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Les détectives sauvages de Roberto Bolaño

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Le jeune Juan García Madero abandonne ses études de droit pour déambuler dans les bas-fonds de Mexico.
Avant de partir, moderne Don Quichotte, en compagnie de la prostituée Lupe, en quête de Cesárea Tinajero, poétesse mythique dont la trace se perd dans le désert… La littérature et la vie sont-elles deux choses différentes ? Ce roman polyphonique, d’une richesse et d’une drôlerie rares, marque le début d’une nouvelle ère dans la littérature latino-américaine. La critique internationale l’a comparé aux grandes oeuvres de Cortázar, de Borges et de Kerouac.
De Barcelone à Paris, d’Israël à la Californie, Roberto Bolano nous offre l’épopée lyrique, tragi-comique, d’hommes en quête de la vraie vie,  » le voyage infini de gens qui furent jeunes et désespérés mais ne s’ennuyèrent jamais » (Enrique Vila-Matas).

l'Afrique écrit

 

Comment ce roman est arrivé dans ma PAL ?

Il y a deux ans, je voulais découvrir la littérature sud-américaine. J’ai fouiné sur le net, repéré des livres qui avaient des avis positifs sur les forums de lecture.

Les détectives sauvages m’avait fortement intéressée car le résumé m’invitait au voyage, à la poésie.

Etant un pavé, j’ai repoussé sa lecture jusqu’au mois dernier où je me suis retrouvée avec une PAL vide. 

 

Ce pavé de 900 pages se divise en trois parties. La première intitulée « Mexicains perdus à Mexico » est le journal intime de l’orphelin Juan Garcia Madero et s’étend de novembre au 31 décembre 1975. Ce jeune homme de 17 ans nous raconte ses errances dans les bas-fonds de Mexico, sa vie sexuelle en plein ébullition, sa désertion de la fac de droit, son adhésion au groupuscule poétique des réal-viscéralistes dirigé par Arturo Belano et Ulises Lima.  

 

La seconde partie intitulée « Les détectives sauvages » est la plus longue. Elle s’étend de 1976 à 1996 et évoque de façon fragmentaire les vies d’Arturo Belano et Ulises Lima. Près de 47 personnes qui les ont croisés une fois ou l’autre nous racontent le bout de chemin qu’ils ont partagés avec ces deux personnages. Certains personnages ont réellement existé comme Octavio Paz.

A part quelques personnages dont j’ai apprécié l’intervention (Naki Echavarne ou encore Joaquim Font), j’ai traversé ce roman fleuve avec ennui. La plupart des anecdotes racontées étaient sans intérêt pour moi.

Certains personnages n’interviennent qu’une fois, d’autres plusieurs fois. Leurs interventions sont disséminées dans les différents chapitres. Je pense que cette partie aurait été moins confuse et plus élaborée si les interventions avaient été classées de manière chronologique. 
Amadeo Salvatierra intervient notamment à 8 reprises. Son récit concerne la période de janvier 1976 mais ses interventions sont disséminées dans plusieurs chapitres. De ce fait, on perd le fil de ce qu’il a dit précédemment.

 

La troisième partie intitulée « Les déserts de Sonora » est à nouveau le journal de Juan de janvier jusqu’à mi-février 1976. Il nous raconte leur fuite pour échapper au mac de Lupe, fuite qui se double de la recherche de l’égérie dans les années 20 des réal-viscéralistes à savoir la poétesse Cesarea Tinajero. 

 

Le sexe est assez présent dans le récit. Les personnages en usent de manière libre et plutôt vulgaire, j’ai trouvé. Le sexe est errance, plaisir, souffrance à l’instar du chemin de vie des personnages. 

Il y a dans ce roman une affirmation de l’homosexualité. Certaines réflexions attribuent à la littérature une orientation sexuelle. J’aurais voulu que cette réflexion soit plus développée.

San Epifanio a dit qu’il existait une littérature hétérosexuelle, une homosexuelle et une bisexuelle. Les romans, en général étaient hétérosexuels, la poésie, par contre était absolument homosexuelle, et les nouvelles, j’en déduis qu’elles étaient bisexuelles…

Je lui ai dit alors que je croyais que les poètes étaient des hermaphrodites et qu’ils ne pouvaient se comprendre qu’entre eux.

 

J’ai apprécié le chapitre 23 pour l’intérêt de l’histoire que raconte chaque personnage mais aussi pour la façon dont chaque personnage achève ses propos.

