Publié dans Revue cinéma

J’ai vu The Grudge et…

Jeudi 23 janvier 2020, 

Je mobilise ma dernière énergie pour finaliser un document pour mon boss quand je reçois un message de mon petit frère. Il m’annonce qu’il y a un film d’horreur à l’affiche, me propose qu’on le regarde. Je lui dis ok sans regarder la bande annonce du film. Je lui fais confiance. C’est mon partenaire de crime, d’horreur je voulais dire. 

Avec lui, j’ai regardé tous les conjuring. Le dernier film qu’on a regardé ensemble était la Nonne. Un film incroyable !!! Dépêchez-vous de le voir. Il doit être sorti en DVD.

Samedi 25 janvier 2020, 

On part à la séance de 18h30. Il préfère la séance de 23h45 mais c’est tard pour moi. Je n’ai pas envie de somnoler au culte du dimanche. De plus, on nous a dit qu’il fallait ne pas trop traîner au dehors en ce moment à Abidjan. Il finit par se laisser dissuader. Si mes arguments ne sont pas trop convaincants, mon autorité de grande sœur m’aide largement. 😀 

On arrive avec quelques minutes de retard. Je ne sais toujours du rien du film. Je le suis donc attentivement pour ne rater aucune information.

En 2004, une infirmière, Fiona Landers, assassine son mari et leur petite fille âgée de six ans dans sa demeure en Pennsylvanie. Les Détectives Goodman et Wilson enquêtent sur les meurtres. Mais il s’avère que la résidence est hantée. Peu de temps avant le meurtre, Fiona a fui précipitamment Tokyo après avoir vu les fantômes d’une jeune japonaise, Kayako Saeki, et d’un petit garçon, Toshio, dans un autre domicile inquiétant… Possédée par elle, Fiona tue ses proches avant de se suicider. Désormais, tous ceux et celles qui pénétreront dans sa demeure se verront maudits à leur tour par les fantômes de Kayako et Toshio…

l'Afrique écrit

Je veux d’abord parler des personnages. Ils ont su incarner leurs rôles avec maestria qu’ils soient principaux ou secondaires. Aucun ne m’a laissé indifférent ou m’a donné l’impression d’être mal à l’aise ou de surjouer. 

Ça a été un plaisir de retrouver Demián Bichir qui a brillamment interprété le rôle du père Burke dans la Nonne

Quid du scénario ?

Le film est raconté dans un ordre non chronologique à travers plusieurs périodes. Il débute en 2006 avec l’arrivée de la Détective Muldoon dans la ville et la découverte du corps sans vie de Lorna Moody dans les bois. Une enquête policière débute et va prendre une allure surnaturelle quand la détective Muldoon apprend que Lorna s’est rendue au 44 Reyburn Drive.

Cette maison est maudite. Une femme y a tué sa fille et son mari avant de se suicider…

On fait des allers-retours entre le présent où la détective Muldoon mène son enquête et les années 2004 – 2005 où l’on fait la connaissance de deux couples : les Spencer et les Matheson. Deux couples qui ont un lien avec le 44 Reyburn Drive.

J’ai apprécié l’atmosphère glauque du film, les couleurs sombres, ternes pour installer le décor. On rentre lentement dans le vif du sujet. La chronologie non ordonnée déconcerte au début mais une fois le lien fait entre les différents personnages, on est embarqué.

Les moments de tension sont réussis grâce aux jump scare*, j’ai sursauté à quelques scènes d’horreur mais c’était assez léger pour moi. Je n’ai pas flippé du début à la fin. Il y a eu trop de temps mort pour moi. 😦

Je pense que le scénariste aurait dû s’attarder sur Tokyo, là où la malédiction a débuté. Le final est un bon retournement de situation mais je m’attendais à autre chose, à la fin de la malédiction via un exorcisme par exemple.

Conclusion

The Grudge est un sympathique film d’horreur mais il n’est définitivement pas un must-see pour moi. 

Résultat de recherche d'images pour "note 3 étoiles sur 5""

Quelques images du film 

Résultat de recherche d'images pour "the grudge 2020""

Résultat de recherche d'images pour "the grudge 2020""

Résultat de recherche d'images pour "the grudge 2020""

*Un jump scare (litt. « saut de peur ») est un principe qui recourt à un changement brutal intégré dans une image, une vidéo ou une application pour effrayer brutalement le spectateur ou utilisateur.

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Casting sauvage, mon 1er partenariat avec Afrolivresque

Comme je vous le disais lors de l’anniversaire du blog, je pense à bloguer autrement. Raison pour laquelle, j’ai accepté le partenariat avec Afrolivresque, un magazine des littératures africaines et afro-descendantes. 

Afrolivresque logo

Le partenariat est simple : un ebook en échange d’une note de lecture. Mon premier ebook reçu a été Casting sauvage de Hubert Haddad, un auteur tunisien dont je n’ai jamais entendu parler.

Couverture Casting sauvage

Missionnée pour un casting aux allures de défi, Damya arpente les rues de Paris à la recherche d’une centaine de figurants : efflanquées, défaites, ces ombres fragiles incarneront les déportés dans un film adapté de la Douleur de Duras.
Par sa présence si vive au monde, ses gestes de danseuse, son regard alerte et profond, Damya mue en vraie rencontre chaque échange fugace avec les silhouettes qu’elle repère – un marcheur qui ne retient du temps qui passe que l’usure de ses semelles, Amalia, oiseau frêle en robe pourpre de la gare Saint-Lazare, ou ce jongleur de rue aux airs de clown fellinien. 
Mais dans le dédale de la ville, Damya a surtout l’espoir fou de retrouver le garçon d’un rendez-vous manqué – par la force tragique d’un soir de novembre 2015 – et dont le souvenir l’obsède.
Casting sauvage est une magnifique traversée de Paris, un roman intense et grave dont la ville aux mille visages est la trame et le fil, habitée par la mémoire de ses drames et rendue à la vie par tous ceux qui la rêvent… Un walking movie qui offre aux âmes errantes comme un recours en grâce.

