Publié dans Revue cinéma

Girls Trip ou l’hommage à nos folles années, nos folles copines

Bientôt mon retour au boulot après 3 belles semaines de détente. Pour me donner de la pêche et dormir avec le sourire, je décide de regarder Girls Trip. 

 

 

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Copyright Allociné

Ryan Pierce (Regina Hall), auteure à succès de livres de développement personnel, invite ses trois meilleures amies de l’université – Dina (Tiffany Haddish), Lisa (Jada Pinkett Smith) et Sasha (Queen Latifah), – qu’elle n’a pas revues depuis plusieurs années, au festival Essence, organisé tous les ans à la Nouvelle-Orléans pour célébrer la diversité et la créativité afro-américaines. Alliances et discordes sont réactivées, le côté sauvage de chacune se réveille et la solidarité féminine est ressuscitée, le tout sous un flot d’alcool, de musique, de soirées, de grabuge et de flirts à en faire pâlir la ville de tous les vices.

 

l'Afrique écrit

 

J’ai adoré ce film pour plusieurs raisons :

 

  1. La mise en avant de la culture afro-américaine

A travers le festival Essence, la culture musicale afro-américaine, la beauté noire ont été mises en valeur.

 

2. L’humour est au rendez-vous

J’ai ri et qu’est-ce que ça fait du bien ! Il y a des scènes tellement comiques.

Mise en garde : l’humour est parfois cru.

Dina est une sauvage ! C’est une fêtarde insouciante au caractère bien trempé. Elle est vulgaire, son comportement est grossier mais on ne peut ne pas l’apprécier. Elle est toujours présente pour ses amies et leur rappelle toujours de mettre un peu de folie dans leur vie. 

 

2. J’ai eu la nostalgie de mes années estudiantines

Ce film m’a replongée dans mes années passées au Maroc, en France avec mes amis. A travers le « Flossy Posse » j’ai revu nos soirées, « nos dégamages », nos instants de commérage, nos douces folies. On avait hâte de travailler pour pouvoir avoir de l’argent mais aujourd’hui je peux affirmer que c’est l’une des meilleures saisons de la vie. Toi qui me lis, si tu es encore étudiant, profite bien.

 

3.  J’accorde une grande importance aux thématiques abordées

Girls Trip c’est la célébration de l’amitié. Une amitié avec des désaccords, des embrouilles, des mots blessants mais une amitié joyeuse, sincère, solide, fidèle qui traverse le temps. A travers le « Flossy Posse », j’ai vu ma bande de copines, les BADS. J’espère que le ciel nous permettra d’être aussi soudées dans 20 ans.

J’ai adoré les mots de Ryan à la fin du film :

Chaque bande d’amis vit un jour une expérience tellement forte que chaque membre la portera en elle jusqu’à la fin de sa vie. J’ignore ce que l’avenir nous réserve, de l’amour ou du chagrin, de la joie ou de la tristesse, la seule chose dont je suis certaine c’est que mes copines seront là. Peu importe qui se glissera dans le tableau, mes copines seront toujours ma toile de fond. Elles me permettent d’être moi-même. Nous serons nous-mêmes, affectueuses, rieuses, précieuses, merveilleuses, nous quoi !

 

Il est également question de l’honnêteté dans cette comédie. Honnêteté envers les autres, honnêteté envers soi-même.

Les coachs de vie sont-ils honnêtes ? Ils nous vendent des formules de bonheur qu’ils n’appliquent pas souvent eux-mêmes. 

Quant on parle d’honnêteté, l’authenticité n’est jamais bien loin.

A quoi ça sert de paraître ? De montrer aux autres une vie qui n’est pas réellement la nôtre ? Girls Trip souligne l’importance d’être soi-même.

 

Ce film est à voir avec ses meilleures copines, ceux qu’on aime. 

 

 

 

Bon dimanche les amis !

 

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Dis-moi que tu m’aimes en 10 chansons

Sur le trajet du boulot, l’air « dis-moi que tu m’aimes » de Corneille a empli ma tête. Je ne me souviens plus de la dernière fois que je l’ai écouté. 

Grande fut ma surprise de découvrir une dizaine de chansons avec pour titre « Dis-moi que tu m’aimes » sur Youtube. Je les ai découvertes et j’ai eu envie de vous les partager.

Ecoutez et élisez votre top 3 « Dis-moi que tu m’aimes ». 🙂

 

1. Dis-moi que tu m’aimes par Corneille

Plus rien ne va
Non, rien ne va plus 
Mon amour
Les couteaux volent bas
Tes mots c’est du piment mon amour
Et toi tu tires dans le tas
Mais ce tas c’est nous, 
Mon amour
Oui nous rappelle toi
Y’a deux heures on s’adorait
Est-ce qu’on peut y retourner 
S’il te plait ?
Ouh Ouh Ouh ( S’il te plait )
Dis moi que tu m’aimes
Toujours
Parce que la la la 
T’as ce regard
Et ce n’est que bla bla bla 
Quand je te parle
Plus rien ne va, 
Tu m’appelles par mon prénom, 
Mon amour
Quand peut-on revenir à :
« Chéri, Bébé, mon Chou, 
Mon amour » ?
Olà Olà, 
Tu manques de bonne foi
Je n’fais pas que des conneries, 
Mon amour
Impossible d’intégrer la vidéo dans l’article, vous pouvez l’écouter ICI

2.Dis-moi que tu m’aimes par Charles Aznavour

Mélodie entraînante qui accompagne des vers très érotiques. J’ai beaucoup aimé la dernière strophe. 

Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes fort 
Et qu’ aucun problème 
Comme aucun dilemme 
Ne peut changer notre accord 
Dis-moi dans un râle 

 Jusqu’ aux aubes pâles 
Quand mon corps brise ton corps 
Dis-moi, dis-moi 
Que tu m’ aimes et qu’ ivre 
Sous mon poids tu vibres 
Quand je te possède encore 

Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes et viens 
Mettre le désordre 
Dans mon âme et mordre 
Ma chair et griffer mes reins 

Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis le moi si même 
L’ amour est sans avenir

 

 

3. Dis-Moi Que Tu m’Aimes par Thierry Cham

Ah, l’amour ça se danse si bien. En zouk s’il vous plaît !

 

Dis-moi que tu m’aimes
Une étincelle dans tes yeux suffit à me rendre heureux
Dis-moi que tu m’aimes
Et les choses ne seront plus les mêmes
Dis-moi que tu m’aimes
Jusqu’au bout jusqu’à l’extrême
Oser l’amour sans rien qui nous enchaine
Dis-moi que tu m’aimes
C’est le plus beau des poèmes

 

4. Dis-Moi Que Tu m’aimes par Chimène Badi

 

J’ voudrais qu’on m’ trouve belle, qu’on se voit dans mes dents blanches 
Être un Top Model dès que j’ai l’ moral qui flanche 
Y’a des jours avec mais avec quoi, je sais pas 
J’ connais les jours sans, les jours où j’ fais les sans toi 
J’ veux être super-femme, super-moi, super quelque chose 
Pas celle qui sait pas mais celle qui peut, celle qui ose 
Être comme j’étais pas lorsque je t’ai rencontré 
Être bien dans ma peau pour qu’ t’ aies envie d’y entrer
Dis-moi que tu m’aimes 
Ça me suffira 
Dis-moi que tu m’aimes 
Et ça suffira 
Et ça suffira

 

 

 

5. Dis moi que tu m’ aimes par Henri Salvador

Mon sourire du matin
Mon ciel de Provence
Aujourd’hui, mon demain
Ma tendre romance
Mon espoir, mon tourment
Ma raison de vivre
Dis ces mots que j’attends
Pour qu’ils me délivrent
Dis moi que tu m’aimes

 

 

6. Dis Moi Que Tu M’aimes par Dany Brillant

Dany nous fait danser sous les cocotiers !!!! 

Viens, tes cheveux s’enroulent 
J’adore quand tu bouges 
Tu te sens bien 
Viens, si ça va plus vite 
Pousse un peu le rythme 
Là, c’est très bien 

Dis-moi que tu m’aimes, oh, dis-moi que tu m’adores ! 
Dis-moi que tu m’aimes, oh, dis-moi que tu m’adores ! 

Je ne sais pas ce que tu as 
Tu as l’air bizarre 
Maintenant que tu sais danser 
Tu as l’air changé 

Maintenant que tu danses bien 
C’est déjà la fin !

 

 

 

7. Dis Moi Que Tu M’aimes par Ninho

Dis-moi que tu m’aimes (dis-moi que tu m’aimes)
Ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes (ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes)
J’suis un voyou d’la tess qui a besoin d’amour, dis-moi que tu m’aimes (dis-moi que tu m’aimes)
Dis-moi que tu m’aimes (dis-moi que tu m’aimes)
Ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes (ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes)
À 250, une femme et des enfants au bout du tunnel (au bout du tunnel)

 

 

La chanson ne m’a pas du tout emballée et vous ?

 

8. Dis Moi Que Tu M’aimes par Sylvie Vartan

Il ne faut pas attendre
Oh ! Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Je suis prête à me rendre
Oh ! Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens

Je pardonnerai tout
Pour ces mots les plus doux
Sans fausses larmes, les dire à genoux

Bien des amours renaissent
Du fond de leur détresse

Pour que tout recommence
Oh ! Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Il nous reste une chance

J’apprécie les paroles mais pas la mélodie. Et vous ?

 

9. Dis Moi Que Tu M’aimes par LE ZèBRE

Articule, j’entends pas

Qu’est-ce qu’il y a ? Tu recules 

Je veux que tu le dises plus fort je veux que tu cries sous tous les toits.

Dis-moi que tu m’aimes. 

 

 

10. Dis Moi Que Tu M’aimes par Claude Michel

 

 

Avouez-le, qui pendant la lecture de l’article a envoyé un SMS à l’élu de son cœur pour lui dire : dis-moi que tu m’aimes ? 😀

N’oubliez pas d’élire votre TOP 3  en commentaire 😉

Excellent week-end les amis !

