Publié dans Ma poésie

Sœurs ennemies

 

soeurs-ennemies

 

 

Ont-elles oublié…

L’une pleure et aussitôt l’autre rit
L’une plante, illico l’autre arrache
L’une arrive et aussitôt l’autre part
L’une a des plans, illico l’autre les défait

L’une aime et l’autre hait ? Non ! La haine est partagée
Quelqu’un discrédite l’une ? Eh bien ! L’autre renchérit
«Elle est mauvaise » affirme Clara avec véhémence
«C’est une hypocrite » dit Elisabeth pleine d’aversion

Clara compte avec soin toutes les fautes d’Elisabeth
Elle se rappelle du jour où elle l’a traitée de voleuse
Elisabeth relève précieusement toutes les offenses de Clara
Elle se souvient du jour où elle l’a traitée de sorcière

Elles se regardent sans se voir
Dans leurs yeux a disparu la lueur
De l’affection

Elles se parlent sans s’entendre
Dans leurs cœurs s’est éteinte la flamme
De l’indulgence

Clara et Elisabeth sont assises côte à côte
Malheur à celle qui osera effleurer l’autre !
Bonté divine ! Ont-elles oublié qu’elles sont des sœurs ?

© Grâce Minlibé 07/03/2015_ 02h45

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Jeu d’indulgence- règle n°3 : savoir pardonner

Coucou ma compagnie livresque ! Chose annoncée, chose faite. J’ai enfin pris connaissance de la Règle n°3  de la série de Jeux de Jennifer L. Armentrout.

Ai-je apprécié cette règle ? Les prochaines lignes vous diront tout…

 

Montage créé avec bloggif

Le résumé de l’éditeur 

À 21 ans, Calla, ex-reine des concours de beauté, porte les cicatrices d’une tragédie qu’elle préfère taire… De profondes blessures qu’elle sait dissimuler mieux que personne, notamment à son cercle d’amis le plus proche. Or, lorsqu’elle apprend que sa mère s’est volatilisée avec ses économies, le vernis menace de s’écailler.
 De retour dans sa ville natale, la jeune femme a la surprise de découvrir un certain Jax derrière le bar que tient habituellement sa mère. Dès lors, ce dernier s’impliquera corps et âme dans la quête de Calla. Reste à savoir s’il sera capable de la percer à jour…

Mon avis

J’ai été captivée dès les premières lignes par le style chatoyant de l’auteur. Calla (quel prénom original), notre héroïne, a un complexe physique qui fait croître son manque de confiance en elle. Elle envie Teresa, Brit, Avery (Super ! On retrouve les copains de fac et les colocs de Jeu de patience), ces amies qui ont la chance d’avoir des mecs hyper sexy aussi bien physiquement que moralement.

N’ayant aucune carte pour jouer au jeu de l’amour, Calla se dévoue à ses études jusqu’à ce que sa mère en décide autrement…

J’ignore ce que Jennifer  Armentrout a contre la responsabilité parentale mais elle nous expose encore une fois le tableau de parents lâches qui foutent la merde dans la vie de leurs enfants. Ça a été mon premier point négatif de l’histoire. 

Continuons…

Contrairement au Jeu de patience où l’intrigue était linéaire et un peu fade, Jeu d’indulgence a plus de punch, il a les traits de caractère d’un roman d’aventures. Il y a du suspense, de l’action, des moments de frayeur qui hérissent nos poils et qui durent…durent… On a hâte que la menace ne pèse plus sur la vie de Calla et qu’elle puisse avoir à nouveau une vie normale. Jennifer Armentrout nous donne toutes les raisons de détester la mère de Calla. Elle est si… Bref !

Le gros nuage se dissipe enfin et j’ai trouvé le dénouement de l’intrigue très simpliste, abrupte, un peu fade à mon goût. La menace sur la vie de Calla s’étend quasiment sur tout le livre et elle se dissipe aussi facilement ? J’ai été un peu déçue, ça a été mon 2ème point négatif de l’histoire.

Côté romance, qu’est-ce que ça donne ?

Les héros  sont  des survivants, ils racontent une histoire qu’on ne divulgue pas au coin des rues. Ils ont un corps qui a saigné, une âme avec des cicatrices, un esprit chargé de faits qu’on peut difficilement oublier. Les drames qu’ils ont vécus ont façonné leur personnalité, leur donne une certaine maturité difficile à détester. 

Ils s’apprivoisent, se testent, succombent, restent…  Il est facile de tomber amoureux, difficile de le rester…

Leur histoire d’amour est plaisante à lire, il y a quelques moments qu’on ne trouve uniquement que dans des scénarios de film mais ce n’est pas très gênant. On est dans la romance, on croit à tout…

Jax est beau mais il n’égale pas Cam. Il n’a pas son charme. Je l’ai d’ailleurs trouvé un peu cru. 🙂

Les scènes de sexe de Jeu d’indulgence sont assez explicites. Si vous êtes une puritaine comme moi, vous pourrez suivre mon exemple : sauter les paragraphes. 😀

J’ai énormément apprécié la place de l’amitié dans ce roman. Ça m’a fait chaud au cœur de lire ces accolades, ces regards qui ne jugent pas, qui disent : « tu n’es pas seule, on est là, on reste avec toi ». 

Un extrait pour faire fondre les romantiques dans l’âme

Alors, tu sais quoi, Calla ? Je ne vais plus me mentir. J’espère qu’on est sur la même longueur d’onde, mais si tu ne l’es pas, tant pis : je vais le dire. Comme ça, je n’aurai aucun regret.
Ma respiration était de plus en plus lourde. Ce n’était pas à cause de ma condition. Je savais que quelque chose d’important était sur le point de se produire. Ma gorge me brûlait, pourtant elle n’était pas sèche. Mes yeux non plus. Au contraire, ils commençaient à briller, parce que parmi toutes ses paroles, deux mots m’avaient particulièrement marquée. « T’aimer. »


— Il faut que je te dise que je t’aime, Calla, me dit-il.


Mon cœur manqua un battement. Étonnamment, le moniteur ne le releva pas.


— Je suis sérieux. Je t’aime. J’aime ta façon de penser… même si ce n’est pas toujours évident de te suivre. Tu es adorable. J’aime le fait qu’il y ait des tas de choses que tu n’aies jamais faites, comme ça, on les fera ensemble. C’est un honneur pour moi. J’aime ta force et tout ce à quoi tu as survécu. J’aime ton courage. J’aime le fait que personne ne se plaint quand tu fais des cocktails dégueulasses parce que tu es gentille avec eux.