 

L’auteur nous fait découvrir Paris et ses multiples visages :

Paris, la belle

Paris, en sang

Paris, la victime d’attentats

Paris, ville des solitaires

Paris, point de rencontre des gens condamnés à l’exil

Paris, l’insensible à la souffrance humaine

Casting sauvage est un roman d’une grande finesse et humanité qui aborde des sujets profonds et d’actualité. Je vous invite à découvrir l’intégralité de ma chronique en cliquant ICI

 

Quand vous aurez fini, écoutez Paris Métèque 

 

Les paroles sont pleines de sens et montrent les multiples visages de Paris. Je trouve que la chanson accompagne parfaitement le roman. 

 

 

GM signature

 

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Sans capote ni kalachnikov de Blaise Ndala

Résultat de recherche d'images pour "sans capote ni kalachnikov"

Un roman qui intrigue par son titre. Lorsque je l’ai vu dans la liste des finalistes du Prix Ivoire 2017, j’ai voulu le lire mais il était invisible dans les librairies abidjanaises. J’ai impatiemment attendu et il a fallu le SILA 2018 pour que je le tienne entre mes mains.

Ce roman a également été finaliste de plusieurs prix :

 

Il a quelque chose de particulier pour être autant plébiscité mais il n’est pas exceptionnel pour recevoir un prix ?

Seuls les membres du jury ont la réponse. 😀

 

Je prends un billet pour la région des Grands Lacs, zone du Kapitikisapiang en République Libre et Démocratique de Cocagnie. Une zone qui fait penser à la République Démocratique du Congo vu ses atouts naturels…

Cette zone est devenue par la force des choses le nombril incontesté de la misère nègre sous les tropiques. Un conflit meurtrier est né, conséquence d’un mouvement rebelle mené par le général Mokomboso avec de bonnes intentions au départ : faire cesser la dictature du président.

Ce mouvement qui avait été salué par le peuple a sombré dans un précipice sans fond. La faute à un homme qui prend plaisir à faire la guerre. Il a détourné le mouvement et créé un chaos où les femmes vont devenir des butins. Le viol devient une arme de guerre.

Véronique Quesnel, cinéaste va s’intéresser au destin mutilé de ces femmes, en faire un documentaire qui sera récompensé par un Oscar.

La canadienne est saluée par le monde entier. On admire son courage. Grâce à elle, des gens aux USA, en Europe connaissent l’existence de ce pays et de ce conflit abominable.

Le général Rastadamus, le caporal-chef Fourmi Rouge et Petit Che ne lui vouent aucun culte. Ils la détestent car aux yeux du monde, elle leur a donné le visage des meurtriers. Elle les a surtout bernés et a également berné le lecteur lorsqu’on découvre ce qui se cache derrière ce documentaire.

Sans capote ni kalachnikov est un roman à lire lentement, à l’endroit comme à l’envers pour saisir chaque instant d’ironie, de voyeurisme, d’impuissance, de contestation, de mensonges; chaque moment d’ego charité pour continuer à être après avoir été, de sacrifice pour caresser le soleil de la gloire.

 

 

Blaise Ndala a une plume mordante que j’ai découverte avec plaisir. Il nous interroge sur notre identité, le sens de notre charité à travers le joueur Rex Mobeti, enfant du pays qui devenu footballeur a pris la nationalité française, n’a jamais voulu se prononcer  sur le conflit qu’a traversé le pays. Après des années de multiples déconvenues, il se tourne enfin vers son pays.

Qu’est-ce qui se cache réellement derrière un acte de charité ? Un élan d’humanisme ou un sentiment de paraître ?

Il nous montre ouvertement le commerce de la misère. Triste à dire mais la guerre fait plus d’heureux que de malheureux.

Il fait référence à certains auteurs que j’ai un peu retrouvé dans sa plume : Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi, Alain Mabanckou.

Il m’a fait découvrir une dame remarquable : Lucille Teasdale-Corti que je vous invite à découvrir.

 

Les personnages sont bien construits, intéressants, animés d’une vie qui dépasse la fiction. J’ai ri avec le caporal Fourmi Rouge, j’ai admiré l’humanisme du docteur Miguel.

 

C’est un bon roman. Un roman à mettre dans les mains de tous ceux qui aiment interroger leur monde…

 

Quelques extraits en images

 

blaise ndala sans capote ni kalachnikovsans capote ni kalachnikov blaise ndala

enfant soldat sans capote ni kalachnikov

 

Pour l’acheter, cliquez ICI

 

fleur v1

Publié dans Revue cinéma

Girls Trip ou l’hommage à nos folles années, nos folles copines

Bientôt mon retour au boulot après 3 belles semaines de détente. Pour me donner de la pêche et dormir avec le sourire, je décide de regarder Girls Trip. 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "girls trip"
Copyright Allociné

Ryan Pierce (Regina Hall), auteure à succès de livres de développement personnel, invite ses trois meilleures amies de l’université – Dina (Tiffany Haddish), Lisa (Jada Pinkett Smith) et Sasha (Queen Latifah), – qu’elle n’a pas revues depuis plusieurs années, au festival Essence, organisé tous les ans à la Nouvelle-Orléans pour célébrer la diversité et la créativité afro-américaines. Alliances et discordes sont réactivées, le côté sauvage de chacune se réveille et la solidarité féminine est ressuscitée, le tout sous un flot d’alcool, de musique, de soirées, de grabuge et de flirts à en faire pâlir la ville de tous les vices.

