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Dix-neuf secondes – Pierre Charras

Sandrine et Gabriel se connaissent depuis vingt-cinq ans. Pour éviter l’usure irréparable de leur couple, ils imaginent ensemble un jeu. Ils se donneront rendez-vous dans la rame du RER de 17h43, nom de code Zeus, à Nation. Sandrine décidera de descendre ou non de la porte arrière de la troisième voiture. 19 secondes, 18 secondes, 17 secondes : Pierre Charras déroule son intrigue au fil d’un impitoyable compte à rebours. Dix-neuf secondes suffiront pour que le train quitte le tunnel, émerge dans les lumières du quai, stationne et reprenne sa course. Dix-neuf secondes au terme desquelles on bascule sans préavis d’une banale affaire de rupture à une tragédie brutale, irréversible…

 

l'Afrique écrit

 

Un résumé alléchant, un livre de moins de 200 pages, conditions parfaites pour que j’embarque.

J’ai été charmée par la poésie des mots, les réflexions des personnages exécutent un ballet plaisant à regarder, lire.

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Il ne s’agit pas que de Gabriel et Sandrine dans ce court roman de 145 pages, cinq autres personnages interviennent. 3 femmes et 4 hommes qui se croisent dans les rames du RER à Nation, nous ouvrent leurs intimités et content brièvement leurs vies sentimentales.

Absence de plaisir, désamour, amour routinier, fantasme, séparations, amour juvénile…

Dans les transports en commun, j’ai l’habitude d’imaginer la vie des co-passagers. J’ai donc pris plaisir à partager en quelque sorte la trame de RER avec Ludo, Sophie, Emmanuel, Christelle, Gilbert et écouter leurs confessions et leurs impressions les uns sur les autres. On se demande quel sera le point de chute de ces rencontres jusqu’au moment du drame. 

Un drame qui va entraîner d’autres drames, une injustice qui va en engendrer d’autres…

 

Pierre Charras montre l’importance de chaque décision que l’on prend. Le bonheur est fragile, il suffit d’une seconde, d’une rencontre pour changer complètement le cours de notre vie.

Je vous recommande la lecture de ce roman percutant…

Pour l’acheter, cliquez ICI

signature coeur graceminlibe

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Lola et les lettres de Rose

Coucou les amis ! Quel plaisir de vous retrouver ! 🙂

Toujours à la recherche de prix littéraires à lire, je suis tombée par hasard sur le Prix du Livre Romantique des éditions Charleston.

J’ai découvert qu’un roman que j’avais vu sur l’un des blogs que je suis avait été lauréat de ce prix. Il s’agit des Lettres de Rose de Clarisse Sabard.  

Vu qu’il y a un prequel à ce roman et qu’il est très court, j’ai commencé par celui-ci.

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Marianne et Thierry se rencontrent sur une plage à Nice, dans les années 70. C’est le coup de foudre. Très vite ils se marient et tentent d’avoir un enfant. Mais le sort en a décidé autrement. Jusqu’à ce qu’un coup de téléphone change à jamais leur vie…

En 30 pages, Marianne nous décrit brièvement son enfance, sa rencontre avec Thierry, l’homme de sa vie, son infertilité, le coup de téléphone qui va changer leur vie de couple et leur première rencontre avec Lola, la petite fille qu’ils ont adopté. L’écriture est assez fluide, on a envie de savoir si la venue de Lola va impacter positivement leur vie. 

 

cover les lettres de rose

 

Lola a été adoptée à l’âge de trois mois. De nos jours, à presque 30 ans, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Mais sa vie va basculer lorsqu’elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange testament : une maison et son histoire dans le petit village d’Aubéry, à travers des lettres lui apprenant ses origines. Elle découvre ainsi la vie de son arriere grand-mère Louise, de sa grand mère Rose et de sa mère Nadège, ainsi que les dérangeantes circonstances de sa naissance. Mais tous les habitants ne voient pas d’un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu’elle ne le voudrait. Réveiller les secrets du passé lui permettra-t-elle d’avancer vers son avenir ?

 

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Lola mène une vie normale comme le commun des mortels. Son meilleur ami Tristan est homosexuel et ce cliché m’a exaspérée. Un homme et une femme tous les deux hétéro ne peuvent-ils pas être meilleurs amis ? Faut-il forcément pour qu’une relation amicale homme-femme tienne que l’un d’entre eux soit homosexuel ?

 

Son passé accourt vers elle lorsqu’elle reçoit un coup de fil de notaire. J’ai bien aimé le parcours que lui a tracé Rose pour reconstituer son passé.

Rose m’a embarquée dans sa saga familiale des années 1900 aux années 2000 où amour passionnel, mariage de convenance, petits et grands mensonges, secrets et drames se mêlent.

Les Lettres de Rose est comme une salle d’exposition où figurent différents portraits de femmes. J’ai beaucoup aimé la diversité de leurs personnalités : bonne sœur, femme masculine, femme romantique, femme ambitieuse, femme se reposant sur son homme…

J’ai pris plaisir à découvrir Louise, cette femme au caractère bien trempé qui a réussi à faire de sa vie ce qu’elle voulait, décidé bon nombre de fois de la tournure de la vie des autres. Je l’ai admirée, détestée également pour les amours avortés dont elle en est la cause.

