Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Les pêcheurs de Chigozie Obioma, triste histoire

Couverture Les pêcheurs

 

Un jour de janvier 1996, dans un village du Nigeria, quatre frères profitent de l’absence de leur père pour pêcher au bord du fleuve interdit Omi-Ala.
Le sorcier Abulu, qui les a vus, lance sur eux une terrible malédiction : l’aîné, Ikenna, mourra assassiné par l’un de ses frères.
La prophétie bouleverse les esprits, et hante la famille jusqu’au dénouement tragique.
Avec cet admirable récit dans lequel le tempo du conte africain accompagne la peinture du monde contemporain, Chigozie Obioma invente une forme nouvelle d’écriture romanesque.

l'Afrique écrit

 

Quand le pilier de notre fratrie s’écroule, tout s’écroule avec lui…

Ikenna, Boja, Obembe, Benjamin… Ce n’étaient que des enfants. L’aîné n’avait pas encore seize ans. Ils ne méritaient pas d’être autant acculés, emprisonnés par la fatalité.

Il y a des rencontres qui ne doivent jamais se faire, on n’en sort pas sain et sauf, des personnes qui ne doivent jamais croiser notre chemin au risque d’être engloutis dans leur chaos. 

Il y a des mots qui détruisent et ces mots-là jamais ne doivent être dits, jamais ne doivent être répétés parce qu’il est difficile de les négliger, oublier. 

Pourquoi as-tu répété ces mots, Obembe ? Pourquoi y as-tu cru, Ikenna ? Pourquoi ?

Telles sont les questions que j’ai posées aux personnages de cette fiction qui pour moi étaient plus que des personnages de papier. Leurs sentiments n’ont pas été inventés, ils sont si réels : le désespoir, l’effroi, la haine se ressentent avec une telle intensité. 

 

Quand un malheur nous tombe dessus, on le subit. Quand un malheur nous est annoncé, doit-on le préparer ? 

J’ai vu dans ce livre le pouvoir des superstitions et des croyances. J’ai vu comment elles peuvent soulager (prières de la mère, l’environnement de l’église) et comment elles peuvent détruire (prophétie d’Abulu).

J’ai assisté impuissante à leurs malheurs. J’ai cherché en vain des alternatives pour que ça s’arrête mais je n’étais pas le destin, cette force supérieure. L’Homme n’est pas l’infini, il est limité, il y a des choses qui lui échappent, je l’ai davantage compris en lisant ce roman. 

 

L’ambivalence a été l’une de mes compagnes pendant ce temps de lecture. J’en ai voulu au père qui n’a pas écouté à temps les signaux que lui envoyaient son épouse par rapport aux enfants mais je l’ai admiré pour sa maîtrise de soi, son courage, son espérance de jours meilleurs. Cet homme a voulu un avenir meilleur pour ses fils et il a fait le nécessaire pour que cela arrive. 

J’en ai voulu à Ikenna, Boja, Obembe mais des enfants en proie à l’effroi pouvaient-ils gérer autrement les circonstances ?

J’ai détesté Abulu mais cet homme était-il réellement lui-même ?

J’ai eu mal au cœur pour cette mère déstabilisée parce qu’elle n’arrive pas à éviter les maux qui menacent ses enfants. 

Les quelques événements comiques glissés dans le roman tombent à point. Ils allègent le poids de la tristesse que dégage ce roman. 

 

Les pêcheurs est un excellent roman psychologique. L’auteur nous a servi une belle analyse de ses personnages : la description des états d’âme, passions, conflits psychologiques, sentiment de fraternité est réussie.

 

C’est aussi un beau récit lyrique, très imagé. J’ai beaucoup aimé les comparaisons utilisées par le narrateur :

  • le père de famille est  l’aigle,
  • la mère est la  fauconnière,
  • Ikenna, le python, 
  • Boja, le parasite,
  • Obembé, le limier,
  • Benjamin, la phalène. 

 

La traduction de ce roman est sublime, j’imagine que la version originale doit être encore plus puissante. 

