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TTL 149: The Duke’s Lesson in love

Cette semaine, le thème du Throwback Thursday Livresque est : trope Boss/Employé.

Je n’avais jamais entendu ce thème. 😀 Il m’a fallu lire quelques articles et si j’ai bien compris le terme trope fait référence à un thème qui revient souvent, un cliché. Et le trope boss/employé évoque la romance boss/employé. J’ai donc pensé à ma 1ère romance lue cette année.

Après une histoire d’amour désastreuse, Lord Gilleasbuig, brun aux yeux bleus, se contentait d’une vie en dehors des projecteurs londoniens jusqu’à ce qu’une série d’accidents menace de laisser son domaine sans héritier. Il décide d’aller chercher Edwin, son fils de 4 ans et demi.

Sauf que Miss Sadie Meredith Fields, qui s’est occupée de l’enfant depuis sa naissance est contre. Cet enfant, elle le considère comme le sien même s’ils n’ont pas la même couleur de peau. Et comment présenter à cet enfant un père qu’il n’a jamais vu ? Elle est furieuse contre le lord qui s’est dérobé à ses devoirs. Leur première rencontre est électrique.

Déterminé à prouver qu’il est un bon père et à gagner la confiance de Sadie, Gill lui propose de continuer à s’occuper de son enfant.

Ils ont du mal à s’accorder sur le rôle que Sadie devrait jouer. Sadie veut continuer à être la nounou d’Edwin, Gill veut qu’elle soit sa gouvernante, capable de lui apprendre ce qu’il a besoin de savoir en tant que fils de Duc. Gill réussit à mettre les points sur les I.

Dans cette relation patron/employé, va s’immiscer très rapidement une tension sexuelle. Il leur faut quelques semaines pour ressentir des sentiments amoureux. Mais peuvent-ils aboutir à un mariage entre un noble et une gouvernante de surcroît noire ?

J’ai apprécié le caractère de nos 2 protagonistes. Gill est un alpha et Sadie sait faire entendre ses idées. Cette romance interraciale HEA est sympathique mais il m’a manqué de purs moments de tendresse, ces instants où l’on sent une véritable fusion des cœurs.

Pour ceux qui aiment les romances torrides, l’auteure réserve presque 2 chapitres aux ébats de nos héros. Pour moi, ce n’était pas nécessaire.

Il y a un côté thriller dans l’histoire (tentative de kidnapping d’Edwin et complots du cousin de Gill) qui est sous-exploité à mon sens. L’auteure aurait pu davantage jouer sur le suspense. 

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Pandora box, tome 3 : La gourmandise

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. G comme Gourmandise.

Tézé est le nouveau directeur de l’AFSSA, l’Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments. Il a été nommé à ce poste, malgré son jeune âge, par son père, ministre de la Santé, qui voit d’abord en lui quelqu’un de compétent, mais aussi et surtout quelqu’un de confiance. Son premier dossier porte sur la recrudescence au niveau national des demandes spontanées de tests ESB, visant à diagnostiquer ou non la maladie de la vache folle chez des bêtes en présentant les symptômes. Les tests ont beau s’avérer négatifs, le problème reste entier.

Plongé en apnée dans les méandres de l’élevage intensif, Tézé n’a pas les coudées franches. D’énormes intérêts sont en jeu. L’industrie agro-alimentaire pèse de tout son poids pour calmer le jeu. Mais devant l’augmentation exponentielle de cas troublants, Tézé, résistant aux lobbies, demande des tests plus poussés. Les résultats sont alarmants : tout porte à croire qu’on a à faire à une variante de la maladie de la vache folle, plus terrible encore que la première !

La gourmandise des hommes les aurait-elle rendus fous ?

Je ne me serais pas attardée sur cette bande-dessinée s’il n’y avait pas eu une thématique sur la gourmandise dans le swap marathon de lecture 2022.

J’ai apprécié le coup de crayon réaliste des dessins et le traitement de la gourmandise sous toutes ses formes: gourmand de pouvoir, d’argent et de viande… Jusqu’où l’homme est prêt à aller pour défendre son intérêt personnel ?

Cette BD a l’allure d’un documentaire sur la chaîne agro-alimentaire en Occident. Elle est instructive, à la limite du dérangeant. J’ai eu la désagréable impression d’être indexée, moi qui suis une grande consommatrice de viande. Les auteurs cherchent-ils à me faire culpabiliser ? Je suis pour un meilleur traitement des bêtes mais de là à me passer de viande…

La gourmandise fait partie de la saga Pandora Box dont chaque tome est axé sur un péché capital. Certains d’entre eux m’intéressaient mais j’ai été refroidie par leurs notes moyennes sur Livraddict.