J’ai plus été passionnée par l’histoire de Rose que par celle de Lola. J’étais d’ailleurs un peu déçue à chaque fois qu’on revenait au présent qui est l’histoire de Lola.

Jim n’aura pas l’immense honneur de faire partie de mes bookboyfriend. Le fait qu’il ressemble à Clovis Cornillac ne l’aide pas beaucoup.

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Les Lettres de Rose aborde l’effet domino de nos choix souvent égoïstes. Elle expose jusqu’où on est souvent prêt à aller pour satisfaire son ambition, assurer son ascension sociale, ce qu’on est prêt à accepter par amour ou pour sauver les apparences. 

J’ai découvert et trouvé intéressante la plume de Clarisse Sabard. Elle est légère, sans fioritures. Son premier roman est bon, pas extra. Je m’attendais à quelque chose de plus sensationnel, émouvant  après lecture des différents avis sur les réseaux sociaux… 

 

Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

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Le sel de nos larmes – Ruta Sepetys

 

Résumé de l'oeuvre

Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées.

Chacun né dans un pays différent.
Chacun traqué et hanté par sa propre guerre.
Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte devant l’avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes…
Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhem Gustloff, un énorme navire promesse de liberté…

Inspirée par la plus grande tragédie de l’histoire maritime, Ruta Sepetys lève le voile sur une catastrophe scandaleusement occultée de la Seconde Guerre mondiale, qui a fait au moins six fois plus de victimes que le Titanic en 1912.

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J’ai découvert ce livre grâce à la blogueuse Emi lors de ma balade de blog en blog il y a sept mois (il faut d’ailleurs que je reprenne). Coup de coeur d’Emi, je l’ai placé dans ma wishlist. J’ai sauté de joie quand j’ai su qu’il était disponible à la médiathèque. 

Je l’ai lu cette semaine. Ai-je eu le même ressenti qu’Emi ?

l'Afrique écrit

L’Allemagne et la Prusse Orientale ayant été envahies par l’Armée Rouge, les peuples allemands, polonais, lituaniens se retrouvent condamnés à l’exil. Luttant pour leur survie, ils espèrent être évacués d’urgence par la mer via l’Opération Hannibal.

Le récit repose sur quatre piliers : Joana, infirmière et Lituanienne, rapatriée en Allemagne qui prend plaisir à secourir les autres ; Emilia, la petite blonde au bonnet rose, apeurée, nostalgique de sa Pologne natale ; Florian, le restaurateur d’oeuvres d’art, sauveur de la jeune Emilia et Alfred, le bon soldat Allemand méprisé par ses pairs, sous-estimé et qui veut prouver au reste du monde qu’il a de la valeur. Emilia est celle qui m’a le plus émue.

Ces quatre adolescents qui s’expriment à tour de rôle parlent de leurs patries, leurs nostalgies, leurs visions de la guerre, leurs peurs, leurs fautes, leurs peines, leurs buts, leurs secrets et leur espoir de survie qui se trouve être le Wilthelm Gustloff.

A travers les yeux de ces quatre adolescents, nous observons la misère des réfugiés, la douloureuse séparation des familles, la cruauté, le lourd tribu que payent les civils lors d’une guerre et ça fait mal de lire tant de souffrance. 

Les personnages principaux comme secondaires sont attachants, si réels. On oublie qu’on est dans une fiction. On ressent les émotions qui les traversent. 

Ce roman historique est bien construit : les chapitres sont très courts et captivent, l’alternance de points de vue donne du rythme à l’histoire. On ne voit pas le temps passer.

Il est bien écrit, le style de l’auteure est épuré et simple. 

En conclusion, l’histoire est belle, remplie d’humanité et surtout instructive. Avant ce livre, j’ignorais tout de ce grand naufrage.

J’ai beaucoup aimé ce roman choral, il m’a manqué une avalanche de larmes pour qu’il soit un coup de coeur. Bravo à l’auteure pour ce roman de qualité qui mérite d’être lu.

La culpabilité n’a de cesse de vous poursuivre. (Joana)
Le destin n’a de cesse de vous poursuivre. (Florian)
La honte n’a de cesse de vous poursuivre. (Emilia)
La peur n’a de cesse de vous poursuivre. (Alfred)

Emilia

Je connais les légendes des oiseaux. Les mouettes, ce sont les  âmes des soldats décédés ; les chouettes, les âmes des femmes ; les colombes enfin, les âmes des jeunes filles vierges que la mort vient d’emporter. Existe-t-il un oiseau symbolisant l’âme des filles comme moi ? 

Emilia

Une mère, c’est une ancre dans la vie. Une mère, c’est un réconfort. Une mère, c’est un chez-soi. Une fille qui a perdu sa mère n’est plus qu’une minuscule embarcation sur une mer déchaînée. Il y a des bateaux qui finissent par atteindre le rivage. Et il en est d’autres, comme moi, qui semblent s’éloigner toujours d’avantage de la terre ferme. 