Ce roman restera longtemps dans ma mémoire. Je le recommande aux passionnés de roman psychologique et le déconseille à ceux qui sont déprimés.

Les auteurs nigérians sont à suivre de très près. Ils possèdent d’excellentes qualités de conteur.


Résultat de recherche d'images pour "chigozie obioma"Né en 1986 au Nigeria, Chigozie Obioma enseigne la littérature aux États-Unis. Son premier roman, Les Pêcheurs, publié dans 26 pays, a immédiatement connu un immense succès public et critique.

Pour en savoir plus sur le roman, cliquez ici

 

 

 

 

 

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

La reine de Saba – Marek Halter

Résultat de recherche d'images pour "la reine de saba marek halter"

Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix, neuf siècles avant notre ère, sur le fabuleux royaume de Saba, pays d’or et d’encens.
Mais sa plus belle bataille fut celle de l’amour et de l’intelligence mêlés. Elle défia le roi Salomon par le jeu des énigmes. Vaincue, elle se donna à lui pour trois éblouissantes nuits. Trois nuits que le chant du Cantique des Cantiques inscrira pour l’éternité dans la mémoire amoureuse de l’Occident.
L’histoire nous dit que Makéda, reine de Saba, et Salomon, roi de Juda et d’Israël, eurent un fils, Ménélik, le premier d’une longue lignée de rois africains.

l'Afrique écrit

 

En bonne chrétienne romantique, je porte une attention particulière aux amours dans la Bible. J’ai donc été heureuse d’apprendre que Marek Halter avait écrit sur la Reine de Saba. Je voulais vivre en fiction son histoire d’amour avec le Roi Salomon.

Mais l’oeuvre de Marek Halter n’est pas centrée sur cet amour. Il nous présente Makéda, fille d’Akébo le Grand, la petite princesse qui sait s’imposer.

Les 4 premières parties de l’oeuvre, Marek Halter nous transporte dans le royaume de Saba, ses villes Maryab, Axoum, Makka’h et Sabas, ses richesses naturelles comme l’or, l’encens et ses belles senteurs. On suit avec grande attention les complots, les combats de vengeance ou ceux qui font asseoir l’autorité.

Makéda est une princesse avec un fort caractère et elle ne perd pas ce caractère en accédant au trône. C’est une femme forte, une véritable combattante. J’ai apprécié son opiniâtreté, sa curiosité du monde qui l’entoure.

J’ai également admiré le dévouement de Kirisha envers Akébo le grand et Makéda. C’est une femme exceptionnelle qui aime sans rien attendre en retour.

J’ai beaucoup apprécié la cinquième partie, la rencontre de Makéda avec le roi Salomon, leur désir intense mais bref. 

La reine de Saba présente des femmes qui n’aiment qu’une fois, celles qui ne veulent pas vivre à travers les titres des hommes et n’ont besoin que de leur amour.

J’ai passé un bon moment de lecture.

 

Ainsi allait la vie des hommes : le chaud alternait avec le froid, l’obscur avec l’éblouissant. Et les larmes naissaient entre les dents du rire. La sagesse consistait à ne jamais oublier ce que la douleur nous enseignait.

 

L’amour se vole et s’emporte. Il est gravé dans mon corps. Ce que tu fais durer, tu le fais pourrir. Ce qui est dans notre chant est éternel.
Il protesta et menaça.
— Tu l’as reconnu, le désir du désir n’est qu’un frôlement de rien. Le plus grand pouvoir de l’amour, tes pères te l’ont enseigné, c’est la mémoire.

 

Sagesse des femmes : prendre et emporter l’amour avant que le temps le réduise en poussière.
Sagesse des femmes : ne demeure pas dans l’éclair qui te brûle le ventre. Le beau deviendra aigre comme le lait des chamelles trop longtemps restées dans les prés gras.

 

fleur v1

 

Publié dans Panaché

Throwback Thursday Livresque 21 en mode Wild Life

Print

Me revoilà pour un autre tour du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est :

Wild Life

Un livre qui évoque des animaux, domestiques ou sauvages mais qui ne sont pas nécessairement les héros.