Connaissez-vous la saga ?

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Les trois femmes du consul – Jean-Christophe Rufin

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. F comme Femmes. F comme Françoise ou Fatoumata, les femmes du vieux Béliot.

À Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n’ose s’aventurer à l’hôtel dos Camaroes, malgré son jardin luxuriant. C’est que le patron est un vieux Blanc au caractère impossible. Aussi quand on le retrouve mort un matin, flottant dans sa piscine, nul ne s’en émeut. Sauf Aurel Timescu, roumain d’origine, Consul adjoint à l’ambassade de France. Calamiteux diplomate, c’est un redoutable enquêteur quand il pressent une injustice. Trois femmes gravitent autour du défunt. C’est vers l’une d’entre elles que se dirigent arbitrairement les soupçons de la police. Pour démontrer son innocence, le Consul va devoir entrer dans la complexité de relations où se mêlent l’amour, la chair et l’intérêt. Avec sa méthode intuitive et ses tenues loufoques, Aurel va s’enfoncer plus loin que quiconque dans ces passions africaines. Jusqu’à débusquer le « gros coup ». Celui qui a coûté la vie au vieil hôtelier. Et qui nous plonge dans un des plus grands drames écologiques de la planète.


Aurel Timescu, cinquantenaire, arrivé en poste dans la capitale mozambicaine, 6 mois plus tôt, a vécu 15 jours dans l’établissement du défunt Roger Béliot. La femme française de Béliot a été arrêtée et en tant que ressortissante française, elle a droit à une protection consulaire. Le consul Aurel a pour mission de lui rendre visite. Dès la première visite, Mme Béliot Françoise lui demande de la faire sortir de prison. Elle n’est pas responsable de la mort de Béliot. Elle accuse la 2e femme, la Mozambicaine.

Aurel Timescu décide de mener l’enquête.

J’ai eu un peu de mal au début à entrer dans le récit mais une fois l’enquête ouverte, le roman se lit seul. La thématique sous-jacente au meurtre est pertinente et d’actualité. L’enquête est globalement intéressante mais il m’a manqué des rebondissements, des fausses pistes, du suspense.

Aurel Timescu est le personnage central d’une saga de 5 tomes. Les trois femmes du consul en est le tome 2. Avec son caractère bien trempé, sa passion pour le piano, le vin et ses quelques notes d’humour, Aurel sait se rendre intéressant mais pas attachant. Il ne m’a pas communiqué la furieuse envie de découvrir un autre tome.

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Love in the Jim Crow South – Kendra Queen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. E comme Ennemi. Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Dans la Louisiane des années 1920, l’amour est un jeu dangereux.

Même parler à un homme blanc peut faire tuer Eva LaLaurie.

Mais Renard Mauricette, l’homme le plus riche de la ville, a toujours été un rebelle.

Et il a un œil sur elle.

Il veut la conquérir… la posséder.

Elle va tout risquer par amour – et il ferait mieux de faire de même.

Mais au pays du Ku Klux Klan, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc…

Si je ne choisissais mes lectures qu’en fonction de la couverture, je n’aurais jamais choisi ce livre. Je pense que l’histoire aurait mérité que l’auteure fasse plus d’efforts.

Renard Mauricette est un homme blanc âgé de 24 ans. A la guerre, il a reçu une forte dose d’éclats d’obus dans la poitrine, les joues et la cuisse gauche. Résultat: il boîte fortement et éprouve de sévères douleurs.

John Butler, l’un de ses domestiques, lui propose de consulter une guérisseuse noire, Eva Lalaurie, jeune femme à l’aube de la vingtaine. Ce que John fait, il n’a rien à perdre.

L’interdite attraction se développe au fil des rencontres. Quand Eva décide de s’y abandonner entièrement, elle découvre l’existence d’Amélie Mordant. Eva s’en veut d’avoir flirté avec un homme blanc et de surcroît marié. Elle met un terme à la relation mais Renard ne l’entend pas ainsi.

C’était un mariage convenu par son père et il vient de divorcer. Il est sûr des sentiments qu’il a pour Eva mais ses sentiments suffisent-ils dans une contrée où blancs et noirs ne doivent pas s’unir?