Alfred

Tu appartiens au sexe faible, ce dont je suis heureux. Puissent tes mains ne jamais se refermer en poings ! Puissent tes oreilles ne jamais entendre l’appel du devoir ! Avant la fin de cette guerre, tous les hommes auront l’occasion de révéler leur véritable personnalité. 

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Titre original : Salt to the sea

Publié par Philomel Books pour l’édition originale et Gallimard jeunesse pour la traduction française

Collection Scripto – Gallimard Jeunesse

478 pages

Date de publication : juin 2016

Notes de l’auteur disponibles en fin d’ouvrage

lauteur

Née à Detroit le 19 novembre 1967, Ruta Sepetys est née, dans une famille d’artistes, d’intellectuels et de musiciens. Son père réfugié lituanien, officier menacé de mort par Staline, a été emprisonné 8 ans dans un goulag.

Elle étudie la finance internationale au Hillsdale College et vit quelque temps en Europe. Puis elle part pour Los Angeles afin de travailler dans l’industrie de la musique.

Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre (Between Shades of Gray, 2011), son premier roman et moult fois primé. Son 3e roman Le sel de nos larmes est inspiré de l’histoire de la cousine de son père qui a échappé au naufrage du Gustloff.

Elle vit dans le Tennessee, à Nashville, avec sa famille.

fleur v1

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Throwback Thursday #6 : Résolutions et nouvelle vie

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Le Throwback Thursday Livresque est un rendez-vous livresque initié par BettieRose Books.

Le but est de parler d’une « ancienne » lecture (pas la toute dernière ou l’actuelle) autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.

Le thème de cette semaine est : Résolutions (un héros/une héroïne qui change au cours du roman, qui s’affirme, se dévoile, apprend de lourds secrets sur son passé, change de vie, traverse une dure épreuve, etc)

 

Et le livre que j’ai décidé de vous présenter est 

 

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Extrait 

Ce jour-là seulement, je compris qu’il est des femmes qui sont faites pour éblouir, pour allumer les passions et qui sont sources de souffrances puis qu’il en est d’autres qui, bien que discrètes, assurent à l’homme une vie tranquille avec non moins de plaisir. Monique était de ces dernières. Monique, si je l’avais voulu, aurait toujours su me soutenir, m’aider à lutter et à vaincre. Oui, l’amour de Monique, c’était la plus belle chose que la vie m’eût donnée. J’en étais conscient maintenant et peut-être était-il trop tard.

Les Frasques d’Ebinto est l’histoire d’un jeune garçon brillant qui rêve d’une réussite éclatante et voit son rêve brisé après une aventure d’une nuit avec Monique, une jeune fille très douce qui l’aime terriblement. La jeune fille étant enceinte, les parents optèrent pour l’union entre les deux enfants.
Ebinto voit s’envoler deux rêves, celui d’avoir une position sociale respectable et celui d’épouser Muriel une fille de bourgeois qu’il aime d’un amour fou.
Obligé d’abandonner ses études pour s’occuper d’une famille qu’il n’avait pas prévue sitôt, Ebinto se transforme en une espèce de monstre. Monique devient son souffre-douleur. 
 
“Il n’y a rien de plus tragique qu’un homme sérieux déçu dans ses ambitions par une réalité médiocre.”
Ebinto se ressaisira mais ce sera bien trop tard. L’irréparable se sera déjà produit.  

J’ai lu ce livre au collège et j’en garde un agréable souvenir. C’est l’une des plus belles oeuvres de la littérature ivoirienne. L’histoire est belle, tragique et émouvante. Les sentiments des personnages sont réalistes. On a tous aimé sans être aimé en retour. 

J’ai ressenti la déception d’Ebinto quand sa vie a pris une autre tournure que celle rêvée. J’ai eu une grande peine pour la douce Monique.

Ce roman édité en 1979 est riche d’enseignement, il depeint notamment le manque d’éducation sexuelle, sujet resté longtemps tabou.

Et vous, quel livre proposeriez-vous pour ce thème ?

GM signature

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8 raisons d’être une célibataire épanouie

De nombreuses femmes se morfondent dans leur célibat, elles ignorent tout ce qu’elles perdent à ne pas être épanouies. Enfin, elles l’ignoraient puisque cet article leur donne 8 bonnes raisons d’être une célibataire épanouie.

 

 

« Je vais finir toute seule. Personne me m’aime. (1ère crise de larmes) Quand est-ce que je vais porter une robe blanche, parler des bobos de mes enfants au travail ? (2e crise de larmes) Le temps passe très vite. Oh là là ça ne va plus ! » 

Voici des phrases récurrentes d’une « célib à terre ». Elle s’inquiète, stresse. 

Regardez en image ce qu’on fait à son corps en faisant de son célibat une source d’anxiété. 