Un éclat de rire m’échappa. D’une voix rendue tremblante par l’émotion, je rétorquai :


— C’est vrai que mes cocktails sont dégueulasses.


— Ah, ça, tu peux le dire. Je suis quasiment sûr que ton Long Island pourrait tuer quelqu’un, mais ce n’est pas grave. (Il me regardait droit dans les yeux avec un sourire en coin.) J’aime ton sens de l’humour et le fait que tu n’avais jamais mangé de gruau avant moi. J’aime tellement de choses chez toi que je sais que je suis amoureux de toi. Alors, chérie, prends autant de tee-shirt que tu voudras. Ils sont à toi.

Quelques mots sur l’oeuvre… 

Titre original :
STAY WITH ME

Éditeur original :
HarperCollins Publishing 


Pour la traduction française :
 Éditions J’ai lu, 2016

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Tasson
 

… et sur l’auteur

D’abord auto-publié, son premier roman Jeu de patience a rapidement connu le succès, s’inscrivant sur les listes de best-sellers du New York Times et de USA Today pendant plusieurs semaines. Forte de cette réussite, Jennifer L. Armentrout est aussi l’auteur de plusieurs séries de romance, de fantasy et de science-fiction, dont les droits ont été vendus dans de nombreux pays.

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Publié dans Histoires

24 heures d’une vie de Working Girl

Ce mois, la sympathique communauté des bloggeuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Working Girl ». 

J’ai la flemme d’écrire en ce moment mais pour l’occasion, j’ai eu envie de vous présenter l’une de mes Working Girl : Aissata Bah. Elle est l’héroïne d’une histoire que j’ai commencé en 2014. Elle est en stand-by parce qu’il me manque l’inspiration. 😦

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5 heures,

Silence du jour naissant… Joie quotidienne d’avoir accompli mon devoir : la prière de Fajr, porteuse des meilleurs mérites macha Allah. Elle m’assure la protection d’Allah, ma vitalité et ma bonne humeur. Elle prépare ma posture mentale  de la journée.

Je ne quitte pas mon tapis. Les yeux fermés,  je répète une dizaine de fois :

 »Il n’y a pas d’autre divinité à part Allah, l’Unique, sans aucun associé, à Lui la royauté et à Lui les louanges; Il donne la vie, comme Il donne la mort; et Il est le Plus Puissant sur toutes choses ».

Je souris. Allah a préparé ma journée, ses bénédictions m’accompagnent.

6 heures 30,

Mon regard est complètement hypnotisé par les informations économiques et financières qui s’enchaînent en boucle sur l’écran de la télévision. Je suis une passionnée du monde financier, j’en ai fait mon métier. Je me déconnecte quelques minutes de mon univers favori quand Daoud pose son sac d’école devant moi.

7h 30,

Ma voiture garée à l’emplacement réservé à la Directrice Générale Adjointe, je rentre dans les locaux de la CIBA. Déjà deux ans que j’occupe cette fonction. Le temps passe si vite ! Les salutations respectueuses s’enchaînent à mon arrivée dans le hall de la banque, elles me rappellent mes pas effectués, mes routes empruntées pour atteindre ce niveau de responsabilité. J’ai pensé comme un homme et agi comme une femme…

12h 30,

Ma 1ère réunion hebdomadaire avec les directeurs fonctionnels de la Banque vient de s’achever. J’ai quelques minutes devant moi avant ma vidéoconférence avec Laurence Peyraut Bertier, co-présidente de la fédération sectorielle Financi’elles, parrainée par Christine Lagarde et qui regroupe 12 réseaux internes de femmes cadres du secteur de la banque, de la finance et de l’assurance. Son but est d’accélérer l’accès des femmes au sommet des organisations de la finance. Laurence est une grande amie, elle m’a été d’une grande aide dans ma carrière à la Banque Pictet, une banque privée Suisse. Nos moments d’échange sont de puissants viviers d’informations. L’ignorance est une menace que je gère au quotidien et avec beaucoup de tact. Je suis membre de plusieurs réseaux, en faire partie est un pilier essentiel d’une carrière réussie.

Je jette un coup d’œil à la suite de mon agenda aussitôt mon entrevue, avec Laurence, terminée. Je dois déjeuner avec Honorine Guikahue, Rédactrice en chef du magazine féminin Femm’ Essentielles. Je dois ensuite rencontrer toutes les femmes de la direction clientèle. J’ai lancé, il y a deux semaines, un projet : amener toutes les femmes à tous les niveaux de l’organisation à prendre une part au développement de la banque. En atelier, nous échangeons sur la banque de demain. J’aime les voir s’impliquer dans ce projet, considérer leur emploi non pas comme une source de revenus mais comme une solution au changement. 

Les rendez-vous d’affaires s’enchaînent : rendez-vous de négociation, rendez-vous de réflexion. Les heures défilent, essayant d’emporter avec elles mon énergie mais je tiens bon. Heureusement que le café existe. 

19 heures,

Je prends la route du Sofitel Ivoire où un afterwork entre Directeurs Généraux des entreprises installées en Côte d’Ivoire se déroule. Je ne refuse aucune invitation qui pourrait m’aider à avancer les bons pions sur l’échiquier de ma carrière.

Je suis accueillie par le Directeur Général d’une banque concurrente, Martial NGUEPI, un homme franc avec un sens aigu des affaires. En gentleman, il me tend un verre de cocktail sans alcool, tient une assiette de biscuits salés d’où je pioche quelques biscuits salés, me présente aux autres directeurs généraux avec qui il discutait intelligence économique avant que je n’arrive. Nous échangeons de longues minutes avant que je ne rejoigne les directrices générales présentes. Nous travaillons actuellement à la création d’un réseau professionnel féminin en Côte d’Ivoire. Je ressens le besoin d’impacter le féminin à l’ivoirienne. 

Je sens à plusieurs reprises sur moi le regard plein de convoitise de certains hommes, je suis une gazelle exposée à la vue de plusieurs lions.

On ne peut empêcher les hommes d’être ce qu’ils sont. Mon  tailleur pantalon marsala n’est pourtant pas  affriolant et je n’ai pas la forme de rêve tant convoitée en Afrique. 