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« Tout ce qui commence en comédie s’achève en tragi-comédie » Aurelio Baca

 

« Tout ce qui commence en comédie s’achève indéfectiblement en comédie » Père Ordonez

 

« Tout ce qui commence en comédie s’achève en exercice cryptographique » Julio Morales

 

« Tout ce qui commence en comédie finit en film de terreur » Pablo del Valle

 

« Tout ce qui commence en comédie s’achève en marche triomphale, non ? » Marco Palacios

 

« Tout ce qui commence en comédie s’achève en mystère » Hernando Garcia

 

« Tout ce qui commence en comédie s’achève comme un répons dans le vide » Pelayo Barrendoain

 

« Tout ce qui commence comme comédie finit comme monologue comique mais nous ne rions plus » Felipe Müller

 

Dans ce roman, il y a de l’humour, des réflexions intéressantes sur la poésie et la littérature…

 

Il y a une littérature pour les moments où on s’ennuie. Elle est abondante. Il y a une littérature pour les moments où on est calme. C’est la meilleure littérature, je crois. Il y a aussi une littérature pour les moments où on est triste. Et il y a une littérature pour les moments où on est joyeux. Il y a une littérature pour les moments où on est avide de connaissances; Et il y a une littérature pour les moments où on est désespéré. 

 

Le poème est une plaisanterie qui recouvre quelque chose de très sérieux.

 

La vie nous a tous mis à notre place ou à la place qui lui a convenu et ensuite elle nous a oubliés, comme il se doit. 

 

….mais un trop-plein de longueurs, de répétitions et d’ennui. J’ai été heureuse de terminer ce livre. Une chose est sûre : c’est l’unique oeuvre de l’auteur que je lirai.

 

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Publié dans Panaché

Le 4e award de ma vie de blogueuse

Deuxième nomination au Liebster Award par Chris Poete Officiel et ma belle Coeur d’encre.

Celle de Chris date de plus d’un an. Je suis désolée mon cher ami. Je n’avais pas vu l’article passer ! 😦

J’aime bien faire des tours sur leurs blogs. Chez Chris, je suis l’actualité et Chez Cœur d’encre, je retrouve toujours une cuillère à soupe de folie et de bonne humeur. Merci pour ce que vous faites, les amis. 

 

Pour ceux qui l’ignorent, le but du Liebster Award est de raconter 11 choses sur soi, répondre aux 11 questions du blogueur qui vous a nominé, et poser à son tour 11 questions à 11 autres blogueurs.

J’ai déjà raconté plein de choses sur moi aux Dragon’s Loyalty Award, le  BOOK FANGIRLING AWARD, et mon 1er Liebster Award. Je ne vais donc répondre qu’aux questions.  

questions liebster awards

…. de Cœur d’encre

 

Est-ce que tu collectionnes quelque chose à part les livres (les marques-pages, les billes, les crânes de tes ennemis) ?

Les photos numériques, ça compte ? (rires)

 

Y a-t-il un poète qui te plaise en particulier, ou une citation ?

ALFRED DE MUSSET ! Il a été une grande source d’inspiration pour moi.

Il y a une citation de Bernard B. Dadié que je garde précieusement dans un coin de ma tête :

 

L’image contient peut-être : texte

 

Quel est ton dernier rêve ?

Euh… si j’avais répondu juste au réveil, j’aurais pu répondre avec exactitude. Je me souviens juste que j’avais porté une robe bleue, des espadrilles de la même couleur et je cherchais un gilet de la même couleur également. Je devais accompagner l’une de mes sœurs mais je ne sais plus où.

 

Quels sont les trois livres que tu recommanderais envers et contre tout ?

Je vous recommanderai mes gros coups de cœur :

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Quel film a la meilleure bande-son selon toi ?

Je peux prendre un joker ? Je ne me souviens pas des bandes-son, shame on me. 

 

Es-tu déjà allé(e) à un festival ou une convention, et si oui, qu’en as-tu pensé ?

Oh là là, tes questions sont difficiles ! La mémoire me manque mais je pense avoir participé à un festival de film quand j’étais encore en France. 

Quel est ton fond d’écran ? (rejoins-moi dans la folie des 1000 fonds d’écran et plus…)

Mon fond d’écran est la photo de mon doudou, mon neveu chéri ❤ ❤ ❤

 

Quel était ton doudou ? ^^

Il s’appelait Jacques, je l’emmenais partout avec moi même à l’église. C’était un ours brun. 

Manga, anime ou aucun des deux ? Pourquoi ?

Plutôt anime même si j’en regarde rarement. J’ai trop de livres à lire. Récemment, un collègue m’a parlé de Death Note. J’ai commencé la 1ère saison et je l’aime bien.  

 

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Cite un livre qui présente une originalité qui t’a marqué (en bien ou en mal)

Babyface de Koffi Kwahulé. Il est un mélange de prose, de correspondance, de poème, de  réalité et de fiction, de journal intime et narration à la troisième personne. 

 

Et pour finir en beauté, quelle est la meilleure manière de tuer un zombie ? (créative si possible 😉 )

On lui fait boire un mélange de laxatif, de bière et de vin. Ensuite on le place au milieu d’une voie d’autoroute, deux voitures roulant à vive allure et venant en sens contraire l’aplatissent. Si ça ne marche pas, on l’expose dans le désert, la lumière du soleil finira bien par le cramer. 

 

 

Les questions de Chris

 

Quels sont les grands thèmes de votre blog ?

La lecture, l’écriture et le célibat épanoui. 

 

Pourquoi avez-vous créé votre blog ? 

Occuper mon temps libre, garder une trace de mes lectures et partager mon expérience de femme libre. Une sainte liberté s’il vous plaît 😀

 

Quel est votre rêve le plus fou ? 