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Source : HuffingtonPost

Je rajouterai même que s’inquiéter, ça fait vieillir ! (rires)

S’inquiéter, pleurer à chaudes larmes ne fait pas venir rapidement votre homme vers vous. Ça n’accélère pas les choses.

Je sais que vous tenez à votre vie, que vous ne voulez pas mourir à 35 ans parce que votre cœur aura lâché. Respirez un bon coup et souriez ! Relâchez votre pression intérieure, arrêtez de vous inquiéter, vous vivrez mieux  en étant une célibataire épanouie. 

 

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2. On évite l’aigreur

La célibataire épanouie est heureuse,  le bonheur de l’autre ne l’effraie donc pas. Elle ne pleure pas de frustration à chaque fois qu’elle voit une photo de mariés. Elle n’envie pas le bonheur de l’autre, elle ne le jalouse pas.

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 3. On ne se jette pas à corps perdu dans une prochaine relation

Parce qu’elle n’est pas désespérée, n’a aucune pression intérieure et ne se laisse pas influencer par la pression sociale, la célibataire épanouie ne replonge pas dans une histoire pour les mauvaises raisons comme fuir la solitude et appartenir enfin à la bonne classe. (celle de la vie en couple).

La célibataire épanouie ne surestime pas sa prochaine relation, elle ne la considère pas son ultime chance de savourer la vie.

Parce qu’elle est déjà heureuse, elle a la capacité d’entamer sa relation en prenant du recul et déterminer si cette relation vaut vraiment la peine. La célibataire épanouie est une femme heureuse qui débutera une relation avec un homme heureux. Elle sait déjà ce que c’est que l’épanouissement, elle a juste envie de l’aborder sous un autre angle. 😉

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4. On prend le temps de mieux se connaître

Parce qu’elle ne passe pas son temps à se morfondre, la célibataire épanouie a l’occasion de savoir qui elle est vraiment, ce qu’elle vaut, veut et ne veut pas. Elle connait ses passions, ses aspirations, l’orientation qu’elle veut donner à sa vie.

« La connaissance de soi est une chose fondamentale, qu’importe ce que l’on veut faire. C’est le secret derrière nombre de réussites (ne pensez pas juste financières). Se connaître est, selon moi, le premier pas pour découvrir sa mission ou, pour le dire autrement, le rôle qu’on doit jouer dans ce monde. Ce n’est pas vain qu’un grand penseur tel que Socrate l’ait souvent répété : « connais-toi toi-même »; et qu’un autre grand penseur, Nietzsche, l’ait dit, quoique sous une autre forme : « deviens ce que tu es ».

Parce que l’on ne fait pas l’effort de se connaître, de connaître nos forces et faiblesses, nos véritables passions et aspirations, l’on se perd en voulant ressembler à quelqu’un d’autre ou à tout le monde. » Ibuka Ndjoli

 

5. On est plus active

Une célibataire épanouie découvre mille et une façons de réinventer son quotidien. Elle ne flirte pas avec la routine. Sa vie est bien remplie, elle a des projets qu’elle assaisonne de sagesse et de grain de folie. 

 

 

Ryan Gosling Approves

 

6. On s’ouvre davantage aux autres 

La célibataire épanouie est joyeuse, elle ne confond pas solitude et isolement. Elle ne se replie pas sur elle-même, elle s’ouvre aux autres, organise des sorties, passe du temps avec sa famille, ses amis, donne de son temps aux autres et elle fait de belles rencontres.

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7. On change son regard sur les choses

La célibataire épanouie ne se plaint pas de ce qu’elle n’a pas. Elle savoure le bonheur dans les petites choses de la vie. Elle sait que rien n’est acquis, elle est reconnaissante pour ce qu’elle a et profite de l’instant présent. 

Faites, tous les dimanches, une liste de reconnaissance. Vous n’avez pas besoin de vous embêter à noter tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant jusqu’à Noël. Chaque dimanche, prenez un carnet de notes et installez-vous dehors pendant un quart d’heure pour faire la liste de tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Tâchez de penser au plus de choses nouvelles que possible et trouvez au moins dix choses, qu’elles soient grandes ou pas. Vous pouvez écrire, par exemple : Mon employeur est merveilleux ou bien Mon meilleur ami ne cesse de m’appeler pour me remonter le moral.
Défiez-vous. Songez à au moins quinze choses par semaine pour lesquelles vous seriez reconnaissant.
En couchant sur le papier des choses pour lesquelles vous seriez reconnaissant, cela vous les fera les apprécier davantage. Source Wikihow, comment être reconnaissant

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8. On s’aime soi-même 

La célibataire épanouie s’aime passionnément, beaucoup, à la folie et parce qu’elle porte autant d’amour en elle, elle est capable de le donner aux autres. Une femme qui s’aime impressionne. 

Le célibat est la période où l’on a le plus d’opportunités de prendre soin de soi même, la célibataire épanouie l’a compris et elle saisit toutes les occasions pour se faire plaisir. 

La célibataire épanouie a de l’assurance parce qu’elle s’aime et elle raconte une histoire qu’on a envie d’écouter et qui ne lasse pas.

