Publié dans Panaché

Journée mondiale du blog : des blogs à découvrir

Aujourd’hui, 31 aout 2016 c’est la Journée Mondiale du Blog !!!!!

Happy Blog Day à tous les blogueurs abonnés à ma page ! Merci pour tous vos contenus de qualité. 

Il y a deux ans, je n’aurais jamais imaginé posséder un blog, partager du contenu sur Internet. Je ne savais même pas qu’il y avait une journée mondiale du Blog.

Le « Blog Day » en anglais, un événement complètement digital propose « aux bloggers partout dans le monde de poster un article recommandant 5 nouveaux blogs, de préférence des blogs différents de leur culture, point de vue et attitude.

Les visiteurs de blogs se retrouveront projetés et découvriront des blogs inconnus, célébrant la découverte de nouvelles personnes, et de nouveaux blogueurs. »

Je vais donc me prêter au jeu et vous proposer des blogs différents !

Lov’in it le blog mode et beauté

Le blog de Floriane 31 ans, maman d’une puce de 2 ans, graphiste, chef d’entreprise et jeune blogueuse. Sur son blog, vous trouverez des conseils mode, beauté, lifestyle. Son blog existe depuis mars 2016. Je profite de ce billet pour lui souhaiter la bienvenue dans la blogosphère. 

 

Lydie, 22 ans, pipelette à plein temps, vadrouilleuse sur internet depuis un bon nombre d’années a eu aussi envie de partager autour du voyage, de la beauté, de la mode, de la cuisine, des séries. Je trouve son blog très riche, il fait d’ailleurs partie de mes récents abonnements. 🙂

Marine, 24 ans, passionnée de tout ce qui touche une scène. Si vous êtes fan de musique, vous aimerez sûrement ses résumés de concerts ou ses albums chouchous du moment sur son blog

CapricieuZe

CapricieuZe, blog Lifestyle ♥ De l’humour mélangé à un peu de piquant.  Passionnée par le monde du blogging, elle  partage donc mes connaissances en matière de blogging et vous livre ses astuces. Le design de son blog est super, il donne envie de ne jamais quitter le blog et de se perdre dans les articles encore et encore. 

 

 

aurelie nails art

Aurélie – Nails and Beauty

Le petit monde d’Aurélie est consacré au nail art, aux vernis à ongles mais aussi à la beauté. Je suis fan de ses créations nail art ! 
J’espère que vous apprécierez ses 5 blogs autant que moi. A bientôt ! 
signature coeur graceminlibe

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Mes larmes coulent en silence, l’amour interdit

Ce roman est le récit de la vie de l’abbé Briano et de sœur Dorisca, deux serviteurs entièrement dévoués, qui, ayant décidé de consacrer leur vie uniquement à l’œuvre de Dieu, font la fierté de leurs communautés respectives. Mais parviendront-ils à se soumettre à leur vocation faite de privations et d’interdits ? C’est une œuvre empreinte d’une « violence » inouïe où se mêlent amour et souffrance, amertume et mépris, irresponsabilité et lâcheté ; un véritable miroir de l’âme languissante dans la boue mortelle du péché.

 

 

« Si ma fille ! Tu es courageuse, je le sais. Mais c’est beaucoup plus sérieux que ce que tu as appris chez nous. C’est une vie de renoncement à tout. Ce n’est pas si facile qu’on peut l’imaginer, à cause des nombreuses exigences de notre chair… »

C’était donc cela. Il fallait renoncer à tout, à l’amour, aux désirs de la chair. Il fallait tenir ferme et ne pas céder un seul instant. Mais, était-il possible de résister aussi longtemps à ce sentiment insensé, lorsqu’il vous prend ? 

 

 

Mes larmes sont celles de la reconnaissance du mal, de mon infidélité, de ma rébellion contre le seul être qui m’a véritablement aimée, le seul ami bienveillant, celui qui ne méritait pas d’être trahi honteusement.

 

 

 

Elle pleura l’horrible trahison amoureuse, la première et la pire. C’était le résultat de la désillusion d’une jeunesse naïve sous l’empire d’un mal fou d’amour. 

 

L’amour est une magie irrésistible qui ignore le reste ; un courant enivrant qui emporte tout sur son passage, sans se soucier des affres qu’il peut laisser dans les cœurs fragiles. L’amour est fait d’infimes détails qui contrastent avec ce que l’on peut imaginer et en attendre. Il peut vous réussir comme il peut vous conduire à la ruine morale et physique, bref à la mort. 