 

l'Afrique écrit

 

J’ai adoré ce film pour plusieurs raisons :

 

  1. La mise en avant de la culture afro-américaine

A travers le festival Essence, la culture musicale afro-américaine, la beauté noire ont été mises en valeur.

 

2. L’humour est au rendez-vous

J’ai ri et qu’est-ce que ça fait du bien ! Il y a des scènes tellement comiques.

Mise en garde : l’humour est parfois cru.

Dina est une sauvage ! C’est une fêtarde insouciante au caractère bien trempé. Elle est vulgaire, son comportement est grossier mais on ne peut ne pas l’apprécier. Elle est toujours présente pour ses amies et leur rappelle toujours de mettre un peu de folie dans leur vie. 

 

2. J’ai eu la nostalgie de mes années estudiantines

Ce film m’a replongée dans mes années passées au Maroc, en France avec mes amis. A travers le « Flossy Posse » j’ai revu nos soirées, « nos dégamages », nos instants de commérage, nos douces folies. On avait hâte de travailler pour pouvoir avoir de l’argent mais aujourd’hui je peux affirmer que c’est l’une des meilleures saisons de la vie. Toi qui me lis, si tu es encore étudiant, profite bien.

 

3.  J’accorde une grande importance aux thématiques abordées

Girls Trip c’est la célébration de l’amitié. Une amitié avec des désaccords, des embrouilles, des mots blessants mais une amitié joyeuse, sincère, solide, fidèle qui traverse le temps. A travers le « Flossy Posse », j’ai vu ma bande de copines, les BADS. J’espère que le ciel nous permettra d’être aussi soudées dans 20 ans.

J’ai adoré les mots de Ryan à la fin du film :

Chaque bande d’amis vit un jour une expérience tellement forte que chaque membre la portera en elle jusqu’à la fin de sa vie. J’ignore ce que l’avenir nous réserve, de l’amour ou du chagrin, de la joie ou de la tristesse, la seule chose dont je suis certaine c’est que mes copines seront là. Peu importe qui se glissera dans le tableau, mes copines seront toujours ma toile de fond. Elles me permettent d’être moi-même. Nous serons nous-mêmes, affectueuses, rieuses, précieuses, merveilleuses, nous quoi !

 

Il est également question de l’honnêteté dans cette comédie. Honnêteté envers les autres, honnêteté envers soi-même.

Les coachs de vie sont-ils honnêtes ? Ils nous vendent des formules de bonheur qu’ils n’appliquent pas souvent eux-mêmes. 

Quant on parle d’honnêteté, l’authenticité n’est jamais bien loin.

A quoi ça sert de paraître ? De montrer aux autres une vie qui n’est pas réellement la nôtre ? Girls Trip souligne l’importance d’être soi-même.

 

Ce film est à voir avec ses meilleures copines, ceux qu’on aime. 

 

 

 

Bon dimanche les amis !

 

signature coeur graceminlibe

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre, Revue cinéma

Everything Everything : le livre VS le film

Everything Everything de Nicola Yoon… J’ai vu passer des avis de lecture mais je n’y ai pas trop fait attention, j’ai tellement de livres à découvrir. Et puis, il y a quelques semaines, j’ai vu les nouvelles affiches de film au Majestic Cinéma et là j’ai vu un couple mixte !

 love i love you hearts love you space jam GIF

(Vous savez combien j’aime voir les beaux mélanges de race 😀 )

 

J’ai tout de suite cherché à me procurer le livre avant de voir le film.

Résumé de l'oeuvre

 

Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

 

l'Afrique écrit

J’ai béni le ciel pour ma bonne santé quand j’ai découvert la vie de notre héroïne. Je suis casanière mais je n’aurais pas pu vivre de cette façon. Ne pas connaître le monde, ne pas avoir des amis, ne pas pouvoir voyager aurait été un supplice.

Maddy a accepté sa vie et essaie d’en profiter comme elle veut. Elle lit énormément et passe beaucoup de temps avec sa mère. Sa famille a vécu un drame mais on ne s’étend pas sur ce drame, on est focalisé sur Maddy et j’ai trouvé ça parfait.

Quand Olly débarque, l’histoire gagne en intensité. J’ai apprécié leurs échanges de SMS, leur amitié qui débouche sur l’amour. Et quel amour ! Un amour rose : tendre et pur.

Avec Olly, Maddy va découvrir l’amour, le monde et la vérité sur sa propre histoire.

Il y a deux moments forts pour moi dans cette histoire : Le mail du Dr Melissa Francis du 29 décembre qui m’a agréablement surprise (un excellent retournement de situation) et la douce fin romanesque. 

J’aime quand un livre présente une originalité et Everything Everything est très original dans sa forme. Il y a des graphiques, des dessins et c’est le mari de l’auteure qui les a faits. C’est beau l’amour ! ❤ ❤ ❤

Everything Everything n’est pas qu’une histoire d’amour entre deux adolescents. C’est aussi une histoire d’amour mère-fille, une histoire qui évoque la violence domestique, la gestion du deuil. J’ai apprécié tous ces sous-thèmes abordés ainsi que l’accent mis sur la famille. 