Chaque femme raconte une histoire par ce qu’elle est, ce qu’elle dégage comme assurance, joie de vivre. Faites-en sorte que votre histoire marque les esprits. 😉

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Avez-vous d’autres raisons d’être une célibataire épanouie ? Partagez-les !!!

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Publié dans Quand on est célib'

Lever le voile sur mon célibat

Montage créé avec bloggif

Maintenant qu’on est assez proche les amis, je peux vous dévoiler un énorme secret sur mon célibat. Mais avant, promettez-moi qu’il restera entre nous, rien qu’entre nous. 

Promis, juré, craché ? Aussitôt dévoilé, vous l’oublierez ? Génial !

 

Je suis tellement reconnaissante pour ces années de célibat. Je suis reconnaissante non pas parce que je suis loin des disputes de couple et autres ennuis sentimentaux _ je n’y pense même pas_ mais pour tout ce que j’apprends à travers cette période. Ce ne sont pas que des mots, c’est une expérience. 

C’est un temps qui m’a permis de reconsidérer ma vision du couple. Je lisais beaucoup d’Harlequin quand j’étais plus jeune et j’ai beaucoup rêvé l’amour. J’ai beaucoup recherché des émotions (le cœur qui bat la chamade, la chair de poule quand l’autre te touche). Je recherchais plus ces émotions qu’une relation. 

Le célibat m’a appris qu’un couple c’est bien plus que de l’amour et des émotions ;  c’est une vision, une mission à accomplir ensemble. 

Cette saison de célibat m’apprend à me connaître, à reconnaître mes talents. Je fais peau neuve.

J’ai accueilli cette période de la vie avec gratitude et elle me le rend bien. Le danger serait peut-être d’être trop habituée au célibat. Il est vrai que je m’y suis habitué, je ne pense plus au mariage.Depuis 2012, je pense à consacrer mon célibat à DIEU mais y suis-je appelée ? 

Dans le christianisme qui est mon référentiel de vie, soit on se marie soit on reste célibataire mais dans le but de se consacrer aux autres et à DIEU. C’est le célibat par vocation et c’est un appel divin. Le célibat par vocation ne doit pas être un choix fait par dépit ; le choix de la vie consacrée demande un temps de discernement qui est relativement long. (environ 8 ans)

Je vous donne donc rendez-vous dans 4 ans. Serais-je mariée ou consacrée au célibat ? Les paris sont ouverts (rires) 

Une amie m’a demandé ceci : « Comment tu fais pour ne pas avoir d’aventure ou des flirts ? Tu n’as pas d’envie sexuelle ? » 

Je suis contre la pensée populaire qui dit qu’il faut se faire plaisir quand on veut, dès qu’on peut ; je n’adhère pas au libertinage sexuel.  Mon corps est sacré

Pour moi, une relation sexuelle n’a le droit d’être que dans le mariage. En dehors du MARIAGE, pas de SEXE. 

J’évite donc de lire, regarder, écouter tout ce qui pourrait nourrir ces envies sexuelles. Mes pensées ne sont pas orientées vers le sexe, elles se concentrent sur autre chose. Avec l’aide de DIEU, je fais ce qu’il faut pour maîtriser mon corps.

Aussi, avec le temps, le regard que je porte sur les hommes a changé. Je les vois souvent comme des femmes et vu que je ne suis pas lesbienne, ils ne risquent pas de m’attirer. Des amis me disent souvent que je tends vers l’asexualité. (rires)

Pour aller plus loin, je vous propose d’écouter et/ou de lire 

Vivre positivement le temps du célibat

 

Voici quelques extraits 

Derrière la question du célibat se pose celle du sens de la vie.
Le temps du célibat est un temps où l’on se pose beaucoup de question, c’est aussi un temps où l’on réaffirme le sens de sa vie : quelles sont mes priorités ? Pourquoi je vis ?
Il y a eu le temps des études, le temps de la découverte professionnelle, 4-5 ans d’expérience professionnelle, et puis … l’impression de tourner en rond : voilà, j’ai fait tout cela, mais à quoi cela sert-il ? Pour qui ?
Qu’est-ce que le vrai bonheur ? Il nous faut entrer dans une logique de don de soi. Quelles sont mes vraies valeurs ? Qu’est-ce que Dieu veut à travers tout ça ?

 

Avant de commencer une histoire amoureuse, il est bon de se poser cette question : où est-ce que je me donne ? Où est-ce que je me perds ? Où est-ce que je lâche prise sans me préoccuper du regard des autres, de mon physique, sans calcul, dans une forme de don gratuit ?

Et il est important de se poser cette question parce que ce lieu du don sera aussi le lieu de la fécondité. Parce que ce qui est important, ce n’est même pas le mariage, ce n’est pas la vie religieuse, ou le célibat, etc… Mais bien la réponse à cette question : quelle est la fécondité de ma vie ? Où est-ce que je porte du fruit en abondance ? A la fin, le Seigneur, que nous demandera-t-il ? Est-ce que tu as aimé ? aimé d’un amour désintéressé ? Nous le savons bien, nous serons jugés sur l’Amour.

