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La maîtrise de soi : la force du célibataire

Coucou les gens ! Aujourd’hui, point de lecture. La section « Célib à terre » en jachère me réclame. 

Des jeunes femmes m’ont demandé comment je faisais pour être autant épanouie dans un célibat sans flirt/ plaisir sexuel. Mon secret c’est….

La maîtrise de soi

Je ne vous apprends rien en vous disant que la maîtrise de soi est la capacité qu’a un être humain de dominer, ou de contrôler ses émotions, ses sentiments et ses réactions dans différentes circonstances de la vie.

La maîtrise de soi est tellement importante quand on est célibataire. Avec la pression morale qu’on peut subir de notre entourage, l’impatience qui s’attache à notre désir de sortir du célibat, des pulsions de notre corps qui réclame souvent son dû, ne pas être capable de se maîtriser face aux situations fâcheuses peut nous porter préjudice.

Mais maîtriser ses émotions, ses pensées est difficile. Encore plus pour la maîtrise du corps. On aime souvent répéter que la chair est faible. La quasi présence des scènes de sexe dans les films ne nous facilite pas la tâche.

Apprendre à maîtriser ses émotions, ses désirs, pensées et sens ne s’acquiert pas en un jour. C’est un long processus qui nous demande deux choses : la volonté et la discipline.

C’est un processus qui demande de la détermination, il est tellement facile de se laisser aller, de se laisser contrôler par ses humeurs et désirs de son corps.

Nous sommes comme une maison dont il faut savoir ouvrir et fermer les portes et les fenêtres en fonction des circonstances.

 

Apprenez à maîtriser :

  1. Votre esprit 

Notre esprit est le siège de nos facultés mentales, la pensée, la réflexion. 

Notre pensée est toujours en mouvement et se porte sur de nombreuses choses. Nous pouvons avoir de bonnes ou de mauvaises pensées qui surgissent à l’improviste.  Quelqu’un a  dit au sujet des pensées : 

« Nous ne pouvons pas empêcher les oiseaux de voler au dessus de nos têtes, mais nous pouvons les empêcher de faire leur nid dans nos cheveux. » 

Des pensées négatives, des pensées de découragement, j’en ai chaque jour. Depuis que j’ai compris le pouvoir de la parole et de la pensée, je ne gère plus ces pensées de la même manière et j’aimerais que vous arriviez à le faire également.

Un exemple

Quand dans votre esprit surgit cette pensée : « aucun homme ne voudra de moi. Je finirai ma vie seule. « Ne laissez pas cette pensée vivre, se répandre, contaminer votre âme. 

Neutralisez cette pensée. Ayez le dernier mot. Comment ? En disant une parole positive. Dites à haute voix : je ne vais pas me laisser influencer par cette pensée. Je ne vais pas lui accorder plus de valeur. Je ne finirai pas seule. 

 

2. Votre âme

Souvent nous nous laissons influencer par nos sentiments et nous donnons libre cours à nos émotions. Il nous faut certainement apprendre la modération dans l’expression de nos sentiments, de nos émotions et de nos désirs.

Quand on voit autour de nous des gens se délecter du pain de l’amour alors qu’on n’a même pas une seule miette le chagrin peut surgir et affecter notre humeur. Dans ces moments accompagnez-vous d’un MAIS. 

Un exemple

Une femme penserait sûrement : J’aimerais tellement avoir quelqu’un dans ma vie ! Elle ne doit pas s’arrêter à cette phrase, elle est incomplète.

Voici la suite de la phrase :  MAIS je ne vais pas en faire un sujet de tristesse. Je ne laisserai pas ce que j’ai vu ou entendu me voler ma joie, ma stabilité. Je suis le capitaine de mon âme et non l’inverse.

 

3. Votre corps

Notre corps est la partie la plus fragile de notre être, parce que la plus exposée à cause de nos facultés sensorielles. Nos sens subissent toutes sortes de sollicitations venant de l’extérieur. Ils sont autant d’accès, de portes et de fenêtres, par lesquelles entrent et sortent des choses bonnes et mauvaises.

Quand le corps réclame son dû, il est important de lui rappeler qu’on n’est pas un animal et qu’on est le capitaine.

Oui, la chair est faible mais elle peut être disciplinée.

Trop souvent, nous sommes esclaves des désirs de nos facultés sensorielles et nous cédons à leurs désirs. Tout n’est pas bon à regarder et écouter. 

Avant, j’avais cette manie d’identifier mon futur époux à travers tous les hommes que je croisais et qui me plaisaient. Dans mes pensées c’était : est-ce que c’est lui ? C’est peut-être lui, qui sait ?

Et je vous assure que j’ai eu une cinquantaine de futurs époux en ne maîtrisant pas mon sens qu’est la vue. 😀

C’était terrible et à chaque fois j’étais dépassée par ce manque de contrôle.