Devenir Prix Nobel 😀

 

Pour un dîner en amoureux, quel serait ton cadeau le plus fou  ?

Mauvaise question pour une célibataire 😀

Je joue le jeu jusqu’au bout. Si on n’est pas encore fiancé, je  lui acheterai une belle montre. Si on est marié, je lui offrirai un dîner dans un jet privé. Dîner entre ciel et terre, c’est ouf non ?! 😀

 

Si tu étais un pays lequel serais tu ? 

L’Italie pour la variété de sa gastronomie, ses paysages, sa chaleur.

 

Si, vous étiez un trait de caractère lequel seriez vous ? 

La patience. Non, je rigole ! Je serais la rigueur.

 

Qui est votre chanteur préféré ? 

Florent Pagny !!!! ❤ ❤

 

Qu’aimez-vous dans la vie ? 

Manger, voyager, dormir, rire, lire, écrire…

 

Avez-vous des passions ?

J’adore lire, écrire, voyager.

 

Que signifie le bonheur pour vous ? 

  • Faire ce que j’aime.
  • Etre aimée, goûter à des mets délicieux, écouter de belles mélodies, voyager, être en bonne santé et ne pas avoir de soucis financiers.

 

Quel livre me recommanderiez-vous ? 

Le chuchoteur de Donato Carrisi.

 


 

En parlant d’Award, je participe à l’E-voir Blog Awards. C’est la « Coupe nationale des blogs », à l’intention des blogueurs de Côte d’Ivoire ou des blogs sur la Côte d’Ivoire, pour soutenir la production d’informations alternatives et l’expression des citoyens.

Vous pouvez voter pour mon blog littéraire en cliquant sur le lien suivant : http://eba.ci/les-notes-de-grace-m/

puis cliquez sur le bouton j’aime de Facebook. Partagez également à vos amis. Je compte sur vous, je suis loin loin dans les votes. Merci d’avance !  🙂

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Ma poésie

Douces ou amères, les larmes soulagent toujours

Mes textes reflètent souvent mon état d’esprit à l’instant T. 

Les douleurs m’inspirent plus. Les mots coulent à flot  quand je suis triste, en colère, déboussolée, désespérée. J’ai besoin de me libérer et je le fais plus à l’écrit qu’à l’oral.

J’ai écrit le texte que vous découvrirez quelques lignes plus bas un soir de juillet 2014 si mes souvenirs sont bons. Une date fatidique approchait et je me sentais impuissante. J’ai pleuré parce que…

« Douces ou amères, les larmes soulagent toujours. » Alfred de Musset, mon poète préféré

… mais je ne me suis pas apitoyé sur mon sort. J’ai décidé de relever la tête et de continuer mon chemin avec force et courage. La vie continue, elle doit continuer… 

je-pleure

Pleure

Pleure tes multiples douleurs
Pleure tes nombreuses erreurs
Pleure ton versatile bonheur
Pleure sans compter les heures

Pleure parce que ton cœur saigne
A l’intérieur le désespoir y règne
Pleure pour que ton âme s’apaise
Qu’elle oublie ses maux qui lui pèsent

Pleure ce que tu as perdu
Pleure ce qui ne t’est pas dû
Pleure et sors tes frustrations
Pleure et rejette tes privations

Pleure pour te purifier
Pleure pour te lénifier
De ses blessures.
Ah ! La vie et ses morsures

Pleure pour attester
Pleure pour évacuer
Pleure pour rejeter
Pleure pour oublier

Vide toi de tes larmes
Puis prends tes armes
Espoir, confiance et courage
La vie est un long voyage

Avec patience continue ton chemin
Et que ces larmes te servent pour demain

 

 

Alors comment vous trouvez ce texte ? A vos claviers ! 🙂

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Histoires

Que l’orange perdure #BYNF Challenge

Orange is the new black

Ce mois, la sympathique communauté des bloggeuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Orange is the New black ». 

Fidèle à moi-même, j’ai décidé de participer en vous proposant un texte. Bonne lecture.

 

Mon doux Michaël,

Tu t’es certainement demandé pourquoi Alessa t’a remis ce bout de papier avec cette mine triste. N’aie surtout pas peur, n’imagine aucune scène dramatique. Je ne vais ni t’annoncer une mauvaise nouvelle ni annuler notre mariage. 

« Quand on aime quelqu’un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire jusqu’à la fin des temps. »*

Aujourd’hui sera le début d’une nouvelle vie pour nous. Une vie dont on ne maîtrise pas tous les contours. Comme un bébé faisant son entrée dans le monde, tel nous sommes.

Il nous faudra apprendre le langage de la vie à deux, il nous faudra penser à deux ; aller dans la même direction, souvent prendre des chemins différents sans jamais nous éloigner l’un de l’autre. 

Phileo et Eros devront être un parfait duo, alterner leur lead. Quel beau challenge à réaliser n’est-ce pas ? 

Il y a 3 mois tu m’as demandé quelle couleur je préférais pour l’unique mariage de notre vie et je t’ai répondu sans détour : l’orange.

