Le commissaire Koro et l’inspecteur Kouamé, deux policiers aussi dissemblables que complémentaires, mènent l’enquête dans la Côte d’Ivoire de l’après-guerre civile. Avec eux, le lecteur plonge au cœur de la vie quotidienne ivoirienne tout en apprenant l’argot typiquement local : le nouchi. La solution de chacune de leurs six enquêtes n’est livrée qu’à l’ultime page de chaque épisode, ce qui fait de ce livre la première BD africaine à énigme.
La filature est la 1ère enquête. Tout de suite j’ai été plongée dans le décor à l’ivoirienne : les mets, les paysages et le nouchi.
Le commissaire Koro et l’inspecteur Kouamé sont très complices. Ils filent un homme qui vend de la drogue. L’énigme est de trouver avec qui il deale et de l’arrêter. Le lecteur doit faire attention aux détails glissés dès la première planche. Un détail m’a échappé, je suis rapidement passée à la seconde enquête pour prendre ma revanche.
2e enquête : refuge à la basilique
Cap sur la capitale politique de la Côte d’Ivoire : Yamoussoukro. Un homme entre dans un magasin de souvenirs, vole des objets et se réfugie dans la basilique.
Sur les lieux, Koro et Kouame trouvent 4 personnes à l’intérieur. Qui est le voleur ? Une énigme que j’ai réussi à résoudre cette fois.
3e enquête : les rois de la voltige
Une caisse de la prévoyance sociale à Cocody a été braquée. Selon la police scientifique, il y a trois braqueurs. Encore une fois l’observation du lecteur lui permettra de résoudre l’énigme.
4e enquête : Convoi à Bouaké
Le camion qui transportait la solde pour les forces armées positionnées à Bouaké a été attaquée. Le commissaire Koro et l’inspecteur Kouamé s’y rendent pour résoudre l’affaire. En trois planches, l’affaire est résolue. Logique et cohérence permettront au lecteur de résoudre l’énigme.
5e enquête : BANCO !
Au casino bar le poro, un joueur de poker est soupçonné de triche. Le commissaire Koro et l’inspecteur Kouamé sont sur l’affaire.
6e enquête : Vol à Gagnoa
Les plans de la nouvelle machine de torréfaction de cacao ont été dérobés. Le ministre de l’agriculture confie l’enquête au commissaire Koro et son acolyte. Le coupable n’est pas bien loin…
Les fins limiers, bande-dessinée de 60 pages, offre une lecture qui allie réflexion et détente. J’ai apprécié ces enquêtes à la sauce ivoirienne, l’emploi du nouchi (parfois incongru dans les dialogues), les références culinaires ivoiriennes. Une sympathique découverte et lecture pour adolescents et adultes.
Un grand merci à Youscribe et à Canal+ qui m’ont permis de découvrir cette BD sur la plateforme gratuitement.
La première de couverture n’est pas très représentative de la Côte d’Ivoire. Elle fait penser à un pays de la corne de l’Afrique. J’ignore pourquoi la maison d’édition a fait le choix de cette couverture. Les cheffes de village, personnages principaux du roman, sont issues de villages Akan. Montrer des femmes Akan aurait été pertinent selon moi mais bon concentrons-nous sur le contenu du roman.
Nan-nan Adjo est la cheffe d’un village de Côte-d’Ivoire. Désespérée de voir son pays sombrer dans la violence et le chaos, elle convainc les autres femmes cheffes d’entamer ensemble une réflexion approfondie sur une possible fin des hostilités. Le jour de la première réunion, on présente à Nan-nan et ses collègues des jumelles de 6 mois, a priori sans défense. Mais une chose incroyable arrive : les bébés s’expriment avec la voix du président Houphouët-Boigny ! Le défunt homme d’État veut aider les femmes dans leur entreprise, et les guide à travers les hautes sphères du pouvoir…
Flirtant habilement avec le fantastique, ce roman résolument contemporain fait un portrait mordant et réaliste de l’histoire sociale et politique ivoirienne.
Soyons francs, la Côte d’Ivoire a perdu son lustre d’antan. La belle Côte d’Ivoire a perdu sa noblesse, tout ce qu’on lui enviait : croissance économique, stabilité politique.
La faute aux chefs d’Etat faisant passer l’intérêt individuel avant l’intérêt collectif ? Nan-nan Adjo en est convaincue.
Avec le défunt président Houphouët-Boigny revenu du pays des morts, elle va convoquer les chefs d’état qui lui ont succédé par la voix des urnes et leur demander leur part de responsabilité dans le chaos politique, économique et social de la Côte d’Ivoire actuelle.
Chacun va rejeter la faute sur l’autre. L’auteur fait un portrait exact de ces chefs d’état; leur personnalité égoïste, rancunière transparaît.
Des solutions vont être proposées pour rétablir la cohésion du pays notamment le retrait de la scène politique de ces trois chefs d’Etat, la réduction des partis politiques à deux, l’arrêt des élections présidentielles et le pouvoir tournant des deux partis pour une durée de cinq ans chacun…
Des pistes pour une meilleure gouvernance. Le pays a un visage nouveau. Une vision optimiste de la politique ivoirienne que chaque ivoirien espère, attend. Sera-t-elle effective un jour ?