Attention à ne pas tomber dans une forme d’obsession du mariage, ce n’est pas bon… Cela se voit … à des kilomètres !!! Il faut rester libre par rapport à cela. Si la personne est finalisée, si elle est entrée dans une logique de don, tout le reste vient tout seul, son rayonnement se voit et attire.
…C’est quand on ne cherche plus à plaire qu’on plaît le plus !

 

Il faut être au clair dans sa vocation. Cela demande de s’être remis face au Seigneur, démarche qui peut nécessiter un accompagnement spirituel afin de discerner à quoi le Seigneur m’appelle.

Ne pas rester dans l’entre-deux : flirt, zapping amoureux. Le temps du célibat ne serait-il pas un temps d’apprentissage, qui de toute façon sera utile dans la vie matrimoniale ou dans la vie consacrée ? C’est un temps pendant lequel on travaille sur soi, un temps de connaissance de soi, de ses talents, de ses blessures, un temps de relecture de sa propre éducation.

 

Et pour aller encore plus loin, vous pouvez écouter Bien plus qu’un quiz à  la séquence 12.21.

Bonne lecture !

signature coeur graceminlibe

Publié dans Panaché

Lecture musicale d’Ewa, votez pour votre préféré

Coucou les amis,

Ils ont été nombreux à trouver le concours  complexe. Mais que voulez-vous ? Ma tasse, elle a de la valeur, je ne pouvais quand même pas la brader. 😀

Trois amazones et un guerrier ont voulu relever le défi.

Pourriez-vous s’il vous plaît écouter leurs propositions et voter pour votre préféré ?

 

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  1. La proposition de B’Né  

 

2. La proposition de Cina

 

3. La proposition d’Hervé

 

 

4. La proposition de Lorie

 

Je vous remets le poème pour que vous puissiez voir si la musique proposée peut être jouée en lisant le poème.

 

Ewa

Elle vient des tropiques
Elle, mon amour idyllique
Elle n’a aucune manière rustique
Celle qui me rend euphorique

Je ne peux m’empêcher de frissonner
En découvrant sa douceur cutanée
Chocolat qui s’allie au beurre de karité
Respecter sa peau, telle est sa priorité

Impossible de ne pas bénir le sein qui l’a tissée
Quand elle me fait découvrir ses trésors amassés
Et entassés à sa gorge et son admirable postérieur

Mais votre dame n’est belle que de l’extérieur
Me diriez-vous. Chers amis, détrompez-vous
Cette étincelle à qui je me dévoue

L’Isis dont je me suis épris
Marque par sa grandeur d’esprit
Douce et humble de cœur
En elle ne vit aucune rancœur

Elle n’est ni jalouse ni étouffante
Elle demeure ma source abondante
De chaleur, de joie et de tranquillité
Avec elle, le quotidien revêt de simplicité

Émancipée, elle n’épuise pas ma bourse
Ma princesse se charge aussi des courses
Je ne lui dois rien, elle n’exige rien de moi
Son plus beau cadeau est d’être près de moi

L’Isis dont je me suis épris
Me chérit pour ce que je suis
Elle a la solidité indispensable
Pour construire un foyer durable

© Grâce Minlibé 11/02/2015 _ 18h02

J’ai fait l’exercice et je vous avoue que j’ai l’embarras du choix.

Il n’y a qu’une seule tasse et quatre propositions. A qui la donneriez-vous ?

Fin des votes : 28 Mai à 23h59 GMT

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Les mécomptes de Kévin

Les mécomptes de Kévin

Après la mort de son père, Kévin se jure d’atteindre ses objectifs : réussir brillamment ses études, sortir sa mère de la misère et assurer à ses proches un bel avenir.

Mais une rencontre amoureuse trouble ses plans et remet en question tous ses projets. Manipulé et acculé, il doit prendre une décision douloureuse pour se sortir de son dilemme : comment choisir entre l’amour de sa vie et l’honneur familial ? 

 

 

 

 

J’aime ces histoires légères en apparence mais si profondes à l’intérieur !

J’aime ces histoires qui surprennent, remuent le centre de nos émotions.

J’aime ces histoires qui nous donnent envie d’être le maître de l’univers capable de changer les circonstances, réécrire l’histoire, changer le destin. 

Les mécomptes de Kévin a été une belle découverte pour moi, un joli moment de lecture.

J’ai partagé les peines de Kévin, ce jeune homme brillant, candidat au baccalauréat qui tenait à réussir et rendre sa mère fière et qui hélas n’a pu atteindre ses objectifs.

J’ai eu envie d’étrangler Ella, cette jeune fille si égoïste, si … 

 

Le style de l’auteur accessible et le vocabulaire limpide rendent la lecture agréable. On est plongé dans l’histoire, on veut aller jusqu’au bout.  

Je n’ai relevé qu’un seul bémol à l’histoire, le fait qu’elle soit axée à 80% sur l’année scolaire de Kévin, ses cours, ses révisions. J’ai trouvé cette partie assez linéaire. 