Te rappelles-tu de l’audace dont tu as fait oeuvre pour m’approcher moi, la fille inaccessible et totalement épanouie dans mon célibat ? C’était l’orange

Te rappelles-tu de l’intelligence avec laquelle tu as fait voler en éclats les fenêtres de ma méfiance ? C’était l’orange

Te rappelles-tu  comment tu m’éblouissais à chacune de nos rencontres ? C’était l’orange

J’ai choisi l’orange parce que je voudrais qu’elle soit la couleur de nos années de mariage, je voudrais que nos années de couple s’habillent de cette couleur chaude.

Je ne veux pas qu’on ait des nuits froides, des discussions froides. Je voudrais qu’on garde intact la flamme. Je suis consciente que tout ne sera pas comme au premier jour parce que nous sommes des êtres amenés à évoluer mais je ne voudrais pas que notre flamme vacille.

Te souviens-tu de cette chanson, celle qui a été le témoin de ton entrée officielle dans mon cœur ? Je la chante pour toi. 

« Honey, you get me, you get me
Like a beautiful song
You’ve heard a million times
Like that rainbow’s end
That you can never find

It’s hard to ignore
Undeniable too
This feeling inside
When I look at you

You get me, you get me »

Je t’aime mon Mike. Jusqu’à mon dernier souffle, je dirai et t’écrirai :

Je t’aime, tu es mon ange,

Je te désire, mon orange.

Hâte d’avancer vers l’autel et de dire oui à une vie meilleure avec toi. 

Signé Bénédicte,

Ta fleur d’orange. 

 

© Grâce Minlibé

 

*Citation de Christian Bobin 

 

Découvrez les participations des autres membres de la communauté en cliquant sur les différents liens :

Nuellasource – AfrolifedeChacha Black in styleDi hair BoxMlle Paker

Publié dans Quand on est célib'

Savez-vous ce qui se passe quand on s’aime ?

 

« Aucun amour n’est suffisant pour combler le vide d’une personne qui ne s’aime pas elle-même. »

Irene Orce

Quelle forte citation !
Je pense que le plus grand bien qu’un célibataire peut se faire à lui-même c’est s’aimer.
S’aimer c’est l’une des clés du bonheur. Savez-vous pourquoi je l’affirme ? Savez-vous ce qui se passe quand on s’aime ? 
Shanel Cooper-Sykes  a répondu à cette question de la plus belle des manières. Savourez…

 

Quand on s’aime… Oh ! Quand on s’aime… 

Naturellement, l’on fait des choix, l’on prend des décisions qui nous servent. On s’assure que chaque situation dans laquelle l’on intervient ou s’implique nous sera bénéfique, nous permettra de progresser.

Quand on s’aime, on s’assure qu’on est reconnu à sa juste valeur.

Quand on s’aime, on s’entoure de personnes qui nous valorisent, nous célèbrent.

Quand on s’aime, notre « Non » est ferme, notre « Oui » est dit en toute quiétude.

Quand on s’aime, on se pardonne et on s’accepte même lorsqu’on a merdé.

Quand on s’aime, on rit facilement, on ne prend pas les choses trop au sérieux.

Quand on s’aime, on fait ce qu’il faut pour entretenir notre vie spirituelle et on la considère comme la première priorité. On sait que la réponse à chacun de nos besoins se trouve dans notre vie spirituelle.

Quand on s’aime, on choisit de répondre par l’amour à chaque situation.

Quand on s’aime, on évite aisément ceux qui ne nous honorent pas, et on honore ceux qui nous honorent.

Quand on s’aime, on s’attend à un avenir extraordinaire.

Quand on s’aime, on pardonne facilement (ajout de Grâce Minlibé : parce qu’on sait que la rancœur, l’amertume fait du mal à notre équilibre émotionnel et ne nous aide en rien à progresser).

Quand on s’aime, on garde le contrôle de ses émotions, on ne se laisse pas diriger par elles.

Quand on s’aime, on s’assure que notre corps est impeccable, notre santé aussi.

Quand on s’aime, on attire des gens extraordinaires, des opportunités incroyables.

L’amour de soi est puissant. Et une femme qui a vraiment appris à s’aimer est irrésistible.

noire et célib

Cet article introduit une série d’articles dénommée  « le célibat ou la vie qui …. » qui débutera la prochaine semaine. Hâte d’y être et vous ?

Excellent week-end !

Publié dans Quand on est célib'

Tête sur les épaules, pieds sur terre, cœur dans la poitrine

Ce que l’on a désiré pendant des années est enfin là !

On espérait quitter les rangs du célibat, pouvoir écrire notre histoire d’amour et les cieux nous ont entendue !

Fini le « jeûne forcé » !

Il est enfin là, l’homme qu’on attendait !

Les premiers jours on n’arrive pas à croire qu’on est enfin en couple, qu’on fait des programmes de soirée à deux !

On baigne dès lors dans une euphorie qui peut nous coûter cher…

garder le coeur dans sa poitrine

Avez-vous déjà été affamée ? Si vous ne l’avez jamais été, il vous sera difficile de comprendre où je veux en venir.