Un événement en fin de roman semble nous mettre en garde…
Lecture rapide et accessible au grand public, ce roman donne des pistes de réflexion pour repenser la politique en Côte d’Ivoire. Un livre à mettre entre les mains des amateurs de politique et pourquoi pas des trois chefs d’état et leurs partisans.
J’ai acheté ce roman à la librairie de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro. Si vous n’avez pas encore lu mon carnet de voyage, cliquez ICI
J’ai profité de ma période de congés pour découvrir l’une des grandes villes de l’ouest de mon cher pays la Côte d’Ivoire. La région des 18 montagnes, je ne la voyais qu’à travers les livres. Vous n’imaginez pas ma joie de la découvrir en vrai.
Si un jour, vous disposez de 48 heures et désirez les dépenser généreusement à Man, situé à plus de 500 km d’Abidjan, voici les 10 commandements qu’il vous faudra respecter :
1. Entre l’avion et le trajet en car, tu privilégieras…
Celui qui ne fera du mal ni à tes fesses, ni à ton portefeuille. 😀
Le trajet en car dure plus de 9 heures via la compagnie de transport UTB et le trajet coûte 8100 francs CFA.
Le trajet en avion coûte 100000 francs CFA et les départs se font uniquement les jeudis et les dimanches.
J’ai opté pour le trajet en car parce que je suis fan de l’économie 😀 Le trajet était long mais non pénible. Il y a des escales et le car diffuse des films. J’avais également des livres à lire. Assise à la fenêtre, j’ai vu défiler campements et villages.
2. Entre l’hôtel les cascades et l’hôtel CAA tu privilégieras…
Celui qui ne fera ni du mal à ton besoin de confort, ni à ton portefeuille.
J’ai passé une nuit à l’hôtel les cascades et une autre nuit à l’hôtel CAA. Les deux hôtels sont côte à côte.
L’hôtel les cascades est un hôtel confortable, calme avec un cadre sympathique. Il est à proximité des sculpteurs, des tisserands et du marché.
La chambre a été à la hauteur de mes attentes. Il y a la télé avec les chaînes câblées sauf Trace TV.
Ma nuitée m’a coûté 35000 francs, petit-déjeuner compris.
L’hôtel a un restaurant. Idéal quand on est épuisé après un long voyage et qu’on n’a pas envie d’aller à la recherche d’un restaurant. J’ai pris un plat de rissolade de poulet provençale qui m’a coûté 4500 francs. Ce n’était pas un plat exquis mais il a su apaiser ma faim.
Ma nuitée à l’hôtel CAA quant à elle m’a coûté 12 mille francs. L’hôtel est en rénovation mais quelques chambres étaient disponibles. Ce n’est pas le haut standing mais le lit est confortable. Il y a une télé avec les chaînes câblées. J’ai passé une bonne nuit mais j’ai pris une douche froide. Il n’ y avait pas d’eau chaude.
Hôtel CAA à MAN
L’hôtel n’a pas de restaurant. Tant mieux, il m’a permis de me délecter de la cuisine du restaurant le Pacifique. ❤
3. Au restaurant Le Pacifique, tu te délecteras
Google m’a donné une liste de restaurants à Man. J’ai appelé le Pacifique et j’ai été agréablement surprise de savoir qu’ils font des livraisons.
Confortablement installée à l’hôtel, j’ai reçu mon plat de kedjenou poulet épicé. J’ai fait honneur à ce plat qui m’a coûté 2500 francs CFA.
4. Un guide, tu auras
C’est la moindre des choses quand on ne connaît personne dans la ville et que les lieux à visiter sont assez éloignés de la ville. Mon guide m’a été recommandé par la réception de l’hôtel les cascades. Il m’a menée aux cascades, à la forêt de Gbêpleu, la cathédrale de Man. Nous avons également fait un tour de la ville de Man à moto.
Il est sympathique et à l’écoute. On se sent en sécurité avec lui. Le seul hic, je l’ai trouvé trop cher. 20 mille francs pour la journée! Il n’a pas voulu aller en deçà.
5. Aux cascades de Man, tu te rafraîchiras
A Man, il y a les petites cascades et les grandes cascades. Ces dernières étant fermées pour réhabilitation, je suis allée aux petites cascades. Comme dirait quelqu’un Visiter Man sans voir sa cascade c’est comme aller à Paris sans voir la Tour Eiffel.
Les cascades sont à une demi-heure de marche à pied d’un village dont j’ai oublié le nom. 😀 J’ai été fascinée par la beauté et le calme du lieu. Arrêtez-vous un instant et admirez la nature.
6. A la forêt sacrée des singes de Gbêpleu, tu iras
Mon guide de la journée m’a demandé d’acheter des bananes, nous les avons découpées en petits morceaux. Des cascades, il nous a fallu une quinzaine de minutes pour rejoindre la forêt sacrée. Les singes n’ont pas hésité à sortir de la forêt en nous voyant arriver les bras chargés.
J’ai eu beaucoup de chance selon mon guide, le chef des macaques ne sort pas souvent.
Le chef des macaques
7. La dent de man tu escaladeras
Enfin si tu es assez sportif. Il faut compter environ deux heures pour escalader et deux heures pour descendre. La Dent de Man culmine à 891 mètres d’altitude. Je n’étais pas prête physiquement à le faire alors je l’ai contemplée de loin.
8. Une vue panoramique de Man, tu t’offriras
Tu peux l’avoir en escaladant la dent de Man. Si tu n’as pas l’âme d’un alpiniste, tu peux admirer la ville du sommet de l’hôtel les cascades. Le sommet de la cathédrale de Man offre également une vue panoramique.
9. Devant le travail des tisserands tu t’éblouiras
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Pour accéder à l’hôtel les cascades, il faut monter une pente. Pour accéder aux tisserands, il faut également gravir un mont. Les tisserands exercent en hauteur.
Une pelote en coton en bas nous indique le chemin à suivre pour retrouver les tisserands. Tout en haut, on les observe, chacun sur sa machine de travail. C’est un travail manuel qui demande beaucoup d’adresse, de patience. Les bobines tissées sont ensuite revendues à des couturiers. J’ai admiré leur travail. Oui, j’ai un profond respect pour eux car leur tâche n’est pas aisée.
10. Un souvenir des sculpteurs de bois rouge tu garderas
A Man, il y a un bois que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Il s’agit du bois rouge. J’ai pu assister quelques minutes au travail d’un sculpteur. J’ai ensuite acheté une clé taillée dans ce bois.
Maintenant que vous avez vos 10 commandements en poche, et si je vous montrais le portrait chinois de cette belle ville ?
Si Man était…
Un type d’art ?
La sculpture. En regardant les différentes montagnes, j’ai eu l’impression qu’on les avait sculptées.
Une couleur ?
Le vert pour la végétation abondante de la ville.
Un signe de ponctuation ?
La virgule. A Man, il faut faire une pause pour admirer sa nature verdoyante.
Une partie du corps humain ?
Le pied.
Un métal ?
Le cuivre. Sa couleur me fait penser aux routes non bitumées de Man.
Un des 7 péchés capitaux ?
La paresse. La vie tourne au ralenti à Man.
Un des cinq sens ?
Le goût. Goûter au calme de la nature et capter tous les endroits magnifiques.
Une pièce de la maison ?
La terrasse pour le grand bol d’air frais, le calme.
J’espère que vous avez apprécié l’escapade. Avez-vous voyagé récemment ?
J’ai un nouveau membre dans ma famille nucléaire littéraire, mes amis :Tristesse au paradis.
C’est mon premier roman et vous devez absolument l’acheter. Besoin d’être convaincus ? Je vous donne huit raisons de l’avoir :
1. Sa belle couverture ajoutera une touche de beauté à votre bibliothèque
Ma maison d’édition a fait du bon boulot. La couverture est parfaite, attrayante. Un véritable délice pour les yeux.
2. Vous ferez un agréable voyage entre Abidjan et Paris
Cyrielle vous fera découvrir la perle des lagunes et la ville lumière.
3. C’est une histoire d’amour pas comme les autres
Le critique littéraire Adiaffi Jean Brunel dans sa préface de l’oeuvre dit :
L’intrigue empruntée à la littérature sentimentale fait apparaître l’étendue de ce que peut être le jeu de l’amour. Le récit de Grâce Minlibé ne verse pas pour autant dans le folklore populaire des histoires d’amour, tel qu’on les lit souvent. Son oeuvre vise à cerner les délices de l’amour, mais aussi en souligner les ravages.
Ce n’est pas seulement de la littérature. C’est la vie.
4. C’est aussi une belle histoire d’amitié
Vous découvrirez le quatuor et toutes leurs manigances de jeunes adolescentes. Vous vous rappellerez sûrement des vôtres. 🙂
5. L’histoire émeut à tout point de vue
Comme l’a attesté une lectrice, Tristesse au paradis est une lecture touchante, une histoire poignante. Vous vivrez chacune des émotions des personnages.
6. L’élégance de la forme de l’oeuvre
Ils sont plusieurs à avoir été subjugués par l’écriture : éditeur, comité de lecture, critique littéraire, lecteurs.
Voici quelques retours que j’ai eu depuis la publication de l’oeuvre, il y a une semaine :
J’ai déjà lu quelques pages, un vrai régal. beaucoup de force dans les mots et un mélange de poésie savamment dosé. Chapeau !
La grâce et la science des écrivains c’est de savoir traduire en mot les pensées les plus insaisissables quand il s’agit de les rendre visibles par l’écrit, en dévorant les premières lignes de ton roman, je peux te dire avec joie et émerveillement que tu es promise à un bel avenir.
« Rarement oeuvre romanesque emporte aussi impétueusement. L’écriture de Grâce Minlibé est d’une exquise délicatesse. Fluide et ferme. Nerveuse par moments, mais ne se laisse ni affaiblir ni corrompre. C’est une écriture pleine de tendresse et de réalisme. »
7. Vous y trouverez des citations percutantes
Une citation introduit chaque chapitre. Des citations sélectionnées avec grand soin. Comme vous le valez bien, je vous dévoile cinq citations d’auteurs qui apparaissent dans mon roman :
« Peut-être y a-t-il deux sortes d’amour : celui qui attend et celui qui donne ? » Gilbert Choquette
« Qu’es-tu donc, toi qui m’aimes ? Le miroir où je me regarde ou l’abîme où je me perds ? » Gustave Thibon
« Deux moins un, en amour, c’est égal à zéro. » Hervé Bazin
« La fin du monde : ta mort. Et dans le même temps, j’éprouvais à quel point le monde allait continuer sans toi. » Charles de Gaulle
« Une rencontre, c’est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après. » Eric-Emmanuel Schmitt
« A chaque instant de nos existences, nous avons un pied dans le conte de fées et l’autre dans l’abîme » Paulo Coelho
8. Soutenir une jeune auteure
Grâce à votre achat du roman, vos recommandations, j’aurai de nouveaux lecteurs, des retours de lecture pour améliorer mon style d’écriture et je pourrai devenir best-seller, passer à la Grande Librairie, avoir des prix littéraires. 😀
Si vous résidez à Paris, vous pourrez recevoir votre exemplaire en dix jours. Le livre et les frais d’envoi vous coûteront 15 euros. Si vous êtes intéressés, faites-moi signe pour qu’on organise tout ça.
PKJ a proposé un TAG sur la France la semaine dernière. Je l’ai détourné avec grand plaisir. On ne parlera pas de la belle France mais de mon beau pays la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire y a pas son deux comme on dit chez moi et ce n’est pas Meiway qui dira le contraire.
Je suis une grande fan de mon pays, je suis tellement fière d’être ivoirienne ❤ ❤ ❤
Bon passons maintenant au TAG sinon je risque de vous donner les 10 raisons pour lesquelles vous adorerez être ivoirien (vous pourrez les retrouver dans la chanson de Meiway, le lien est juste au-dessous) 😀
Les questions du tag PKJ
1) Citez un livre où toute l’intrigue se passe en Côte d’Ivoire.
3) Citez un livre pour lequel un élément de couverture rappelle la Côte d’Ivoire.
Et l’aube se leva de Fatou Keita. La couverture montre la cathédrale Saint Paul du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan.
Depuis combien de temps était-elle dans sa chambre ? Deux jours, trois ? Peut-être cinq … Peu lui importait. Les volets restaient clos, les doubles rideaux tirés …La pénombre. Lorsque le soir tombait, elle ne voyait plus ce corps qui lui faisait horreur et qu’elle sentait vivre et respirer malgré elle. Il pleuvait.
4) Citez un livre où l’intrigue se passe en Côte d’Ivoire mais pas à Abidjan.
L’irréversible sortilège de Félicité Foungbe. L’intrigue se passe au village de Gbêpleu dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire en 1897
5) Citez un livre qui évoque l’Histoire de la Côte d’Ivoire.
C’est à une plongée dans plus de cinq décennies d’histoire d’une Côte D’Ivoire où les ivoiriens restaient encore à créer, que nous invite Tiburce Koffi, dans un ouvrage qui réunit tout à la fois la rigueur documentaire de l’essai et les accents lyriques de la prose poétique.
6) Citez un livre dont la couverture est orange, blanche et verte.
Il était une fois… Félix Houphouet Boigny. Une bande dessinée qui évoque la vie du père de la nation ivoirienne. Je l’ai dévorée dans ma jeunesse.
7) Citez l’auteur ivoirien dont avez lu le plus de livres.
Après avoir surpris son épous Marcus, dans le lit conjugal avec une femme, Flora quitte Paris sur un coup de tête pour Abidjan où elle fait la connaissance d’Axel, un beau célibataire dont elle s’amourache. Après douze jours d’un bonheur intense, ne pouvant fouir indéfiniment la réalité, Flora décide de retourner auprès de son époux pour tenter de sauver ce qui reste de son foyer.
9) Citez un livre dont le titre comporte les lettres I.V.O.I.R.E.
Ce récit autobiographique est celui d’un combattant, tranquille mais tenace, persévérant et réfléchi. Sa détermination à monter son ascenseur social s’inscrit dans la durée. Lire, tout le temps, en tout lieu sans jamais cesser de poursuivre son but : s’instruire afin d’obtenir des diplômes ou réussir à des concours, pour améliorer ses conditions de vie donc celles de sa famille.
Alors vous avez aimé cette escapade littéraire en Côte d’Ivoire ?
Ça vous dit qu’on fasse un petit jeu ? Chacun reprend le tag en l’adaptant à son pays. J’ai hâte de vous lire. Bises.
ADORAS … Mes lectures d’adolescente.Cette collection de romances m’a fait découvrir l’amour et ses contes de fée. Avec elle, j’ai rêvé mon prince charmant.
La Collection Adoras créée en mai 1998 est le fruit d’un travail de groupe avec à sa tête M. Guy Lambin, DG des éditions NEI-CEDA, Essoh Méliane, Directrice de la collection ainsi que l’ancien responsable littéraire, l’écrivain Isaïe Biton Koulibaly. Les romans de la collection Adoras plongent le lecteur dans une monde de tendresse, de coups de foudre, de passions ou se côtoient modernisme et coutumes.
Je me suis plongée à nouveau dans l’univers des ADORAS avec Amour en cage, l’un des derniers romans de la collection.
Il ne supporte plus qu’elle porte certains habits trop près du corps à son goût. Il ne supporte plus qu’elle travaille, estimant être assez riche pour deux. Il ne supporte plus ses amis et fait le vide autour d’elle. Il ne supporte plus qu’elle reçoive des coups de fil, qu’elle rentre tardivement à la maison et les gifles se font plus fréquentes. Ariane n’en peut plus des scandales et crises de jalousies que Éric, l’amour de sa vie provoque et qui fait de leur quotidien, un enfer. Alors, même s’ils s’aiment profondément, il faut prendre au plus vite une décision avant que l’irréparable ne se produise …
A la lecture de la 4e de couverture, je m’attendais à une histoire palpitante. J’ai malheureusement été déçue. J’attendais la passion mais elle ne s’est pas présentée au rendez-vous. Ariane et Eric ne m’ont pas fait vibrer. Eric et sa jalousie maladive ne m’ont pas fait rêver. Je n’ai pas désiré être dans les bras d’Eric, je n’ai pas envié Ariane.
Le statut externe du narrateur ne m’a pas charmée, j’ai d’ailleurs trouvé sa narration assez scolaire.
J’attendais la surprise mais elle ne s’est pas présentée au rendez-vous. L’histoire était linéaire, il n’y avait pas d’intensité dans l’émotion.
Les romances ADORAS veulent faire voyager leurs lecteurs en leur permettant de découvrir les côtés positifs de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique avec ses us et coutumes, ses plus beaux sites touristiques, ses valeurs traditionnelles, ses mets culinaires, ses curiosités artisanales et vestimentaires.
Avec un amour en Cage, on part au Maroc, en Tunisie mais le voyage tel que relaté n’est pas synonyme d’évasion. C’était une succession de descriptions…
Je n’ai pas trouvé que des points négatifs à cette histoire. J’ai bien aimé le fait que la psychologie soit abordée dans cette romance. En Afrique, on pense qu’aller voir un psychologue est une affaire de blancs, on n’en voit pas l’intérêt. Et pourtant un psychologue peut être d’une grande utilité surtout pour les jaloux comme Eric.
Un amour en cage a été un rendez-vous littéraire raté pour moi et je vais vous présenter une autre romance ADORAS qui m’a encore plus déçue : La flèche de Cupidon.
Comment tenter de reconquérir son ex-mari lorsqu’on est jalouse et dotée d’un caractère exécrable ? C’est bien dans cette périlleuse aventure que la très belle Morgane a décidé de se lancer. Sa tâche est d’autant plus difficile que l’objet de tous ses désirs vient de s’éprendre de la douce Nova.
J’ai reçu ce livre lors d’unLivresqueet j’étais toute joyeuse. Ayant en tête le souvenir fleuri des premiers romans de la collection ADORAS, je m’attendais à un florilège d’émotions.
Hélas, la flèche de Cupidon ne m’a pas atteinte en plein cœur. Elle ne m’a pas effleurée, elle a survolé ma tête et pourtant je ne suis pas très difficile à convaincre en matière d’amour. 😀
J’avais décidé de ne pas faire une chronique de ce livre mais après réflexion, je pense qu’il est important que je vous montre les romances ADORAS à éviter.
Nova et Alban sont de nouveaux voisins qui vont expérimenter le coup de foudre. Ils s’apprivoisent, tentent de construire une belle histoire d’amour mais Morgane, l’ex-femme d’Alban veut le reconquérir. Jalouse à l’excès, elle va user de stratagèmes loin d’être originaux comme une grossesse. J’en ai marre de ce genre de scénario.
Il m’a manqué de l’originalité dans cette histoire, du début jusqu’à la fin. Il m’a manqué des surprises, des rebondissements originaux, de l’émotion. J’aurais voulu me sentir dans la peau des personnages. Hélas, la narration à la 3e personne n’y aide pas beaucoup.
L’histoire est très superficielle à mon goût. C’est une histoire qu’on raconte pour meubler le temps et non pour marquer les esprits.
Pour moi, une romance doit faire rêver, donner envie, émerveiller et ces deux romans n’ont pas atteint cet objectif intrinsèque à toute romance.
Je continue ma découverte des prix littéraires africains. Aujourd’hui, je vous fais découvrir le prix Ahmadou Kourouma.
Le prix Ahmadou-Kourouma est un prix littéraire décerné par le Salon international du livre et de la presse de Genève portant le nom de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma. Il récompense un ouvrage de fiction ou un essai consacré à l’Afrique noire, sous la présidence du professeur Jacques Chevrier.
« Comme il ne dit rien, comme il ne fait rien, comme il ne fait que danser, je lui demande comment il s’appelle. Comme ça. Pour dire quelque chose. Il me dit Djê, Djê Koadjo, mais les copains m’appellent Babyface. Je demande Quoi ? Il répète Babyface, avec la voix de l’enfant qui s’attend à une punition, et, pour la seconde fois, je craque, je fonds, je coule… Babyface ! On dirait la caresse d’une houppette dans le creux des cuisses. Babyface ! Comment peut-on ne pas aimer un mec qui s’appelle Babyface ? «
A la lecture de la 4e de couverture, je pensais lire une comédie romantique mais les premières lignes semblaient dire le contraire. Des fragments d’un journal présentent le déclin de Président, naufragé de l’histoire, celui qui concentrait entre ses deux seules mains toute la virilité palpitante de la république démocratique d’Eburnea. Un certain Babyface apparaît comme un général d’armée. Une femme en début de chapitre évoque son nom, il est vraisemblablement son chéri.
Au chapitre suivant, on découvre qui est cette femme, elle s’appelle Mozati. Cette belle femme, avec une certaine classe naturelle, a découvert l’union charnelle très tôt. J’ai été choquée par la perversité de l’homme qui a ôté sa virginité.
Mozati se fait entretenir par un vieux blanc naturalisé Eburnéan. Jérôme-Alexandre Dutaillis de la Péronnière !
Jérôme-Alexandre Dutaillis de la Péronnière ! C’est pas plus compliqué que Pamela Agbodjamoyafê quand même.
C’est une jeune femme au caractère pétillant. Elle nous raconte les mésaventures de ses copines Pamela surnommée Joe Frazier, Mo’Akissi, surnommée Madame-conseils et Karidja surnommée Lame rasoir. On en rit gaiement.
Et Lame-rasoir ! C’est une autre copine, elle s’appelle Karidja. Pamela l’a sobriquée Lame-rasoir parce que sa langue fait mal comme si c’était une lame… Elle, de son côté, a surnommé Pamela, Joe Frazier, à cause de ses lèvres. Karidja dit que ses lèvres ressemblent à celles de Joe Frazier après son combat contre Cassius Clay. Pourtant, au début, Pamela avait une jolie bouche, une bouche tellement jolie que tu te dis que c’est pas fait pour manger, ni même pour parler, que c’est fait pour être accrochée au musée, ou quelque chose comme ça.
Mozati rencontre Djê Koadjo surnommé Babyface. Ce jeune homme timide de 23 ans est étudiant en économie dans une université parisienne. Ce jeune homme m’a agréablement surprise par ses réflexions sur les écrivains et la littérature :
Vous êtes un écrivain, vous êtes celui qui joue à Dieu, c’est-à-dire celui dont la mission maligne, sacerdoce qu’il s’est imposé à lui-même, est d’encombrer la réalité de fictions et de transformer à la fin des fins l’humanité en irréalité.
Notre pétillante Mozati, tombée éperdument amoureuse de ce beau jeune homme, quitte son vieux blanc. L’auteur met une pause à la narration de leur histoire d’amour pour nous raconter la situation politique de la république d’Eburnea qui ressemble fortement à celle de mon pays, la Côte d’Ivoire.
Un concept a été imaginé par des intellectuels pour préserver l’identité nationale : le concept d’éburnité. Qui n’était pas né et de père et de mère éburnéans eux-mêmes eburneans de naissance n’était pas eburnéan. Ce concept crée méfiance, tension, violence et drame.
On revient ensuite à l’histoire d’amour entre Babyface et Mozati, en parallèle on assiste aux problèmes de couple de Mo’Akissi et Streaker. Jérôme, l’homme doux et discret, quant à lui nous fait revivre sa rencontre avec Mozati à travers son journal et il nous offre des phrases à méditer sur l’amour.
Aimer c’est avant tout se révolter. Il n’ y a pas de grand amour sans révolte.
Tous ceux qui ont aimé, vraiment aimé, absolument aimé sont devenus fous. La folie ! C’est à ce prix-là que l’on sait qu’on aime.
L’amour est une île déserte à deux. L’enfer c’est de s’y retrouver seul.
« Quand on aime, on ne compte pas » dit-on eh bien Mozati ne compte pas les billets de banque qu’elle fait parvenir à son bien-aimé Babyface. Mais celui qui est devenu son sel et son sucre, n’a pas qu’une face d’ange, il a aussi une double face…
Les manigances politiques surgissent. La politique est une pièce de théâtre mais ça, le peuple l’ignore…
Personne ne sert une nation, c’est la nation qui se sert en énergies, en vies, en cadavres.
La mise en forme du roman est atypique. C’est un patchwork, un roman n’zassa. Extraits de correspondances, poèmes, fragments du Journal imaginé de Jérôme et proses se juxtaposent. Français familier et soutenu se côtoient. De plus, les narrateurs s’alternent sans transition, les dialogues sont présentés sans tiret. C’est assez déconcertant. Je me perdais dans le fil du récit.
Mon attrait pour ce roman s’est estompé dès la narration des problèmes de couple de Mo’ Akissi. J’ai trouvé la suite des péripéties un peu ennuyeuse, heureusement la fin de l’histoire révèle quelques surprises.
Mon avis sur ce roman est très partagé. J’ai apprécié certains faits, j’ai été déçue par d’autres. J’ai ri, je me suis également ennuyée.
L’auteur a misé sur l’originalité, un peu trop à mon goût.
Maison d’édition : Gallimard (Continents noirs) Date de publication : décembre 2005
Le thème de cette semaine est : Summer Party, un roman qui se déroule en été ou parfait à lire en été
J’ai lu un livre un hiver en France et en le lisant j’ai eu l’impression d’avoir pris un aller simple, direction la Côte d’Ivoire, mon beau pays. J’ai retrouvé ma patrie chaude et accueillante, la joie éternelle de Yopougon et ses maquis, les commérages, le nouchi (l’argot ivoirien), nosproverbes ivoiriens, notre bonne bouffe si chère à mon cœur, les histoires cocasses, la solidarité, la place importante de la famille, l’insouciance, l’optimisme ivoirien. Il y a d’ailleurs un proverbe ivoirien qui dit : « Découragement n’est pas ivoirien ».
Fin des années soixante-dix, à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan rebaptisé Yop City « pour faire comme dans film américain », vivent Aya et ses deux amies, Adjoua et Bintou. Elles ont dix-neuf ans, l’âge où tout est possible, mais si Aya souhaite devenir médecin, les deux autres sont plus versées dans les soirées au maquis et la chasse au mari. Autour de ce trio choc on croise des personnages aux destins divers, comme Ignace, le père volage d’Aya qui jongle entre plusieurs « bureaux », Moussa, le fils du puissant Bonaventure Sissoko, qui compte sur sa Toyota pour emballer les filles, Fanta et Koro, les mamans qui s’efforcent de protéger leurs filles ou Grégoire, le « Parisien », qui flambe son magot au fameux hôtel Ivoire…
L’album est parfait pour une lecture d’été. C’est un album ensoleillé, rafraîchissant comme un verre de gnamakoudji, plein d’énergie, divertissant, comique. Avec lui, aucune prise de tête, on se laisse porter par les aventures palpitantes des personnages truculents, pleins de vie.
L’album traite de sujets sérieux comme la condition féminine, la sexualité mais ils sont évoqués avec humour.
Bref ! Aya de Yopougon est un pur moment de détente, à savourer lentement…
BONUS : ma photo avec l’auteure Marguerite ABouet. Elle est hyper sympa ! 🙂
Vous avez déjà lu la saga ? Pour ceux qui répondent non, j’aimerais bien savoir pourquoi 😀
Ravie de vous retrouver pour le Throwback Thursday Livresque ! Pour ceux qui ont déjà oublié, ce rendez-vous permet de ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres, de se faire plaisir à parler de livres !
Le thème de cette semaine est : Ce n’est pas ce que j’attendais… (un livre qui vous a laissé une jolie surprise ou au contraire une amère déception)
On continue avec la découverte des chroniques africaines sur Facebook et je vous présente cette fois-ci une chronique d’une auteure ivoirienne, Maylyn Karba : YELE, LUMIERE DE MA VIE
Cette histoire relate celle d’une jeune femme qui a eu le malheur -que dis-je !- le bonheur de naître différente des autres enfants de sa famille, d’être une enfant choisie et envoyée par le Bon Dieu avec la lourde et merveilleuse mission de venir ensoleiller la vie de tous ceux qu’elle approcherait sur cette terre.
Yélé a échappé à un kidnapping. C’est une jeune fille albinos et dans certaines parties de l’Afrique, les albinos sont utilisés comme des « animaux de sacrifice ». On les utilise pour des rituels. Elle est retrouvée par Pierre-Marie un soir dans les rues d’Abidjan et est adoptée par la famille de ce dernier.
Yélé et Pierre-Marie se considèrent comme des frères et sœurs mais au fil des années, leur relation évolue et l’amour loin d’être platonique commence à naître. Pierre-Marie va t-il assumer cet amour ?
L’histoire démarre en douceur. Il n’ y a pas de rebondissement, pas de tension. On peut croire que c’est une histoire banale mais détrompez-vous. C’est une belle fresque familiale, une tendre romance avec ses hauts et ses bas, une histoire qui captive.
Au début, je pensais que cette histoire ne serait pas à la hauteur de mes attentes mais j’ai été agréablement surprise. J’ai été séduite par la belle plume de l’auteure qui je l’espère sera comptée parmi les grandes voix de la littérature africaine contemporaine.
Quel livre auriez-vous proposé pour le thème de cette semaine ? Quel livre venez-vous de terminer ?
Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé parThe Broke and the Bookishet repris en français pour une 2e édition sur le blog deFrogzine.
Le Thème de la semaine est:Les 10 livres que vous avez lus pour l’école et adoré
Youpi ! Ce thème tombe au bon moment. Je tenais à vous présenter les livres lus au lycée/collège.
Grand merci à mes amies de lycée : Sokhna, Camille, Safi, Clémentine, Fatou, Alix qui ont rafraîchi ma mémoire.
Kacou Ananze dans la zone de forêt, Tôpé dans la savane ; chez les Tagbanan du centre de la Côte d’Ivoire, l’araignée apparaît comme l’animal le plus rusé de toute la faune. Ses tours rappellent ceux du lièvre ou du renard. Les Aventures de Tôpé l’Araignée nous plongent dans la saveur du conte faite d’humour et de malice.
Je l’ai lu en 6eme. Je ne me rappelle plus du contenu mais je sais que j’ai passé un bon moment de lecture.
« Né sous une bonne étoile »: à première vue, ce n’est pas le cas de Rémi, enfant trouvé, qui passe son âge tendre chez des parents nourriciers avant d’être vendu à une sorte de vagabond saltimbanque, musicien des rues et montreur de chiens savants. Sous les ordres de ce patron, le jeune garçon « sans famille » va endurer les rigueurs de la vie itinérante et affronter toutes sortes d’épreuves. Pour autant, il ne se découragera pas : son arme est de posséder cette force de caractère qui, tôt ou tard, vous attire la bienveillance du sort. Le lecteur, quant à lui, vibre et espère de toute son âme qu’au terme de ce parcours très noir, compliqué d’une intrigue policière, la chance finira par sourire à Rémi, qui le mérite amplement.
3. La tulipe noire étudiée en 5eme
En 1672, Guillaume d’Orange prend le pouvoir en Hollande, profitant du massacre par le peuple des frères Jean et Corneille de Witt, accusés de tractations secrètes avec la France. Accusé à tort de trahison et condamné, le jeune Cornélius van Baerle (filleul de Corneille de Witt), continue de se livrer à sa passion des tulipes en essayant de créer une tulipe noire, dont la découverte sera récompensée par un prix de la société horticole de Harlem. Cet épisode tragique de la vie politique hollandaise sert de base à l’aventure de Cornélius, qui, depuis sa prison, va connaître deux histoires d’amour : l’une avec sa tulipe noire, supplantée petit à petit par celle avec Rosa, la fille de son geôlier.
J’ai étudié ce livre en 5eme et j’ai un doux souvenir de cette histoire captivante.
4. Cinq contes de Guy de Maupassant
Souriants ou cocasses, dramatiques ou angoissés, les contes de Maupassant nous entraînent dans ce monde paysan du XIXe siècle qui reste pourtant encore si proche.
Je l’ai lu en 5eme.
5. Les frasques d’Ebinto
Je l’ai lu en 4eme. Je vous l’ai déjà présenté dans unThrowback Thursday Livresque. Il évoque l’amour à l’étape de l’adolescence. C’est l’une des plus belles œuvres de la littérature ivoirienne. L’histoire est belle, tragique et émouvante.
6. Arsène Lupin, l’aiguille creuse de Maurice Leblanc
C’est un roman policier de Maurice Leblanc mettant en scène les aventures d’Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur.
C’est un excellent livre qui tient en haleine. L’intrigue est bien construite, les rebondissements ne manquent pas. Il a été étudié en 4eme.
C’est une comédie deMolièredont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale. Harpagon tente de marier sa fille de force, tout en protégeant obstinément une cassette pleine d’or qu’il a découverte depuis peu.
Je l’ai lu en 3eme. C’est un livre rafraîchissant, Harpagon et son avarice m’ont bien fait rire.
8. Une si longue lettre de Mariama Ba
Une si longue lettre est une oeuvre majeure, pour ce qu’elle dit de la condition des femmes. Au coeur de ce roman, la lettre que l’une d’elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage. Elle y évoque leurs souvenirs heureux d’étudiantes impatientes de changer le monde. Elle rappelle aussi les mariages forcés, l’absence de droit des femmes comme le droit à l’éducation. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d’amour.
Je vous l’ai déjà présenté dans unThrowback Thursday Livresque. C’est l’un des classiques de la littérature africaine. Je pense l’avoir lu en 3eme.
Il y a très longtemps, au pays des baobabs géants, vivait une colonie de lièvres appelée Famille Bodiel. C’est là que grandit Petit Bodiel, un vaurien sale, paresseux et gourmand qui ne pense qu’à regarder les jeunes filles lièvres quand elles se baignent toutes nues. » Il était une fois en Afrique » et l’enchantement commence. Après Petit Bodiel, grand conte traditionnel peul, Amadou Hampâté Bâ, le maître conteur, vous invite à découvrir une collection unique de contes, légendes, trésors de la mémoire de son pays.
Un joli recueil de contes avec de belles réflexions sur la nature humaine, les relations homme-femme, etc… Nous l’avons étudié en 2nde.
10. Les soleils des indépendances
Le roman narre les mésaventures de Fama Doumbouya, un Dioula dont le commerce a été ruiné par les indépendances et l’apparition de nouvelles frontières du fait de la balkanisation de l’Afrique-Occidentale française qui en a résulté.
Le héros tentera, sans succès, de contrecarrer la funeste prédiction faite aux temps pré-coloniaux à ses ancêtres, qui annonçait la déchéance de sa dynastie lorsque viendrait un soleil qui semble être maintenant arrivé.
J’ai étudié ce livre en Terminale. Le récit est très drôle. Fama est un personnage singulier, attachant.
Lequel de ces livres avez-vous lus ? Quels livres lus au collège ou au lycée vous ont marqués ?