Douce Dorisca, innocente Dorisca… Tout avait si bien commencé. Elle avait pendant des années su résister aux appels nombreux des prétendants. Elle était arrivée à garder les yeux fixés sur son maître, son Père, son Seigneur et à être fidèle au vœu de chasteté qu’elle avait prononcé en tant que sœur au couvent Sainte-Monique. Elle était sur le bon chemin jusqu’à ce que Briano, ce jeune prêtre fasse irruption dans sa vie. Ce prêtre éveille des sentiments d’amour en elle, les attise. Il fait fi de sa condition de prêtre, de modèle de l’église. Il veut aimer Dorisca, l’entraîne dans des chemins tortueux. 

Si seulement il l’aimait d’un amour sincère ! Si seulement ce qu’il ressentait pour Dorisca n’était pas que du désir ! Si seulement, il avait respecté la dignité de Dorisca ! Si seulement il n’avait pas considéré que sa réputation d’homme de Dieu, avait assumé les conséquences de ses actes  et sa paternité ! 

Si seulement il l’avait soutenue lorsque le couvent, sa famille l’ont rejetée ! Si seulement il l’avait défendue aux moments où le village la calomniait !

Briano est un lâche et je lui en ai voulu. Je déteste ces hommes qui n’assument pas le fruit de leur désir, laissent des femmes souffrir en silence sans les épauler !

J’ai été émue par la situation de Dorisca, sa bravoure, sa souffrance. J’ai admiré sa force, sa capacité  de pardonner, son attachement à DIEU. 

Ce récit aborde les phénomènes de société, les apparences trompeuses des hommes de Dieu.

Vous êtes pour ceux qui ne vous connaissent pas réellement le bon et excellent prêtre qui trouve son plaisir à prêcher la parole de Dieu. Seulement, je viens de découvrir l’homme. J’en conviens que l’habit ne fait pas le moine. 

Il met en lumière le quotidien des femmes à qui l’on a imposé l’exclusion, la solitude. Des femmes devenues des recluses par la faute de l’homme. 

La véritable misère d’un homme est sans nul doute de mépriser et d’humilier la femme ; sa pire malédiction est de détruire la vie de celle-ci, quelle qu’en soit la forme choisie. 

Il nous incite en tant qu’humain à toujours agir avec droiture,  reconnaître nos torts et en assumer les conséquences.

Il nous incite au pardon et nous rappelle que le pardon de Dieu est toujours offert à celui qui se repend.

C’est une belle leçon de vie. 

D’autres mots sur l’oeuvre

Nombre de pages : 186

Date de publication : 18 septembre 2014

Publié par Edilivre (réédition)

Pour en savoir un peu plus, cliquez ici 

Des mots sur l’auteur 

Cadre de Ressources humaines, Ludovic Julien Kodia est le directeur du Centre médico-social évangélique de Mayangui. Il a déjà publié Destin cruel en 2011 et De l’amour à la haine en 2014 aux Éditions Edilivre (France).

 

 

GM signature

Publié dans Interviews

Les petites histoires d’Akissi : rencontre avec l’auteure

S’il m’a permis de rester en contact avec mes amis et de faire la promotion de mon recueil de poèmes, le réseau social Facebook a également permis à la lectrice passionnée que je suis de lire des histoires aux couleurs africaines gratuitement !
J’ai découvert ces chroniques écrites la plupart du temps par des auteures anonymes en 2012. Combien j’ai passé mes heures de stage à lire ces romances africaines ! (que mon maître de stage me pardonne) 
Je suis tombée amoureuse de 5 belles plumes, l’auteure de Les Petites Histoires d’Akissi en fait partie. Rencontre avec cette auteure qui écrit de la romance comme on réalise un scénario. 

Les petites histoires dakissi

Comment se définit la chroniqueuse de Les petites histoires d’Akissi en 4 # ?
#flemmardeinvétérée   #procrastineuseenchef  #amoureusedelamour   #sensible