J’en attendais plus de cette romance interraciale. Les héros ne m’ont pas fait vibrer. Le contexte historique est bien décrit mais il m’a manqué une passion dans les sentiments. Je l’ai ressenti au début mais elle a été éphémère.

J’ai lu cette romance en VO et j’ai trouvé le niveau de langue inaccessible.

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Ma révérence – Lupano et Rodguen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. B comme braqueur ou bande-dessinée.

Ma révérence est l’histoire de 2 loosers. Commençons par Vincent. Ce trentenaire a dilapidé l’héritage de sa grand-mère dans un voyage au Sénégal. Là-bas, il a rencontré Rana, une jeune femme sénégalaise mais l’a lâchement abandonnée quand il a fallu qu’il devienne père. De retour en France, le chômage devient son habitude. Il n’a qu’une envie: retrouver Rana mais pour cela, il faut qu’il ait assez d’argent.

Il a alors la brillante idée de devenir braqueur. Il a déjà sa cible : le fourgon blindé de Bernard, un convoyeur de fonds qu’il a rencontré dans un bar. Ça fait un mois maintenant qu’il le suit et prépare son coup avec l’aide de son complice Gaby Rocket, un mec paumé, toujours dans les embrouilles, alcoolique, chômeur. Un soir, ils se retrouvent pour peaufiner leur plan qui devrait avoir lieu dans les jours prochains. Pour Vincent, c’est un braquage non violent à but lucratif. Mais le plan va fortement dévier de sa trajectoire…

J’ai été captivée par le récit de Vincent: ses galères, ses peurs, ses rêves. Il offre diverses émotions. J’ai développé de l’intérêt pour le braquage social qu’il voulait faire, j’avais envie de connaître son dénouement. J’ai été légèrement déçue par la fin. Je m’attendais à plus.

La narration est rythmée, les dialogues travaillés, les personnages intéressants à suivre, la thématique du rapport à la paternité est également bien traitée.

Le type de dessin n’est pas mon préféré mais à l’analyse, il colle à l’histoire.

J’ai passé un bon moment de lecture et j’espère qu’il en sera de même pour vous si vous le lisez. 

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Child of Her Heart – Cheryl St. John

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. Et on commence bien entendu par la lettre A. A comme Amour.

Les rêves de maternité de Meredith Malone sont enfin devenus réalité. Elle est devenue mère grâce à un don de sperme mais il y a eu une erreur. Sa petite Anna n’est pas blanche comme elle. Elle est métisse.

La clinique « The Children’s Connection » tente d’échapper à un tapage médiatique qui gâcherait sa réputation. Le conseil de direction propose d’offrir un séjour à Cannon Beach à Meredith et de confier son cas à l’avocat de la clinique: Justin Weber.

Afro-américain, Justin Weber (à certains moments, je disais Justin Bieber 😀 ) est veuf et élève seul ses deux petits garçons: Lamond et Jonah. Il passe quelques jours à Cannon Beach avec ses enfants. Il y rencontre Meredith par le biais de ses garçons.

Il m’a été difficile de mettre une pause à ma lecture après les premiers moments passés entre Justin et Meredith. J’ai apprécié le rapprochement graduel entre ce père veuf et cette mère célibataire qui est agacée par les regards qu’on porte sur sa fille métisse.

Lamond et Jonah sont attendrissants et on est ravie de cette famille recomposée qui va se constituer.

L’histoire de Meredith et Justin n’est pas sans obstacle, la mère de Meredith est une raciste non déclarée. Je m’attendais à des coups bas mais elle n’a pas suivi le fil de mon imagination.

J’ai apprécié la sensualité des scènes intimes. On ne tombe pas dans la vulgarité.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce couple mixte. J’aurais d’ailleurs voulu un HEA et non un HFN.

Léger bémol ? La demande en mariage que j’ai trouvé précipitée.

Une dernière chose à ajouter : j’ai lu en VO et ma lecture a été fluide.

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TTL 141: Ridden Hard – Kendra Queen

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Romantique

J’ai pensé à une romance de Kendra Queen

Cal Sampson.

Un cow-boy sexy, qui vient à mon secours.

Brutal sur les bords. Arrogant. Totalement pas mon type.

Le jour où on s’est rencontrés, il m’a jetée par-dessus son épaule et m’a emportée.

On ne peut pas se marier, c’est illégal. En fait, tout ce qui se passe ici est illégal.

Mais je ne peux pas m’éloigner de lui.

Quand il m’a demandé de voyager avec lui en Californie, comment diable pourrais-je dire non ?

J’en ai assez du sud raciste. C’est ma seule chance de m’échapper…

Année 1848, quelque part au Texas

Ada, une afro-américaine, voyage avec Mary et David, un couple de race blanche. Leur destination ? La Californie. David doit y livrer vraisemblablement de l’or.

Ada a quitté Boston sur demande de Mary qui ne voulait pas se retrouver seule avec son mari. Quel lien unit Ada et Mary ? Ada semble être sa domestique.

La première rencontre entre le cowboy Cal Simpson et Ada ne laisse pas présager une parenthèse romantique. Il n’y a qu’un bref échange de regards. L’auteure nous épargne le coup de foudre.

Une attaque en pleine nuit disperse le trio. Ada se retrouve seule. Elle erre. Cal croise à nouveau son chemin et décide de la prendre avec lui….

C’est le début d’une histoire entre ce cowboy blanc et Ada.

Ada et Cal forment un couple intéressant. J’ai beaucoup apprécié la construction du personnage d’Ada. Elle est loin d’être mièvre. Il y a de l’humour, de l’amour entre eux. J’ai apprécié leur romance même si j’aurais voulu moins de descriptions de scènes sexuelles et plus de passion dans les sentiments. J’ai également apprécié les quelques notes de suspense ajoutées par l’auteure. Au-delà de la romance, le contexte historique est bien décrit avec toute la violence subie par les afro-américains.

Ca a été ma première lecture de romance western et elle a été intéressante dans l’ensemble. Je me laisserai peut-être tenter par un autre BWWM Cowboy Romance.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Rags to Romance, book 8: The Duke and the Maid

Angelica Cumberbatch est une fillette afro-américaine de 11 ans. Elle est née en France, en 1837 d’une mère chanteuse. Elle n’a jamais connu son père. Tout ce qu’elle sait de lui : sa profession de militaire. Avant de mourir, sa mère la confie à son amoureux John Dreston qui est également musicien et va avoir l’excellente idée de la confier à son tour à sa famille à Londres.

Angelica n’est pas évidemment pas la bienvenue. Quelle famille blanche, à cette époque accepterait de s’occuper d’une enfant noire ? La famille accepte pour une pension annuelle de 300 livres. La vie d’Angelica change à commencer par son prénom. Elle s’appelle désormais Ann. Elle devient femme de chambre, puis femme de chambre assistante.

A 20 ans, la vie d’Ann prend un autre tournant : elle devient la bonne de Patita Dreston qui a été recrutée comme gouvernante par William Herbert Thornbeck, 6e duc de Duncaster.

Patita a une mission : devenir l’épouse du duc et j’ai suivi avec attention son plan d’actions pour y parvenir. Comme dirait le duc : « big beauty and little brains »

William n’a jamais été amoureux, les femmes lui permettent d’assouvir ses besoins naturels. Mais ça c’était avant qu’il ne rencontre Ann.

J’ai apprécié sa façon de la traiter, de la protéger.

He knew he not only had to show her that he loved her, but he also had to show her how love behaved.

J’ai surkiffé cette phrase.

Contrairement au duc de Forbidden Desires, il ne lui est jamais venu à l’idée de prendre Ann comme maîtresse. A part sa mère qui s’y oppose et relève ce fait, William ne l’évoque même pas. C’est beau mais je me demande si c’est réaliste, surtout à cette époque, de ne pas considérer la race de son amoureuse comme un écart vis-à-vis de la noblesse anglaise.

Une chose que j’ai beaucoup appréciée dans cette romance : les scènes sexuelles qui ne sont pas à foison, on en a une seule et elle ne s’étale pas sur dix pages. Merci à l’auteure. Oui, il faut respecter l’intimité des personnages même s’ils sont de papier 😀

L’auteure a ajouté quelques actions à suspense à la romance mais je n’y ai pas été très réceptive.

The duke and the maid, est le tome 8 de la saga Rags to romance. Etant la seule romance historique interraciale de la saga, je ne pense pas découvrir les autres tomes.

Quelle est votre lecture du moment ?

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Race traitor de Jamila Jasper

Un traître à la race, ou en anglais race traitor, est une référence péjorative à une personne qui est perçue comme un soutien d’attitudes ou de positions considérées comme allant à l’encontre des intérêts supposés ou du bien-être de sa propre race. Par exemple, une ou les deux parties à une relation interraciale peuvent être qualifiées de traîtres à la race.

Années 1930, Rickshaw, Mississipi

Burke Giraud est considéré comme un race traitor. Il a des amis noirs, participe à la construction de l’école pour enfants noirs dans laquelle Janie Ruth Ross sera enseignante.

Blanc et Noirs voient, d’un mauvais œil, le rapprochement entre le menuisier et l’enseignante. Des menaces s’ensuivent. De M. Freeman, employeur de Janie et Francis, et du cousin de Burke, membre du Ku Klux Klan.

A qui obéir ? Au désir ou à la peur ? Difficile pour Burke et Janie de contenir la passion. Et comme l’un des titres de chapitres l’indique : Trouble always follows.

Le contexte historique est bien décrit. L’auteure ne nous épargne pas la violence verbale et physique des Blancs. Il est douloureux de voir que des hommes, des femmes ont souffert, ont été humiliés juste pour leur couleur de peau.

Every time we try to dream up somethin’, white folks come and tear it all down.

Jamila Jasper a construit des personnages crédibles avec des forces, des faiblesses, des rêves. J’ai été touchée par le fait que Burke ne sache pas lire. La romance est sympathique mais j’aurais voulu que leur rapprochement prenne plus de temps, qu’il y ait moins de scènes sexuelles décrites de façon vulgaire. Les auteures de romance devraient apprendre à mettre plus de sensualité, de suggestion et moins de vulgarité dans la description de ces scènes.

La scène la plus mignonne ? La première rencontre des héros, tout en douceur et sensualité.

Au-delà de la romance, l’auteure passe un message fort : la vie amoureuse, la vie de famille ne devrait pas être un frein à la réalisation de ses rêves. Burke est un partenaire de vie comme je les aime, j’ai apprécié le fait qu’il pousse sa chérie à réaliser ses rêves.

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Her Mother’s Billionaire Friend – Alicia Beckton

Simone Naylor est une femme qui est prête à franchir la prochaine étape de sa vie. Elle a maintenant 33 ans et sa dernière relation s’est terminée lorsque son copain n’a pas voulu s’engager. Elle veut que sa prochaine relation soit durable, mais lorsqu’elle rencontre Justin Smith, son crush d’adolescente et meilleur ami de sa mère, elle sait que le destin est contre elle depuis le début.

Justin Smith approche de la cinquantaine. Il a déjà deux mariages derrière lui et 3 enfants. Lorsqu’il tombe amoureux de Simone, c’est un coup de foudre, mais il doit se demander s’il peut lui donner tout ce qu’elle veut. C’est tout nouveau pour elle, mais il a déjà emprunté ce chemin auparavant. Peut-il le refaire, surtout quand elle est la fille de sa meilleure amie ?

Les rebondissements abondent alors que Justin et Simone se cachent, tous deux effrayés pour des raisons différentes. Peuvent-ils laisser le passé derrière eux pour se concentrer sur leur avenir ? L’amour d’un homme vaut-il la colère d’une mère ?

Son crush d’adolescente peut devenir une belle histoire d’amour mais cet homme lui a été défendu par sa mère dès le premier regard. Comment Simone s’y prendra-t-elle pour vivre cet amour ?

J’ai beaucoup apprécié le contexte de cette romance qui m’a d’ailleurs poussée à la lire. Sans lui porter la poisse, on peut dire que Justin a vécu beaucoup plus d’années qu’il lui en reste à vivre. Il s’est marié et a divorcé 2 fois, il a des enfants entre 26 et 30 ans. Il approche de la cinquantaine, que peut-il apporter à Simone qui a 33 ans et rêve de mariage et enfant ?

Tous ces paramètres de vie n’ont aucune incidence sur la détermination de Simone. J’ai apprécié son audace, sa maturité, son envie de vivre et d’aimer l’homme qu’elle a choisi. C’est une héroïne remarquable. Elle aime Justin, un point c’est tout.

Celui qui a plus de scrupules, c’est Justin et ça se comprend.

Le couple qu’ils forment est un mélange de rose bonbon et rouge passion.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible. Par contre, j’ai du mal avec l’usage de l’argot et de mots vulgaires quand il s’agit de décrire les scènes d’amour. Pour moi, la romance équivaut à l’élégance.

Her Mother’s Billionaire Friend est le 8e tome de la saga Love in Miami. Je ne pense pas poursuivre avec d’autres tomes. Leurs résumés n’étaient pas assez attractifs.