  • Comment allez-vous Mme Bah ?
  • Je vais bien, merci. réponds-je en me tournant vers mon interlocuteur, M. Assangni, Directeur Général d’une entreprise de télécommunications de la place.
  • Ces afterwork devraient se faire plus régulièrement. Une fois par mois, ce n’est pas suffisant, n’est-ce pas ?
  • Oui mais nos agendas sont bien souvent trop remplis.
  • En effet… J’ai été très heureux d’apprendre qu’une femme prenait les rennes de la BACI. déclare-t-il en accrochant son regard au mien. Votre mari a dû être très content. Tous les hommes rêvent d’avoir une femme comme vous.
  • Je suis divorcée. dis-je avec un léger sourire.
  • Vu ce que vous dégagez comme charisme et le charme de votre beauté juvénile, vous ne tarderez pas à être une épouse à nouveau.
  • Peut-être… Cela ne figure pas dans mes objectifs de l’année. 
  • Vous ne me ferez pas croire ça. affirme-t-il en portant son verre à ses lèvres charnues. Toute femme a besoin d’amour. Et quand on n’a pas l’occasion de le vivre en tant qu’épouse on le vit en tant que maîtresse.
  • Je ne suis pas contre le fait de partager des parts de marché avec un concurrent mais partager un homme, non.
  • Ah !
  • Je vous prie de m’excuser. Je dois rejoindre ma famille.
  • Déjeunez-vous avec votre famille demain ?  Ça me ferait plaisir de déjeuner en votre compagnie. exprime-t-il le sourire aux lèvres, la main caressant son ventre bedonnant. 

Il n’est absolument pas le genre d’homme qui me fait craquer et il est marié. Pour rester professionnelle, je lui demande sa carte. Je l’appellerai pour lui donner mes disponibilités. 

Je quitte avec soulagement mes escarpins, conduire avec est souvent un supplice surtout quand ils sont neufs. Je visualise le contenu de ma soirée : appeler ma mère et mes sœurs, vérifier les devoirs de Daoud, faire la …  

Ma sonnerie Skype retentit. Le nom d’Amos s’affiche à l’écran. Il veut sûrement me faire le compte-rendu de sa journée. Nous menons un projet de participation financière dans la Banco Caboverdiano de Negócios à Praia. 

Je lui expose mes doutes sur certains points, promets de le rappeler demain après ma réunion avec notre équipe d’audit.

J’écoute Lucky Dube durant le trajet pour me détacher du boulot, achève mon processus de relaxation avec une bonne douche froide.  Je noue la serviette à ma poitrine, la défais aussitôt. J’ai 41 ans et mon corps a changé.

Les souvenirs de ma vie de femme mariée affluent à mon cerveau. Je les chasse d’un geste de la main. Pas besoin de vivre au passé quand de belles choses meublent le présent. J’ai vécu ma saison de l’amour, aujourd’hui, il est temps de vivre pleinement la saison de ma carrière.

J’enfile un boubou, chausse mes sandales d’intérieur. Je vais rejoindre mon fils, l’unique homme pour qui mon amour jamais ne tarira.

GM signature

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Publié dans Quand on est célib'

Ta personnalité crée ton célibat ?

Certaines personnalités favorisent-elles plus le célibat que d’autres ? C’est la question qui m’est venue à l’esprit en cherchant le thème du prochain article de ma rubrique « Célib à terre« 

J‘ai fouiné dans google pour voir les sujets traités en rapport avec ma question et je suis tombée sur…

les troubles de la personnalité ou personnalités pathologiques.

Les termes ne m’étaient pas inconnus mais je ne savais pas vraiment ce qu’ils renfermaient. J’ai donc continué à fouiner sur google pour avoir des informations précises. Après les définitions de base de la personnalité et des troubles de la personnalité :

La personnalité renvoie à un système stable et répétitif; elle désigne l’intégration stable et individualisée d’un ensemble d’émotions, de cognitions et de comportements. Elle correspond aux modes de réactions (à l’environnement) émotives, cognitives et comportementales qui caractérisent chaque individu.

Les troubles de la personnalité constituent une modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévient notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.

je suis arrivée au point essentiel : les descriptions détaillées de ces personnalités pathologiques.

personnalité pathologique

personnalité pathologique

schizorypique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

personnalité pathologique

En lisant ces descriptions, je me rends compte qu’un :

  • célibat de répulsion (peur des relations sexuelles ou de la maternité/paternité),
  • célibat de démission (peur de ne pas être à la hauteur, de s’ engager, confiance en soi instable),
  • célibat résigné (celui qui n’a pas trouvé son partenaire idéal et qui pense qu’il ne le trouvera jamais parce que l’être humain est menteur et manipulateur)

peuvent être synonymes d’un trouble de la personnalité.

Dans le 1er article sur le célibat que j’ai écrit, j’ai insisté sur le fait qu’il était important de mettre un nom sur son célibat, faire une introspection et désigner la source de son célibat. 

Posez-vous ces questions : « Où suis-je ? » Qui suis-je ? et répondez-y avec sincérité.

 Le célibat est une opportunité inédite pour apprendre à se connaître. Ne la ratez pas.

 

Je vous confie une expérience personnelle. En lisant la description de la personnalité évitante, j’ai eu  un doute. Ai-je cette personnalité ?

  • J’ai choisi le célibat
  • la solitude ne me fait pas peur,
  • la place de l’imagination est grande,
  • il m’arrive de temps en temps d’avoir des doutes sur mes capacités et de dire quand je fais une bourde que je suis nulle

mais

  • j’ai de bonnes relations sociales,
  • je n’ai pas peur du jugement et des critiques,
  • je ne suis ni indécise, ni anxieuse.
  • Je n’ai pas choisi un emploi obscur

Pour me rassurer, j’ai fait un test de personnalité et j’ai appris que je suis une IFSJ – A. 😀

Pour les ISFJ, le défi est de faire en sorte que l’on remarque ce qu’ils font. Ils ont tendance à minimiser leurs accomplissements et, même si leur bonté est souvent respectée, des personnes plus cyniques et plus égoïstes sont susceptibles de profiter du dévouement et de l’humilité des ISFJ en leur confiant un travail dont ils récolteront plus tard le mérite. Il faut que les ISFJ sachent dire non et se défendre s’ils veulent conserver leur confiance et leur enthousiasme.