Vous avez écrit une dizaine d’histoires. Quelles ont été vos sources d’inspirations ?
La vie en général, mes expériences, les gens que je rencontre, ma famille…
Laquelle de vos histoires avez-vous été fière d’écrire ou avez-vous adoré ? Pourquoi ?
C’est difficile de faire un choix, chaque histoire est un peu comme un enfant pour moi et vous savez combien il est difficile pour un « parent » de  « hiérarchiser » ses enfants. Néanmoins  j’ai un petit coup de cœur pour « le contrat » peut-être du fait de la folie d’Abigaïl, de sa force à surmonter les épreuves de la vie tout cela mêlé à la tendresse particulière que j’ai pour la famille Annan.
Laquelle avez-vous écrit avec difficulté ? Pourquoi ?
« Les moitiés » et je pense que ma co-chroniqueuse pour cette histoire ne me contredira pas. Le plus de la chronique c’est l’interaction avec les lecteurs qui est quasi immédiate. Le problème c’est que parfois c’est dur de voir que le message qu’on a voulu faire passer n’est pas celui qui est perçu. On a plusieurs fois eu envie de tout arrêter mais comme on dit « découragement n’est pas ivoirien »*
En outre, pour un des personnages en particulier, j’ai du aller chercher et remuer quelque chose de profond, d’insoupçonné, de tapi là quelque part en moi et que j’ai malencontreusement réveillé, j’ai ressenti son mal être au plus profond de moi-même, je me rappelle avoir pleuré une nuit entière, c’était une expérience très difficile mais enrichissante quand même…
Sur quel thème vous n’écrirez sûrement jamais ?
L’homosexualité peut être, c’est un thème que je ne maîtrise pas assez pour être à l’aise et laisser dériver ma plume et mon imagination. J’ai déjà eu quelques idées dans ce sens mais je n’arrivais pas à les matérialiser.
Avez-vous des projets d’édition ?
Pas en ce moment, mais j’y pense…
Où vous voyez-vous l’année prochaine à la même date ?
L’année prochaine ? Mais c’est après demain  ! Lol . Plus sérieusement je ne sais pas, je préfère ne pas y penser mais j’espère avoir au moins parlé de mon projet de roman à quelqu’un du métier ou avoir écrit mon premier scénario.
Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?
Le chant, le cinéma, la danse de salon (de mon salon hein pas de tango ni cha cha cha abeg), la lecture, la mode, les chaînes youtube et blogs beauté…
Présentez-nous une femme que vous lisez, ou que vous suivez, admirez, une femme avec laquelle vous auriez envie de collaborer ou que vous auriez envie de connaître personnellement.
J’adore le duo Christina – Lauren auteur de la série des « Beautifuls ». Ces deux dames me fascinent, même si la mécanique de leurs histoires est pratiquement toujours pareille (belle gosse+beau gosse=amour éternel) on dirait qu’elles écrivent d’une seule main, je n’arrive pas à distinguer Christina de Lauren et pour avoir déjà co-écrit je sais combien c’est difficile de fusionner 2 plumes. J’aimerais bien les rencontrer et leur poser tout un tas de questions.
J’ai aussi un coup de cœur pour Jennifer ARMENTROUT et sa série de « Jeux ». 
Quels sont vos 3 livres préférés d’auteurs africains ?
Une si longue lettre, Mariama BA
Le Baobab Fou, Ken Bugul
Je suis noir et je n’aime pas le manioc, Gaston Kelmann
Quel est votre top 5 de chansons africaines qui évoquent l’amour ? 
5- Obianuju de Efya
4- Comment te dire de Bana C4
3- Oh my my my   de Lady Jay
2- Coucou  de Charlotte Dipanda
1-Ko ma si de  Lara Georges

Petit bonus pour nos lecteurs, nous allons établir votre portrait chinois 
  • Si vous étiez un parfum de glace ce serait … Oreo
  • Si vous étiez un téléphone portable ce seraitNokia 3310
  • Si vous étiez un support musical, ce seraitvinyle
  • Si vous étiez une saison, ce serait l’été
  • Si vous étiez un épice, ce serait la cannelle
  • Si vous étiez une des 7 merveilles du monde, ce serait … le Taj Mahal
  • Si vous étiez une île, ce seraitl’île de Gorée
  • Si vous étiez un signe de ponctuation ce seraitles trois points de suspension
  • Si vous étiez une déesse grecque, ce serait … Athéna
  •  Si vous étiez un sport collectif, ce serait le beach-volley
  • Si vous étiez un art martial, ce seraitle taekwondo
Un petit mot de fin ?
Juste vous dire merci de m’avoir sollicitée pour cette interview,  souhaiter une excellente  continuation, une longue vie  et une belle visibilité à votre blog et  faire un gros bisous à tous mes lecteurs, mes poussins du poulailler, la Mère poule ne vous oublie pas…
* Proverbe ivoirien qui signifie que le découragement ne fait partie des habitudes de l’ivoirien. 
Propos recueillis par 

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le congrès universel des arbres

Je vous retrouve aujourd’hui pour une chronique non pas d’un roman ou d’un recueil de poèmes mais du théâtre moderne à travers « Le congrès universel des arbres« .

Ce livre m’a été donné par mon père (GOD bless him) et je l’ai reçu avec l’enthousiasme des premières fois. 

Le congrès universel des arbres

C’est le premier congrès universel des arbres, Dame Nature en est la marraine. Toutes les espèces sont représentées : les résineux et les feuillus, des plus jeunes aux plus vieux, des plus grands aux plus petits, des plus gros aux plus minces, ceux des villes et ceux des campagnes, ceux des zones froides et ceux des zones chaudes. 

