Publié dans Panaché

Sept péchés capitaux d’une blogueuse littéraire 5e partie

Alec est une blogueuse découverte grâce au Throwback Thursday Livresque si mes souvenirs sont bons. Elle n’hésite pas à laisser une trace de ses passages sur mon blog. Curieuse, j’ai voulu en savoir un peu plus sur son rapport à la lecture mais pas que…

 

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Alec, parle-nous de la relation que tu as avec les livres 

Fusionnelle, presque charnelle. J’aime l’objet livre : le toucher, le sentir, apprécier la texture du papier, la beauté de la couverture, et j’en emporte toujours un partout avec moi ! C’est une nécessité !

 

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L’un de tes articles qu’il faut absolument lire ?

De toutes tes questions c’est la plus compliquée ! Je dirais celui sur « La vérité sur l’affaire Québert ». C’est un livre que j’ai adoré et détesté en même temps, l’article n’a du coup pas été facile à écrire mais je suis contente du résultat, ce qui est assez rare pour être souligné !

 


avarice

Quel est le livre le moins cher de ta bibliothèque ?

A une époque je lisais beaucoup de livres à 10 francs (oui, j’ai commencé mes études supérieures avant l’arrivée de l’Euro!), je pense que ce doit être ceux-là ! J’y ai d’ailleurs fait de belles découvertes (Zola, Maupassant, Balzac, la collection éditait beaucoup de classiques).

 


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Quel livre as-tu dévoré ?

Il y en a eu beaucoup ! Donc je vais me concentrer sur mes lectures les plus récentes, et c’est « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, que j’ai adoré !

 

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paresse

Quel livre as-tu mis du temps à lire ?

Babayaga de Toby Barlow m’a vraiment déçue parce que je trouvais l’idée géniale mais parasité par une histoire annexe. Résultat j’ai mis un temps infini à le lire et il m’a déclenché une panne de lecture. Ce sont généralement les livres qui ne m’emballent pas que je mets le plus de temps à lire.

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Quel livre érotique t’as marquée ?

Ah ben figure-toi que je n’en ai jamais lu ! C’est un genre littéraire qui ne m’attire pas, du coup je ne me suis jamais penchée dessus.


envie

Quel livre te fait envie en ce moment ?

Parle-t-on de ceux qui m’attendent gentiment dans ma bibliothèque et me regardent tristement quand je passe devant eux ? Ou bien de ceux que j’ai envie d’acheter ? Allez je me concentre sur ceux qui m’attendent … J’ai très envie de lire American Gods de Neil Gaiman.

 

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Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?

C’est une question que je trouve plus difficile qu’elle n’en a l’air. Spontanément je pense à M. Darcy, mais est-ce vraiment de l’orgueil ? N’est-ce pas plutôt un mélange de timidité et du produit de son éducation ?  Du coup je vais choisir Lorimer Black, le héros d’Armadillo de William Boyd, si orgueilleux de sa réussite qu’il en oublie ses racines.

 


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Quel livre t’a mise en colère ?

La vérité sur l’affaire Harry Québert de Joël Dicker, que je trouvais génial par certains aspects et qui me désespérait à d’autres moments. Un livre me met rarement en colère pour son histoire. Ce qui me met en colère, c’est lorsque l’auteur tient une super histoire et la gâche. Babayaga m’a fait le même effet d’ailleurs.

 

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Quel est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de célibataires sur terre ?

Je crois que nous sommes dans une époque de consommation effrénée et de zapping. On ne prend plus le temps de réparer les choses. Dès que ça ne va pas, on change. Et il me semble qu’il en est de même dans les relations de couple. Pourtant, une relation de couple ne peut être constante. Il faut réapprendre à réparer les relations pour les renforcer et surmonter les aléas de la vie.

 

Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?

J’adorerais visiter l’Islande, les pays scandinaves et la Nouvelle-Zélande, mais ma destination idéale, c’est l’Ecosse ! C’est un pays que j’affectionne tout particulièrement, au point d’avoir envisagé d’y vivre.

Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?

Le dictateur de Charlie Chaplin, sans hésiter. Le discours final me fait pleurer à chaque fois et malgré le temps il ne se démode pas.

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Quelle chanson écoutes-tu régulièrement en ce moment ?

Believer de Imagine Dragons dont les paroles me touchent particulièrement.

 

Tu dois faire un choix entre une glace saveur vanille et Chimères de verre que choisis-tu ?

Chimères de verre bien sûr ! C’est mon côté aventurière qui parle, et à côté d’un nom pareil, la glace vanille paraît un peu fade !

 

Je te donne un mot : érotisme. Peux-tu écrire un petit récit sur le sujet ? 

La nudité s’expose, s’étale, impudique et commerciale. Exposition de corps nus, chosification de l’être, consumation de la beauté dans le consumérisme. Je regrette le temps de l’érotisme discret, le charme qu’il y a à dévoiler sans montrer. Un parfum qui se révèle au détour d’un rapprochement inopiné, la dentelle d’un bas sous l’ourlet d’une jupe, un frôlement, le souffle d’un mot doux. L’érotisme est pour moi du domaine des sensations, ces moments impalpables qui te laissent avec ce drôle de chatouillis au creux du ventre. Si la société est hyper sexualisée, elle est aussi dés-érotisée, brouillant ainsi les codes de nos parades amoureuses.  

 

Y a-il un fait divers qui a particulièrement attiré ton attention ces dernier jours ?

La litanie des attentats qui ne s’arrête pas : Las Vegas, Mogadiscio pour ne citer que les plus récents. Le plus terrible, au-delà du sentiment d’injustice et d’impuissance, au-delà des récupérations politiques et de la propagande, c’est d’une part que collectivement nous nous habituons à la barbarie, y voyant une fatalité. La lassitude nous envahit, la tristesse est redondante. J’ai l’impression que nous nous habituons à « vivre avec » alors que c’est intolérable.