De ce roman, je retiens une chose : l’amour peut nous élever, il peut aussi nous écraser…

 

 

Biographie de l’auteur

Fonctionnaire dans une structure internationale en Tunisie, Daniel Tchimou Koto est l’auteur d’un premier roman, Une destinée tragique, paru aux Editions du Panthéon. 

 

Quelques détails sur l’oeuvre 

Nombre de pages : 116

Date de publication : Décembre 2014

Maison d’édition : Les Editions du Panthéon 

Prix : 12,80 euros

 

Et vous, quels sacrifices avez-vous fait par amour ? 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Sous le voile de la mariée

Sous le voile de la mariée

La quatrième de couverture ne donne aucun aperçu de l’oeuvre, il n’y a aucun résumé, aucun extrait ; comme seule indication du thème de l’histoire, la couverture du livre et son titre. 

S’agit-il d’un mariage forcé ? D’un mariage de raison ? De quoi parle réellement cette histoire ? 

De l’union civile d’un homme : Jean-Jacques Gozié, cinquantenaire ayant vécu aux antipodes de la morale à une jeune femme, Dian Kirala, qui ne tire sa gloire et son honneur que de son futur mariage. 

Kirala est fière de l’anneau à son doigt, de son nouveau statut de femme. Malheur à celui ou celle qui ose ne pas l’appeler Madame Gozié !

Ce statut qu’elle a acquis au prix des décennies de doute et de résignation, après des nuits de prière et de privation, elle compte le garder jusqu’à la mort. 

Y arrivera-t-elle avec des beaux-enfants et une belle-mère qui la détestent, la présence de l’amour de longue date de son époux  et surtout son orgueil outre mesure ? 

Son adhérence à l’association des femmes mariées du quartier l’aidera-t-elle ?

Ce roman est une satire du mariage en Afrique, ce qu’il a fait des femmes ou ce que les femmes en ont fait.

Elle comprit, que l’essentiel pour une femme, était d’avoir un homme dans sa vie. N’importe lequel. Un homme, son nom suffit, et la femme a devant elle un bouclier, sur elle, un parapluie. Avec un homme, la femme se protège de la lubricité des autres hommes. 

Elle ne se rendait même pas compte qu’elle abusait de son droit de femme mariée comme le feraient ces milliers de femmes oisives qui prennent la bague du mariage comme l’attestation du doctorat qu’elles auraient obtenu après des années d’études. 

Chacune a, sous son voile immaculé, des flots de larmes qui coulent, du sang qui suinte par saccades, des cris qui jaillissent de leur gosier. Nulle part, l’on ne peut trouver une femme qui va et rit comme elle peut, qui chante et danse comme elle veut, sans que l’on ne découvre en elle, un esprit en feu, un cœur affligé.

« Sous le voile » revient à maintes reprises dans l’oeuvre, le narrateur souhaite-t-il que les femmes mariées ôtent leur voile pour voir leurs mariages tel qu’ils sont vraiment ? 

L’envers du décor du mariage et ce qui l’érode est clairement exposé dans l’oeuvre. Est décrit tout au long du roman ce qui met souvent en péril la pérennité d’un couple : l’incompréhension, l’orgueil, le manque de considération de la famille du conjoint, etc…

« Sous le voile de la mariée » aurait figuré parmi mes coups de cœur s’il y avait eu une réelle immersion dans l’univers de l’association des femmes mariées, plus de passion entre Jean-Jacques et Kirala, plus de rebondissements dans leur relation ;  si l’entrée en scène de Fatim Bamba  n’avait pas été si furtive. 

J’aurais également plus ressenti l’histoire si elle était racontée à la première personne du singulier. 

Que dire de la forme ? Le vocabulaire  est très recherché ( « véritable tonneau de Danaïdes », « palinodie », « affamer de martyre le cœur innocent de ses amantes »), cela peut être lassant pour ceux qui aiment la simplicité des lettres. 

Quelques mots sur l’auteur

Mathurin GOLI BI Irié est Adjoint aux Chefs d’Etablissement. Il a à son actif un récit poétique  » Hideur des tropiques » ; un recueil de nouvelles : « mon adultère pour un enfant » ;  trois romans dont « La lycéenne », « Silence, la recréation est terminée » ; une pièce de théâtre : Et l’Afrique se rebella et deux biographies : « Le messager au sommet de l’art » et « Abel Yéplé, la dynastie sans fin ». 

Des détails sur l’oeuvre

Nombre de pages : 152

Editions : SUD EDITIONS

Quelques extraits : « Ne jamais s’étonner de tout sur la terre. Car, tout est possible et ce dont l’on n’a jamais parlé, auquel l’on a jamais rêvé, vit existe, et un jour, se produira. La terre est donc le creuset de tous les conglomérats du possible. En bien ou en mal. »

« On n’a pas souvent conscience de prévoir le retour du mal, quand on est maître du mal. »

Publié dans Interviews, Quand on est célib'

Qu’est-ce que 29 ans sur une vie de 80 ?