J’ai tout de suite pensé aux histoires d’Aimée (une chronique sur Facebook) et son récit : Les visages de Julie que j’ai lue en 2013. 

L’histoire ne m’avait pas très emballée mais elle est la seule dans mes souvenirs de lecture à évoquer des animaux sauvages ou domestiques. 😀

Julie Daniel vit au Gabon et aura bientôt 16 ans. C’est une fille assez précoce qui s’y connaît plutôt bien en matière de mecs. Elle sort avec Yann depuis 14 mois, un jeune homme de 17 ans qui la trompe, l’humilie, la bat quand il veut, la viole. Bref, la totale. Julie subit cette relation et n’hésite pas à flirter avec d’autres hommes. Si jeune et déjà une vie si dissolue !  Et dire qu’elle se considère mature !

Julie nous fait découvrir l’univers des ados à la recherche de sensations, les vols qu’ils commettent, leurs aventures sexuelles. Je n’ai pas fait de crise d’adolescence, j’étais une fille très sage du coup j’ai eu beaucoup de mal à me retrouver dans cet univers. 😀

On découvre également sa famille et leurs secrets. J’avais  sérieusement commencé à m’ennuyer jusqu’à ce qu’une fenêtre sur le mystique / surnaturel s’ouvre. Julie fait des cauchemars très violents. On apprend par la suite que ce n’est pas une fille ordinaire. Son sang est royal. C’est une fille de l’eau, initiée au mysticisme. Elle a un rôle de gardienne et de protectrice. 

Elle a un génie protecteur. C’est une panthère.

L’image contient peut-être : plein air et nature

 

Son rôle de protectrice ne lui laisse aucun répit. Julie est souvent attaquée par ceux qui en veulent à sa famille. Elle est notamment attaquée par un serpent .

 

Il n’ y a pas que des animaux sauvages dans le récit, Julie reçoit un caniche et la photo d’illustration m’a fait craquer. Il est trop mignon.

 

L’image contient peut-être : chien

 

Et vous, quels animaux domestiques ou sauvages avez-vous rencontré dans vos lectures passées ?

GM signature

 

 

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le grand masque a menti et pas qu’un peu !

 

Résumé de l'oeuvre

Dans ce roman où l’intrigue ne laisse point de répit au lecteur, Attita Hino nous offre un sujet passionnant : la résolution d’un meurtre et la puissance dévastatrice de la vérité. Cette dernière provoquera l’écroulement des croyances ancestrales d’une partie des villageois, et sèmera le doute dans l’esprit de nombreux autres. Comme un pagne savamment tissé, l’histoire du héros de ce roman est contée avec détail et minutie, nous plongeant dès les premières lignes dans un univers captivant. La culture du peuple Palébo devient nôtre, et c’est dans les pas de cet homme intègre et courageux que nous vivons, avec lui, les épreuves de sa vie.

« Le grand masque a menti » est une œuvre riche, un livre qui emporte le lecteur dans diverses dimensions, dans une Afrique noire faite d’intrigues et de manipulations, dans une conception harmonieuse du couple assez distincte de celles qu’on connaît aujourd’hui, de l’amour fraternel et de la loyauté inconditionnelle.

 

l'Afrique écrit

J’ai beaucoup entendu parler de ce livre, on m’en a dit beaucoup de bien. Vu qu’il détenait des secrets, je l’ai inclus dans ma box littéraire du mois de Juin et je l’ai lu pour confirmer toute l’attention portée à ce livre. Il a eu le prix national du jeune écrivain 2014 et la mention spéciale au Prix Ivoire 2014. Une blogueuse m’a dit qu’il méritait de remporter le prix. 😀

Youkou Dibahou, personnage principal de l’histoire est un pêcheur Lépo, vivant dans le village de Lépossô. C’est un paébou (chef de famille) admiré par sa famille. Il a deux femmes mais elles s’entendent à merveille. L’une est la maîtresse du foyer, l’autre la femme du cœur. Elles ne sont pas des rivales juste les femmes d’un même homme. Je les ai admirées, je serais incapable de partager l’homme que j’aime même si l’autre femme est Blanche Neige.