J’ai passé un agréable moment de lecture. Le roman se lit rapidement grâce au style fluide de l’auteur. J’ai apprécié son style pudique. 

Il m’a cependant manqué un peu de passion entre Olly et Maddy, une intensité dans les émotions ressenties pour que ce roman soit classé parmi mes coups de cœur. 

 

Christmas

 

Traduit par : Eric Chevreau
Illustré par : David Yoon
Éditeur : Bayard, 2016
Pages : 370

Les phrases à retenir :

C’est tout ce que je réussis à lui dire. Je voudrais ajouter que c’est grâce à lui si je suis ici, si je suis Dehors. Que l’amour ouvre toutes les portes.

J’étais heureuse avant de le rencontrer. Mais à présent je suis vivante, ce qui est totalement différent.

 

Dès que tu nais, tu es projeté dans ce truc un peu dingue qu’on appelle la vie, et qui tourne, tourne…
– Et dans ta théorie, les bagages, ce sont les gens ?
– Oui.
– Continue…
– Parfois, tu tombes du tapis prématurément. Parfois, tu es tellement abîmé par d’autres bagages qui te sont dégringolés dessus que tu ne fonctionnes plus normalement. Parfois, tu es perdu, oublié, et tu passes ton existence à tourner, tourner…
– Et les autres, ceux qui retrouvent simplement leur propriétaire ?
– Ils vont mener une vie banale au fond d’un placard quelconque.

 


 

LE FILM

 

 

 

Je regarde rarement les adaptations cinématographiques des romans parce que j’ai peur d’être déçue. Dans le cas de Everything Everything, ça a été différent. Comme dit plus haut, c’est le film qui m’a poussé à lire le livre. 

 

Le jeu des acteurs est parfait même si la scène où Olly se dispute avec son père n’est pas très crédible pour moi. J’imaginais Olly plus canon alors j’ai été un peu déçue par le choix de Nick Robinson 😛

Le film est visuellement réussi, les décors sont magnifiques. J’ai eu envie d’habiter chez Maddy, d’aller à Hawaï.

La bande-son est également excellente. Les morceaux choisis apportent une touche dynamique au film.

Le scénario s’inscrit à 90 % dans la logique du roman. J’ai apprécié la transcription  des discussions entre Olly et Maddy. Certains faits du livre ont par contre été modifiés/ôtés :

  • l’apparition de Rosa, la fille de Carla. Dans le roman, sa mère ne fait que parler d’elle. Elle n’est jamais venue rendre visite à Maddy. J’ai été un peu surprise de la voir 😀

 

Image associée
Source : Allocine
  • La mère de Madeline est noire. Dans le livre, j’ai lu qu’elle était nippo-américaine 3ème génération et son mari afro-américain. Si je me trompe, dites-le moi 😉
  • Maddy et Olly ne font pas un détour chez Carla avant d’aller à Hawaï. La réalisatrice a préféré montrer les scènes qui lui paraissaient les plus importantes, il me semble. 
  • Les retrouvailles entre Maddy et Olly à la librairie. Dans le livre, les retrouvailles se font autour du livre le Petit Prince. J’ai été un peu déçue que cette partie soit occultée dans le film.

Malgré ces bémols, je ne regrette pas d’avoir vu ce film. J’ai apprécié l’adaptation, j’ai aimé me plonger à nouveau dans cette douce romance. 

Quelles sont pour vous les meilleures adaptations cinématographiques inspirées de romans ?

signature coeur graceminlibe

 

 

 

 

Publié dans Panaché

Errons de blog en blog #6

Hey les amis ! Je vous retrouve pour une 6e promenade de blog en blog, ça faisait longtemps, n’est-ce pas ?

Tout a commencé…

Lundi 

Nina a lu un livre qui est dans ma wishlist : No home. Elle dit :

« C’est un livre à la fois très dur et lumineux. Évidemment le sujet principal est celui de la traite des noirs. Mais l’auteure n’en fait pas un livre misérabiliste pour autant. Les personnages ne s’apitoient pas sur eux-mêmes et les femmes sont fortes. Elles tiennent leurs familles à bout de bras et tentent de s’en sortir malgré les difficultés.  La famille et l’amour sont des sujets importants. L’originalité également est de voir à quel point les choix de nos parents influencent nos propres destinées. Cette saga est passionnante et nous immerge dans l’histoire avec un grand H, à travers de nombreux points de vue et sur plusieurs siècles. On s’attache instantanément à tous ces personnages très différents. »

Mes échappées livresques a aussi lu un livre qui me fait de l’œil: En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut. C’est un coup de cœur pour elle.

Olivier Bourdeaut nous entraîne avec brio dans une danse époustouflante et enivrante. Une histoire surprenante et décalée qui déborde d’amour, de tendresse, d’humour et de fantaisie. Une merveilleuse réussite! 

Mardi

Quand vous ne lisez pas, que faites-vous ? Jess vous propose une soirée ciné avec USS Indianapolis. L’acteur principal est Nicolas Cage, un acteur que j’aime beaucoup beaucoup

Et si après ce film, vous avez encore envie d’être surpris, lisez la consultation de Pauline Perrier.