D’autre part, et c’est peut-être le pire, il y a cette espèce de « gradation » de la gravité d’un attentat imposée par les médias qui est juste insupportable. Elle peut se résumer à deux questions « Où ?» et « Y a-t-il des victimes françaises ? » (je prends le cas de la France mais ça m’a l’air d’être la même chose dans les autres pays occidentaux). Ces deux questions sont justes répugnantes, car elles reviennent implicitement à dire que certains attentats sont plus importants que d’autres. Si c’est en France, en Europe, aux Etats-Unis, les médias disent que c’est insupportable. Si il y a des français parmi les victimes, c’est doublement insupportable. Quelle est cette échelle de valeur ? Cela revient intrinsèquement à exclure les 2/3 de l’humanité ! Pourquoi un attentat survenant dans un autre pays que ceux précédemment cités serait moins grave ? Et en quoi des victimes qui ne sont pas françaises seraient-elles moins des victimes ?

Notre fraternité sélective, notre compassion à échelle variable, nous prive d’une part d’humanité.

Y a-t-il une question que tu aurais aimé que je te pose ? Tu peux y répondre ?

Oui ! J’aurais bien aimé que tu me demandes de me définir en une phrase. Je pense que je t’aurais répondu : Je suis gourmande de vivre !

 

Merci Alec !

On se donne rendez-vous en décembre pour de nouvelles découvertes, les amis ?

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Lecture commune Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre

Dans le cadre de la sortie du film tiré du roman le 25 octobre prochain, Ma toute petite culture  nous a proposé sur Livraddict une lecture commune autour du roman de Pierre Lemaître, Au revoir là-haut !

Nous étions 18 livraddicticiennes à participer à cette lecture commune.

Cette LC (Lecture Commune) a été une très bonne raison pour faire sortir ce livre de ma PAL. Il me faisait de l’œil depuis longtemps car cette année, l’un de mes challenges personnels était de lire des livres ayant reçu des prix. 

Résumé de l'oeuvre

 

Sur les ruines du plus grand carnage du XXesiècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.

l'Afrique écrit

Une guerre ne fait pas que de dégâts pendant, elle en fait également après. Souvent c’est l’après-guerre qui est le plus difficile. 

Que deviennent les anciens combattants, comment les réinsère-t-on dans la vie civile ? Cette question est d’actualité surtout dans mon pays, où la réinsertion des démobilisés après la crise socio-politique de 2011 est un désastre.

Comment vit-on avec l’absence cruelle des morts ? Comment vit-on avec les séquelles de cette guerre ?

En lisant ce roman, j’ai pensé à tous ces jeunes qui ont perdu leurs vies pour l’honneur de leurs patries, aux mutilés à vie et à tous ceux qui profitent des guerres pour s’enrichir à l’instar d’Henri d’Aulnay-Pradelle. 

Dans mes lectures, j’ai rarement rencontré un homme plein de morgue comme ce lieutenant manipulateur, cet égoïste hors pair. Si l’on faisait des awards des fictions littéraires, ce personnage en remporterait au moins un. Il est exécrable mais il faut avouer que son caractère donne du goût à l’histoire. Ses manigances, ses répliques cuisantes, son avarice m’ont bien fait rire, sa déchéance aussi. 

Henri n’est ni le seul avare ni le seul égoïste du roman. Le Père d’Edouard Péricourt a été avare mais pas financièrement. Son avarice est émotionnelle. Il n’y a pas eu de véritable relation père-fils la faute à des priorités autres que familiales, l’impression d’avoir un enfant « anormal ». Entre père et fils, il n’y a pas eu d’amour, il n’y a que des regrets.

 

Édouard Péricourt, le genre de type qui a de la chance.
Dans les écoles qu’il fréquentait, tous étaient comme lui, des gosses de riches à qui rien ne pouvait arriver, qui entraient dans l’existence bardés de certitudes et d’une confiance en soi sédimentée par toutes les générations d’ascendants fortunés qui les avaient précédés. Chez Édouard, ça passait moins bien que chez les autres parce qu’en plus de tout ça, il était chanceux. Or on peut tout pardonner à quelqu’un, la richesse, le talent, mais pas la chance, non, ça, c’est trop injuste.

Edouard Péricourt, quel enfant gâté ! Un enfant rebelle, insouciant, écorché par la guerre qui a fini par entraîner son ami Albert dans cette insouciance. 

Mon cher Albert ! J’ai eu l’impression qu’il était mon enfant, un enfant qu’il fallait protéger. C’est un gros timide, il a peur de tout ! J’ai eu maintes fois envie de le secouer, lui flanquer des gifles. C’est pas possible qu’un garçon soit aussi mou !

Il a ses défauts mais d’énormes qualités. J’ai été attendrie par son attachement à Edouard, son don de soi.

Il  y a également un autre personnage qui a attiré mon attention. Un personnage qui mérite qu’on ne l’oublie pas : Merlin. Sa description physique fait de lui un être répugnant mais quelle belle âme il a. Chaque homme a un prix mais on ne connaîtra jamais celui de Merlin. C’est un homme solitaire, méprisé qui va rester droit jusqu’à la fin.

Merlin tenta de reprendre ses esprits. Bien sûr, il le connaissait par cœur, ce chiffre, mille quarante-quatre francs par mois, douze mille francs par an, avec lesquels il avait végété toute sa vie. Rien à lui, il mourrait anonyme et pauvre, ne laisserait rien à personne, et de toute manière, il n’avait personne. La question du traitement était plus humiliante encore que celle du grade, circonscrite aux murs du ministère. La gêne, c’est autre chose, vous l’emportez partout avec vous, elle tisse votre vie, la conditionne entièrement, à chaque minute elle vous parle à l’oreille, transpire dans tout ce que vous entreprenez. Le dénuement est pire encore que la misère parce qu’il y a moyen de rester grand dans la ruine, mais le manque vous conduit à la petitesse, à la mesquinerie, vous devenez bas, pingre ; il vous avilit parce que, face à lui, vous ne pouvez pas demeurer intact, garder votre fierté, votre dignité.

 

Ce qui fait la force de ce roman ce sont ses personnages hauts en couleurs et ce parfum d’ironie qui y flotte. Pendant ma lecture, j’avais l’impression que le narrateur externe riait de ses personnages. 😀

L’écriture de l’auteur est également réussie. Le style est accessible, recherché sans tomber dans l’excès.

J’ai appris quelques mots : Déliquescence – Prévarication –Edile

SEUL BÉMOL : Les longueurs incessantes dans ce roman. L’intrigue devient linéaire en plein milieu. Heureusement, l’histoire redouble d’intensité dans les 100 dernières pages. 

Au revoir là-haut est un bon roman picaresque, une belle représentation de l’après-guerre.  Elle est réaliste jusque dans les rapports hommes-femmes. 

C’est un roman pour ceux qui aiment les personnages de roman pittoresques, les ambiances réalistes dans des histoires totalement fictives.

Christmas

Date de publication : 21 Août 2013
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 576

 

Adaptations

En bande dessinée : (2015) Au revoir là-haut, adaptation de l’auteur, dessins de Christian De Metter

Au cinéma : (2017) Au revoir là-haut, film français joué et réalisé par Albert Dupontel, avec Laurent Lafitte et Nahuel Pérez Biscayart

 

 

Envie de connaître les avis des autres participants à la LC ? Découvrez les avis de Ana Lire – Le blog de YukoMetreya 

 

Avez-vous déjà lu le livre ? Irez-vous voir son adaptation cinématographique ?

GM signature

Publié dans Panaché

Sept péchés capitaux d’une blogueuse, 4e partie

C’est l’heure de notre rendez-vous dominical les sept péchés capitaux d’une blogueuse. Je vous remercie d’avoir bien accueilli ce rendez-vous. Aujourd’hui, je reçois Coeur d’encre, l’une de mes plus belles rencontres virtuelles dans l’univers du blog. J’apprécie beaucoup son grain de folie. Plus d’un an qu’elle est abonnée à mon blog, elle n’hésite pas à laisser une trace visible de son passage en laissant des commentaires.

J’ai voulu en savoir plus sur ses 7 péchés capitaux en lecture. Elle n’a pas hésité à se confier…

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Cœur d’encre, parle-nous de la relation que tu as avec les livres

Je dirais qu’ils ont toujours été omniprésents ^^ Ma maman adorait me lire des histoires, et aujourd’hui encore je me balade toujours avec un bouquin avec moi, même si je ne dois pas lire ; si je n’en ai pas, j’ai l’impression d’être incomplète. 

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L’un de tes articles qu’il faut absolument lire ?

Là tout de suite, je dirais celui que j’ai fait sur le film The Crow que j’ai vraiment adoré, ce film rentre dans mon top 3 sans le moindre problème et je meurs d’envie de le faire partager à la terre entière XD 


avarice

Quel est le livre le moins cher dans ta bibliothèque ?
Matériellement parlant, les livres qu’on m’a offerts, mais ils restent chers à mes yeux parce que ce sont des cadeaux 
Et du coup, celui auquel j’attache le moins de valeur serait, sans hésiter, Twilight. J’ai beaucoup aimé les Âmes Vagabondes, mais Twilight ne passe toujours pas… 

 


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Quel livre as-tu dévoré ?
Il y en a tellement ^^ Mais mon top du top, c’est Cendorine et les Dragons : je l’empruntais systématiquement à la bibliothèque quand j’étais petite, ça faisait beaucoup rire les bibliothécaires d’ailleurs ! J’ai dû le lire des dizaines de fois, je pourrai vous le réciter, et bien entendu, je le recommande chaudement.

 

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paresse
Quel livre as-tu mis du temps à lire ?
Je dirais La peau de chagrin de Balzac, quand j’étais au collège : la prof nous avait parlé du film, le résumé me plaisait bien, mais c’est tout le problème d’aborder une oeuvre complexe sans en avoir les clés ni la maturité pour bien la comprendre : le résultat c’est que maintenant j’ai toujours une petite appréhension quand on me demande de lire ou d’étudier du Balzac ><

 

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Quel livre érotique t’a marquée ?

Les Enfants de la Terre ! Ce n’est pas classé comme un livre (une série en fait) érotique, mais je maintiens la réponse : idem, lecture du collège, je l’avais pris totalement au hasard… et comment vous dire que aujourd’hui encore je n’ai jamais lu de scènes d’ébats plus détaillées que celles de cette série ^^’ 

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envie
Quel livre te fait envie en ce moment ?
Un livre surtout, que je n’arrive à trouver nulle part, donc j’en profite pour vous implorer à genoux si vous pouvez m’aider ^^ Il s’agit du tome 3 de la trilogie Dark Shadows de Lara Parker. J’ai adoré le film qu’en a fait Tim Burton, et j’ai pu trouver facilement les 2 premiers tomes. Le troisième est aussi dur à trouver qu’une tête d’épingle dans une grange… Frustration / 20 ! 

 


orgueil
Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?

Mr. Darcy est la réponse qui me vient tout de suite à l’esprit, en bonne fan de Jane Austen que je suis ^^ Mais je pense aussi à mes cours de littérature, et sans hésiter, Rousseau ! Ca a beau faire partie de l’originalité de sa démarche, grands dieux qu’est-ce qu’il s’écoute parler O.o 


colère
Quel livre t’a mise en colère ?

Joyland, de Stephen King. J’adore cet auteur, je ne saurais que trop vous conseiller Cujo. J’ai sauté sur Joyland à sa sortie, le résumé était très flatteur et promettait tout ce que j’aime… et je crois que l’éditeur n’a définitivement pas lu le livre en écrivant ce résumé. Des clowns ? Nenni. Une fête foraine angoissante ? Pfeuh ! Un train fantôme hanté ? Vaguement. Le livre est très bien, mais ce résumé mensonger m’a donné envie de descendre en flamme un refuge de chatons. 


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Quelle est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de célibataires sur terre ?
Communication et empathie u.u Il faut savoir parler, écouter, et comprendre. 

 

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Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?
Argh trop dur >< Mais je me souviens toujours avec bonheur de Wigtown, le village du livre écossais, ma plus belle découverte à l’étranger, un lieu où je me suis sentie comme dans un rêve ! 

 

 

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Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?
J’ai déjà parlé de The Crow, alors cette fois-ci je vous propose Cloud Atlas, lui aussi dans mon top 3. Un film assez dense, mais qui mérite amplement qu’on le regarde avec attention pour les 6 histoires qui le composent (et qui déchirent mémé avec l’eau du bain), les détails à repérer, les acteurs qui ont fait un travail incroyable, et la conclusion vraiment magnifique u.u 

 

Quelle chanson écoutes-tu régulièrement en ce moment ?
Freaks de The Hawk in Paris

Je te donne un mot : parfum. Peux-tu écrire un petit récit déjanté sur le sujet comme tu le fais si bien ? 
Au fond d’un enchevêtrement de rues sombres, de murs fissurés et de réverbères cassés, il y a une petite boutique. Une parfumerie. Mais vous ne la trouverez certainement pas en vous fiant à vos yeux… Voyez les choses en face, vous aurez l’air d’un touriste et vous vous ferez détrousser comme une donzelle en détresse. Non, pour la trouver, c’est bien plus simple : fiez-vous à votre nez. Tous les jours les effluves de la parfumerie embaument dans tout le quartier, s’infiltrent dans le sol et remontent le long des cheminées. Il faut humer les odeurs, jusqu’à déceler celle qui les supplante toutes. On ne peut pas la manquer. Et vos pas vous mèneront directement à cette boutique, car pour une parfumerie c’est la meilleure carte de visite qui soit. Là-bas, vous trouverez tous les parfums qu’on puisse imaginer : celui de la grande maison vieille et poussiéreuse de vos vacances, celui des jours d’été passés dans le hamac, celui des livres jaunis par l’âge ou au contraire frais imprimés, celui du linge fraîchement lavé, celui de l’île d’Avalon, même le parfum de votre âme sœur que vous ne connaissez pas encore. Ces parfums n’ont pas de prix. Vous les prenez à vos risques et périls. Certaines effluves ont des tourbillons, si puissants et si violents, que votre âme n’y résiste pas. Bien des gens se sont perdus dans le parfum de leurs rêves, au point de le boire comme Platon a bu la cigüe. Et vous ? Quel est votre parfum ? 
Y a t-il une question que tu aurais aimé que je te pose ? Tu peux y répondre ?
Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? La réponse, vous vous en doutez, c’est tarte aux mirabelles u.u
C’est tout pour le moment ! A très bientôt pour une nouvelle découverte. 
signature coeur graceminlibe
Publié dans Psyché

#PrayforSomalia ma colère face à l’indignation sélective

Merde à ce monde qui sélectionne les morts qu’il doit pleurer.

Tel est le message que j’ai écrit sur Twitter après l’attentat qui a fait  276 morts et 300 blessés à Mogadiscio. Attentat passé sous silence. Non, le monde a autre chose à faire que de s’appesantir sur l’horreur en Somalie. Mogadiscio n’a pas l’allure de Paris, Londres, Barcelone. Mogadiscio c’est où déjà ?

Mon cœur saigne à chaque fois qu’il y a un attentat dans le monde, j’ai mal au cœur quand mon continent est frappé mais le 15 octobre, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

276 morts dans un coin du monde mais c’est comme si rien ne s’était passé. Mogadiscio n’a pas l’éclat de Paris, Londres, Barcelone. Elle n’a pas fière allure. Mogadiscio c’est où déjà ?

Les « stars » que je suis sur les réseaux sociaux n’ont pas pris la peine de poster une image #PrayforSomalia. J’ai laissé passer quelques jours avant de publier cet article, je me suis dit : laisse leur le temps d’apprendre cette terrible nouvelle, ils sont très occupés. Le temps a passé, je n’ai rien vu.

Ce monde manque terriblement d’humanité.

Ce monde manque cruellement d’amour.

Ce monde sélectionne les morts qu’il faut pleurer.

Ce monde choisit le deuil légitime à porter.

J’ai été choquée par cette indignation sélective, ce lourd silence. J’ai compris que la compassion est géographique, qu’il y a des victimes qui comptent plus que d’autres. J’ai compris que les morts en Afrique n’ont aucune valeur. 

Depuis 2015, la Tour Eiffel s’est éteinte en hommage à des victimes d’attentats plus de 6 fois. Va t-elle s’éteindre pour Mogadiscio ? Pardonnez-moi, j’ai oublié. Mogadiscio n’a pas l’allure de Paris, Manchester, Barcelone, Bruxelles, Saint-Pétersbourg.

J’ai écrit l’année dernière un texte après les attentats de Boko Haram au Cameroun. J’étais indignée parce que certains présidents africains avaient pleuré Charlie Hebdo et oublié leurs morts à Kolofata ou Maroua. 

Je l’ai ressorti parce qu’il est malheureusement d’actualité. 

 

 Hâtez-vous !

Venez pleurer nos morts !

Laissez les vôtres

Vos morts ne sont pas morts…

Venez pleurer nos morts, ces vies exceptionnelles qui ont pris le chemin du non-retour,

Ces vies riches qui ont impacté le monde

Venez pleurer nos morts, laissez les vôtres. Leur absence ne changera pas le monde…

Exposez notre chagrin à coups de hashtag, partagez notre deuil, négligez le vôtre

Geignez sur nos morts et leurs sensibilités qu’ils nous ravissent

Pleurez les brillants érudits, 

Les preneurs de risque, les épicuriens émérites

Fixez vos regards sur nos vies raffinées qui se sont envolées.

Venez, ignorez vos pertes humaines régulières, vos morts que vous comptez quotidiennement par milliers

Pleurez pour Paris, Barcelone, Manchester pendant des mois. Pleurez pour Maroua, Kolofata, Ouaga, Bamako pendant quelques instants.

Les morts violentes et cruelles, vous en avez l’habitude. Pourquoi vous appesantir sur une énième mort ?

Oui, nous partageons la même brutalité de l’état islamique,

Oui, nous subissons la même folie meurtrière mais nos morts n’ont pas la même valeur, la même signification. L’intensité de la douleur ne peut pas être la même…

 

N’oublions pas qu’une perte en vie humaine est une perte en vie humaine peu importe que la victime soit blanche, jaune, noire. N’oublions pas que devant la mort, nous sommes tous égaux. 

Pleurons avec la même intensité tous les êtres humains que la folie de l’état islamique et ses dérivés arrachent au monde. 

Aimons nous pour de vrai. Soyons profondément humains.

GM signature

Publié dans Panaché

Sept péchés capitaux d’une blogueuse, 3e partie

Zélie est une blogueuse que j’ai découverte lors de mes recherches de blogueurs pour faire une chronique sur Chimères de verre. Depuis la publication de sa chronique, elle est une fidèle habituée du blog, n’hésite pas à laisser des commentaires. J’ai voulu en savoir plus sur ses péchés capitaux en lecture. 

 

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Zélie, parle-nous de la relation que tu as avec les livres.

J’adore les livres. J’en ai des piles partout chez moi car je n’ai pas encore la place de mettre une bibliothèque. Je ne sais pas m’en séparer alors ils restent avec moi.

Un article de toi qu’il faut absolument lire ?

J’aime poser des questions aux auteurs alors je vous invite à aller consulter n’importe quelle interview sur le blog.


avarice

Quel est le livre le moins cher dans ta bibliothèque ?

Aucune idée. J’ai la chance d’en recevoir certains en service presse alors j’imagine que ce serait ceux-là. J’en trouve également lors des brocantes à des prix minimes.

 


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Quel livre as-tu dévoré ?

Il y a quelques années, Harry Potter. Dernièrement, j’ai dévoré la saga Outlander de Diana Gabaldon ou encore les ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys.

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paresse

Quel livre as-tu mis du temps à lire ?

Je n’ai jamais pu finir Les Hauts de Hurlevent. Mais, ce n’est pas la question. J’ai pris du temps pour lire le dernier opus de la saga de Maxime Chattam, Autre-Monde.

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Quel livre érotique t’a marquée ?

J’ai lu 50 nuances mais je dirais que la série Calendar Girl me plaît plus.

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envie

Quel livre te fait envie en ce moment ?

J’ai envie de retrouver la collection complète de la saga les Enfants de la Terre de J.M. Auel. Je n’ai que le dernier tome en grand format. Je cherche les autres. En livre récent, par contre, j’ai hâte de pouvoir lire la suite des filles de Nightingale.

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orgueil

Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?

Je dirais Darcy. Mais, c’est plutôt les personnages dont j’ai envie de mettre un coup de pied pour qu’ils avancent, qui m’énervent le plus.

 


colère

Quel livre t’a mise en colère ?

Aucun livre dans mon souvenir ne m’a mise en colère. Je ne me mets pas facilement en colère, sauf quand je n’ai pas la suite de mon livre et qu’il faut que je patiente, mais c’est de l’excitation et non de la colère.

 


 

Quelle est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de divorce sur terre ?Moins de célibataires ?

Que chacun écoute l’autre. Tout le monde irait beaucoup mieux. Les gens sont égoïstes et ne pensent qu’à eux.

 

Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?

Soit l’Irlande ou l’Italie, les deux pays que j’ai déjà visités. J’aimerais y retourner.

Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?

Tous les films historiques. J’adore l’Histoire et j’en ai fait mon métier alors … ;

Je te donne un mot : papillon. Peux-tu écrire un petit récit sur le sujet ? 

Le papillon est un être si fragile que l’on a peur d’en voir un. Mes élèves ont eu une belle frayeur quand un papillon s’est invité dans la classe mais nous avons tout fait pour qu’il puisse retrouver la liberté. C’est très délicat, les couleurs sont superbes et je prends plaisir à les observer parfois. Néanmoins, je suis dans une région où il n’y en a pas beaucoup alors …

 

Merci Zélie. Bon dimanche et à très bientôt pour une nouvelle découverte, les amis. 🙂

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Publié dans Panaché

Les sept péchés capitaux d’une blogueuse 2e partie

Lire à la folie est un blog littéraire. La blogueuse qui l’administre n’hésite pas à laisser des commentaires pour laisser une trace de son passage sur mes articles. J’ai eu envie d’en savoir plus sur ses péchés capitaux en lecture, elle n’a pas hésité à se confesser…

 

avarice

 

Quel est le livre le moins cher dans ta bibliothèque ?
Sans compter les cadeaux et les SP : Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et Harry Potter et les Reliques de la mort en grande édition Gallimard. Je les ai achetés à 1 euro pièce dans une brocante, en parfait état !

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Quel livre as-tu dévoré ?
Cette question est au singulier ? Difficile car il y en a tellement: Le Seigneur des anneaux, Hunger Games, L’assassin royal, Harry Potter, Le livre des étoiles, A la croisée des mondes,…. Je suis une dévoreuse de livres en série! 😀

 


paresse

Quel livre as-tu mis du temps à lire ?
Pour ce livre, j’ai volontairement fait des pauses pour me remettre : Les Bienveillantes de Jonathan Littell. J’ai mis deux ou trois semaines à le lire, c’est un pavé (1388 pages) très compliqué à lire à cause du sujet et du héros (front de l’est WW2 d’un point de vue d’un nazi psychopathe).

 

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Quel livre érotique t’a marquée ?
Je ne lis pas de livres érotiques, j’ai lu Cinquante Nuances pour savoir de quoi je parle, mais j’ai détesté.

 

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envie

Quel livre te fait envie en ce moment ?
En ce moment, j’ai très envie d’acheter Le maître du Haut Château de Philip K. Dick. Je n’ai jamais lu de livre de cet auteur, alors que c’est un auteur classique de la SF.

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orgueil

Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?
Jace de la série The Mortal Instrument de Cassandra Clare, l’orgueil incarné!

 

 


colère

Quel livre t’a mise en colère ?
Quand j’avais 5 ans, je m’ai tué de Howard Buten. Quand on finit ce livre, on a envie de hurler et de crier à l’injustice. Il aborde un thème compliqué et sensible, qui prend aux tripes : la psychiatrie pour enfant et les interprétations que les adultes font des comportements infantiles.

 


 

L’un de tes articles qu’il faut absolument lire ?

Absolument lire, je ne sais pas, mais cette suite d’articles me présente à travers les livres que j’ai aimé. Pour faire ma connaissance, c’est pas mal !

https://lirelafolie.wordpress.com/category/en-attendant-noel-2016/

 

Quelle est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de célibataires sur terre ?
Oula ! Grande question ! Plus de tolérance, d’ouverture d’esprit, de respect de soi-même et des autres. Moins de matérialisme et d’obsession du « corps parfait » ?

Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?
Je rêve de retourner à Tahiti, paradis sur Terre ! Même si en fait, j’aimerais faire le tour du monde !

 

Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?
La vie est belle de Roberto Benigni, préparez les mouchoirs !

 

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Quelle chanson écoutes-tu régulièrement en ce moment ?
J’écoute beaucoup Pink en ce moment. J’aime énormément cette femme, ses engagements et les messages qu’elle passe dans ses textes. Ma préférée du moment: Slut like you.

 

 

 

Je te donne un mot : injustice. Peux-tu écrire un petit récit sur le sujet ? 
Ce mot m’évoque tellement de choses ! La pauvreté, les erreurs judiciaires, l’intolérance, les guerres, les déplacés, les migrants…. Notre monde est plein d’injustices, petites, grandes et énormes. Je me sens terriblement impuissante face à tout cela et souvent en colère. La seule chose que je peux faire est tenter de lutter contre celles dont je suis témoin au jour le jour et défendre ce qui me semble juste (et donner aux associations qui luttent pour cela). Si on le fait tous, les choses changeront ? Le monde est injuste, j’espère qu’il évoluera et que je serai là pour le voir.

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Panaché

Les sept péchés capitaux d’une blogueuse, première partie

Yasmine est la blogueuse de Ma vie, mes humeurs. Elle n’hésite pas à laisser des commentaires pour laisser une trace de son passage sur mes articles. J’ai eu envie d’en savoir plus sur ses péchés capitaux en lecture, elle n’a pas hésité à se confesser…

avarice

Quel est le livre le moins cher dans ta bibliothèque ?
Je les achète dans une librairie pas chère donc beaucoup à 1 euro. Je vais dire Mordre au travers, des nouvelles de Virginie Despentes que j’ai acheté à 2 euros le vrai prix.

 

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Quel livre as-tu dévoré ?

Je lis beaucoup de livres en 1 ou 2 jours pour différentes raisons. J’ai quasiment dévoré tous les Harry Potter.

 


paresse

Quel livre as-tu mis du temps à lire ?
Lolita de Nabokov, jamais fini.

 

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luxure

Quel livre érotique t’a marquée ?
Des désirs et des hommes. 

 

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envie

Quel livre te fait envie en ce moment ?
Bourbon Kid et le tome 7 d’Agatha Raisin.

Agatha Raisin enquête, tome 7 : A la Claire Fontaine par M. C. Beaton


orgueil

Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?
Kay Scarpetta au fil du temps, pourtant Patricia Cornwell est l’écrivain qui m’a fait aimer les polars.


colère

Quel livre t’a mise en colère ?
Aucun.


Quittons l’univers des livres. 

 

Quelle est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de divorce sur terre ?

Qu’on commence par s’écouter, arrêter de penser à la place de l’autre et oser.

Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?
Là où il y a la mer.

Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?

Tous ceux de Tim Burton à part Mars attack.

Je te donne un mot : féminisme. Peux-tu écrire un petit récit sur le sujet ? 

Idéologie et comme toutes les autres, souvent elle dépasse certaines bornes.
Certaines personnes confondent féminisme et conviction. Demander du respect envers les femmes ce n’est pas du féminisme c’est du bon sens.
Je ne suis pas féministe, mais je ne me laisse pas faire pour autant.

Un article de toi qu’il faut absolument lire ?

Pas facile comme question, je dirais l’un de mes premiers sur le blogging :

http://maviemeshumeurs.fr/2017/01/10/10-conseils-pour-commencer-un-blog/

 

Y a t-il une question que tu aurais aimé que je te pose ? 

Pourquoi un blog humeur? Parce que je n’ai aucune contrainte ni pression.

 

J’espère que vous avez fait de nouvelles découvertes littéraires à travers cet article. Profitez bien des dernières heures du week-end…

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Au fond de l’eau – Paula Hawkins

Ce livre a atterri dans ma PAL grâce au challenge de l’été édition 2017 sur Livraddict organisé par Saefiel. 

J’ai lu de belles choses sur la plume de l’auteure grâce à son roman La fille du train. N’ayant pas lu ce roman, j’ai voulu me rattraper et faire la connaissance de sa plume avec son dernier livre paru : Au fond de l’eau

 

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Une semaine avant sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n’a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d’être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l’idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu’elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu’elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c’est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.

 

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Qui sont Libby, Jules, Josh, Nickie ? Tour à tour, ces personnages mystérieux et bien d’autres encore prennent la parole.

Que se passe-t-il au bassin aux noyées, ce lieu d’horreur et de suicide ? La rivière terrifiante de Beckford est-elle sous le coup d’une malédiction ? 

Nel (la mère de Lena et la sœur de Jules) s’est-elle suicidée ? Qu’est-il réellement arrivé à toutes ces femmes qui l’ont précédée dans le bassin aux noyées ?

C’est en cherchant des réponses que j’ai parcouru ce livre où chaque personnage a ses secrets. Chaque personnage semble détenir une part de la vérité sur les disparitions de ces femmes au fond de l’eau. 

 

Beckford n’est pas un lieu à suicide. Beckford est l’endroit où l’on se débarrasse des femmes à problèmes.

 

J’ai apprécié le décor d’horreur et plein de mystères planté par l’auteure dès les premières lignes mais il n’a pas perduré à mon grand désespoir.

L’intrigue est captivante mais elle ne m’a pas éblouie. Le rythme de l’histoire très haletant au début a perdu de son intensité, l’histoire a tourné un peu en rond, les longueurs se sont invités. Je vous avoue avoir dormi  pendant la 2e partie du livre. 

J’ai également trouvé la raison des meurtres un peu fade, trop émotionnelle. Je m’attendais à des raisons plus complexes. Je voulais que l’auteure aille là où on ne l’attendait pas. 

 

Que dire des personnages ?

Certains sont adorables, d’autres très détestables. Ils ont en commun un sentiment : la colère. Ils feront sans doute partie de mon prochain dîner littéraire.

Nickie, la voyante et Lena, l’adolescente insolente sont les personnages les plus truculents de ce roman. J’ai apprécié leurs caractères. L’une a un côté sombre et l’autre un côté rebelle.

Au fond de l’eau est une lecture moyenne pour moi. Certes, il y a eu quelques belles surprises, l’auteure a abordé des thèmes intéressants comme les relations interdites, le surpoids, le deuil mais je m’attendais à ressentir des frissons, être chamboulée, complètement menée par le bout du nez. Je n’ai pas reçu ce que j’attendais de cette lecture. 

 

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Traduit de l’anglais par : Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner
Titre original : Into the Water
Éditeur original : Doubleday an imprint of Transworld Publishers
Sonatine Éditions pour la traduction française

Sortie: juin 2017

Pages: 406 (format papier) – 715 (format numérique)

 

Vous avez lu les deux romans de l’auteure ? Lequel avez-vous préféré ? 

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Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Jeu d’imprudence : le jeu de trop ?

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Après avoir m’appris à ne plus jouer en solitaire puis à pardonner, Jennifer L. Armentrout m’a  initiée au Jeu d’imprudence et à la prise de risques.

Ai-je été subjuguée par ce Jeu ? Les lignes suivantes vous diront tout.

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Onze mois plus tôt, la barmaid Roxy et l’officier Reece ont eu une aventure d’une nuit, une seule… Néanmoins, ce qui aurait pu être le début d’une histoire entre deux amis de toujours a tourné au fiasco ! Depuis, la jeune femme tente d’oublier cet épisode malheureux en se concentrant sur son travail, sur la peinture, et surtout sur Charlie, son frère de cœur traumatisé par une violente agression. Quand Roxy apprend la libération anticipée du coupable, son fragile équilibre vacille. Dès lors, Reece fera tout pour la protéger, alors même que celle-ci aimerait s’affranchir du seul homme qui lui a brisé le coeur… Sera-t-elle prête à prendre ce risque ?

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3 intrigues se construisent et se défont au fil de la lecture :

  • la romance double R
  • le traumatisme du meilleur ami
  • Le tueur en série 

 

La romance double R

Roxy est un petit bout de femme forte, passionnée de peinture, adorable (elle nous a bien montré dans Jeu d’indulgence qu’on pouvait compter sur elle en tant qu’amie), unique avec ses T-shirt aux phrases drôles. Elle m’a donné l’envie d’en avoir aussi dans ma garde-robe. 🙂

Comme toute femme normalement constituée, elle connait les affres de l’amour. Elle aime Reece depuis ses 15 ans et lui la considère vraisemblablement comme une sœur. Que toute femme qui a déjà connu une relation de ce genre lui fasse un tendre bisou de compassion. 

Heureusement, la providence pense à Roxy. Contrairement à Jeu de Patience et Jeu d’indulgence, les héros se mettent très vite en couple. Un couple où le sexe est omniprésent…

Leur histoire d’amour est plaisante à lire. Reece est sexy, adorable, très protecteur. Il valorise Roxy,  sait être doux et autoritaire quand il le faut. 

J’ai bien aimé les voir se chamailler, se dire « je t’aime » mais il m’a manqué de la profondeur dans leur relation, de l’inattendu, de l’improbable. (leurs parents respectifs, amis de longue date, espéraient qu’ils se mettent en couple, rien de plus gnangnan que ce genre de scénario) Leur couple ne m’a pas fait regretter mon célibat chéri.

 Le traumatisme du meilleur ami

Comme dans les jeux précédents, il y a un drame qui fend le cœur. Charlie, meilleur ami de Roxy, vit dans un état quasi végétatif depuis six ans. Les visites hebdomadaires que lui rend Roxy sont touchantes. Quand on découvre comment il s’est retrouvé dans cette situation, la colère s’empare vite de nous. Parfois, des gestes insignifiants peuvent avoir des conséquences irréversibles…

J’ai bien aimé cette réflexion sur la culpabilité, le pardon, le passé qui devient lourd à supporter. 

Le tueur en série

La romance est assaisonnée d’un soupçon de thriller. Des jeunes femmes sont agressées dans la ville et Roxy est apparemment inscrite sur la liste de l’agresseur.

L’auteur a tenté mais… cette fois-ci n’était pas du tout la bonne. Il n’ y a eu aucun suspense sur l’identité du tueur, j’ai su dès le début qui c’était. 

Les personnages, on en parle ?

Jennifer Armentrout a le don de donner vie aux personnages, à leur forger une identité qui attire. Les descriptions sont bien faites.

Dans ce tome, on retrouve encore la compagnie des Beaux Gosses. J’avoue que j’aimerais les voir de moins en moins. J’ai besoin de nouveauté. 

J’ai apprécié la complicité entre Roxy et ses parents. J’ai adoré Katie, avec elle on ne s’ennuie pas.  J’aimerais bien la voir amoureuse. Je suis sûre de rire sans interruption.

La fin de l’histoire laisse présager une autre histoire d’amour entre Nick, le collègue de bar de Roxy et une certaine Steph. La romantique en moi a hâte d’assister à cette nouvelle romance. 

Conclusion ?

Jeu d’imprudence n’est pas un coup de cœur mais il offre une lecture fluide, légère qui convient au moment où l’on n’a pas trop envie de s’épancher sur des questions existentielles.

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Extrait 1

Des yeux d’un bleu éclatant, de la couleur du ciel quelques secondes avant que le crépuscule ne balaie cette teinte étonnante, me regardaient à travers des cils épais, entourés d’une peau légèrement dorée. Ces yeux appartenaient à un visage qui avait gardé un soupçon de charme enfantin, mais les lèvres expressives et ourlées, les contours marqués de la mâchoire, ainsi que le port de tête obstiné et dominateur étaient bien masculins. Il se dégageait de lui une beauté qui pouvait se révéler aussi sévère que majestueuse. Mon regard alla de la toile au pinceau que je tenais, dont l’extrémité était recouverte de peinture bleue. 
J’avais recommencé. Je résistai à l’envie de balancer le pinceau sur la peinture, mais je me demandais si le manche était suffisamment pointu pour que je me lobotomise avec. C’était sans doute la solution la plus sage, étant donné que je venais de peindre le portrait de Reece.
 Encore.

Extrait 2

Je ravalai un sanglot. Mes yeux me brûlaient. Les larmes voilèrent ma vision et je les sentis couler sur mes joues.
— Tu te souviens de ce que je t’ai dit dans la chambre, tout à l’heure ? Je suis mort de trouille, moi aussi. Et des fois, je me demande également si je mérite le bonheur… mais si on est tous les deux, je suis sûr que tout ira bien. Alors, prends ma main, dit-il en me caressant les joues du bout des pouces. Laisse-toi aller et prends ma main, trésor. Je te promets de ne jamais te lâcher. Je t’aiderai à traverser les tempêtes. Fais-moi confiance.
À cet instant, quelque chose se brisa en moi. Je m’effondrai. Je me mis à pleurer à torrents, le genre de grosses larmes qui enlaidissent. Ces larmes, elles étaient pour tout ce que Charlie avait perdu. Elles étaient pour Reece et tout ce qu’il avait été forcé de faire. Elles étaient même pour Henry parce qu’une petite part de moi venait de se réveiller, d’ouvrir les yeux, et de comprendre qu’Henry… avait gâché sa vie au moment où il avait jeté cette pierre et c’était terrible car Reece avait sans doute raison. Il n’avait probablement pas voulu blesser Charlie à ce point. Je pleurais parce que tout d’un coup, je n’étais plus vide. Je souffrais. J’étais effrayée. Même si j’avais commencé à perdre mon ami six ans plus tôt, je n’avais jamais rien fait jusqu’à présent pour me débarrasser de ma douleur, de ma colère et de toutes ces émotions toxiques.
Je ne me rendis pas compte que je glissais du bord de la baignoire jusqu’à ce que je me retrouve dans les bras de Reece. Et il me serra contre lui tandis que je m’effondrais et ne me lâcha pas, comme il me l’avait promis.

lauteur

Jeune auteure qui vit à Martinsburg, Virginie-Occidentale. Quand elle n’écrit pas, elle regarde des zombies ou bien passe la plupart de son temps avec son mari !

Ses rêves de devenir auteur ont commencé en classe d’algèbre, où elle écrivait déjà des histoires courtes.

Elle écrit dans le genre de la science-fiction, le fantastique, la romance contemporaine ou encore des romans pour jeunes adultes.

Elle a écrit beaucoup de romans pour jeunes adultes sous le nom de J. Lynn.

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Publié dans Interviews

Gourmandise, paresse, orgueil, avarice, colère en lecture

Gourmandise, paresse, orgueil, avarice, luxure, envie, colère, combien de fois n’avons-nous pas été habités de ces états en plongeant nos regards dans un livre ? 

Nathasha Pemba, auteur de Polygamiques, ne nie pas avoir expérimenté ces états lors de ses lectures et moi non plus. Nous avons aussi nos sept péchés capitaux en lecture et nous vous en parlons sans détour. 

avarice

Quel est le livre le moins cher dans votre bibliothèque ?

Nathasha Pemba : « Lettre à Ménécée » d’Épicure qui a coûté 0,99 euros.

Grâce Minlibé : J’en citerai trois car je les ai eus à 0,75 euros lors d’une foire : La religieuse de Diderot, Histoires à lire (8 nouvelles d’auteurs connus) et Photo de groupe au bord du fleuve d’Emmanuel Dongala.

gourmandise

Quel livre avez-vous dévoré ?

Nathasha Pemba : « Meursault contre-enquête » de Kamel Daoud.

Grâce Minlibé : Purgatoire des innocents de Karine Giebel

paresse

Quel livre avez-vous mis du temps à lire ?

Nathasha Pemba  : « Americanah » de Chimamanda Ngozie Adichie

Grâce Minlibé : « La tueuse » de Guy des Cars. Je ne l’ai pas encore terminé. 

Luxure

Quel livre érotique vous a marqué ?

Nathasha Pemba : Question difficile parce que je ne lis pas des livres érotiques. J’ai lu «cinquante nuances de Grey » qui pour moi n’est pas un livre érotique. Alors je ne sais pas, peut-être «le banquet de Platon » qui parle beaucoup de l’amour Eros.

Grâce Minlibé : Je dirais « Dévoile-moi« , le tome I de la série Crossfire de Sylvia Day mais je ne l’ai pas terminé pour éviter que mes sens s’enflamment. (rires)

orgueil

Quel personnage avez-vous trouvé orgueilleux ?

Nathasha Pemba : Dans «Congo Inc» de Jean Bofane, la femme de l’oncle de l’ami de Isookanga.

Grâce Minlibé :  Gassana, dans le Crépuscule de l’Homme de Flore Hazoumé.

envie

Quel livre vous fait envie en ce moment ?

Nathasha Pemba  : «De nos frères blessés » de Joseph Andras.

Grâce Minlibé :  « Amours » de Léonor de Recondo. De nombreux lecteurs dans les groupes de lecture auxquels je suis membre le recommandent.

colère

Quel livre vous a mis en colère ?

Nathasha Pemba : « L’orangeraie » de Larry Tremblay. L’attitude des aînés qui envoient des enfants vers le Jihad, leur faisant croire qu’il est question d’honneur, m’a révoltée. Que des adultes manipulent ainsi les enfants m’a mise en colère.

Grâce Minlibé : Adultère de Paulo Coelho. J’ai détesté l’héroïne principale et son égocentrisme.

Grand merci à Nathasha Pemba pour s’être prêtée au jeu. 

J’aimerais bien savoir quels sont vos sept péchés capitaux en lecture. A vos claviers, les bouquineurs !