Naturellement sociables, qualité étrange pour des Introvertis, les ISFJ utilisent leur excellente mémoire non pas pour retenir des données et des futilités mais pour se souvenir des gens et des informations relatives à leur vie. Quand on en vient au don de cadeaux, les ISFJ n’ont pas leur pareil, car ils utilisent leur imagination et leur sensibilité naturelle pour exprimer leur générosité de façons qui touchent le cœur de leurs destinataires. Même si cela s’applique certainement à leurs collègues, que les gens qui ont le type de personnalité ISFJ considèrent souvent comme leurs amis personnels, c’est dans la famille que leurs expressions d’affection s’épanouissent pleinement.

 

Vous pouvez faire ce test en cliquant ici.

J’aime beaucoup les tests de psychologie, ceux qui portent sur la personnalité m’ont permis de mettre des mots sur qui je suis, trouver le sens de réactions qui me paraissaient anodines. 

 

Je vous mets les liens de tests psychologiques que j’ai faits. Je me retire, je vous laisse avec vous-même. Bonne découverte ! 

 

Quel(le) célibataire êtes-vous ?

Vous connaissez-vous ?

Savez-vous être authentique ?

Quel égoïste êtes-vous ?

Ce que révèle votre vie intérieure

Quelle est votre part d’ombre ?

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Vaudace – Fighting Temptation – Tome I

Eloïse Valentine, riche héritière gabonaise de 32 ans, fume des cigarillos à la vanille, jure comme un charretier et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Bien qu’assumant pleinement sa féminité, Eloïse, comme tant d’autres jeunes femmes africaines modernes, ne veut avoir pour destinée celle qui lui est imposée par la société. Lorsque son père, à la veille de la retraite, refuse de lui confier la gestion de l’entreprise familiale, sous prétexte qu’il est grand temps pour elle de fonder une famille, Eloïse refuse d’entendre le tic-tac de l’horloge biologique et voit rouge. Elle quitte l’entreprise sur un coup de tête et intègre une école de stylisme, faisant ainsi sien le rêve de sa mère disparue. Eloïse y retrouve l’énigmatique Monsieur Mugusi, un professeur que la rumeur présente comme un talentueux styliste nigérian déchu, venu cacher sa disgrâce aux raisons mystérieuses au Gabon. Dur, froid et cynique, le séduisant M. Mugusi, ainsi que ses costumes à la coupe irréprochable, ne laissent pas indifférente notre impétueuse héroïne. Entre deux personnalités aussi fortes, l’atmosphère ne peut être qu’électrique, totalement torride. Il suffirait d’un instant d’abandon, d’une étincelle, pour tout enflammer.

Vaudace

Eloïse, tu es ma petite princesse et tu le sais mieux que quiconque. Je t’ai donné tout ce qu’un père peut offrir à son enfant, et bien plus encore. Mais les princesses sont destinées à se marier avec des rois, ma chérie pas à gouverner ou à succéder surtout lorsqu’il y a des héritiers.

Des phrases qui ne laisseraient aucune féministe indifférente. En débutant le récit sur ces notes, l’auteur joue une belle carte et pique l’intérêt du lecteur sensible à tout ce qui touche au féminisme et à l’image de la femme.

J’ai apprécié tout au long du roman ces réflexions sur la définition de la valeur intrinsèque de la femme. Ces réflexions ont parlé à la jeune « célibatante » que je suis et qui croit de tout son cœur qu’un statut matrimonial ne peut en aucune manière constituer la base de la définition de la femme.

Oups ! L’engouement pour le sujet me fait oublier ma routine générale pour les chroniques. Je reviens donc à ces vieilles habitudes qui ne me font pas de mal.

L’histoire est une romance et rien qu’en y pensant, on est tenté de dire qu’on va encore retrouver le schéma classique  du genre harlequin  :

  1. Rencontre des héros
  2. Répulsion – Attirance
  3. Lutte contre les sentiments – Aveu des sentiments
  4. Obstacle sur le chemin – Résolution des obstacles
  5. Happy End

Ces histoires à l’eau de rose insipides, sans aucune surprise et originalité où on connait déjà la fin avant même d’avoir commencé à lire.

En découvrant les profils des personnages principaux, on est tenté de dire qu’on va encore retrouver les clichés de la fille riche qui ne sait rien des difficultés de la vie, du mec riche mais qui n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche. On soupire d’ennui puis de plaisir en découvrant le mets plein de saveur que l’auteur a su concocter à partir d’ingrédients basiques.

Tout commence avec la personnalité d’Eloise, son côté rebelle, pas lisse, indépendante qui ne colle pas à celui de Blanche-Neige ou Cendrillon. Son caractère bien trempé, son audace, ses répliques cinglantes donnent du peps à l’histoire, on est sûr de ne pas s’ennuyer.

Vaudace

Le point de départ de la romance m’a agréablement surprise. N’ayant pas lu la 4ème de couverture, je pensais que Mugusi serait le nouveau Directeur Général de Savannah et qu’on aurait eu droit à un amour de bureau. (mon scénario est carrément tombé à l’eau)

J’ai adoré la toile de fond de l’oeuvre : l’univers de la mode et pourtant je suis loin d’être une fashionista. Ce qui a suscité mon admiration c’est la passion qu’on pouvait lire dans les mots de Mugusi, l’esprit artistique et créateur qui planait au-dessus de cette oeuvre.

Cette oeuvre est inspirante pour tous ceux qui n’ont pas confiance en eux, ceux qui doutent de leur potentialité, ceux  qui ont peur de vivre leur rêve.

Et la romance en elle-même, qu’en ai-je pensé ?

La relation de Mugusi et Eloïse est physique, très érotique. Mugusi est la version très légère du cher Christian Grey.

Je ne suis pas tombée amoureuse de Mugusi, je n’ai pas jalousé Eloïse. Il a une forte personnalité, ce brin mystérieux qui me fait d’habitude chavirer mais je n’ai pas succombé à son charme. Il a manqué ce quelque chose pour que je désire m’abandonner à lui. Vu qu’il n’est pas né pour moi, concentrons-nous sur sa relation avec Eloïse.

Ils forment un duo de feu dynamique et très touchant, leur romance est un beau spectacle. On en vient à se demander si ce couple connaîtra un jour la routine.

Que dire de la forme de l’oeuvre ? Il obéit aux règles du roman psychologique. L’auteur s’est attachée à l’analyse psychologique de ses personnages, a mis en second plan la narration pour favoriser la description des états d’âme, passions et conflits psychologiques des personnages.