Mercredi

C’est le jour des frissons et Laurie Lucas nous le rappelle bien avec « Une femme de ménage » de Jérémy Bouquin

Un livre que je conseille à tout ceux qui aime les polars avec du surnaturel, à tout ceux qui ont le cœur bien accroché ou encore tout ceux qui n’ont rien contre le découpage de cadavres très très bien décrit (on pourrait se croire prés de Sandra dans certains moments). Petite note de fin : Attention aux éclaboussures! Et pensez à prévoir un livre plus léger après celui-ci, parce que ça décoiffe!

Jeudi

Saviez-vous que l’homme idéal existe et qu’il est québécois ? Moi, je l’ignorais jusqu’à ma découverte de la chronique du livre L’homme idéal existe, il est québécois de Diane Ducret par la voleuse de marque-pages

La plume de l’auteure est un petit bijou. J’ai ri du début à la fin. Les décors m’ont fait voyager dans un univers très cosy avec boissons chaudes, feux de cheminées, balades en traîneaux et la neige …  Ce roman m’a mis du baume au cœur et m’a fait un bien fou. Je le recommande à toutes celles qui ont rencontré « des connards » listé avec humour par notre héroïne et qui en ont souffert, mais qui au fond de leur cœur croient encore au prince charmant.

« Ne plus avoir d’idéal préconçu, ne pas demander à l’autre de me dessiner un avenir quand je ne sais pas moi-même ce que je vais y mettre, ni d’effacer mon passé, mais juste laisser un présent s’esquisser »

Vendredi

J’ai envie de découvrir l’Afrique Australe, de faire un vrai safari et le tour fait sur le blog de Mytripfab a nourri encore plus ce rêve.

Lors de notre voyage en Namibie nous avons eu la chance de réaliser un rêve d’enfant en explorant l’une des plus vastes et plus belles réserves d’Afrique Australe.

Au volant de notre 4X4, nous avons parcouru le parc National d’Etosha. Ancien marais salé asséché. Plus de 22 000 kilomètres carrés. Il abrite une faune d’une incroyable richesse : 114 espèces de mammifères et quelques 340 variétés d’oiseaux.

Vous cherchez un roman noir comme on les aime ? Culturevsnews nous propose Et ils oublieront la colère de Elsa Marpeau

Été 1944. Une femme court dans la campagne icaunaise. Elle cherche à échapper à la foule qui veut la tondre.
Été 2015. Un homme a été tué près d’un lac. La gendarme chargée de l’enquête soupçonne que son meurtre est lié à une tonte, qui a eu lieu soixante-dix ans plus tôt.
Entre aujourd’hui et hier, les destins s’entremêlent mais les protagonistes ne s’en souviennent plus – ils ont oublié la colère, les jours de liesse et la cruauté des vaincus contre ceux de leur camp, lors de la Libération. L’enquête va exhumer ce passé dont plus personne ne veut se rappeler.

Ce livre est centré sur les violences faites aux femmes lors des conflits! C’est aussi l’histoire des hontes et des vengeances du corps social qui se répètent, de l’injustice. Alternant passé et présent, l’auteur nous implique totalement dans ses recherches jusqu’au dénouement final qu’on était loin d’imaginer. Un très bon roman noir comme on les aime.

Samedi 

Journée chômée et payée. Y a mieux à faire que de rester devant un écran d’ordinateur, non ? 😛

ma balade de blog en blog

J’espère que vous avez apprécié cette tournée de blogs. A très bientôt !

PS : Merci à tous ceux qui ont pris la peine de remplir le sondage de bilan du blog. Le design du blog a pris un coup de jeune. Comment le trouvez-vous ?

signature coeur graceminlibe

Publié dans Revue cinéma

Collateral Beauty, un film qui aurait pu être exceptionnel

Résultat de recherche d'images pour "collateral beauty"

 

Avec les femmes de valeur de mon groupe de célibataires, nous avons décidé d’aller regarder Collateral Beauty (Beauté Cachée) . Il faut dire que le trailer donnait envie

 

 

SYNOPSIS 

Suite à une terrible tragédie, un publicitaire new-yorkais à la réussite exemplaire sombre dans la dépression. Ses collègues échafaudent alors un stratagème radical pour l’obliger à affronter sa souffrance de manière inattendue…
mon-avis-de-lecture
Howard Inlet, (Will Smith) un publicitaire a perdu sa fille depuis 2 ans et  ne s’en remet pas. Il décide d’envoyer des courriers à : l’amour, le temps et la mort. Inquiets pour son sort et le futur de l’entreprise, ses collaborateurs engagent un détective privé pour l’espionner. Ils vont ainsi intercepter ses courriers et avoir une idée: engager 3 acteurs, qui auront la lourde tache de personnifier ces abstractions, dans l’espoir de déclencher un processus de guérison radical chez le concerné, mais aussi… sauver l’entreprise !
 
Collateral Beauty est un film choral empreint de tristesse, de sensibilité et d’émotion. Nous rencontrons un homme et une femme qui ont perdu leur fille, un père divorcé qui essaie de maintenir sa relation avec sa fille, un homme atteint d’une maladie qui semble incurable, une femme rattrapée par son horloge biologique.
 
Ce film véhicule une philosophie de vie très importante : compter sur l’amour pour rebondir après le deuil, l’échec ;  protéger les liens qui nous unissent à ceux qu’on aime, prendre soin d’eux, utiliser le temps à bon escient. J’ai beaucoup aimé les réflexions et surtout cette phrase de Raffi  (Jacob Latimore)
Vos enfants n’ont pas besoin de sortir de vous, ils  peuvent passer par vous
On aime tellement posséder, pouvoir dire au monde qu’on a nos enfants qu’on oublie qu’on peut être les parents d’enfants qui n’ont que des géniteurs. On peut être parent de coeur. On peut inspirer et aider les enfants qui croiseront notre chemin.
 
