpheline, avec une petite sœur à charge.

Après une recherche infructueuse d’un nouveau poste, elle décide de répondre à l’annonce de Megan et Warren Stevens. Ce couple cherche une mère porteuse, tous deux ne pouvant concevoir.

Selene s’attendait à n’être qu’un ventre hôte mais elle va devoir donner en plus de son utérus, ses ovules. Elle sera liée biologiquement au bébé, elle se pose des questions mais très vite la pile de factures qui l’attend l’amène à dire oui à la proposition du couple Stevens.

Selene rentre complètement dans son rôle de mère porteuse quand Triston, son copain d’adolescence refait surface, six ans après l’avoir larguée pour entrer dans l’armée.

Il ne l’a pas oubliée et elle non plus. Leur relation a duré 4 ans même si elle a pris place dans le temps de l’insouciance.

Mais entre eux, il n’y a pas que le passé et la rupture douloureuse, il y a maintenant un bébé.

C’est cette inéquation qui m’a poussée à lire ce livre. Comment être un couple avec un enfant qui n’est pas le nôtre ?

J’ai passé un très bon moment de lecture à cause du thème traité à savoir la gestation pour autrui et ses conséquences mais aussi de l’histoire d’amour qui renaît de ses cendres. Selene et Triston sont un beau modèle de couple. Triston épaule son amoureuse durant sa grossesse et Selene le soutient dans ses troubles post-traumatiques causés par la guerre.

Il y a de l’émotion, quelques rebondissements causés par le couple Megan et Warren Stevens. J’ai eu envie de les étrangler !

Le suspense est léger car on sait qu’il y aura une issue heureuse. J’enlève quelques points à cette sympathique romance pour le langage cru au niveau des scènes de sexe.

Je ne continuerai pas la saga parce que j’ai déjà rencontré les intrigues dans mes lectures mais je suis ravie d’avoir découvert la plume de cette auteure.

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A Bundle of Joy, book 1: Baby Wanted – Roxy Wilson

Son horloge biologique fait tic-tac…

Heather Lovey a presque 35 ans, et elle veut ardemment un bébé. Sans perspective en vue, elle se tourne vers Sean Johnson, son meilleur ami depuis leur première année de lycée.

Ses sentiments pour elle sont durables…

Sean est amoureux d’Heather depuis toujours, mais elle l’a toujours maintenu dans la friendzone. Quand elle lui propose d’être le père de son enfant, il saute sur l’occasion, espérant qu’un bébé mènera à une romance durable. Il demande une faveur en retour : qu’ils aient un bébé en tant que couple marié. Elle est libre de divorcer après un an.

Le temps qu’ils passent ensemble est éphémère…

Le mariage est la dernière chose à laquelle pense Heather. Elle ne veut que l’amour inconditionnel qu’un enfant peut donner, ce qui lui a manqué pendant ses années de foyer d’accueil. Elle accepte de donner un an à Sean dans ce mariage fictif, sans penser que cela pourrait se transformer en quelque chose de bien plus important. Un an suffira-t-il à Sean pour changer la façon de penser d’Heather et faire de leur mariage un mariage durable ?

Heather est une enfant adoptée. Elle cherche quelqu’un à aimer et qui l’aimera de façon inconditionnelle : un enfant. Elle n’a pas besoin d’un homme dans sa vie sauf pour pouvoir la mettre enceinte. Son envie féroce d’avoir un bébé m’a attristée. Je trouve dommage qu’on en fasse une obsession mais à chacune ses envies et son horloge interne. 🙂

Heather et Sean ce sont d’abord des meilleurs amis. J’ai apprécié leur complicité. Leur amitié date d’il y a 20 ans mais j’ai eu l’impression qu’elle était récente. Il me manquait des habitudes. Je pense par exemple qu’Heather aurait dû deviner quand son meilleur ami lui cachait quelque chose.

Le mariage ne vient pas détruire leur complicité, il la renforce. Ils forment un couple mignon même si Heather ne les considère pas comme tels. Ils nous communiquent des émotions tendres et exposent des scènes torrides.

J’en profite pour parler de sexualité dans les romances, je trouve que consacrer presqu’un chapitre aux ébats sexuels, c’est inutile pour un couple, première fois ou pas.

Sean est un excellent compagnon. Il est à côté d’Heather, l’entourant de soins et de tendresse. Il essaie à sa manière de montrer son amour à Heather au-delà de l’amitié.