Quand on est affamée, on s’en fiche qu’un plat soit mal présenté ou dégueulasse tout ce qu’on veut c’est MANGER !

Ventre affamé n’attend point un repas de gourmet.

“Tout ce qui apaise la faim paraît bon.” Proverbe chinois

 

“Un homme qui a faim n’examine pas la sauce.” Socrate

Quand on l’a en bouche, on s’en fiche de son vrai goût. Le goût n’est pas le désir à combler,  remplir le vide de notre estomac, si. On mange sans penser aux probables indigestions et diarrhées.

Une personne restée célibataire sur une longue durée peut avoir l’air d’une affamée au moment où se présente une possibilité de vie en couple. Elle ne fera pas attention à l’aspect de l’homme qui se présente à elle, tout ce qu’elle voudra c’est enfin avoir une vie de couple.

“Quand on a faim, une citrouille vaut mieux qu’un carrosse.” Thérèse Amiel

La célibataire affamée ne considère que le contenant, la surface (la vie de couple) et non le contenu (l’homme). Elle voit ce que cet homme lui apporte et non pas ce qu’il est.

affamée

Quand on débute une nouvelle relation après avoir durement subi  le célibat, on est porté par le sentiment que procure la réalisation du désir. On s’en fiche un peu de l’état dans lequel se présente cette nouvelle relation, ce qui compte c’est d’avoir retrouvé les sensations de la vie de couple.

“La faim est mauvaise conseillère.” Virgile

 

“Un homme qui a faim n’est pas un homme libre.” Adlaï Stevenson

 

Quand on est affamé, on prend rarement les bonnes décisions et partager son intimité avec un homme est trop délicat pour qu’on ne prenne pas le recul nécessaire avant d’entamer la relation.

 

Mais comment peut-on éviter d’arriver au stade de célibataire affamée ?

 

En cultivant la patience.  La patience est l’aptitude de quelqu’un à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.

 

« La patience est une qualité capable de faire des merveilles dans le quotidien, mais aussi plus globalement tout au long de la vie. L’une de ses vertus les plus remarquables est qu’elle donne le temps de réfléchir et de prendre du recul pour analyser une situation sous plusieurs angles. Armé de patience, l’individu est plus apte à prendre son temps avant de passer à l’action et ainsi de mûrir ses décisions. Il peut mettre en perspective ses choix et leurs conséquences, se préservant des décisions et des actions trop hâtives. Cette attitude réfléchie offre la possibilité, en général, de rester en accord avec ses valeurs, principes ou buts initiaux et garder une cohérence dans son itinéraire de vie global.

L’art de l’attente est par son effet indirect, une attitude propre à protéger l’individu de ses propres impulsions, mais aussi des sollicitations extérieures.

L’observation, la persévérance et l’attention soutenue (générés par la patience), permettent une meilleur compréhension du monde, des relations et des enjeux qui animent la société. Dans une démarche de construction, d’entreprise ou de création, la patience est souvent la clef de voûte qui signe les plus grandes réussites. La patience est en germe, l’antidote à la peur de l’échec, l’anti-stress naturel contre la frénésie du monde, mais aussi et surtout la meilleure manière de goûter intensément le présent (et non l’immédiateté ou le futur) ! » Source :  Scribium

 

J’ajouterais : une bonne façon d’augmenter notre patience est de bien réfléchir à ce que nous pourrions obtenir si nous étions impatients.

 

La patience est un fruit, son jus est la sérénité (permettez que je fasse un triple saut arrière, je viens d’écrire une citation !!!! 😀 )

précipitation

 

Selon vous, comment peut-on éviter d’arriver au stade de célibataire affamée ?

Publié dans Psyché

La 26ème étape de mon voyage sur terre

Coucou les amis ! J’espère que vous passez une belle journée dominicale. Je fête un événement spécial, une date qui a marqué mon entrée dans le monde : mon anniversaire.

Quel âge j’ai ?

Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. » Alphonse Allais

anniversaire
(c) Sacha Light

Cet anniversaire compte beaucoup pour moi parce que je le célèbre avec ma famille. Je ne l’avais pas fait pendant 10 années consécutives.  

J’ai  reçu de jolis mots de la part de mes frères, neveux et amis, je les partage avec vous.

Ma nièce de 8 ans m’a dit : Joyeux anniversaire maman ! Je t’embrasse très fort. Ton sourire me fait penser au soleil, tes yeux me font penser aux nuages.

Ma sœur aînée  m’a dit : Une bougie de plus sur un gâteau, un printemps de plus dans une vie, un peu de soleil dans l’âme, un jour qui sort de l’ordinaire, mille sourires, joies et sentiments liés en une merveilleuse joie du cœur.
Que ce nouvel anniversaire apporte du bonheur, de la santé et de la joie en quantité ! Puisse la vie t’être douce et combler ton cœur de tout ce qu’il désir Non seulement aujourd’hui mais chaque jour de l’année.