« Je suis de nature sensible mais pas fragile pour autant, j’aime rigoler et j’ai une imagination débordante. Je suis une maman solo depuis 6 ans même si je dois l’avouer que mon célibat n’est entièrement effectif que depuis 3 ans. On se dit souvent célibataire même quand un pote est un peu trop proche de vous et qu’on refuse tout simplement de s’avouer la vérité (parce que ça reste platonique). »

C’est ainsi que Didi, belge d’origine congolaise se décrit. Je l’ai découverte grâce à la magie de la blogosphère. J’apprécie sa façon très courageuse et pragmatique d’aborder le célibat et j’ai eu envie qu’elle partage son expérience avec vous. 

 célibat

Un verbe qui caractérise l’amour selon toi ?

L’amour pour moi c’est choisir de donner (son temps, son attention, sa vie…), choisir d’apporter quelque chose avant de penser à recevoir, choisir de vivre avec et pour la personne aimée.

Pour toi, c’est quoi la solitude ?

La solitude c’est n’avoir personne autour de soi. Personne à qui parler, avec qui échanger, rire. Je ne pense pas que le célibat soit un moment de solitude. Il est vrai que l’on est seule du point de vue amoureux mais il nous reste toutes ces personnes autour qui nous aiment comme nos amis, la famille.

As-tu des complexes ? Te sens-tu bien dans ta peau ?

J’en ai comme tout le monde mais je fais de mon mieux pour vivre avec ce que je ne peux pas changer. Ce ne sont pas deux, trois bourrelets qui vont m’empêcher de me sentir bien dans ma peau. (Rires)

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

Pas du tout ! Je ne me sens en rien différente des autres. Je suis une jeune femme tout ce qui a de plus ordinaire et ce n’est pas mon statut marital qui détermine celle que je suis et encore moins les relations que j’ai avec les autres femmes.

Je trouve cependant dommage que la société dans laquelle nous vivons veut nous classer : femme célibataire égale femme libre et parfois libertine, féministe qui déteste la gente masculine, opportuniste et voleuse de mari…

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ? 

Ma famille le prend bien. Je ne suis pas la seule célibataire et jusqu’ici tout va bien. Il arrive parfois, mais c’est assez rare, que certains membres de ma famille (souvent des femmes mariées) ne comprennent pas nos choix et se mettent en tête de nous trouver le compagnon idéal. Mais de façon générale ma famille sait défendre la cause des célibataires. Avec mes amis c’est pareil même s’il nous arrive, à l’approche de nos anniversaires respectifs, de nous demander pourquoi nous sommes encore sur le marché. En général, on finit par en rire.

Qu’est-ce que tu apprends pendant cette période de célibat ? Qu’est-ce qui a changé en toi depuis que tu es célibataire ?

Depuis que je suis célibataire, j’apprends à penser à moi avant tout. Mon célibat c’est mon moment, je veux savoir qui je suis, ce que je veux, ce que j’attends de la vie et dans quelle direction je vais. J’ai repris mes études et obtenu mon bachelier, je recherche du boulot, bref je me construis.

J’ai appris à me concentrer et me focaliser sur ce qui est le plus important sans chercher à vivre uniquement pour faire plaisir aux autres. Ce n’est pas toujours évident mais dans ma tête c’est moi d’abord ! Je ne dis pas qu’il n’est pas possible de se trouver quand on est en couple mais moi ça ne m’a pas aidée.

Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Au risque de surprendre quelques mamans comme moi, ma plus grande fierté ce n’est pas mes enfants même si je les aime de tout mon cœur. Je vais peut-être paraître très futile à ce moment précis mais ma plus grande fierté c’est mon diplôme. Vous ne pouvez pas savoir tout le travail, les efforts qu’il y a derrière. Je savais que ce ne serait pas évident que ça me prendrait du temps mais au final j’y suis arrivée.  

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

Les longues promenades pour me vider la tête.

Quel est ton secret pour être célibataire et ne pas envier les personnes en couple ?

Je n’ai pas de secret. J’ai fait le choix de rester célibataire, pour l’instant en tout cas, même s’il m’arrive parfois de me dire que les choses seraient mieux si j’étais en couple. En général, je me rappelle des raisons qui ont motivé mon choix.

Et plus sérieusement, je n’ai pas encore rencontré l’homme qui me fera changer d’avis.

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

On ne reste pas célibataire à vie ce n’est qu’une phase qui passera. Je vais vous dire ce que mes copines et moi nous disons à chaque anniversaire : qu’est-ce que 29 ans sur une vie de 80 ? Prenez patience votre tour viendra.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Période durant laquelle on n’est pas en couple.

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue qu’est-ce que tu lui dirais ?

N’aie pas peur de faire tes choix, de commettre tes erreurs, de te tromper, de rebrousser chemin, de ne pas toujours écouter les autres. La différence au final ça a du bon et tu ne deviendras jamais celle que tu veux être si tu n’oses pas.

célibat

Propos recueillis par Grâce Minlibé – reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteure et de l’interviewée