J’aurais aimé qu’Heather se rende progressivement compte des sentiments qu’elle éprouve pour Sean.

L’auteure évoque divers aspects de la maternité : l’enfant qu’on porte pour soi, un enfant qu’on porte pour les autres, le deuil d’un enfant.

Parlons de la couverture

Détail insignifiant mais l’héroïne a des cheveux courts selon Sean. J’aurais aimé que cela soit représenté sur la couverture.

Lecture en VO

La romance n’est pas encore traduite en français. J’ai découvert pas mal de mots à commencer par le titre de la saga qui signifie petit trésor ou petit ange en parlant des bébés.

La saga

La saga comporte 5 tomes et 3 héroïnes des prochains tomes sont présentées dans ce tome. Elles développent avec Heather des liens d’amitié. L’histoire de Selene est celle qui m’intéresse le plus. Une intrigue originale pour moi : j’ai rarement rencontré des mères porteuses dans mes lectures.

Vous lisez quoi aujourd’hui ?

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Marrying The Pastor’s Billionaire Son – Shannon Gardener

Fiercely independent Abigail has seen what marriages have done to her parents. Convinced it’s what drew them apart as people, she’s vowed she would never marry and let the same thing happen to her. That is until David Wade, the billionaire son of her pastor, comes along.When David’s father sends him and Abigail to help build a church, the two find they have more in common than they first realize. But unless something changes, David may not be able to make Abigail the wife he’s always dreamed of.

Can David show her that marriages are made in heaven and take her to be his bride ?

Quel livre présenter aujourd’hui ? J’ai consulté ma liste de livres lus sans chronique. N’ayant pas encore lu de romance depuis le début de l’année_ un fait exceptionnel soit dit en passant _ je vous présente l’avant-dernière romance lue l’an dernier.

J’ai rajouté ce livre à ma wishlist parce que la thématique du célibat et l’atmosphère romance chrétienne m’avaient attirée. J’avais hâte de voir comment l’auteur allait développer ces thématiques

Abigail, notre héroïne, est responsable du département jeunesse de son église. Elle préfère rester célibataire car l’expérience maritale de ses parents n’a pas eu une issue heureuse.

Le pasteur de son église a un fils, David Wade. Trentenaire, il crée et vend des jeux vidéo. Son père leur confie (à Abigail et lui) un projet de construction d’une église. J’ignore si l’auteure a voulu faire un clin d’œil au roi David et à son épouse Abigail en empruntant leurs prénoms.

L’attirance naît mais Abigail se retient. Elle ne veut pas tomber amoureuse et envisager une relation sentimentale. Elle a en elle, le souvenir de l’échec de ses parents. David va essayer de la libérer de ses peurs, de lui montrer comment aimer apporte le bonheur.

L’idée de base de la romance est bonne mais a quelques faiblesses. Abigail a trop vite capitulé. Ses barrières sont trop vite tombées selon moi. On ne lâche pas ses convictions aussi vite.

Le mariage de ce couple est axé sur les premiers mois, là où tout est rose. Abigail découvre le sexe au sein du mariage. Il y a plusieurs scènes intimes décrites. Une seule aurait suffi.

Abigail est couverte de cadeaux de son mari et elle est heureuse d’avoir dit oui au mariage. J’aurais voulu qu’on nous décrive leur mariage plusieurs années plus tard. Qu’au milieu des difficultés, Abigail soit toujours autant heureuse d’être avec son mari.

J’ai aussi trouvé dommage que le bonheur dans le mariage ne se limite qu’aux cadeaux. C’est vrai que c’est l’un des cinq langages de l’amour et c’est sans aucun doute celui d’Abigail mais j’aurais voulu qu’il y ait d’autres aspects décrits.

L’accent est mis sur le côté milliardaire de David et ça m’a dérangée que l’argent soit autant mis en avant. Il est vrai qu’on est dans une romance et que DIEU n’est pas contre l’argent mais il n’y a pas que l’argent qui fait le bonheur.

J’ai lu le texte en VO et je n’ai pas eu de difficulté majeure à suivre l’histoire.

En conclusion : Marrying The Pastor’s Billionaire Son est une sympathique histoire mais qui manque de profondeur. J’aurais voulu vibrer avec les personnages mais la magie de la romance n’a pas opéré.