J’aurais voulu t’offrir la lune, le tonnerre, le soleil, la mer et toutes les planètes de la terre, J’aurais voulu des mots extraordinaires, des poèmes en cascade et des rivières, Mais je n’ai que ces mots éphémères pour te souhaiter une belle journée pleine de surprises et de cadeaux! Si l’eau était des bisous, je te donnerais la mer…Si une planète était un câlin je te donnerais l’univers…Si un nuage représentait l’amour je te donnerais le ciel…Toi tu n’as pas besoin de me donner quelque chose, Car tu m’as offert le plus beau des cadeaux Soeurette : Ta réussite…
Encore une fois, Happy Birthday, Tanti Auguri, Joyeux anniversaire, Sorella Mia!!!

Ta Grande Sœur qui t’aime tellement…

J’aimerais en ce jour anniversaire de ta naissance, ma maman chérie, t’offrir un bouquet de fleurs parfumées ou un gâteau délicieux mais tu sais, cela ne serait qu’un plaisir éphémère.

C’est pourquoi, je préfère t’offrir mon cœur car mon amour pour toi maman Béné ne mourra jamais.

Belle,

Élégante,

Noble,

Émergente,

Douce,

Intelligente,

Calme,

Tendre,

Envoûtante,

Tu es l’une des personnes pour qui DIEU aimerait prolonger la date de la fin du monde.

Je  souhaite alors qu’il t’offre

la sagesse, la gentillesse, la richesse,

la longévité, la prospérité, la bonté

En un mot, tout ce que ton cœur désire.

L’année 2015 a été  éprouvante pour moi. Ça n’a pas été facile de faire la promotion de mon recueil de poèmes et de trouver mon 1er emploi.  J’ai eu de gros moments de doute, de tristesse, de découragement. J’ai eu envie d’abandonner mais j’ai la chance  d’avoir des amis qui me soutiennent et croient en mon potentiel.

L’année 2015 n’a pas été facile mais elle m’a apporté une leçon : s’accrocher à ses rêves  et résister peu importe les circonstances.

Pour cette nouvelle année, je veux passer à l’étape supérieure dans tous les domaines de ma vie, du professionnel en passant par le spirituel.

Cette année, je désire être rafraîchie et vivre davantage.

Cette année, j’irai au-delà de mes limites. Je veux que cette nouvelle année ne ressemble à aucune autre, je veux qu’elle soit exceptionnelle et je ferai ce qu’il faut pour que cela se réalise.

Je vous partage quelques citations sur l’anniversaire qui m’ont fait sourire.

« L’âge, c’est juste un chiffre. Il n’a aucune espère d’importance, sauf si tu es une bouteille de vin. » Joan Collins

“Chaque année, j’ai un an de moins que l’année d’après. Dieu sait comment ça va finir.” Tony Duvert

 » Il y a toujours quelque chose en nous que l’âge ne mûrit pas. » Bossuet

« Nous avons tous deux vies et la deuxième commence lorsque nous nous rendons compte que nous n’en avons qu’une. » Confucius

« Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir. » Raymond Radiguet

Quels sont vos souhaits pour moi ? J’ai hâte de vous lire.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Horreur au palais

Des pans du mur arrachés par la charge trop forte écrasèrent au sol deux silhouettes méconnaissables. D’autres détalèrent comme des lapins effrayés… C’est le sauve qui peut. La voix de Galaxie cria :  » Aïcha, Michaël… éloignez-vous ! « 

« C’est fait commissaire. Nous sommes derrière toi. » Lui répondit l’inspecteur Aïcha. Les flammes semblent vouloir dévorer tous les environs. Le palais se réveilla aussitôt dans une panique générale. Les cris fusent de partout. Au-dessus du jardin de style anglais, un feu d’artifice laissa apparaître deux mots :  » Le Fantôme ». Au loin, on entend les sirènes des sapeurs pompiers se rapprochant petit à petit de l’Horreur au palais.

Horreur au palais est un coup de gueule lancé par l’auteur aux dirigeants africains qui seraient encore tentés, en ce troisième millénaire, de muter leur République en monarchie : une fiction policière poignante, un régal de suspens qui transportent le lecteur à travers l’Afrique et les Caraïbes.

Horreur au palais

  • une belle couverture,
  • un titre accrocheur,
  • un résumé intriguant.

3 critères très importants dans la sélection d’un livre  auxquels Horreur au palais répond.

La citation qui sert de prélude au chapitre 1 :

« Ce soir une note pleureuse est suspendue entre nous deux » Birago Diop

et le ton doux et léger qu’utilise le narrateur nous installent délicatement dans le décor de cette fiction policière.

En quelques lignes, le narrateur décrit la situation du Galan (pays imaginaire qui ressemble fort bien à un pays d’Afrique de l’ouest) en saison des pluies : d’un côté se trouvent les nantis qui savourent la  vie, de l’autre les défavorisés qui souffrent le martyre. Sur ces deux classes que l’argent oppose règne un dictateur, un homme beaucoup plus craint qu’adulé.

Selon lui le sens d’un pouvoir est dans la peur qu’inspire son chef à ses populations.