Ce congrès a un but : révéler à tout l’Univers les agressions incontrôlées et inadmissibles des hommes contre les arbres et écouter l’auto-défense des deux bûcherons, pris en flagrant délit d’abattage d’arbres. 

L’ouverture du congrès, les travaux en commission, les résolutions du congrès constituent le premier tableau de l’oeuvre. 

Le deuxième tableau, partie la plus dense de l’oeuvre, présente le procès : les chefs d’accusation, l’audition des témoins à charge, l’audition des accusés, le verdict. 

Les arbres ont des droits et cette oeuvre soutient cette affirmation. Ce congrès des arbres nous fait réaliser la négligence dont l’humain use vis-à-vis de ces êtres vivants avec qui l’on partage la planète terre. On se rend compte à quel point l’homme n’est plus en phase avec ses responsabilités premières. 

J’ai appris en lisant l’audition des témoins à charge : le palmier-dattier, l’Acajou, le Sapin, le marronnier d’Inde, le Teck et l’Eau, le témoin exceptionnel. 

J’ai souri en lisant l’audition des accusés et le verdict. Qu’est-ce qu’il est difficile pour l’homme de reconnaître ouvertement ses fautes !

L’auteur partage sa maîtrise en matière de protection de l’environnement, nous incite à nous repentir de nos multiples gaspillages et à prendre une part active dans la protection de l’environnement. 

Ce livre évoque le respect de la vie, il offre détente et éveil de conscience. Il est à lire et à faire lire à nos enfants, la prochaine génération d’hommes.

Homme ! 

Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d’hiver,

L’ombre qui te protège lorsque brûle le soleil d’été,

Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table,

Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fais les navires,

Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.

Ecoute ma prière :

Homme ; 

Laisse-moi vivre pour temporiser les climats et favoriser l’éclosion des fleurs,

Laisse-moi vivre pour arrêter les typhons et empêcher les vents de sable, 

Ecoute ma prière, 

Ne me détruis plus

Quelques détails de l’oeuvre

Nombre de pages : 86

Maison d’édition : Nouvelles Editions Balafons

Date de publication : Mars 2016

Biographie de l’auteur 

Homme d’expérience en matière d’Education-Formation, Yaro Kou est co-auteur de plusieurs manuels scolaires et parascolaires. Il a également contribué à l’écriture des nouveaux programmes d’enseignement du secondaire basés sur l’Approche par compétence (APC).

Très sensible aux problèmes environnementaux, il a acquis lors de multiples stages de formation, une expertise en matière de protection de l’environnement. A ce titre, il anime avec beaucoup de dynamisme depuis 1997 une ONG baptisée : « Action des professeurs pour la sauvegarde de l’environnement « . 

Publié dans Histoires

Que l’orange perdure #BYNF Challenge

Orange is the new black

Ce mois, la sympathique communauté des bloggeuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Orange is the New black ». 

Fidèle à moi-même, j’ai décidé de participer en vous proposant un texte. Bonne lecture.

 

Mon doux Michaël,

Tu t’es certainement demandé pourquoi Alessa t’a remis ce bout de papier avec cette mine triste. N’aie surtout pas peur, n’imagine aucune scène dramatique. Je ne vais ni t’annoncer une mauvaise nouvelle ni annuler notre mariage. 

« Quand on aime quelqu’un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire jusqu’à la fin des temps. »*

Aujourd’hui sera le début d’une nouvelle vie pour nous. Une vie dont on ne maîtrise pas tous les contours. Comme un bébé faisant son entrée dans le monde, tel nous sommes.

Il nous faudra apprendre le langage de la vie à deux, il nous faudra penser à deux ; aller dans la même direction, souvent prendre des chemins différents sans jamais nous éloigner l’un de l’autre. 

Phileo et Eros devront être un parfait duo, alterner leur lead. Quel beau challenge à réaliser n’est-ce pas ? 

Il y a 3 mois tu m’as demandé quelle couleur je préférais pour l’unique mariage de notre vie et je t’ai répondu sans détour : l’orange.

Te rappelles-tu de l’audace dont tu as fait oeuvre pour m’approcher moi, la fille inaccessible et totalement épanouie dans mon célibat ? C’était l’orange

Te rappelles-tu de l’intelligence avec laquelle tu as fait voler en éclats les fenêtres de ma méfiance ? C’était l’orange

Te rappelles-tu  comment tu m’éblouissais à chacune de nos rencontres ? C’était l’orange

J’ai choisi l’orange parce que je voudrais qu’elle soit la couleur de nos années de mariage, je voudrais que nos années de couple s’habillent de cette couleur chaude.