Leila Marmelade a un style limpide, ne fait aucune digression, use d’un vocabulaire varié, les dialogues sont présents en quantité suffisante.

En résumé, Vaudace est une oeuvre très agréable à lire pour les sujets qu’elle aborde. Je n’ai pu rester indifférente au passé de Mugusi et à la violence domestique qu’a connue Eloïse.

Ce Tome I s’achève sur des questions en suspens qui font germer en nous le désir de lire avec hâte le tome II.

Laissez-vous séduire par Fighting Temptation, cliquez ici.

vaudace tome I

Ps : j’aurais vu une autre couverture pour ce tome I, un cigarillo qui brûle légèrement pour évoquer la tentation, le danger 😀

Et vous, quel aurait été votre choix de couverture pour ce tome I ?

GM signature

Publié dans Interviews

Quand un homme admire une femme

08 Mars, une journée pour célébrer les droits des femmes, leur lutte, leur victoire, leur détermination, leur courage.

Pour marquer cette journée, j’ai invité des hommes à parler de femmes assez connues qui les inspirent et les influencent.

Plusieurs hommes ont voulu célébrer leur mère mais elles ne sont malheureusement pas connues. 😀

Cyriac et Cédric veulent célébrer des femmes qui impactent le monde. Allons à leur rencontre.

Angélique Kidjo

A l’occasion de la journée de la femme, quelle femme connue voudrais-tu  célébrer le 08 mars ?

Cyriac : J’aurais répondu ma mère, ma femme ou ces femmes qui ont contribué à faire de moi, d’une façon ou d’une autre, l’homme que je suis mais elles ne sont pas connues ! (rires) Revenons dans le cadre de ta demande. La liste est longue mais je dirais Angélique KIDJO.

Pourquoi ce choix ?

Cyriac : Elle est connue mondialement pour son impact artistique mais elle reste pour moi un exemple de promoteur de la culture musicale africaine dans le monde entier. Elle m’a marqué dès l’enfance avec son chant « agolo » !

Pourquoi l’admires tu?

Cyriac : Je ne passerai pas par quatre chemins. Promouvoir la culture africaine, être une star mondiale et garder ses valeurs, c’est devenu rare. La mondialisation a bouffé le lien à nos racines, notre culture, notre musique, nos styles vestimentaires, nos langues ! J’admire cette dame, qui malgré la renommée, son parcours à Paris, New York, Brésil, etc… n’a rien oublié de ses origines ! Bien au contraire. J’en tiens pour  preuve, la récente remise de son 3ème trophée du vainqueur du Grammy Awards, elle était en ensemble pagne !

Son discours, parlant d’une Afrique qui va de l’avant, est admiratif. Elle chante en fon, yoruba, reprend de façon magistrale des classiques de Jazz, pop, le tout combiné aux chants typiques du Bénin, et du Nigeria en passant par l’Afrique du Sud.

Elle dirige sa fondation Batonga, qui lutte pour la scolarisation de la jeune fille africaine avec des bourses, des écoles. Elle agit et le fait en toute discrétion.

Ses récompenses sont également impressionnantes : Grammy Awards, Kora music, Crystal Award.

Comment elle t’influence ?

Cyriac : Son style vestimentaire pour commencer. Grâce à elle, je commence à apprécier la couture du pagne. J’ai beaucoup aimé son ensemble lors de la remise de son trophée au récent Grammy Awards.

Elle m’influence parce qu’elle croit en l’Afrique : une Afrique qui va de l’avant et qui est dynamique.

J’aime également ses coiffures qui sont aux antipodes de celles que portent la plupart des stars africaines.  

Sa fondation Batonga m’inspire un projet d’ONG dans le domaine du développement durable avec des amis.

Pour finir, elle a suscité en moi, un attrait pour la langue Fon. J’ai la chance d’avoir un professeur de fon à domicile : ma femme. 🙂

Bonne fête, superwoman Angélique Kidjo !

Irie Lou Colette

A l’occasion de la journée de la femme, quelle femme connue voudrais-tu  célébrer le 08 mars ?

Cédric : Je voudrais célébrer la superwoman Irie Lou Colette, présidente de la FENACOVICI. (Fédération Nationale des Coopératives Vivrières de Côte d’Ivoire)

Pourquoi ce choix ?

Cédric : Elle a été désignée à l’unanimité comme étant la première femme active de Côte d’Ivoire.  Elle est à la tête d’une fédération de 5000  productrices de vivrier.

Petite vendeuse de fruits et légumes qu’elle était autrefois, elle a très tôt compris que sa non scolarisation ne devait pas être un frein à ses ambitions.

Pourquoi l’admires tu ?

Cédric : Je l’admire pour son dynamisme à fédérer dès le début des années 2000 les femmes du vivrier. Elle a pris l’engagement de lutter contre la pauvreté et la sous-alimentation en nourrissant la population ivoirienne avec les produits du terroir.

Comment elle t’influence ?

Cédric :  Elle m’influence par sa patience, son  courage, son goût pour le travail acharné, sa volonté de réussir. Elle sert et servira de modèle à tous les ivoiriens et ivoiriennes qui veulent s’engager dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire du pays et une agriculture dynamique, performante à forte valeur ajoutée.

Bonne fête, superwoman Irie Lou Colette !

Et vous, quelle femme voulez-vous célébrer en ce jour ? 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Âmes sœurs – Tome I, Nous ?

Lara est une jeune étudiante souriante, vive, et pleine de vie. Elle dissimule pourtant un lourd secret, qui la handicape depuis l’enfance. Une fois tous les ans depuis onze ans, elle combat ses cauchemars, et se relève immanquablement, plus forte que la fois précédente.
Richard est un enseignant-chercheur passionné de mathématiques. Énigmatique, calme et imposant, il est tout ce que Lara déteste. C’est un homme, cette raison seule suffit.
Entre Lara et Richard, un duel s’engage. D’affrontements violents en affrontements sensuels, une corde se noue, un lien se tisse. Avec une inéluctabilité effrayante. Lara, la femme-enfant aux ailes brisées, et Richard, l’adulte froid et mystérieux, réussiront-ils à briser ce lien avant qu’il ne se noue irrémédiablement, établissant entre eux une chaîne indestructible ? Deux êtres aussi différents et torturés peuvent-ils trouver l’apaisement ensemble ? Peuvent-ils redéfinir le don de soi, le rapport à l’autre ?

« Un choc, un souffle qui se perd. Une chute, la peur, des mains, le soulagement. Des paupières qui frémissent, s’ouvrent sur un regard… Et s’y perdent.
Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un, et de vous dire que vous avez trouvé LA personne ? Vos yeux se croisent et vous savez, vous savez de manière certaine que cette personne va changer votre vie à jamais. De quelle façon ? Vous n’en avez aucune idée, mais il est plus qu’évident pour vous que vous êtes à un tournant de votre existence.
Ça aurait dû se passer comme ça. En théorie. J’aurais dû savoir que la collision -au propre comme au figuré- de nos deux vies allait provoquer un incendie. C’est comme ça que j’appelle le brasier incandescent qui surgit lorsque nous sommes en présence l’un de l’autre, un terme plus approprié me viendra sans doute à l’esprit un jour. Ou pas.
Mais vous devez vous demander de quoi je parle. Reprenons depuis le début, voulez-vous ? »

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L’auteur, à l’occasion de la sortie du 1er tome de sa saga l’automne dernier, avait lancé un jeu-concours sur son blog qui permettait de gagner un exemplaire du roman. N’étant pas très chanceuse en matière de jeu-concours, j’avais été très surprise de figurer parmi les gagnantes.

Âmes sœurs est un roman psychologique. Dans ce genre de littérature, le personnage et sa caractérisation sont plus développés et approfondis que dans un autre genre : l’auteur s’attache à l’analyse psychologique de ses personnages. Le roman psychologique peut ainsi s’appeler le roman de l’« homme intérieur ».

Dans de nombreux cas, l’écrivain utilise les techniques de courant de conscience ou de monologues intérieurs pour mieux illustrer le travail interne de l’esprit humain, ainsi que l’inclusion de flash-back. Une autre ressource utilisée pour rechercher à l’intérieur des personnages, est l’utilisation de textes émanant directement du personnage, comme des journaux intimes ou des correspondances.

 Bien ! Ne restons pas à la porte de ce roman, entrons dans le séjour.

Comment décrire ce livre ? C’est comme entrer dans un restaurant qu’on a découvert en faisant une balade dans le quartier. Un samedi soir, on se laisse tenter et on y entre. On consulte le menu, on tombe sous le charme d’un plat de résistance que l’on commande sans tarder. Un serveur nous apporte un plat, petite déception : c’est un apéritif offert par la maison, ce n’est pas le plat de résistance que l’on attendait.

Pas grave, notre estomac est assez grand. On consomme l’apéritif.

Le serveur revient avec une autre assiette, une entrée toujours offerte par la maison. Ok, on mange.

Le serveur vient à nouveau avec une autre entrée. Le taux d’impatience monte crescendo. Où est donc le plat de résistance ?

On projette de quitter le restaurant en se promettant d’avertir tous les internautes sur la qualité de celui-ci quand le plat de résistance arrive enfin …

Aux premières pages du roman, on découvre Lara, une jeune étudiante d’origine africaine et sa joyeuse bande d’amis : Aude, Xavier, Souma… On découvre comment ils se sont connus, leurs activités à la fac (on a en cet instant un peu de nostalgie) et en dehors de celle-ci.
On assiste à la première rencontre de Lara et Richard, leurs premiers échanges, leurs premières impressions. On s’attend à ce que l’histoire commence mais non. Les joyeux amis refont surface !
Ils sont sympathiques, je l’accorde, mais décrire leurs péripéties sur plus d’une centaine de pages alors qu’on s’attend à lire une histoire d’amour, c’est trop… La lecture devient lassante, on commence à lire en diagonale.
Le roman prend ensuite l’allure d’un entonnoir, nous fait pousser un cri de joie. Ça y est ! La multitude de personnages s’efface, adieu la bande d’amis ! Seuls restent en piste ceux qui nous intéressent vraiment : Lara et Richard, l’étudiante et le professeur, l’élève et le maître…

Richard est l’homme dont toute femme rêve. Quelle femme, en effet, n’aimerait pas être courtisée par le RIB : le Riche, Intelligent et Bel Homme ?

Richard est parfait, singulier dans sa façon d’être, sa façon de faire.

Je ne savais pas qu’embrasser quelqu’un pouvait être un acte aussi … Voluptueux. On aurait dit deux créatures majestueuses se battant pour la suprématie sur l’autre. Une bagarre mi-brutale, mi-lascive durant laquelle ils se mouvaient sans bruits, bougeant avec une grâce insolente pleine de violence contenue.

 

-Je vais t’apprendre à me vouloir autant que je te veux. Je vais t’apprendre à être aussi affamée que je le suis.

Je marque une pause, pour la laisser s’imprégner de mes exigences. Ses yeux s’agrandissent, effroi, avidité. Elle commence à prendre la mesure de ce que nous allons devenir. Nous. C’est troublant.

Je poursuis :

– Je vais t’apprendre à me dévorer. Et seulement ensuite, je t’apprendrai à m’aimer.

C’était son dernier souhait.

– Tu ne vas pas m’apprendre à te désirer ? demande-telle, les yeux vibrants d’un défi silencieux. Il ne s’agit pas d’inconscience, réalisé-je, il s’agit d’audace.

– C’est quelque chose que tu as appris toute seule. dis-je, définitivement conquis.

 

Lara et Richard… Quelle attraction ! Quelle passion ! Quelle dépendance !

Leur rapprochement se fait très vite, le besoin soutenu de l’autre s’accroît. Leur relation est particulière, caresse, sensualité mais pas sexualité. J’ai beaucoup apprécié cette possession non sexuelle. Ça change des  sagas érotiques.

Petit bémol : les échanges entre Lara et sa conscience m’ont un peu gênée. J’ai eu l’impression de retrouver Anastasia de 50 nuances de Grey.

 

Lara et Richard intriguent. Ils se dévoilent au compte-gouttes. J’ai été émue par les quelques bribes de son passé que Richard a dévoilées, sa part d’ombre m’a effrayée.

Ils multiplient aussi les points d’interrogation dans l’esprit du lecteur.

Quel est le lourd secret de Lara ? Qui est vraiment Richard ? A-t-il un dédoublement de personnalité ?