A Dibahou a été confié, la vieille Kounoa. Son père avait hérité de cette femme après le décès de son grand-frère. Son âge très avancé, au-delà de la cinquantaine, ne lui avait pas permis de trouver preneur parmi les hommes de la famille.

La vieille Kounoa s’obstine à être la maîtresse du foyer de Dibahou. Aigrie et méchante, elle injurie à longueur de journée les membres de la famille, insulte les morts qui sont sacrés chez les Lépo, finit par pousser à bout Dibahou. Poussé par la colère, il frappe cette vieille sorcière qui frappe à son tour Dibahou là où ça fait mal, très mal.

Qui pense avoir affaire à une simple histoire sera fort surpris.

La deuxième partie de l’oeuvre est encore plus intéressante, pleine de surprises. Deux parties vont s’opposer : celle du grand masque et la famille de Dibahou. Chaque partie use des moyens en sa possession pour préserver sa vérité. Les convictions s’affrontent et la lutte est violente.

J’ai admiré la force de Dibahou et son courage, sa femme de cœur Mamy n’est pas en reste. Elle aime son mari et n’hésite pas à épouser sa cause.

La vérité surgit, les mystères et croyances se défont. On a mal face à l’injustice, la violence. On ne lâche pas le livre, on a envie de voir comment cette histoire finira et à qui raison sera donné.

Le grand masque a menti est un bon roman du terroir, il nous rappelle nos us et coutumes, ce passé culturel que l’on oublie ou renie, il jette un regard critique sur nos traditions africaines.

J’ai apprécié la pudeur dans la narration des scènes intimes, l’amour que les personnages  se portent. J’ai apprécié la fin de l’histoire, synonyme de renouveau.

J’ai admiré l’auteure pour ses proverbes pittoresques. Elle a réussi à donner une âme à ses personnages, on oublie qu’on est dans une fiction, on vit le récit. Elle a réussi à surprendre.

Ce roman n’est pas loin du coup de cœur. Pour la richesse de l’écriture et du contenu, il méritait bien plus qu’une mention spéciale au Prix ivoire 2014 mais il faudrait que je lise tous les ouvrages finalistes au Prix ivoire pour confirmer mes dires. 😀

 

Christmas

Éditeur: NEI-CEDA

Année de publication : 2014

ISBN : 2844876145 – 9782844876140

Nombre de pages : 269

 

 

Le Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d’Expression Francophone 2014 a été attribué à la Marocaine Bahal Trabelsi pour son roman Parlez-moi d’amour.

Les autres ouvrages en lice étaient :
– Les charmes de Kenza de NADIA ADIB,
– L’insondable destin des hommes de KAMA SYWOR KAMANDA,
– Le troisième sexe de LEANDRE SAHIRI.

Avez-vous déjà lu ces œuvres ?

 

signature coeur graceminlibe

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

10 leçons à tirer de Réfléchissez et devenez riche

Résultat de recherche d'images pour "réfléchissez et devenez riche"

 

Vous trouverez dans ce livre ce que personne ne vous enseignera jamais ailleurs : comment assimiler et appliquer les principes qui vous permettront de faire fortune et d’atteindre les buts que vous vous êtes fixés. Napoleon Hill parvient avec brio à démontrer comment vos pensées et vos croyances peuvent changer le cours de votre vie. Fruit d’une recherche de plus de vingt ans sur la richesse et le talent, Réfléchissez et devenez riche développe treize principes universels qui stimuleront votre confiance et vous mèneront vers une réussite garantie.

l'Afrique écrit

 

Vous voulez être riche ?” c’est la question qui m’a été posée par toutes ces personnes ayant vu ce livre entre mes mains.

J’ai lu ce livre par curiosité, pour savoir s’il mérite toutes les louanges qu’on lui fait.

Je l’ai surtout lu parce que je ne veux pas être pauvre. Dites-moi qui veut l’être ?  😀 

Réfléchissez et devenez riche est un bon outil de développement personnel pour réussir sa vie financière et sa vie en général.

J’ai retenu 10 leçons à appliquer pour faire de nos rêves financiers et notre épanouissement une réalité.

 

  1. Désirer la réussite financière, avoir un but précis et s’y tenir 

Il faut savoir ce que l’on veut vraiment. Une intention bien ancrée aide à surmonter de nombreuses difficultés.

La richesse ne vient pas en réponse à des souhaits. Elle vient seulement à ceux qui ont des plans précis, des désirs définis et une persévérance constante. Ne dites pas :  » je veux être riche ou je veux beaucoup d’argent.  » Soyez précis et indiquez clairement la somme que vous désirez obtenir sur un papier. Indiquez avec précision le plan d’actions à mettre en oeuvre pour obtenir cette somme et la date limite pour l’atteindre. 

2. Être prêt à persévérer jusqu’à la réalisation de son désir.

Il ne faut jamais abandonner tant qu’on n’a pas obtenu ce que l’on désire. Un esprit décidé fait naître un pouvoir extrêmement puissant.  

 

3. Avoir la foi

L’espoir ou la volonté ne suffisent pas, il faut encore la foi. La foi en soi, la foi en l’Infini. 

Ce que vous désirez, croyez que vous l’avez déjà reçu. 

La foi est le seul antidote connu de l’échec. La foi est un état d’esprit qui peut être induit ou créé par l’affirmation ou la répétition d’instructions directement au subconscient grâce au pouvoir de l’autosuggestion.

La concrétisation du désir nécessite l’autosuggestion. Elle est l’agent par lequel on peut atteindre et influencer le subconscient. On appelle autosuggestion toute suggestion que l’on s’adresse à soi-même et qui par l’intermédiaire des cinq sens atteint notre cerveau. 

 

  1. Donner des ordres positifs à son subconscient

Le subconscient a un rôle d’intermédiaire dans la transformation du désir en son équivalent physique ou monétaire. Vous pouvez utiliser sa force créatrice. Le langage que comprend le mieux le subconscient est le langage de l’émotion ou du sentiment. Il faut puiser dans les bonnes émotions (désir, tendresse, espoir, amour…) lorsqu’on donne des instructions à son subconscient . Nos pensées dominantes doivent être positives. 

Ces pensées dominantes, sont si fortes qu’elles hypnotisent en quelque sorte notre cerveau, celui-ci par un phénomène qui reste inexpliqué, attire alors, comme le ferait un aimant, les forces, les gens et les circonstances qui s’accordent à ces pensées.

 

  1. Avoir un cerveau collectif

Avant d’être sûr de votre capacité de transformer le désir en argent, vous aurez besoin de connaissances spécifiques relatives au service, au produit ou à la profession que vous comptez proposer en retour de l’argent que vous désirez. Puisqu’on ne peut pas détenir toutes les connaissances indispensables pour accéder à la richesse, il est nécessaire d’avoir un cerveau collectif : les personnes qui seront nécessaires à la création et au développement de votre ou de vos plans  pour devenir riche.  Il faut savoir profiter de l’expérience des autres. Ces membres du cerveau collectif ne doivent jamais se laisser abattre.

 

  1. Nourrir son imagination

Les idées sont à la base de la richesse et ces idées jaillissent de l’imagination. L’esprit humain a besoin de stimulants pour vibrer, s’enthousiasmer, créer et développer son imagination. N’arrêtez jamais de solliciter votre imagination.

Dans ce livre, vous trouverez les 8 stimulants constructifs les plus efficaces (l’amour, la musique, l’autosuggestion par exemple) pour stimuler votre imagination. Plus elle est sollicitée, plus elle grandit. Un peu à la façon d’un muscle.

 

  1. Ne pas gaspiller son énergie sexuelle.

Celui qui a découvert comment transformer son énergie sexuelle en une énergie créatrice peut s’estimer heureux. La transmutation sexuelle c’est l’esprit qui s’éveille et remplace des pensées d’expression physique par des pensées d’un autre ordre. Le désir d’un contact physique doit être transmuté en une autre forme de désir ou d’action. L’émotion sexuelle a trois raisons d’être dont la transformation de la médiocrité en génie. Cette énergie doit être utilisée avec intelligence et discernement.

 

  1. Vaincre la peur

Il y a trois ennemis à chasser de son esprit : l’indécision, le doute, la peur. Il faut analyser le type de peur qui nous habite, ne pas avoir recours aux excuses et éviter la procrastination. Le “bon moment ne vient jamais. Il faut se mettre immédiatement à l’ouvrage avec les outils dont on dispose; peu à peu, vous en trouverez de meilleurs “.

 

9. S’inspirer des “grands”, ceux que l’on admire

Vous avez des modèles de réussite ? Étudiez leurs vies, leurs caractères. Par l’imagination, faites d’eux vos conseillers.

 

10. Apprendre à donner

Pour gagner de l’argent, il faut d’abord donner. Ce principe a été très bien détaillé dans Père riche père pauvre.

 

J’ai noté tous ces conseils et je suis en phase d’expérimentation.  😀

C’est un livre à lire si on a envie d’atteindre ces objectifs et passer à l’action.

 

Quel livre de développement personnel recommanderiez-vous ?

GM signature

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Ailleurs…Un Jour…Peut-être !

Ailleurs un jour peut etre

D’Eustache A. Prudencio, auteur béninois d’origine nigériane et brésilienne, je n’ai lu qu’Amours sonnantes et trébuchantes, un recueil de nouvelles réédité en 2011. Je n’avais pas apprécié ma lecture au point de décider de ne pas perdre de temps à en faire une chronique ni sur le blog ni sur ma page Facebook. 

Dans ma PAL, j’ai un autre recueil de nouvelles de lui, des recueils de poèmes et un roman : Ailleurs … Un Jour…Peut-être

Ce roman a été une douce lecture. Au moment de préparer ma chronique, j’ai consulté la préface du livre faite par le journaliste-écrivain Jérôme Carlos et j’ai trouvé qu’elle reflétait parfaitement mon avis sur le livre. 

J’ai donc décidé de vous la présenter au lieu de faire une chronique. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?  (rires)

{ Eustache A. Prudencio nous entraîne sur le terrain d’un riche et fécond débat de société. Il nous interpelle sur ce qu’il tient pour des contre-valeurs dont devront se délester nos cultures. C’est le pré-requis à leur présence au « banquet de l’universel. » Au nombre de ces contre-valeurs , la dot sortie  de son cadre symbolique et habillée des haillons d’une honteuse transaction marchande. Mais ce sont aussi les pratiques en vigueur  dans le secret des couvents fétichistes. Elles se révèlent comme de graves et vilaines césures dans l’existence de jeunes citoyens. Ce sont encore de vieilles croyances à la peau dure, véritables freins à l’envol de l’Afrique vers les horizons d’une franche liberté et pour le plein contrôle de son destin. 

« Ailleurs… Un jour…Peut-être !  » est avant tout un beau récit d’amour entre Sibavi et Kuao. D’un amour franc et conquérant qui a su avoir raison de nombreux pièges et difficultés. On apprendra que le niveau intellectuel des conjoints n’est pas un obstacle rédhibitoire à leur plein accomplissement. On prendra la pleine mesure du racisme, ce cancer dangereux qui se métastase au gré des préjugés imbéciles. On se délectera de ce bel hymne à la promotion de nos langues nationales. 

« Ailleurs… Un jour…Peut-être ! » est un livre court, pour des débats longs, mais de qualité. On ne peut s’y tromper : cette oeuvre belle dans la forme et ô combien pédagogique dans sa démarche porte bien la marque de fabrique de son auteur, Eustache A. Prudencio, l’immortel }

Quelques détails sur l’oeuvre 

Nombre de pages : 90

Publié en 1983 par les Editions ONEPI puis une réédition post-mortem en 2015

Quelques mots sur l’auteur 

Eustache A. Prudencio était un écrivain-journaliste béninois né le 5 septembre 1922 à Bopa et décédé le 21 mai 2001 à Cotonou. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont des recueils de poèmes et a été récipiendaire de plusieurs distinctions honorifiques et autres prix et a notamment obtenu le diplôme d’honneur de poésie de l’Académie des Jeux Floraux Méditerranéens de la Société des Arts et Lettres de la Côte d’Azur.

Publié dans Quand on est célib'

Coucou là-haut ! C’est prévu pour quand l’amour réciproque ?

attirer l'homme que j'aime

Je m’appelle Judith, j’ai 25 ans et je n’ai toujours pas connu l’amour réciproque. Les hommes qui me courtisent ne me plaisent pas. Les hommes qui me plaisent ne viennent jamais vers moi. J’en ai marre, ABSOLUMENT MARRE !!!

Je ne sais pas ce qui cloche chez moi.

Depuis un mois, c’est un mec très moche qui me courtise. Le physique ne doit pas être essentiel dans le choix du partenaire mais comment dormir avec un homme dont on déteste les formes du visage ? Comment passer toute sa vie avec un homme dont le corps ne nous attire pas ? Moi, je dis non !

Je ne cherche pas Mister Univers, un mec sans défaut,

je veux un homme qui m’électrise en effleurant ma  peau.

J’ai blacklisté Quasimodo de façon brutale. Je n’avais pas le choix, son attitude frôlait le harcèlement.

La semaine dernière, c’est le vigile de l’entreprise où j’étais en mission professionnelle qui m’a abordée !!!! Oh, ma pauvre Judith qu’as-tu fait au Bon Dieu pour qu’IL te martyrise de la sorte ?

Le vigile n’est pas mal, côté physique mais nos niveaux d’étude ne concordent pas. J’ai un poste de senior dans un cabinet d’audit, je recherche un homme avec le même bagage intellectuel que moi. Ne me faites pas la leçon !!!!! Je ne veux rien entendre ! Que celle qui ne pense vraiment mais alors vraiment pas comme moi me jette la première pierre puis une deuxième.

Bref ! Je veux avoir l’homme que je désire  alors cette semaine, j’ai décidé de me renseigner amplement sur la loi de l’attraction. J’ai dévoré les ressources du blog d’Arielle Camille.

En résumé, les 10 choses à faire pour attirer ce qu’on désire sont :

1- Aligner la pensée consciente avec le ressenti. Imaginer quels seraient les sentiments que vous éprouveriez si vous aviez maintenant l’homme que vous souhaitez avoir. Que feriez-vous avec cet homme et quels sentiments cela déclencherait ?

Il suffit d’éprouver ces sentiments dès maintenant ! Faites comme si vous aviez déjà ce que vous désirez ! Et sentez-vous comme ça les prochains jours.

 2-  Travaillez sur votre rapport par rapport au couple : Comment le percevez-vous en général ? Faites en sorte de le percevoir comme quelque chose de très positif, une énergie puissante d’abondance qui circule.

3-  Attention à ce que vous dites.  Surveillez vos paroles ! 

4-  Soignez-votre corps, marchez et faites du sport !

5-  Vivez au présent

6- Lâchez prise, oubliez presque votre désir, et soyez heureux de ce que vous avez maintenant !

7-  Soyez précis ! Savez-vous ce que vous voulez vraiment ?

8- Agissez dans le sens de vos désirs. Ne restez pas passifs.

9-  Engagez-vous vers votre objectif. Montrer à la vie votre détermination.

10-  Faites confiance à la vie.

 Et une petite astuce supplémentaire, mais c’est bien parce que c’est vous !

Quand ça ne va pas et que tout ce que je viens de dire là-haut vous semble insurmontable, voyez le verre à moitié plein ! (tout ce qu’il y a déjà de bien dans votre vie). Dites-vous une chose, le verre n’est jamais plein totalement. Il faut juste l’accepter !

J’ai aussi lu les 2 ingrédients secrets pour mettre en action la loi de l’attraction : 

– S’attendre à ce que cela arrive ou plus simplement « y croire »

Le problème de bcp de personnes est que, même si ils pensent à ce qu’ils veulent, même si ils en parlent et qu’ils y prêtent attention, ils ne croient pas que cela puisse vraiment leur arriver. Ils ne s’attendent pas à obtenir des résultats, ils n’ont pas la foi, ils ne croient ni en eux, ni ne font confiance à l’univers. Voilà pourquoi cela ne fonctionne pas. Donc, pour que ce que nous désirons se manifeste dans notre vie, il faut par dessus y croire. Etre sûr que ça va nous arriver. Et surtout être confiant. Attention, je ne parle pas d’espoir. Je parle de foi. Avoir la foi, voilà un des ingrédients manquants.

– Lâcher-prise

Ensuite, et je pense que pour bon nombre d’entre nous cet aspect est très difficile à comprendre, il faut lâcher prise. Cela peut sembler paradoxal avec « s’y attendre » mais vous allez comprendre. Lâcher prise est le liant qui manque à la recette de la loi de l’attraction. Lâcher prise une fois que l’on a pensé à ce que l’on veut, émis une émotion positive, et ressenti au fond de soi la confiance que cela va se produire, c’est comme affirmer à l’univers que nous lui faisons toute confiance sur les détails de la réalisation. Lâcher-prise fait en sorte qu’aucun doute ne vienne s’immiscer dans notre esprit. Quand nous lâchons prise, nous ne tournons pas les choses en boucle dans notre tête et par conséquent, ne permettons pas à notre intrus de nous tirer vers le bas en nous faisant entendre par exemple ce genre de phrase :

« Ne rêve pas, ça ne marchera jamais, je ne vois pas comment ! »

Ma recette magique est donc la suivante : Pensée + attention + émotion + action + s’y attendre + lâcher prise

= Manifestation ou matérialisation de son désir

Après lecture de ces articles, mon regard sur ma vie amoureuse a changé. Oui, je sais ce que je vais faire.

Matin, midi et soir, je répéterai ces paroles : je vais connaître l’amour réciproque, je vais plaire à un homme qui me plaît.

J’attirerai à moi ce que je désire….

Et vous, comment vous faites pour attirer à vous ce que vous désirez ?

Publié dans Psyché

Mes douze sources

bloggif_558092c22dbfa

Pour ce semestre qui débute aujourd’hui, 12 citations encadreront mes pas. 

  1. Restez à l’écart des personnes qui essaient de rabaisser vos ambitions. Les gens médiocres font toujours cela, mais les grands vous font sentir que vous, aussi, pouvez devenir grand. – Mark Twain

 

  1. Vous devenez ce en quoi vous croyez. Vous êtes là où vous êtes aujourd’hui dans votre vie à partir de tout ce que vous avez cru. – Oprah Winfrey

 

  1. Essayez de transformer chaque désastre en une opportunité. – John Rockfeller

 

  1. N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive… et tu seras heureux. Epictète 

 

  1. Gardez toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre. Abraham Lincoln

 

  1. Dans la vie il n’y a pas de solutions ; il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent. Antoine de Saint-Exupéry 

 

  1. Quand on a choisi un chemin, aussi compliqué soit-il, on le poursuit jusqu’au bout. Sinon, on ne saura jamais ce qu’il nous promet. Yasmina Khadra

 

  1. C’est son caractère qui fait à chacun sa destinée. Cornélius Nepos

 

  1. La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même. Charles de Gaulle

 

  1. Si tu veux aller au bout de ton mérite, ne t’attarde pas sur les crottes que tu écrases car il y en aura toujours sur le chemin des braves. Yasmina Khadra

 

  1. Développe en toi l’indépendance à tout moment, avec bienveillance, simplicité et modestie. Marc-Aurèle

 

  1. Ceux qui n’ont pas l’esprit libre ont des pensées toujours confuses. Anton Tchekhov 

Et vous, quelles seront vos sources de motivation?

Grâce Minlibé,

Auteure de Chimères de verre