Un soir de pluie, la peur change de camp…

Alkali, Le « fils héritier » du Président est assassiné à l’intérieur du Palais Présidentiel.

Le gouvernement est convoqué au Palais sans que le Président ne l’ait décidé. Des proches du président sont enlevés. Une main fantôme plane sur le palais, agit comme bon lui semble et ose lancer un ultimatum au Président : avouer en public le crime qu’il a commis contre l’illustre président de la Cour supérieure de Justice sinon ça sera l’apocalypse…. Toutes les douze heures, le président découvrira une nouvelle face de l’horreur s’il n’obtempère pas.

Elle va arriver, la démence. Et, que de morts avant que la raison revienne. Que de morts ! Nabile Farès

Les inspecteurs Aïcha et Michael de la Brigade Générale du Crime sont chargés de démasquer la main fantôme avant les 12 prochaines heures.

Ils nous associent à leur course contre la montre. Revêtue de l’étoffe des inspecteurs, j’ai tenté  de résoudre les mystères posés ça et là par la main Fantôme.  J’ai eu envie de découvrir son identité, de devancer ses plans et de les déjouer.

Ce roman sollicite beaucoup notre capacité de réflexion, on se croirait dans un jeu d’échecs. L’action y est très présente, les instants de répit sont très brefs.

La pièce maîtresse du jeu est dévoilée petit à petit ce qui rend crescendo l’effet de surprise.

L’auteur a pris soin d’incorporer à sa recette quelques notes tendres, les romantiques s’en enivreront.

J’ai apprécié la différence des personnalités des personnages. Le président pour son côté arrogant, Aïcha pour sa finesse d’esprit, Michaël pour sa rigueur et son humilité.

La personnalité de Célia m’a beaucoup dérangée, je parle notamment de ses penchants sexuels.

La fin de l’histoire  a un goût d' »happy end » et d’inachevé :

——- Je n’ai pas apprécié le « happy end », je ne suis pas trop fan des morts qui ressuscitent. (enfin ça dépend du mort :D) J’aurais aimé lire une tournure différente de celle proposée par l’auteur.

 ++++++++ J’ai beaucoup aimé le goût d’inachevé. Les plans de la main Fantôme ont été déjoués mais elle n’a pas été démasquée. Aux dernières lignes du livre, elle montre qu’elle n’a pas fini d’opérer…

C’est le premier roman policier africain que je lis et je n’ai pas été déçue. J’espère qu’il en sera de même pour vous.

Quel roman policier vous a marqué ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Et soudain tout change

Pour sa dernière année de lycée, Camille a enfin la chance d’avoir ses meilleurs amis dans sa classe. Avec sa complice de toujours, Léa, avec Axel, Léo, Marie et leur joyeuse bande, la jeune fille découvre ce qui fait la vie.
A quelques mois du bac, tous se demandent encore quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent qu’avant l’été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie… Du meilleur au pire, avec l’énergie délirante et l’intensité de leur âge, entre espoirs démesurés, convictions et doutes, ils vont expérimenter, partager et se battre. Il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur…

Et soudain tout change

Le drame survenu dans cette histoire m’a émue, les délires de ces lycéens m’ont fait rire, l’histoire tend à prouver que l’homme n’est pas foncièrement mauvais. Ce sont les bons points que j’attribue à cette histoire.

Les mauvais points ?

J’ai trouvé que l’histoire était très longue. Le drame tirait un peu trop en longueur, les questionnements de Camille aussi. 200 pages auraient suffi pour nous attendrir ou faire rire.

Certaines péripéties étaient prévisibles comme : « j’aime un mec que ma copine aime également. Il me semble qu’il l’aime aussi mais je me trompe totalement ! En fait, il m’aime et on va vivre une belle histoire d’amour ! « 

J’ai trouvé que c’était un peu trop romantique.

Bons et mauvais points assemblés, je dirai que ce roman n’est pas mon préféré de Gilles Legardinier mais il offre un moment plaisant de lecture. L’auteur a pris soin d’apporter une touche philosophique à son roman, je vous laisse profiter de quelques uns de ces mots.

– Quelle est la différence entre une attirance physique et le véritable amour?

-Camille, on couche parce qu’on a envie. On aime parce qu’on n’a pas le choix.

On peut effectivement vivre chaque jour comme si c’était le dernier, mais il faut se méfier : parfois, il y a un lendemain, et il faut alors assumer ce qu’on a fait la veille…

On peut dire à tout le monde qu’il faut générer moins de déchets pour préserver la planète, chacun garde ses petites habitudes, à part ceux qui en sont déjà convaincus. Si par contre une actrice ou un sportif le dit, alors beaucoup de gens commencent à changer. Les gens, dans leur grande majorité, ne font pas « parce que », ils font « comme ».

C’est peut-être le secret d’un vrai couple : chacun doit révéler ou réveiller quelque chose chez l’autre.

L’histoire se répète toujours, Camille. On a tous la même vie. C’est ce que tu décides de voir ou d’ignorer qui la rend unique.