Lara veut une relation exclusive, un duo mais seront-ils réellement que deux dans leur couple ?  La fin du Tome I ne nous conforte pas…

En résumé, ai-je apprécié ma lecture ? Oui, à 70%.

L’auteur a une belle plume, ses descriptions sont très bien faites, l’ossature du roman respecte bien celui du roman psychologique.

Ce Tome I est un joli mélange de peur, d’incertitude, d’audace, de lutte, d’abandon, de passion, de rêve, de mystère, de mixage de culture.

Le décor de la saga est planté, on s’attend à ce que le tome II soit tumultueux, fort en rebondissements et qu’il résolve tous les mystères.

Envie de vous laisser charmer par le beau Richard ?  Cliquez ici

Publié dans Psyché

Atteinte du syndrome de besoin de reconnaissance

Et moi ? Et moi ?

Ce sont les mots que prononce silencieusement son âme.

Face triste, cœur serré, Elle aurait voulu… elle aurait voulu…

Elle aurait voulu que ces félicitations s’adressent à elle, que ces compliments lui reviennent, que ses actions soient louées.

compliment

Elle aurait voulu qu’on l’auréole, avoir la première place, être sous le feu des projecteurs. En elle, brûle ce désir d’être connue, reconnue, d’avoir son compte d’admiration sans cesse crédité.

syndrome du besoin de reconnaissance

Elle a besoin qu’on lui dise : merci d’exister !

Elle fait triste mine à chaque fois que les rayons de lumière sont projetés sur quelqu’un d’autre tandis que l’étau de l’obscurité se referme sur elle.

Elle ne voudrait pas que je vous le dise mais n’ayant signé avec elle aucun contrat de confidentialité, mes lèvres ne resteront pas scellées.

Je ne le chuchoterai pas à vos oreilles, ce que j’ai à vous dire n’a pas l’allure d’un secret.

Je ne le dirai pas avec une voix mielleuse, mère porteuse de l’hypocrisie.

Je ne le dirai pas d’un ton solennel, je ne suis pas amie avec le protocole.

Je le dirai avec le ton le plus normal qui existe dans ma panoplie vocale : elle a le syndrome du besoin de reconnaissance. 

Selon Lysiane Panighini, une psycho-praticienne, le besoin de reconnaissance ne se fait pas vis-à-vis de n’importe qui, mais plutôt par rapport à des personnes ou groupes « référents ». Des entités reconnues comme ayant une certaine valeur morale, éthique, hiérarchique, culturelle, ou affective, voire tout cela en même temps »

« Plus la personne ou le groupe a une importance pour nous, et plus le besoin de reconnaissance peut être grand. Être reconnu par ces derniers, c’est dans une certaine mesure être aimé et apprécié d’eux. » Sous entendu, « si ces personnes reconnaissent ce que je suis cela veut dire que j’ai une certaine « valeur » et que j’existe à leurs yeux. »

Pour Lysiane Panighini, cette problématique prend ses sources la plupart du temps dans l’enfance. Certains enfants sont survalorisés par leurs parents et deviennent ainsi dépendants de reconnaissance des personnes « référentes » qu’ils aiment le plus ».

Ce besoin devient handicapant lorsque la personne n’est plus apte à s’auto-évaluer à une juste mesure et lorsque la personne s’oublie elle-même au profit de cette quête d’approbation. Elle peut alors en arriver à perdre de vue ses propres valeurs, pour essayer de coller au plus près des personnes référentes. Il peut y avoir aussi une impression de rabaissement, de non respect de soi, et surtout un grand sentiment de tristesse lorsque la reconnaissance ne vient pas.

Comment se débarrasser de ce besoin de reconnaissance qui emprunte le même chemin que la jalousie ? 

Il faut  :

  • Avoir le sens du partage. Se dire sans cesse : je ne suis pas le soleil, la terre ne tourne pas autour de moi. Je ne suis pas le centre du monde, l’autre a autant besoin que moi de compliments.

 

  • Ne pas accorder trop d’importance aux compliments, l’excès nuit.

 

  • Travailler son estime de soi, se valoriser.

 

  • Développer une indépendance par rapport au regard ou aux dires des autres.

 

  • Développer l’humilité.

 

 

 

Ne quittez pas la page si vite ! Je vous soupçonne d’avoir ce syndrome. Faites vite ce test pour que je sois située ! 😀

Publié dans Quand on est célib'

Des refrains pour vêtir ou déshabiller la solitude

musique et chagrin

D’une robe blanche, je n’en rêve plus,

j’ai tellement espéré en vain ce jour comme les p’tites filles,
j’ai longtemps attendu,
ce prince qui ne viendra jamais au rendez-vous,
y’en a qui me trouve plutôt pas mal,
il y a quelque chose de pas normal
car je n’ai toujours trouvé personne avec qui partager,
oh, oh, oh mon Dieu, je n’en peux plus de rester seule,
envoyez quelqu’un ;

J’aimerais dans ma vie rencontrer quelqu’un (envoyez-moi quelqu’un),
Oh mon Dieu,envoyez-moi quelqu’un de bien (envoyez-moi quelqu’un),
Vous et moi nous savions combien je viens de loin (envoyez-moi quelqu’un),
Oh mon Dieu envoyez-moi quelqu’un de bien (envoyez-moi quelqu’un)

Quelqu’un de bien qui ne cherchera pas à changer la femme-enfant que je suis, cette petite fille,
oh, oh oh mon Dieu, je n’en peux plus de rester seule, envoyez quelqu’un

Cette belle chanson intitulée Quelqu’un de bien et interprétée par Jocelyne Labylle peut être l’hymne mondial de toutes les filles qui subissent leur célibat.

En l’écoutant pendant un trajet, j’ai eu envie  de partager avec vous toutes ces chansons qui illustrent parfaitement l’état d’esprit des célibataires qui subissent leur état ou qui le choisissent et en sont fiers.

tous les garçons et les filles de mon âge

Tous les garçons et les filles – Françoise Hardy

Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c’est qu’être heureux
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
Ils s’en vont amoureux sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l’âme en peine
Oui mais moi, je vais seule, car personne ne m’aime

Mes jours comme mes nuits sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d’ennui personne ne murmure « je t’aime »
A mon oreille

Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d’avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge

Savent très bien ce qu’aimer veut dire

Lonely – Akon

I woke up in the middle of the night
and I noticed my girl wasn’t by my side,
coulda sworn I was dreaming, for her I was feenin,
so I had to take a little ride,
back tracking over these few years,
tryna figure out what I do to make it go bad,
‘Cause ever since my girl left me my whole life came crashing

I’m so lonely (so lonely),
I’m Mr. Lonely (Mr. Lonely)
I have nobody (I have nobody)
For my own (to call my own) girl
I’m so lonely (so lonely)
I’m Mr. Lonely (Mr. Lonely)
I have nobody (I have nobody)
For my own (to call my own) girl

never need a man

 I don’t need a man – The Pussycat Dolls

I don’t need a man to make it happen, I get off being free
I don’t need a man to make me feel good, I get off doing my thing
I don’t need a ring around my finger to make me feel complete
So let me break it down, I can get off when you ain’t around, oh!