 
La bande-son est superbe, les directeurs artistiques et photographes ont fait du bon boulot. Le jeu d’acteurs était aussi convaincant, leur interprétation était de qualité même si j’ai trouvé que Will Smith par moment en faisait un peu trop.
L’intrigue a son lot de surprises, j’ai beaucoup aimé ce retournement de situation, je n’y avais pas pensé (ma voisine de gauche, si. Elle était toute fière, si vous la voyiez)
 
Collateral Beauty est plein d’émotions mais il lui a manqué quelques trucs pour qu’il soit exceptionnel. Le rythme était très lent, l’histoire linéaire, je me suis ennuyée à certains moments. Le film manque de profondeur, d’intensité. J’ai trouvé dommage qu’on survole certaines histoires comme celles de Claire Wilson (Kate Winslet) et Simon Scott (Michael Peña)
 
Pour moi, ce film mérite un
Résultat de recherche d'images pour "7.5 of10"
 
Quelques détails

 

Distribution

Avez-vous lu ou vu des livres et des films qui parlent d’une reconstruction après avoir vécu un deuil ? 

 fleur v1
Publié dans Revue cinéma

TAG CINEMA : le 7e art de Grâce Minlibé

Je rédigeais ma revue du film THE CEO quand j’ai été illuminée, la Muse du blog m’a demandé de faire un TAG qui porterait sur le cinéma !

Chers amis, c’est avec un immense plaisir que je vous parlerai des films qui m’ont marquée. 

 

tag-cinema-grace-minlibe

 

1) Petite question d’introduction, quand je vais au cinéma, quelle est la place où je préfère aller m’asseoir ?

Les sièges du haut, en milieu de rangée.

2) Ai-je déjà quitté la salle au milieu d’une séance ? 

Non, je suis une jusqu’au boutiste. Je termine toujours les livres même ceux qui m’ennuient, j’en fais autant pour les films. 

3) Passons aux choses sérieuses. Quel film m’a révélé un de mes acteurs favoris ?

Résultat de recherche d'images pour "60 secondes chrono"

Cet excellent film d’action m’a révélé le talentueux Nicolas Cage.

Après ce film, j’ai regardé : Bangkok DangerousPrédictionsBad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-OrléansGhost RiderBenjamin Gates et le Trésor des Templiers

4) Dans quel film aurais-je aimé avoir un rôle ? 

Résultat de recherche d'images pour "la chute de Londres"

C’est un excellent film d’action. Le suspense est présent du début à la fin, pas de temps pour s’ennuyer. J’aurais aimé jouer le rôle de Lynne Jacobs, directrice du United States Secret Service

Résultat de recherche d'images pour "la chute de Londres lynn jacobs"

5) Un film que j’aurais aimé écrire/produire

 

Résultat de recherche d'images pour "Django_Unchained"

J’ai été épatée par la qualité de ce film et la façon dont a été traitée l’esclavage. La réalisation est sans bavure, les dialogues savoureux, l’interprétation étonnante. J’aimerais écrire et produire des films de cette qualité. 

6) Un film que j’ai regardé plus d’une fois

Résultat de recherche d'images pour "something new film"

Grande fan des couples mixtes, j’avais adoré le couple formé par Sanaa Lathan et Simon Baker. J’ai aimé leur rapprochement, leur essai, leur rupture. Bref, j’ai tout aimé.

J’avais emprunté le DVD à ma coloc de l’époque. Je le regarde au moins une fois chaque année. 2016 a été une exception 😀

Résultat de recherche d'images pour "something new film"

7) Le couple d’acteur qui me ferait rêver à l’écran 

Keanu Reeves, l’amour de ma vie et Halle Berry, une actrice que j’admire pour son talent et sa beauté. 

Résultat de recherche d'images pour "keanu reeves"

Résultat de recherche d'images pour "halle berry"

8) Le dernier film que j’ai vu en salle

the-ceo-un-film-de-kunle-afolayan

 

 

9) Un film dont j’ai regretté d’avoir payé la place

Résultat de recherche d'images pour "only god forgives"

Je n’ai jamais vu un film aussi insipide que celui-ci. Le film est sans scénario, tout est prétexte à tuer, violenter. Seul Dieu peut réellement pardonner tant d’imperfections dans une production. 

10) Un film qui m’a boostée 

Facing the giants.jpg

Un puissant film qui nous rappelle la puissance de la gratitude même dans les moments sombres, un film qui a ranimé ma foi et m’a rappelé qu’avec Dieu tout est possible.

11) Un film qui m’a révoltée 

Résultat de recherche d'images pour "twelve years a slave affiche"

J’ai toujours mal au coeur quand je regarde des films qui traitent de l’esclavage. Je suis toujours révoltée quand je vois des humains se croire supérieurs à d’autres à cause de leur couleur de peau et quelle couleur ! 

#Blacklivesmatter

12) Un film qui  m’a donné envie de tomber amoureuse

Résultat de recherche d'images pour "THE  bodyguard"

Ce film ne prend pas une ride et la cause : c’est une romance à l’état pur. Simple mais profonde. Kevin Costner er Whitney Houston m’ont fait grandement rêver, leur duo est juste parfait !