Je ne veux pas qu’on ait des nuits froides, des discussions froides. Je voudrais qu’on garde intact la flamme. Je suis consciente que tout ne sera pas comme au premier jour parce que nous sommes des êtres amenés à évoluer mais je ne voudrais pas que notre flamme vacille.

Te souviens-tu de cette chanson, celle qui a été le témoin de ton entrée officielle dans mon cœur ? Je la chante pour toi. 

« Honey, you get me, you get me
Like a beautiful song
You’ve heard a million times
Like that rainbow’s end
That you can never find

It’s hard to ignore
Undeniable too
This feeling inside
When I look at you

You get me, you get me »

Je t’aime mon Mike. Jusqu’à mon dernier souffle, je dirai et t’écrirai :

Je t’aime, tu es mon ange,

Je te désire, mon orange.

Hâte d’avancer vers l’autel et de dire oui à une vie meilleure avec toi. 

Signé Bénédicte,

Ta fleur d’orange. 

 

© Grâce Minlibé

 

*Citation de Christian Bobin 

 

Découvrez les participations des autres membres de la communauté en cliquant sur les différents liens :

Nuellasource – AfrolifedeChacha Black in styleDi hair BoxMlle Paker

Publié dans Psyché

Quand sonnent les 8760 heures

Se souvenir, appeler le passé, attendre qu’il réponde….

A cette date  l’année dernière, mon blog venait de s’inscrire dans la longue liste des blogs sur WordPress. 

Après avoir été motivée par mon ami et frère Serge Koukougnon, appris les rudiments du blogging, je me lançais hésitante, un peu apeurée.

Qu’est-ce que j’écrirais ?

Est-ce que ce blog tiendrait sur la durée ?

Des gens allaient-ils me suivre ?

Allais-je arriver à  maîtriser les contours de WordPress et présenter un blog magnifique visuellement ? 

Des questions qui ont plus ou moins trouvé des réponses positives.

Je me félicite pour les 170 articles écrits avec passion, engagement. 

J’ai fait le bilan de cette première année d’activité et j’ai pris de bonnes résolutions :

  • M’améliorer afin de vous fournir des contenus de qualité

  • Vous faire découvrir davantage les pépites littéraires d’Afrique ( lire c’est voyager n’est-ce pas ? ) 

  • Ouvrir une nouvelle rubrique d’ici juillet (Laquelle ? Suspense 😀 )

  • Lire moins et me mettre sérieusement à la correction de mes 3 romans 

  • Continuer à sortir les femmes célibataires du dépit

  • Etre plus productive niveau écriture 

  • Faire vivre Chimères de verre dont le format numérique est à 1,99 euros depuis quelques jours

  • …. (projet secret n°1)

  • ….. (projet secret n°2)

  • …… (projet secret n°3)

 

Je suis infiniment reconnaissante à mon Créateur, source de mon inspiration. 

Je tiens à vous dire merci , vous les abonnés de la 1ère heure, de la 4000ème heure, de la dernière heure. Merci d’avoir attaché de l’importance à mes écrits. 

Tous ensemble, souhaitons un heureux blogniversaire à graceminlibe !!!

 

graceminlibe

Je célébrerai comme il se doit cette première année. Je prévois des concours avec une tasse magique Chimères de verre et des livres à gagner.

Je compte sur vous Julie, Manuella, Yasmine, Anne-Ju, Magali, Cyriac  pour être de bons jurys. 🙂

Le premier concours débutera vendredi !!!!

 En attendant, quels sont vos vœux pour graceminlibe ? Avez-vous des suggestions à  proposer ? Je vous lis. 

 

 

Je vous embrasse tous,

Affectueusement,

Grâce Minlibé.

Ps : Une vidéo retrace le parcours du blog. Vous pouvez la voir ici. J’aimerais bien savoir comment vous la trouvez. 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

L’irréversible sortilège

L'irréversible sortilège.jpgLa fin du XIXe siècle est émaillée par de violents conflits. Les régents africains opposent une farouche résistance à la politique  expansionniste des Européens qui étendent leurs tentacules.

Dans un petit village  d’Afrique sub-saharienne, la venue d’un redoutable seigneur de guerre paraît imminente. Les populations inquiètes optent pour la ruse. Toutefois, l’issue s’avère fatale quand un événement inattendu rend le sortilège irréversible.

Les premières pages nous décrivent le village de Gbêpleu dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire en 1897, un village paisible où règne la joie de vivre. Joie de vivre menacée par l’arrivée de deux étrangers et l’approche du redoutable Seigneur de guerre qui s’oppose farouchement à la politique expansionniste des colons .

Ce roman qui se veut historique est agréable à lire pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles est la qualité de l’écriture de l’auteur qui a su donner une âme à ses descriptions. On est plongé dans l’atmosphère particulière du village grâce à la description fine de son architecture, son organisation spatiale, ses activités propres, ses faits divers.

L’auteur nous laisse pénétrer dans les différentes familles du village et on découvre leurs modes de vie, leurs fonctionnements. On vit les soirées autour du feu, les rencontres des femmes à la rivière… On découvre ou redécouvre la coutume du peuple Dan.

Ce roman est également agréable pour le suspense qu’il renferme : le Seigneur de guerre viendra-t-il sur les terres de Gbêpleu ? Quelle ruse va utiliser la population de Gbêpleu ? Quel événement rendra le sortilège utilisé irréversible ?

Les réponses à ces questions mettent du temps à venir et le lecteur impatient pourrait être tenté de sauter quelques paragraphes.

Ce récit m’a rappelé mes cours d’histoire à l’école primaire sur Samory Touré et les légendes sur les singes sacrés ;  j’ai apprécié ce voyage dans le passé.

Si vous aimez l’histoire, les traditions, la culture, ce livre est fait pour vous.

Biographie de l’auteur

Félicité Annick FOUNGBE est traductrice et réalisatrice. Elle s’intéresse aux questions qui touchent à l’émergence des peuples et aux droits humains. Elle a produit à cet effet des articles de référence, pour le compte de unmondelibre.org.

L’irrésistible sortilège intervient comme la suite logique de son ouvrage précédent, La légende de Manlé ( Abidjan, Les Editions Balafons, 2013) salué de manière unanime par la critique.

Quelques détails sur l’oeuvre

Nombre de pages : 182

Maison d’édition : Nouvelles Editions Balafons

 

Publié dans Histoires

Le Bleu/Le Jean à l’honneur #BYNF Challenge

  Le Bleu Jean à l'honneur

Ce mois, la sympathique communauté des blogueuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Le Bleu/Le Jean à l’honneur ». 
J’ai eu du mal à trouver l’inspiration pour produire un texte et un après-midi dans les transports en commun au niveau de la station Total de la Riviéra 2, une scène a pris forme dans mon esprit. Je vous laisse la découvrir.

Blue Jean me suit …

Impossible de dormir sans le climatiseur, ne pas prendre plus de deux douches par jour avec cette chaleur excessive. Abidjan, perle des lagunes, est-elle devenue la maison témoin de l’enfer ? J’ai bien peur que l’intensité de cette chaleur et le montant de ma facture n’aillent crescendo.

Un bref sms d’Edson me rappelle notre rendez-vous prévu au salon de thé Paul à la rue des Jardins. Edson en est un habitué. Il y fait souvent de très bonnes pêches surtout entre 18 heures et 20 heures. 

J’observe le reflet que me renvoie le miroir. Rasé de près, lunettes de soleil sur la tête, chemise en denim par-dessus un T-shirt blanc, pantalon jean noir corbeau, chaussures bateau en denim. Je suis comme un champagne frais :  pétillant à souhait. 

Je n’ai pas à attendre très longtemps, j’ai rendez-vous avec un homme à cheval sur la ponctualité. Devisant tranquillement en sirotant nos limonades, nous ne manquons pas de jeter quelques œillades aux belles jeunes dames assises autour de nous. 

Abidjan regorge de Vénus et…. il y a la reine des Vénus. Me dis-je en regardant la dame qui montait les marches.

Je souris en regardant sa tenue. Elle porte aussi une chemise denim par-dessus un T-shirt blanc, tient fermement un sac en jean. Je laisse traîner mon regard plus bas, elle est en total look blue jean.  Elle avance d’un pas rapide, ne distribue aucun regard gratuit, pénètre dans le restaurant. Je l’observe, je suis complètement détaché des propos que m’adresse Edson. Dommage que je n’ai que le profil de la reine des Vénus à admirer. 

Elle tape des pieds en attendant sa commande. Pourquoi est-elle si pressée ? 

Elle pianote maintenant quelque chose sur son téléphone, discipline quelques mèches rebelles de ses cheveux teintés. Qui est son interlocuteur ? Un chéri qui s’impatiente ? 

Elle sort sans regarder autour d’elle, s’engouffre dans sa toyota Yaris. La Vénus d’entre les Vénus est partie. 

 

****

Yopougon, capitale de l’ambiance populaire, capitale de l’embouteillage. Déjà un quart d’heure que ma RAV 4 n’a pas bougé d’un iota. Et moi qui espérais sortir de Yopougon Niangon Sud avant 18 heures ! 

L’air frais de la voiture me permet de prendre mon mal en patience, j’imagine le calvaire que doivent subir les passagers des bus bondés ou des gbakas (mini-car qui sert de transport en commun).

Il y en a justement un devant moi. Une dame s’évente avec plusieurs journaux en main. Son visage m’est familier et elle porte une robe à épaules dénudées en … blue jean

Ça ne peut être que celle que je surnomme Blue Jean, la Vénus du restaurant Paul, cette femme qui me hante depuis deux semaines. Mon cœur manque un battement quand nos regards s’accrochent. Blue Jean me regarde… 

Sous l’hypnose de son regard, mon véhicule suit la route qu’emprunte le gbaka.

Il s’arrête à la station Renault à Adjamé. Je regarde automatiquement où je peux stationner parce que Blue Jean vient de descendre. Je ne la laisserai pas partir cette fois. 

Comment vais-je l’aborder ? Que faire pour qu’elle veuille bien prendre un verre avec moi ? 

D’un pas alerte, elle emprunte la voie qui mène à la gare des cars UTB.

« Mademoiselle ! » M’écrié-je

Elle ne se retourne pas comme d’habitude. J’essaie de la rattraper toujours en criant ce nom commun destiné aux femmes. J’effleure son épaule pour qu’elle se retourne. L’essence fruitée de son parfum est si grisante… Ma dose de stress augmente quand nos visages sont face à face. Qu’est-ce qu’elle est belle !

Visage hermétique, elle attend que des mots sortent de ma bouche. Je ne me fais pas prier.

– « Bonjour mademoiselle, excusez-moi de vous aborder de la sorte. Ma démarche vous paraîtra sans doute incongrue mais bon. Je vous ai rencontrée, il y a deux semaines chez Paul à la rue des Jardins. Vous étiez comme aujourd’hui vêtue en total look blue jean qui vous va très bien d’ailleurs. Ce soir-là, j’aurais bien aimé partager ma table avec vous mais vous aviez l’air très pressée. L’opportunité se présente à moi aujourd’hui et je n’aimerais pas passer à côté. Voulez-vous prendre un verre avec moi. Je peux attendre le temps qu’il faut si vous avez une course à faire. Je… »

-« Oui mais à une condition. M’interrompt-elle d’une voix fluette »

– Ok. Dis-je en souriant. Et quelle est cette condition ?

La surprise fige mon visage quand elle finit d’égrener le chapelet de ses mots. Je m’étais préparé à tout mais pas à cette terrible condition…

© Grâce Minlibé

 

Découvrez les participations des autres membres de la communauté :

MSCARCEPEARLLADY SUNSHYNELILKELLYCOLALILIROSE NAIL ART – BE BLACK N’ PRETTYLE BLOG D’IVORYCOSMOPOLITE BEAUTÉNUELLA SOURCE – MLLE PAKER- DI HAIR BOX

Publié dans Ma poésie

Le printemps fait son entrée

Ce mois, la sympathique communauté des blogueuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : «  Le printemps fait son entrée ». 

Il n’ y a pas meilleur canal pour évoquer le printemps que la poésie, selon moi. Le printemps est couleur, lumière, renouveau, musique ! Tout ce que la poésie représente. 

Je vais donc vous présenter une de mes créations poétiques improvisées et un poème printanier  qui a suscité mon admiration. 

Prêtes pour le déluge émotionnel ? 😀 C’est parti ! 

le printemps fait son entrée

D’un tendre vert par Grâce Minlibé

Tout doucement, il arrive à toi

Il vient ôter ton manteau noir, 

Celui qui couvrait tes larmes de désespoir

Il vient ôter tes bottines et pull-overs,

Il vous habille la nature  et toi, d’un tendre vert

Sors, écoute le chant de renaissance que murmurent

les plantes, oiseaux migrateurs, animaux hibernants

Laisse-toi contaminer par le renouveau

Ne reste pas cloîtrée, sors, découvre toi, revis !

Ôte le masque de la mélancolie 

Ouvre portes et fenêtres 

Régénère l’air de ton cœur

Réaménage son intérieur

Les roses d’amour sont là, le printemps aussi…

Laisse les rayons du soleil embraser le foyer de tes espoirs 

Laisse pousser, laisse fleurir, écoute l’écho de la vie, 

L’anémone des bois est là, le printemps aussi… 

© Grâce Minlibé

Le printemps continue avec …

Printemps qui vient… d’Elodie Santos 

Printemps qui vient fleurir le temps
arrive un jour sans qu’on le voit venir
Printemps qui vient comme le vent
souffler sur l’hiver et le faire partir
Printemps qui vient renaître à nouveau
nous caresser la peau et nous faire sourire
Printemps qui vient avec la Douceur
accueillir le Soleil qu’on avait oublié
Printemps qui vient nous réchauffer
arroser les jardins, faire jaillir les fleurs
Printemps qui vient nous dire Je t’aime
Afin qu’on puisse tout recommencer

Un poème peut en cacher un autre…

Prière au printemps de René-François Sully Prudhomme

Toi qui fleuris ce que tu touches,
Qui, dans les bois, aux vieilles souches
Rends la vigueur,
Le sourire à toutes les bouches,
La vie au coeur ;

Qui changes la boue en prairies,
Sèmes d’or et de pierreries
Tous les haillons,
Et jusqu’au seuil des boucheries
Mets des rayons !

Ô printemps, alors que tout aime,
Que s’embellit la tombe même,
Verte au dehors,
Fais naître un renouveau suprême
Au coeur des morts !

Qu’ils ne soient pas les seuls au monde
Pour qui tu restes inféconde,
Saison d’amour !
Mais fais germer dans leur poussière
L’espoir divin de la lumière
Et du retour !

J’espère que vous avez apprécié le voyage. 

Évadez-vous davantage en découvrant les réalisations des membres de la communauté :

BeNoire

BeBlack’N’Pretty

Lilkellycola

DiHairbox

Blackinstyle

Brownsweetness

Lady Sunshyne

Madebyme23

Cosmopolite Beauté

Mlle Paker

Publié dans Histoires

Saint Valentin – BYNF CHALLENGE

En ce doux mois de février, la sympathique communauté des blogueuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : «Saint Valentin». 

La Saint Valentin est la fête des amoureux. Je ne participe donc pas à l’ effervescence populaire puisque je suis célibataire.

Mais être célibataire veut-il dire qu’on n’a personne à aimer ou personne qui nous aime ? Le célibataire manque-t-il d’amour ? Je ne le crois pas. Il donne et reçoitde l’amour de ses proches.

Le célibataire apprend à s’aimer soi-même parce qu’il a compris qu’il faut pouvoir s’aimer avant de pouvoir aimer l’autre.

En cette Saint–Valentin, j’aimerais célébrer une personne : moi. J’aimerais dire à mon être que je l’aime. 

 « Non, l’amour de soi, n’est ni de l’égoïsme, ni du nombrilisme, ni de la prétention, mais l’indispensable condition pour être à l’aise dans la vie et … aimer les autres. »

Ma Grâce,

Je t’ai vue ce matin et j’ai failli ne pas te reconnaître tant tu dégageais de l’assurance. Tu n’es plus l’adolescente naïve et frêle que j’ai connue, tu as grandi.

Je suis fière de la femme que tu es devenue, je suis émerveillée par tes aspirations, ta détermination, tes convictions. Tu n’as pas peur de ramer à contre-courant.

Cette jeune femme qui veut être un modèle, a envie d’être éternelle à travers ses écrits et ses actes me fascine.

Mille et une douleurs ont transpercé ton âme mais tu as décidé de ne pas être l’ éternelle victime, tu t’es relevée, tu as continué ton chemin de vie. Tu ne gémis plus sur ces choses que tu espérais et qui ne sont toujours pas venues. Tu as compris qu’il faut de la patience, de la persévérance et que toute chose se fait au bon moment.

La femme menue que tu es apprend à ne plus gémir sur son corps, à ne plus en avoir honte. Tu as appris à rire des remarques déplacées, tu as pris de la hauteur concernant les moqueries. Tu as appris à t’accepter. Je me rappelle encore de toutes ses paroles positives que tu disais devant le miroir de ta salle de bains. Tu n’as pas tout mais tu as quelque chose. Ce quelque chose, tu le mets en valeur.

J’oublie un truc, laisse moi quelques instants… Ah oui, je me souviens ! Comment ai-je fait pour oublier l’essentiel : tous ces moments de qualité que tu passes en Sa Présence ? Tu le cherches et tu ne t’arrêteras pas tant que tu ne l’auras pas trouvé. Tu sais que « la beauté est vaine, la grâce trompeuse, seule la femme qui craint l’Éternel sera louée ».

J’ai tant de choses à célébrer en toi mais je m’arrêterai là. Dire « je t’aime » c’est bien, le montrer par les actes c’est encore mieux.

Je t’offre donc :

  • Une escapade impériale au Spa Odena
  • 10 boîtes de chocolat
  • Un week-end à Praia.
  • Une Bague en or blanc et diamants poire et diamants Signé Constant

Profite au maximum de cette journée et à chaque instant sois consciente de mon amour pour toi.

Laisse-moi te dire une dernière chose : je t’estime, je t’admire, je t’aime. Je suis heureuse d’être toi.

SAINT VALENTIN

Retrouvez les participations des autres membres de la communauté ci-dessous :

Chacha

NuellaSource

MllePaker

Lilirose

Madebymechristelle

Be Black’N’Pretty

Des fleurs et des fraises

Amsapourelles

Les mignonneries de Malika