Un jour, cette phrase a résonné dans ma tête :

« Tu ne te connais pas assez, tu ne te connais pas tout simplement. Si tu savais qui tu étais réellement, Grâce tu n’identifierais pas ton futur mari de cette façon. Si tu te reconnaissais, tu n’aurais pas de mal à reconnaître ton autre. »

Cette pensée a été un catalyseur, un moteur pour me connaître davantage et discipliner ma vue. Parce que je sais qui je suis, je ne laisse pas aller mes yeux aller n’importe où, mes pensées franchir la zone de danger, je me contrôle.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire cet article que j’ai trouvé fort utile : Comment contrôler son esprit 

 

Et si vous avez des astuces, suggestions, remarques ou questions n’hésitez pas à les inscrire en commentaire.

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Histoires

Octobre rose – #BYN FRENCH CHALLENGE

BYN French Challenge

Ce mois, la sympathique communauté des bloggeuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Octobre rose». 
Découvrez ma participation dans les lignes suivantes.

Je lâche un cri strident avant d’ouvrir les yeux. Instinctivement, je me touche les seins. J’inspire… Ils sont là, ils sont toujours là…

Le noir plane dans ma chambre comme dans mes mauvais rêves. Des rêves incessants qui ont la même robe, les mêmes accessoires ; des cauchemars qui ont la même structure : un sujet, un verbe, un complément.

8 jours que dans mes rêves, on m’enlève mes seins, le cœur de ma féminité, le centre du plaisir de l’homme adulte et du nouveau-né.

8 jours que mes mauvais rêves veulent m’ôter tout l’espoir instillé par mon médecin : « Une femme dont la mère ou la sœur a déjà eu un cancer du sein risque deux fois plus que les autres femmes de développer un cancer du sein mais ce n’est pas votre cas. Votre mammographie* n’a rien relevé d’anormal. Tout va bien, Leslie.”

Si c’était le contraire, il me l’aurait dit parce qu’un cancer du sein ce n’est pas une quinte de toux.

Ce n’est pas un tout petit bobo.

Ce mal peut coûter gros.

Un verre d’eau puis une écoute de « Godwin », voilà ce qu’il me faut pour me changer les idées. Le goût et l’ouïe apaiseront ce que la vue a subi dans ce mauvais rêve. Ils confirmeront mon toucher : tout va bien.

J’ai hâte de prendre mes congés et de quitter l’Occident. Je veux retrouver la terre de mon origine métisse : le Nigéria.  Là-bas, je serai en sécurité. J’éclate de rire, me rendant compte de l’incongruité de mes propos.

Le cancer du sein est un mal invisible, il rôde sur toute la surface de la terre cherchant qui il dévorera mais je ne lui ferai pas ce plaisir d’être sa victime. J’évite l’alcool, mon alimentation est équilibrée et sur-dosée en fruits et légumes, l’activité physique régulière est mon passe-temps favori.

Il ne me reste plus qu’avoir mon premier enfant avant le 19 Octobre 2016, c’est-à-dire la veille de mes 30 ans pour compléter mon armure. La cancer du sein ne passera pas par moi. Il me fait pleurer mon modèle depuis 2 ans, cette femme qui m’a donné la vie mais il ne m’aura pas.

“Je ne te ferai pas ce plaisir, tu m’entends ?”

Je regarde autour de moi. Je sens la présence de ce mal invisible. Il rôde cherchant qui dévorer…

Trois semaines plus tard,

J’ôte ma nuisette rose, me tiens droite devant ma psyché. Je réalise mon examen mensuel après mes règles : mon auto- palpation. J’inspecte les deux seins, vérifie qu’il n’y a rien d’anormal : écoulement par le mamelon d’un liquide, crevasses, fossettes, plis ou peau qui pèle…

RAS.

Je lève le bras droit. Avec les trois doigts de la main gauche, je palpe le sein droit, fermement, attentivement et complètement.
En commençant par la partie externe, je parcoure le sein en effectuant de petits cercles avec les bouts des doigts.

RAS

Idem dans la zone entre le sein et l’aisselle, cette dernière comprise.

Il n’ y a aucune grosseur ou toute induration anormale sous la peau.

Je m’attaque au mamelon, le presse délicatement. Aucun écoulement ne se produit. Je répète l’auto-examen sur le sein gauche.

RAS !!!

Mes seins vont bien !

Ma jubilation intérieure porte mes pas vers mon sac, j’en extirpe mon tactile, lance le numéro d’Ulrich. Ce week-end, je le passe avec lui à Bordeaux, sous ou sur lui, sur son canapé ou dans son garage qui pue la pisse de chat, peu m’importe. Pourvu qu’on soit l’un dans l’autre et qu’il me donne l’élément nécessaire pour achever mon armure …

*La mammographie est l’examen le plus courant. Elle est souvent pratiquée dans le cadre d’un dépistage, c’est-à-dire à la recherche d’une éventuelle tumeur, sans qu’aucun signe d’alerte ne permette de suspecter un cancer. Cet examen d’imagerie est une radiographie des seins. Il permet grâce aux rayons X de visualiser les tissus intérieurs des seins. Les seins sont observés sous plusieurs angles afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.

** L’auto-examen constitue un atout de plus pour votre santé mais ne se substitue en aucun cas à votre visite régulière (au moins annuelle) chez votre gynécologue ou médecin. L’auto-palpation devrait être répétée au moins une fois chaque mois, à la même période.

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