Publié dans Quand on est célib'

Célib’ au 21e siècle ?! Comment tu fais ?

célibat

Récemment, une connaissance m’a demandé comment je fais pour être si différente des filles de ma génération, ne pas m’affoler vu que le temps passe à une vitesse fulgurante et qu’il me laisse toujours célibataire ?

Comment je fais pour prendre plaisir à l’être, ne pas avoir peur de rester seule toute ma vie ?

Mon détachement face à la vie de couple n’a pas de source extérieure, il prend sa source dans mon état d’esprit. Je prends plaisir à être célibataire parce que j’ai la conviction que la vie de couple n’est pas la voie absolue pour accéder au bonheur et expérimenter l’accomplissement. 

Je crois fermement qu’on peut ne pas avoir une vie de couple et être épanouie et je vis ce en quoi je crois.

Le célibat n’est pas dangereux, pénible ou regrettable, c’est une bonne chose. Ce n’est pas un concept, c’est réel, je l’expérimente jour après jour.

Si vous n’êtes pas convaincu de cela, vous ne pourrez jamais être épanoui dans votre célibat.

La conviction est la conscience de l’esprit. Chamfort

 L’esprit de l’homme le soutient dans la maladie ; Mais l’esprit abattu, qui le relèvera ?  Livre des Proverbes

Tout commence dans notre état d’esprit. Tout part de nos croyances. Si vous pensez que le célibat est un fardeau, vous aurez envie de le fuir. Si vous pensez que le célibat est une opportunité pour grandir, s’aimer davantage, vous prendrez plaisir au célibat.

Dites-moi : considérez vous une opportunité pour croître, progresser comme une mauvaise chose ?

Si votre réponse est non alors commencez à oublier toutes les idées fausses que vous vous faites du célibat, changez votre perception. Voyez le comme une opportunité.

ATTENTION : Ce n’est pas une opportunité pour être libre, entretenir plusieurs relations en même temps, avoir une sexualité désordonnée. Rappelez-vous que rien ne subsiste dans le désordre.

Mon célibat est une opportunité, une saison unique. Je n’aurai pas l’occasion de la vivre à l’identique alors je la vis dans son entièreté, je fixe mes yeux sur cette étoile scintillante et j’apprends son langage, je reçois toute la lumière qu’elle irradie.

Le célibat est une saison unique ? Ceux qui se retrouvent à plusieurs reprises célibataires vivent donc plusieurs saisons uniques ? Oui. Chaque année, les mois sont les mêmes mais ce que nous vivons pendant ces mois est différent d’année en année.

Lorsqu’une saison arrive, elle ne vient qu’une fois. Même si vous vous trouvez célibataire à plusieurs reprises, votre 6ème saison de célibat est différente de la première fois où vous vous êtes retrouvé célibataire. Sachez tirer profit de tout ce que ces différentes saisons vous enseignent.

Ce temps de célibat me permet de faire grandir mon intimité avec DIEU.

Ce temps de célibat me permet de comprendre que je ne dois pas changer les traits sombres de mon caractère pour plaire à un homme ou à la communauté mais parce que c’est nécessaire si je veux être plus utile, être vraiment celle que je dois être.

Ce temps de célibat me permet de célébrer mon unicité, la mettre en valeur et ne pas me cacher derrière un être pour donner un sens à mon existence. Le célibat me permet de prendre mes responsabilités.

“Some steps need to be taken alone. It’s the only way to really figure out where you need to go and who you need to be.” Mandy Hale

Ce temps de célibat me permet d’être face à mon moi, de m’écouter, de clarifier mes attentes. Le célibat c’est revenir à soi mais aller vers les autres. Je suis de plus en plus sensible à chaque rencontre que je fais. Je suis attentive à ce que chacune d’elles m’apporte, je fais attention à ce que je leur donne.

Ces années de célibat me permettent (Oups j’ai failli écrire au passé. Mon inconscient est-il en train de me dire que ça va bientôt prendre fin ? 😀 ) de :

  • célébrer mes intimes : quand on n’a pas de partenaire, on se rend compte que des amis fidèles et sincères ne sont pas des acquis. On ne néglige plus leur présence. ( Mention spéciale aux BADDS. ) 😉
  • ne pas penser à entasser mais à laisser aller,
  • ne pas exister à travers les mots des autres mais à travers les miens. Je n’attends pas qu’un homme aime et respecte mon corps avant d’en faire autant.

Le célibat me permet de célébrer la vie qui chante en moi. Je suis célibataire et je souris. Ce n’est pas un sourire de suffisance mais un sourire de satisfaction.

Les opportunités apparaissent le plus souvent sous la forme de malchance ou d’échec temporaire. Napoleon Hill

Nous n’avons pas besoin de plus de force ou de plus d’opportunités, ce dont nous avons besoin, c’est d’utiliser celles que nous avons déjà. Basil S. Walsh

Votre célibat est une belle opportunité, ne la laissez pas passer.

ATTENTION : Mon intention n’est pas de vous inciter à fuir la vie de couple. J’aimerais que vous valorisiez ce que vous avez déjà : le célibat, que vous puissiez tirer le meilleur qu’il a en lui.

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre