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Confessions amoureuses – Giovanni Mélèdje

Le samedi 4 mars dernier, j’étais à la dédicace du 5e livre de l’auteur ivoirien Giovanni Mélèdje: un recueil de nouvelles.

J’avais mis une pause à la lecture de recueil de nouvelles mais je ne pouvais refuser l’honorable invitation qui m’avait été faite.

La couverture du livre montre une jeune femme vêtue de blanc, le visage baissé. Est-ce l’illustration de Sœur Marie-Paule, héroïne de la 1ère nouvelle ?

J’achète rarement mes livres en fonction de la 1ère de couverture, la couverture de ce livre ne m’aurait pas poussée à la dérogation de cette règle.

Le titre du livre reprend bien l’idée générale du livre. Confessions amoureuses c’est 10 confessions d’amour. Mais le titre n’est pas inédit. En faisant une recherche sur le net, j’ai retrouvé au moins 2 œuvres avec ce titre.

Parlons maintenant du fond.

Commençons par Sœur Marie-Paule, consacrée au Seigneur depuis vingt ans mais brûlante d’amour pour Doudou. Comment se sont-ils rencontrés ? La nouvelle ne révèle aucune information à ce sujet. Elle est focus sur le pas que Sœur Marie-Paule franchit et qui aura des conséquences physiques….

Amour rime avec ingratitude. Fat l’apprend à ses dépens dans la 2e nouvelle. Elle parvint à faire venir son chéri en France mais l’amour devient vite distant.

L’amour aux collets, c’est la confession amoureuse de l’activiste au caractère bien trempé Dipri et le journaliste Roro. Entre eux, tout a commencé par une violente dispute pendant laquelle Dipri n’a pas hésité à prendre Roro par les collets. Depuis ce jour, Roro ne cessera de penser à Dipri. A-t-il un penchant masochiste ?

La nouvelle « si tu m’aimes » est celle qui m’a arraché un rire. Ariel est le copain de Sido, l’une des plus belles filles du campus. Il l’aime à mourir. Mais la sublime Sido semble l’aimer à temps partiel. Elle lui demandera de poser un acte dangereux par amour pour elle. L’amour rend-il bête ?

La 5e nouvelle est un échange de mails entre deux ex. L’homme a mal digéré la rupture après avoir œuvré pour la réussite de sa belle. Dans le mail qu’il lui adresse, il lui souhaite tous les malheurs du monde.

Un amour de jeunesse peut-il résister à l’aura et au pouvoir d’un ministre ? Pierre l’expérimente malheureusement dans la 6e nouvelle.

Pour vous, c’est quoi une trahison fatale ? Pour Odile, c’est sa meilleure amie qui devient sa rivale.

Dans la 8e nouvelle, un éminent professeur de psychologie humaine est un cocu !

Jean est un fonctionnaire modèle, un époux modèle, enfin presque. Quand Doriane entre dans sa vie au cours d’une soirée, il fait d’elle sa maîtresse. Mais la jeune femme est déjà l’amante d’un autre, un homme très proche de Jean.

Dans la dernière nouvelle, un professeur fait la cour à l’une de ses étudiantes pendant de longues années. Une fois marié avec elle, il court vers d’autres. L’aime-t-il vraiment?

Je découvre la plume de Giovanni Mélèdje. Ses œuvres si je m’en tiens à ce qui est dit dans l’avant-propos du livre tournent autour de l’orbite romantique. Activiste politique, il évoque également la gouvernance dans ses nouvelles.

Globalement, j’ai apprécié ma lecture même si j’ai trouvé certaines nouvelles trop rapides. Il m’a aussi manqué de l’originalité dans le fond. En effet, les intrigues ne sont pas inédites. Une sœur qui rompt ses vœux, une jeune femme qui sort avec le père et le fils, une femme qui sort avec le copain de sa meilleure amie c’est du déjà-vu en littérature comme au cinéma.

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TTL 144: Le désert de ton cœur refleurira

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Festif

J’ai pensé à une romance lue le mois dernier qui évoque les festivités d’un mariage : celui du frère de l’héroïne.

C’est d’ailleurs l’héroïne qui en est l’organisatrice.

Niki Njoya. Trentenaire, entrepreneure résidant à Kribi, ville balnéaire camerounaise. Professionnellement, elle n’a rien à envier à quiconque : directrice d’une agence de mode et d’une chaîne hôtelière. Côté sentimental, c’est le désert. Convaincue que son père a abandonné sa famille pour se réfugier dans les jupes d’une femme plus jeune que sa mère, elle refuse de vivre une histoire d’amour.

Quand elle rencontre Yann Nsangou, homme d’affaires, elle est tout de suite attirée mais lutte de toutes ses forces. Elle espère s’en tirer mais Yann ne lui laisse aucune occasion de s’échapper de la cage de son cœur.

Cette romance offre une lecture très rapide. Le lecteur a un aperçu de la vie à Kribi. Ayant lu un grand nombre de cette collection Adoras, j’ai apprécié le fait que celle-ci se passe en dehors de la Côte d’Ivoire. Côté romance, Niki et Yann ne révolutionnent pas le genre. Le couple offre des moments intéressants de tendresse mais il ne m’a pas fait vibrer.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Rags to Romance, book 8: The Duke and the Maid

Angelica Cumberbatch est une fillette afro-américaine de 11 ans. Elle est née en France, en 1837 d’une mère chanteuse. Elle n’a jamais connu son père. Tout ce qu’elle sait de lui : sa profession de militaire. Avant de mourir, sa mère la confie à son amoureux John Dreston qui est également musicien et va avoir l’excellente idée de la confier à son tour à sa famille à Londres.

Angelica n’est pas évidemment pas la bienvenue. Quelle famille blanche, à cette époque accepterait de s’occuper d’une enfant noire ? La famille accepte pour une pension annuelle de 300 livres. La vie d’Angelica change à commencer par son prénom. Elle s’appelle désormais Ann. Elle devient femme de chambre, puis femme de chambre assistante.

A 20 ans, la vie d’Ann prend un autre tournant : elle devient la bonne de Patita Dreston qui a été recrutée comme gouvernante par William Herbert Thornbeck, 6e duc de Duncaster.

Patita a une mission : devenir l’épouse du duc et j’ai suivi avec attention son plan d’actions pour y parvenir. Comme dirait le duc : « big beauty and little brains »

William n’a jamais été amoureux, les femmes lui permettent d’assouvir ses besoins naturels. Mais ça c’était avant qu’il ne rencontre Ann.

J’ai apprécié sa façon de la traiter, de la protéger.

He knew he not only had to show her that he loved her, but he also had to show her how love behaved.

J’ai surkiffé cette phrase.

Contrairement au duc de Forbidden Desires, il ne lui est jamais venu à l’idée de prendre Ann comme maîtresse. A part sa mère qui s’y oppose et relève ce fait, William ne l’évoque même pas. C’est beau mais je me demande si c’est réaliste, surtout à cette époque, de ne pas considérer la race de son amoureuse comme un écart vis-à-vis de la noblesse anglaise.

Une chose que j’ai beaucoup appréciée dans cette romance : les scènes sexuelles qui ne sont pas à foison, on en a une seule et elle ne s’étale pas sur dix pages. Merci à l’auteure. Oui, il faut respecter l’intimité des personnages même s’ils sont de papier 😀

L’auteure a ajouté quelques actions à suspense à la romance mais je n’y ai pas été très réceptive.

The duke and the maid, est le tome 8 de la saga Rags to romance. Etant la seule romance historique interraciale de la saga, je ne pense pas découvrir les autres tomes.

Quelle est votre lecture du moment ?

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Forbidden Desires – B.D. Anderson

Angleterre, 1844

Stephen Harding, marquis de Rye âgé de 33 ans, est intrigué dès qu’il la voit. Sa mère avait demandé à l’American Negro Band dirigé par Roland Seymour d’animer une soirée musicale qu’elle parrainait, et il ne s’attendait pas à ce qu’une femme fasse partie de l’orchestre, surtout si jeune et si belle. Bien sûr, en tant que membre de l’aristocratie, il savait qu’il n’y avait rien de respectable à lui offrir. Après tout, non seulement elle était américaine, mais elle était aussi noire. Pourtant, une fois qu’il l’a vue jouer, il ne peut s’empêcher de penser à elle. Après un seul baiser, Stephen est déterminé à l’avoir dans sa vie en tant que maîtresse, même s’il sait qu’elle est sous l’œil vigilant de son père et que son offre va miner son rêve et ruiner sa position dans la société.

Allegra Seymour, jeune femme de 21 ans, est une violoncelliste douée. En tant que nègre américain libre, sa famille a quitté l’Amérique, où l’esclavage était encore en vigueur, pour se rendre en Angleterre afin d’y trouver une vie meilleure. Ils sont heureux que le duc et la duchesse de Stamford leur aient demandé de jouer à leur soirée musicale. Une rencontre fortuite avec le fils du duc, Stephen Harding, le soir après sa prestation, réveille une passion interdite entre eux. Allegra, cependant, est déterminée à poursuivre son rêve de jouer devant la Reine malgré l’attirance qu’elle ressent pour Stephen. Sachant que son père souhaite lui trouver un mari le plus rapidement possible après leur tournée, Allegra est déterminée à résister aux efforts de séduction de Stephen et à se concentrer sur son objectif ultime.

Entre Stephen et Allegra, il y a une attraction physique indéniable qui n’est pas du goût du père d’Allegra. Il sait que le duc à la peau blanche ne pourra jamais épouser sa fille qui est noire et non issue d’une famille noble. Il met en garde le duc, insiste pour que sa fille ait une chaperonne. Les obstacles se dressent entre nos deux protagonistes. On se demande par quel subterfuge, ils pourront obtenir des instants volés.

Leur différence d’âge ne leur pose aucun problème. Leur challenge est plutôt racial et social.

Allegra va-t-elle accepter d’être la femme de l’ombre de Stephen ? J’étais très curieuse d’avoir réponse à cette question et je remercie l’auteure d’avoir joué une légère note de suspense sur cette question.

Stephen et Allegra nous font oublier qu’ils sont des personnages de papier tant on ressent leur tendresse et leur passion. J’ai particulièrement apprécié 2 scènes : celle du dîner et celle où Stephen dévoile à Allegra ses blessures physiques et intérieures.

Dans Forbidden Desires il n’y a pas que l’amour, il y a aussi des problèmes familiaux à gérer. Sur ce point, j’ai constaté des longueurs à certains moments. Le livre évoque la trahison d’un frère, le droit de la femme de choisir sa carrière, se marier ou non.

Je l’ai lu en VO et j’ai plusieurs fois eu recours au dictionnaire.

En conclusion ?

Forbidden Desires est une mignonne romance BWWM qui prend place à l’époque victorienne. J’espère en lire d’autres dans un avenir proche.

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A Bundle of Joy, book 2: The baby proposal- Roxy Wilson

Elle va avoir un bébé…

Selene Alexis est une récente victime des mesures de réduction des coûts de son entreprise. Avec une sœur à charge et aucun parent proche pour lui prêter main forte, elle saisit l’opportunité de devenir mère porteuse. En tombant enceinte, elle pourra faire face à ses dépenses mensuelles et réduire un peu ses dettes, au moins pour les neuf prochains mois.

Il lui fait une proposition…

Triston Walker, un ancien soldat, a du mal à s’adapter à la vie civile après des périodes de service en Afghanistan et en Irak. Revoir Selene, la fille qu’il a laissée derrière lui pour servir son pays, est une bouffée d’air frais, jusqu’à ce qu’il réalise qu’elle est enceinte. Il n’a jamais cessé d’être amoureux d’elle, il veut renouer avec elle. Il propose donc une solution à long terme aux malheurs actuels de Selene: le mariage.

Une offre alléchante qu’elle ne peut refuser…

Alors que les hormones de Selene sont en ébullition, que la date de son accouchement approche à grands pas et qu’elle doute des sentiments de Triston à son égard, peut-elle se faire confiance pour prendre la bonne décision ? Va-t-elle faire le grand saut ou détruire les rêves de Triston de vivre avec elle pour toujours ?

Selene a 24 ans, diplômée depuis 2 ans, elle perd son job en tant qu’assistante éditoriale dans un magazine local que personne ne lit. Selene est orpheline, avec une petite sœur à charge.

Après une recherche infructueuse d’un nouveau poste, elle décide de répondre à l’annonce de Megan et Warren Stevens. Ce couple cherche une mère porteuse, tous deux ne pouvant concevoir.

Selene s’attendait à n’être qu’un ventre hôte mais elle va devoir donner en plus de son utérus, ses ovules. Elle sera liée biologiquement au bébé, elle se pose des questions mais très vite la pile de factures qui l’attend l’amène à dire oui à la proposition du couple Stevens.

Selene rentre complètement dans son rôle de mère porteuse quand Triston, son copain d’adolescence refait surface, six ans après l’avoir larguée pour entrer dans l’armée.

Il ne l’a pas oubliée et elle non plus. Leur relation a duré 4 ans même si elle a pris place dans le temps de l’insouciance.

Mais entre eux, il n’y a pas que le passé et la rupture douloureuse, il y a maintenant un bébé.

C’est cette inéquation qui m’a poussée à lire ce livre. Comment être un couple avec un enfant qui n’est pas le nôtre ?

J’ai passé un très bon moment de lecture à cause du thème traité à savoir la gestation pour autrui et ses conséquences mais aussi de l’histoire d’amour qui renaît de ses cendres. Selene et Triston sont un beau modèle de couple. Triston épaule son amoureuse durant sa grossesse et Selene le soutient dans ses troubles post-traumatiques causés par la guerre.

Il y a de l’émotion, quelques rebondissements causés par le couple Megan et Warren Stevens. J’ai eu envie de les étrangler !

Le suspense est léger car on sait qu’il y aura une issue heureuse. J’enlève quelques points à cette sympathique romance pour le langage cru au niveau des scènes de sexe.

Je ne continuerai pas la saga parce que j’ai déjà rencontré les intrigues dans mes lectures mais je suis ravie d’avoir découvert la plume de cette auteure.

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TTL 133: Le SIDA tue, et alors ?

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : V comme…

Virus, celui du SIDA.

C’est le thème central de la bande-dessinée John Koutoukou de l’écrivain ivoirien Benjamin Kouadio.

Abstinence, fidélité à son partenaire ? Complètement démodé. Le sexe libre est à l’honneur. John Koutoukou, le moralisateur, avertit les hommes et les femmes qu’il croise des dangers des rapports sexuels non protégés mais personne ne veut manger le bonbon avec son emballage.

Il interpelle à cor et à cri mais autour de lui n’est perceptible que la voix des rapports sexuels non protégés. Le SIDA se propage comme une traînée de poudre dans la cité. Des victimes font d’autres victimes.

Il est scandalisé par ces jeunes filles qui troquent leurs corps contre de l’argent, encouragés par des parents qui ne voient que le gain facile. John Koutoukou est choqué et le lecteur aussi.

Cette BD est intéressante pour sensibiliser contre le SIDA. Par contre, j’ai trouvé inutile l’introduction de l’aspect religieux à travers l’évangélisation.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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TTL 132: Un noël sur l’équateur

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Une romance.

Forte d’une solide expérience acquise auprès des plus grands chefs étoilés français et auteure d’un blog culinaire à succès, Sandra décide du jour au lendemain de tout plaquer pour réaliser son vœu le plus cher : exercer son art dans son pays d’origine, le Gabon. Une promesse d’embauche dans un restaurant gastronomique et hop elle saute dans le premier avion avec un billet aller simple. Hélas, la (re)découverte des réalités locales contrecarrent ses grandes espérances. Au terme de longs mois de disette, d’échecs, et de doutes, un hôtel huppé de la capitale lui accorde enfin sa chance. Élaborer une carte spéciale fêtes de fin d’année, facile. Le seul hic, c’est de devoir le faire en étant le second d’un otangani*, qui ne connaît pratiquement rien à la cuisine. Sandra qui s’est toujours battue pour être reconnue à sa juste valeur ne compte pas laisser passer cette injustice. Elle a un plan pour évincer ce bel imposteur aux yeux gris-vert. Mais parviendra-t-elle seulement à faire la part des choses entre ses ambitions et ses sentiments ?

D’habitude, je ne laisse pas la couverture d’un livre me guider dans l’achat d’un livre mais pour ce roman d’Owali Antsia, ça a été le cas.

Je l’ai lu en décembre dernier. Composé d’une vingtaine de chapitres et un épilogue, je comptais en faire un calendrier de l’avent spécial lecture mais j’ai vite oublié l’idée. Les chapitres étaient bien trop courts pour me limiter à un chapitre par jour.

J’ai mis un peu de temps à m’habituer au langage courant/familier utilisé. J’ai apprécié qu’au-delà de la romance, la vie de nos héros soit décrite ainsi que leurs challenges personnels. Sandra retourne dans son pays et fait face à la dure réalité de la recherche d’un emploi, Enzo doit s’intégrer dans un pays qu’il ne connaît pas.

J’ai apprécié le couple Enzo/Sandra. Ils ne révolutionnent pas le genre mais offrent un sympathique moment de lecture. J’ai trouvé leurs instants d’amour trop courts. J’aurais voulu qu’il y ait plus de péripéties romantiques.

Par contre, j’ai souligné pas mal de coquilles. J’espère que l’auteure pourra les corriger afin d’offrir au lecteur un ouvrage de qualité.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Crazy in Love de Crystal B. Bright

La chanteuse R&B Chantel Evans avait tout pour elle, jusqu’à ce que la princesse des ballades d’amour perde tout. D’abord, une trahison très publique de son amant et la mort de sa mère entraînent une dépression nerveuse qui met fin à sa carrière. Puis, au même moment, son avocat s’empare de toute la fortune qu’elle a durement gagnée. La seule chance qu’elle a de relancer sa carrière se trouve dans le studio d’enregistrement que sa mère a laissé à son nom….

Lorsque la star de la musique country Truman Woodley voit son duo d’enregistrement avec une jeune chanteuse sulfureuse tomber à plat dans le studio de Chantel, cette dernière se retrouve face à une rare seconde chance – jusqu’à ce que l’ex-petite amie vindicative de Truman transforme les débuts étincelants du duo en un motif de bataille pour la garde de leur fils. Mais Chantel a découvert plus qu’une douce harmonie vocale avec Truman. Elle a trouvé quelque chose qui vaut la peine de se battre…

C’est le 1er tome de la saga A Love & Harmony Romance de Crystal B. Bright. De l’auteure, j’ai déjà lu les 2 premiers tomes de la saga Mama’s Boys.

Lire une romance qui a pour décor l’univers musical est une première pour moi et j’ai apprécié l’ambiance musique country/R&B.

Chantel est entourée de ses cousins qui par leur grain de folie apportent un plus au récit. Par contre, je n’ai pas compris qui était réellement Craig pour Chantel. Son oncle biologique ou de cœur ? Je pensais que c’était peut-être dû à mon niveau d’anglais mais l’un des commentaires sur Goodreads m’a rassurée.

La personnalité de Craig n’est pas facile à cerner. J’ai eu du mal à savoir si je devais le détester ou non. Il agit dans ses intérêts propres au détriment de Chantel mais affirme qu’il œuvre toujours pour le bien de cette dernière.

Nos protagonistes Chantel & Truman (on aurait pu avoir un prénom masculin plus sexy) sont tendres. Ils partagent des moments doux, ils sont présents l’un pour l’autre dans les moments difficiles notamment quand l’ex de Truman veut récupérer son fils mais leur histoire d’amour manque de passion. Et quand je parle de passion, je ne fais pas référence au sexe. Je parle de ce sentiment qui fait que l’autre devient vital pour nous, ce sentiment fort qui nous unit à l’autre, cette passion qui nous fait envier l’héroïne et accorde une place de choix à l’héros dans la liste très restreinte des bookboyfriend.

Le rythme du récit est parfois lent mais ça n’a pas un réel impact sur l’attrait de l’histoire. La romance est légère, on passe un moment sans prise de tête mais je ne suis pas très sûre de poursuivre la saga.

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Ancien feu – Nathalie Amani N’Guessan-Gbalou

Robert et Natacha se sont aimés pendant leurs années collège. Follement. La vie les a malheureusement séparés: après le baccalauréat, Robert part étudier en France quand Natacha, elle, reste en Côte d’Ivoire et intègre l’Ecole Supérieure de Commerce à Yamoussoukro.
Cinq ans plus tard, Robert est embauché par la multinationale spécialisée en prospection pétrolière, Petroleum Regional. Basé en Côte d’Ivoire, il découvre que son ancien amour est sa nouvelle collègue.
Chacun ayant refait sa vie, seuls des liens d’amitié unissent Robert et Natacha désormais. Mais la braise sous la cendre peut-elle expirer si facilement lorsque l’on s’est aimé avec autant de passion par le passé?

Ancien feu est une expression utilisée en Côte d’Ivoire pour désigner un ex. Et l’on dit souvent qu’il faut éviter d’être trop proche de son ex car l’ancien feu peut renaître de ses cendres.

Robert et Natacha en sont une illustration. Robert est divorcé, Natacha, fiancée. Ils se côtoient professionnellement, sont devenus de bons amis mais un voyage professionnel va raviver les sentiments du passé.

Les protagonistes offrent quelques moments de douce rêverie mais ils n’ont pas réussi à me faire envier ce qu’ils partagent. Il m’a manqué des étincelles, de la passion, des moments de surprise.

J’ai trouvé certaines réactions de l’héroïne plutôt puériles, certaines péripéties un peu tirées par les cheveux. De plus, j’ai trouvé que l’auteure a un peu facilité le choix de Natacha en attribuant à son fiancé tous les défauts du monde.

En bonus : Ancien feu, un titre d’un chanteur ivoirien : Gadji Celi.

Belle soirée dominicale à tous !

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The real thing – J.J Murray

C’est la Saint-Valentin ! Et pour marquer l’événement de façon littéraire, quoi de mieux que de parler de romance ?

Jusqu’à la fin de ce mois, je ne vous présenterai que des romances, histoire de célébrer l’amour et de voir la vie en rose.

La romance à l’honneur aujourd’hui est écrite par un homme. Je vous avais déjà présenté l’un de ses livres, ici.

L’ancien champion de boxe Dante « Blood and Guts » Lattanza fait l’objet d’un article dans le numéro « Sexiest Men Alive » du magazine Personality, et la journaliste Christiana Artis a le scoop. Il n’y a qu’un seul hic : elle doit se rendre au Canada, chez son sujet insaisissable. Mais une fois qu’elle a posé les yeux sur le physique ciselé de Dante et son allure italienne sulfureuse, elle décide que chaque kilomètre en valait la peine. Dommage que son comportement glacial ne corresponde pas à son corps sexy.

Depuis qu’il a perdu son dernier combat il y a dix ans, Dante ne donne jamais d’interviews. Mais maintenant, il est prêt à prouver au monde entier – et à son ex-femme – qu’il peut encore gagner un championnat. Il lance un ultimatum à Christiana : si elle réussit les cinq challenges qu’il lui lance, elle pourra lui poser cinq questions. Et ensuite, elle pourra partir. Pourtant, Dante a toujours eu un faible pour les belles femmes noires, et voir Christiana tous les jours suffit à faire fondre ses défenses. Bientôt, elle fait partie intégrante de l’histoire qu’elle est venue écrire…

J’ai découvert ce roman grâce à Youscribe. Je suis tout de suite tombée sous le charme de la personnalité de Christiana. C’est une femme noire de 35 ans, pétillante et comique ! Elle a surtout confiance en elle, elle fonce quand elle désire quelque chose et c’est un point que j’ai largement apprécié dans cette romance. On est très loin des clichés.

L’autre point positif: la narration interne. On a le point de vue de Christiana et ça m’a fait du bien de lire une romance du point de vue du personnage.

Nos protagonistes ont du vécu sentimental, surtout Dante, le beau brun italien de 42 ans. Il est séparé de sa femme, la mère de son fils, mais il ne l’a pas oubliée. Il semble très lié à elle. Cet homme a des valeurs. Pour lui, le mariage c’est pour la vie. Il veut d’ailleurs remonter sur le ring pour elle.

Christiana a donc un adversaire de taille à écarter de son chemin pour atteindre le cœur de Dante mais elle ne va pas s’avouer vaincue, non sans avoir joué toutes ses cartes…

Au niveau de la romance, ce n’est pas le romantisme à l’état pur mais l’essentiel s’y trouve: quelques moments de tendresse, de la séduction. Un kudos à l’auteur pour la scène de flirt.

Dante et Christiana forment une belle paire.

The real thing est une sympathique histoire d’amour même si j’ai noté quelques imperfections: quelques mots vulgaires, des descriptions dont on aurait pu se passer…

J’ai lu le livre en VO et le niveau de langue est accessible.

Sur ce, je vous laisse avec quelques doux extraits

‘I’m giving you my heart, Dante. Freely, and with no reservation. It’s yours. »
That actually felt right. Thirty-five years I’ve waited to give my heart away, and here it is, on an outcropping at Aylen Lake, Ontario, Canada, to a man whose ex-wife is watching us from the kitchen window.

I will still fight, though, » Dante says.
The Garden becomes silent.
He winks at me. « Christiana, I will fight you for the remote control. I will fight you for the covers. I will fight you for the right to cook in my own kitchen. I will fight for air when we …  » He raises his eyebrows.
« I will fight you when we work out together and make our daughter, » Dante continues. « I will fight to hold back my tears when we are married and when I hold my daughter for the first time. » He hugs me fiercely. « See, we are fighting already. It is the sure sign of a healthy marriage. Whatever fights you get into, make sure they end in a tie. »