13) Un film qui m’a fait flipper 

Le dernier en date qui m’a fait flipper est 

Résultat de recherche d'images pour "dans le noir affiche"

Une famille en proie à une mystérieuse créature qui ne vit que dans le noir.
Petite, Rebecca a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Désormais, c’est au tour de son petit frère Martin d’être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison. Car une créature terrifiante, mystérieusement liée à leur mère Sophie, rôde de nouveau dans la maison familiale. Cherchant à découvrir la vérité, Rebecca comprend que le danger est imminent… Surtout dans le noir.

Chez moi, on dit :  ouaiye c’est du bon ! J’ai eu très peur de cette ombre malfaisante qui se nourrit de la peur. 

14) Un film où j’ai failli mourir de rire

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Un casting de feu, un scénario hyper délirant, ça donne un film génialissime. J’ai ri, ri, ri…. 

Résultat de recherche d'images pour "astérix et obélix mission cléopatre"

15) Un film qui m’a fait pleurer comme une madeleine

Résultat de recherche d'images pour "hôtel rwanda"

Le film retrace l’action de Paul Rusesabagina, un hutu, gérant de l’hôtel quatre étoiles Les Mille Collines à Kigali, qui abrita et sauva 1268 Rwandais tutsis et hutus modérés dont sa propre famille, menacés par le génocide rwandais de 1994. J’ai pleuré d’impuissance, de colère face à la méchanceté de l’homme. 

16) Un film dont j’ai aimé un personnage en particulier

 

WAR ROOM est un film fascinant plein d’humour et d’engagement qui explore le pouvoir que la prière peut avoir dans le mariage, l’éducation des enfants, la carrière professionnelle, l’amitié et d’autres domaines de notre vie.

Image associée

J’ai beaucoup aimé Miss Clara, son rôle d’intercesseur, sa vie de prière. C’est un modèle pour moi. J’ai beaucoup aimé le rôle qu’elle a joué dans la vie d’Elizabeth. Ca a été une véritable connexion divine.

17) Si je devais passer une soirée avec un réalisateur, ce serait 

Mel Gibson, le réalisateur de la passion du Christ. J’ai tant de questions à lui poser sur ce film qui m’a permis de voir réellement ce que Christ a enduré à la croix pour moi et pour toi également. 

Résultat de recherche d'images pour "la passion du christ"

J’espère que ce tour dans ma cinéthèque vous a plu. Avez-vous vu ces films ? Vous ont-ils plu ?

Avez-vous envie de vous prêter au jeu ? J’ai hâte de lire vos réponses aux 17 questions en commentaire.

fleur v1

Publié dans Revue cinéma

THE CEO, un film de Kunle Afolayan divertissant mais…

Quand j’ai moins de livres à lire, je regarde des films. La semaine dernière pour célébrer la présence d’une amie en vacances à Abidjan et soutenir le cinéma africain, j’ai regardé THE CEO, un film de Kunle  Afolayan, producteur nigérian. Ce film regroupe des acteurs de plusieurs nationalités : kenyane, haïtienne, nigériane, béninoise, ivoirienne, sud-africain, marocaine.

Résultat de recherche d'images pour

SYNOPSIS

Transwire communication, société de téléphonie mondiale, est l’opérateur leader au nigéria. Le DG, un expatrié à la retraite, décide d’envoyer cinq cadres suivre un cours de leadership dans une station balnéaire.
Cette escapade est organisée dans le but de désigner le nouveau Président Directeur Général de la société : THE CEO.
Le formateur, le mystérieux Dr Amet Zimmerman, commence le cours en invitant les dirigeants à se livrer à une partie de jeu de chaises musicales d’enfant afin d’étudier leur mode opératoire. Complot et trahison prennent le dessus. Un cadavre est retrouvé le lendemain matin, « mort par accident ». Un par un, chaque candidat commence à être éliminé, jusqu’à ce qu’il n’y en reste que deux.

mon-avis-de-lecture

Je suis restée sur ma faim avec THE CEO. Avec le trailer et le synopsis, je m’attendais à être fortement impressionnée tant par la technique du film que par l’intrigue mais mes attentes sont restées insatisfaites.

Il y a eu un réel travail dans la réalisation du film, rien à voir avec les films nollywoodiens que je regarde sur Youtube. J’ai apprécié le choix des musiques, les costumes qui sont un bel hommage à la mode africaine. Le cadrage était excellent, les fondus également. J’ai apprécié que les bons côtés de l’Afrique soient mis en avant.

Le casting a aussi été excellent. J’ai énormément admiré :

  • Riikard (Nico Panagio), le winner. Il est là pour gagner et cela se sent dans sa gestuelle, son attitude. J’ai aimé son arrogance, sa détermination, son franc parler et son sex appeal. Ce mec est du chocolat blanc !

Résultat de recherche d'images pour

  • Kola (Wale Ojo), le playboy, le bon confident, le leader qui ne se met pas en avant. Il a joué son rôle à la perfection.

Résultat de recherche d'images pour

  • Dr. Zimmerman (Angelique Kidjo) a parfaitement joué son rôle. Qui aurait cru que la diva jouerait aussi bien qu’elle chante ! J’ai aimé son sang froid, son charisme.

Résultat de recherche d'images pour

  • La surintendante Ebenezer (Hilda Dokubo). Elle a joué le rôle d’un vieux policier qui avait été dans le rôle pendant plus de deux décennies et elle n’était même pas habitué à un ordinateur, mais préférait la vieille machine à écrire. Elle apporte une touche d’humour et de fraîcheur à ce décor si sombre.

Résultat de recherche d'images pour

Les autres acteurs principaux comme Eloise (Aurelie Eliam) et Yasmin (Fatym Layachi) qui m’ont moyennement convaincue.

THE CEO est une histoire d’ambition, de pouvoir, de corruption pour la protection des intérêts dans une Afrique moderne. Chaque prétendant au poste de CEO avait un squelette dans le cadavre. J’ai apprécié l’originalité de l’intrigue et le suspense qui l’accompagne. Choisir le CEO d’une entreprise de télécommunications en organisant un jeu de chaises musicales, il fallait la trouver l’idée.

L’intrigue était bonne mais elle a fini par s’écrouler. Le suspense, le frisson se sont mués en incompréhension.

J’ai trouvé que certains secrets honteux n’étaient pas très recherchés.

Certaines scènes n’étaient pas strictement nécessaires comme celle du Maroc où un frère de l’un des cadres a été appelé au téléphone. On aurait pu se contenter d’entendre la voix du frère.

J’ai eu un grand moment de solitude à la fin du film. J’ai eu l’impression d’avoir assisté à un cours de physique quantique. J’ai été agréablement surprise que le tueur ne soit pas celui auquel je pensais mais je n’ai absolument pas compris ses intentions qui motivaient les meurtres.

Je n’ai pas non plus compris l’intervention des chinois. Bref ! La fin m’a laissée perplexe.

Pour moi, THE CEO mérite bien un

Image associée

Avez-vous vu ce film ? Qu’en avez-vous pensé ?

 fleur v1
Publié dans Quand on est célib', Revue cinéma

Célibataire : mode d’emploi

Il y a une bonne façon d’être célibataire, une mauvaise façon d’être célibataire, et puis… il y a Alice ! Et Robin. Lucy. Meg. Tom. David. New York est plein de gens seuls qui recherchent l’âme soeur – que ce soit pour une histoire d’amour, une aventure d’un soir ou une relation à mi-chemin entre les deux… Et entre les flirts par SMS et les histoires sans lendemain, ces irréductibles au mariage ont tous besoin d’apprendre Comment se comporter en célibataire dans un monde où les définitions de l’amour ne cessent d’évoluer. Un vent de libertinage souffle de nouveau sur la ville qui ne dort jamais !

célibataire mode d'emploi

« J’ai pensé à toi en découvrant ce film, je t’accompagne le voir si tu veux » 

C’est la phrase que m’a adressée une amie. Eh oui, dans mon entourage, dès qu’on entend ou lit le célibat, on pense à moi. 🙂

Célibataire : mode d’emploi est une comédie (genre que j’apprécie énormément) et il évoque le célibat (sujet pour lequel j’ai un vif intérêt). Je n’ai donc pas hésité une seconde à aller le voir.

Le film raconte l’histoire d’un groupe de célibataires, ayant chacune leur vision des choses. Il y a  :

  •  Alice (Dakota Johnson), la célibataire par choix qui met une pause à sa relation afin de se connaître véritablement  ;
  • Robin (Rebel Wilson), la fêtarde qui n’a absolument aucune envie de s’attacher ;
  • Meg (Leslie Mann), la grande sœur médecin d’Alice qui se convainc de vouloir être seule et indépendante ;
  • Lucy (Alison Brie), celle qui est persuadée de pouvoir rencontrer l’homme parfait grâce aux sites de rencontre.

Ce film  interroge les célibataires : comment vivre son célibat, quel sens lui donner ? Pourquoi se définir à travers nos relations amoureuses ? Pourquoi a-t-on si peur de se retrouver seul ? Ces questions constituent le nœud de l’histoire.

Ce film est plein de leçons :

  • En amour, on vit comme on meurt, on perd comme on gagne.
  • Le but du célibat n’est pas le libertinage.
  • Nos perceptions, nos convictions sont parfois nos prisons.

Il est plein de tendresse : la scène où le bébé détruit la forteresse de Meg m’a touchée.

Il rappelle qu’il est important d’apprécier soi-même sa compagnie avant de vouloir l’offrir à l’autre, d’être son premier amour.

J’ai apprécié ce regard posé sur le célibat, l’exhortation implicite qu’il véhicule : être célibataire c’est profiter de cette saison unique et la vivre de la plus bonne des manières. 

On aime dans Célibataire mode d’emploi, on rit aussi.

Robin (Rebel Wilson) a joué son rôle à la perfection ! Elle est complètement déjantée et hyper drôle. J’ai beaucoup ri grâce à elle, je n’ose pas imaginer ce que le film serait si elle n’y était pas.

Robin s’adressant à Alice au spa : « Qu’est ce que c’est que ça ? C’est comme si tu avais brossé tes cheveux et qu’ils s’étaient envolés et posés sur ton pubis. »

Je m’attendais à être pliée de rire du début à la fin puisque le film est une comédie mais ça n’a pas été le cas, il y a eu quelques séquences vides.

J’aurais aimé également que le thème du célibat soit plus exploité.

Pour résumer, ce film est un bon divertissement pour les célibataires. A toutes ces femmes qui liront cet article ou qui iront voir le film au cinéma, sachez une chose : notre célibat doit être une source  de joie et non une source de pleurs.

Si vous avez déjà vu le film, j’aimerais bien savoir ce que vous en avez pensé. Si vous ne l’avez pas encore vu, courez le voir. Vous passerez à coup sûr un bon moment.

célibataire mode