You know I got my own life and I bought everything that’s in it
So if you wanna be with me it ain’t all about the bling you bringing
I want a love that’s for real and without that, no deal
And baby, I don’t need a hand if it only wants to grab one thing

Single

SINGLE – NATASHA BEDINGFIELD

I’m not waitin’ around for a man to save me
(Cos I’m happy where I am)
Don’t depend on a guy to validate me
(No no)
I don’t need to be anyone’s baby
(Is that so hard to understand?)
No I don’t need another half to make me whole

Make your move if you want doesn’t mean I will or won’t
I’m free to make my mind up you either got it or you don’t

I’m single
(Right now)
That’s how I wanna be
I’m single
(Right now)
That’s how I wanna be

Ah yeah Uh Huh that’s right

Don’t need to be on somebody’s arm to look good
(I like who I am)
I’m not saying I don’t wanna fall in love ‘cos I would
I’m not gonna get hooked up just ‘cos you say I should
(Can’t romance on demand)
I’m gonna wait so I’m sorry if you misunderstood

Everything in it’s right time everything in it’s right place
I know I’ll settle down one day
But ’til then I like it this way it’s my way
Eh I like it this way

 

J’ai eu un gros coup de cœur pour cette  chanson. Les paroles sont tellement vraies que je pourrai en faire mon credo. 🙂

 

I Belong To Me – Jessica Simpson

I don’t need somebody to complete me
I complete myself
Nobody’s got to belong to somebody else

I belong to me
I don’t belong to you
My heart is my possession
I’ll be my own reflection

I belong to me
I’m one, not half of two
And if you’re gonna love me
You should know this, baby
That I belong to me

Je ne suis pas  d’accord avec la réflexion populaire qui dit que chacun a sa moitié, qu’il y a quelqu’un qui nous complète. Pour moi, chaque être humain est entier. L’autre vient nous aider à nous améliorer mais il ne nous complète pas. Qu’en pensez-vous ?

Miss Independent

Miss Independent – Kelly Clarkson

Miss independent
Miss self-sufficient
Miss keep your distance
Miss unafraid
Miss out of my way
Miss don’t let a man interfere, no
Miss on her own
Miss almost grown
Miss never let a man help her off her throne
So, by keeping her heart protected
She’d never ever feel rejected
Little miss apprehensive

Parfois la mise en avant de l’indépendance cache une peur, peur d’être blessée, de lâcher prise et de s’abandonner…

Quel titre préférez-vous parmi cette playlist ?

Quel autre titre recommanderiez-vous à des célibataires ou « célib à terre » ?

Ps : Pour écouter l’intégralité de chaque chanson, cliquez sur le titre. Bonne écoute.

Publié dans Interviews, Quand on est célib'

L’amour, un parfait inconnu pour moi

amour

Elle est simple, généreuse et sociable. Elle a 26 ans, est malienne et se prénomme Adiaratou. Célibataire depuis très longtemps, elle a aimablement accepté de répondre sans faux-fuyant à nos questions. 
Adiaratou, depuis combien d’années es-tu célibataire ? 
Depuis 26 ans. Je n’ai jamais eu de copain mais j’ai beaucoup d’amis et de prétendants.
Pourquoi n’as-tu jamais accepté les propositions de tes prétendants ?
Parce que je ne suis pas prête. De plus, je ne ressens rien pour eux juste de l’amitié.

inconnu

Tu n’as jamais été amoureuse ? 
Malheureusement pas encore et c’est ce que j’attends avec impatience. Je veux me voir pleurer d’émotion comme les autres le font. Je veux expérimenter l’amour.
Quel est le type d’homme dont tu voudrais tomber amoureuse ? 
Un homme qui fait attention à moi, qui a de l’humour. Un homme sensible, intime, loyal ;  un ami qui m’attire et sera mon âme sœur.
 
Comment définis-tu la solitude ?
Pour moi c’est l’absence totale d’un compagnon nous procurant toute l’aisance sentimentale procurant vitalité et vivacité. Etre dans la solitude c’est être en manque de la personne idéale avec qui on aimerait partager ses sentiments.
Dirais-tu que tu es bien dans ta peau ?
Oui, je le suis à 100%.
Quelle activité te procure un sentiment d’accomplissement ?
Le sport.
Quelle est ta fierté en tant que femme ?
Le fait de garder ma virginité en tant que femme et célibataire.
As-tu l’impression d’être différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?
Pas vraiment, pour moi le célibat et le mariage sont deux choses n’ayant rien à voir l’une avec l’autre.
Dirais-tu du célibat : c’est un mal pour un bien ?
Je valide c’est-à-dire qu’en effet, être célibataire a autant ses inconvénients que ses avantages.
Comment ta famille ou tes amis  perçoivent ton célibat ?
Au début d’un très bon œil car pour eux, j’étais encore très jeune, et donc ne pas avoir de copain était à leurs yeux, une excellente manière d’être beaucoup plus concentrée sur les études. Ce n’est plus le cas maintenant car ils pensent que le mariage est lié à un moment .
Quelle est ta fidèle habitude en tant que célibataire ?
La télé. Je regarde beaucoup les documentaires et les émissions de divertissements.
Quel est ton secret pour être une heureuse célibataire ?
Vivre mes passions qui sont surtout d’ordre intellectuel.
Quelle est ta conception du bonheur ?
Pour moi, le bonheur est magique.  Il ne se définit pas, il se vit.
Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue qu’est-ce que tu lui dirais ?
Je lui dirais que sa personnalité m’a beaucoup marquée et que je suis fière d’elle.
Propos recueillis par Grâce Minlibé – utilisation interdite sans autorisation de l’auteur et l’interviewée.