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Minute TAG : Tout commence par un rêve….

Image associée

C’est l’heure de rêver les amis ! J’ai vu ce tag chez Gettin Hope et j’ai décidé de l’adapter. 

En ce dimanche ensoleillé, mon esprit vogue dans les eaux douces du rêve. Je m’imagine ailleurs…

 

1. Quel est le pays ou la ville où tu rêverais de vivre ?

Kigali !!!! On y vit aussi bien qu’à New-York. 

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2. Avec quel joueur de football, rêverais-tu de passer une journée ?

CAVANI !  J’aime beaucoup sa personnalité. 

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3. Quelle célébrité rêverais-tu d’avoir pour ami ? 

On reste dans le domaine du football. J’aimerais bien avoir Neymar pour ami. Je le suis depuis son arrivée au PSG (mon club de ) et j’aime sa joie de vivre, son grain de folie. Avec un ami pareil, c’est le rire assuré toute la journée. 

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Source : Neymar Twitter

 

4. Quels auteurs de renom rêverais-tu de compter parmi tes fans ?

Fatou Diome, Chimamanda Ngozi Adichie et Yasmina Khadra.

 

 

 

5. Ta carte de banque est illimitée pendant 2 heures, où vas-tu ?

Direction le centre commercial Cap Sud. Je fais un tour rapide à la Fnac pour prendre des livres puis je cours chez Minelli, SWAROVSKI et New Look. 

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6. Quel instrument de musique rêverais-tu de jouer ?

Le violon ! Je le trouve tellement poétique cet instrument !

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7. Le métier que tu aurais rêvé faire ?

Etre diplomate, changer de pays au gré de mes nominations, découvrir de nouvelles cultures.

 

8. Un cuisinier ? Une femme de ménage ? Un chauffeur ? Que préféreriez-vous ?

8

J’hésite entre le cuisinier et la femme de ménage. 

 

9. On te propose un rôle à la télé. Tu choisirais plutôt un film ? une série ? une télé réalité?

Une télé réalité ? Jamais ! Pas envie de gâcher ma carrière d’écrivain. Je choisirais un film d’action genre Black Panther. 😀

 

10.  Tu aimes les beaux gosses dans les novelas. A la place de quelle héroïne aurais-tu aimé être ?

Maricruz dans Corazón Indomable. J’ai découvert cette novela cette semaine et je suis en train de la dévorer. J’ai été séduite par Octavio, le héros. Sa douceur, ses gestes de tendresse, son sourire. OMG ! J’aurais aimé tourner ce film avec lui. 😀

 

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11. Tu gagnes au loto la somme de 1 million d’euros… dis 3 choses que tu fais SANS RÉFLÉCHIR ?

Je prends des congés, direction le Cap Vert. J’achète des livres et je refais la maison de mes parents. 

 

12. Quels livres rêverais-tu qu’on t’offre ?

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13. Quels prix littéraires rêverais-tu de recevoir ?

Vu que je n’ai pas encore la notoriété correspondant à mon talent, j’aimerais bien être mise en avant par le PRIX MEDICIS. Il faut bien rêver en couleur non ? 😀

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Sinon, j’aimerais bien recevoir 

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Source : Actualitté

 

Je ne dirai pas non au Grand prix littéraire d’Afrique Noire ou le Prix Ivoire.

Pour cela, il faut déjà que je me mette sérieusement à l’écriture de mes prochains romans. Sur ce, je vous laisse. 

Image associée

 

Petite question avant que je ne parte : quels sont vos rêves, les amis ?

 

 

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Challenge créatif du mois de juin #1 : « Journée idéale »

Hello guys,

Je débute le « Challenge un peu créatif du mois de Juin » imaginé par une connasse parisienne.

J’ai choisi de vous parler de ma journée idéale.

La journée idéale no stress dans n’importe quelle ville du monde où la paix règne

Réveil à 10 heures du matin (la veille, j’aurais dormi à 22 heures, j’aurais ainsi dormi pendant 12 heures, mon temps de sommeil idéal que j’atteins un week-end sur 4)

Un petit tête-à-tête avec mon Père en musique : Jéhovah Shammah, mon 1er amour, le plus beau et le plus grand.

 

 

Cette musique (qui est l’une de mes préférées) passant en boucle, je prends un bain aromatique, le moment de bien-être par excellence ! 
Parce que bien manger c’est le début du bonheur, je m’offre une belle assiette de petit-déjeuner.

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Une journée idéale c’est une journée de divertissement, je passe donc mon début d’après-midi devant des films nollywoodiens. 

Je pars ensuite faire une journée shopping. J’achète sans compter. J’ai une journée idéale, un compte en banque idéal so pourquoi me priver ?

Je vais ensuite dîner avec mes sœurs dans un restaurant chic. J’achève ma soirée avec une pile de livres romantiques de Danielle Steel ou Joelle Anskey


La journée  idéale artistique 

En matinée, je réalise une interview radio, une interview pour un magazine où je pose comme une reine. A midi, je déjeune avec Chimamanda Ngozi Adichie. En début d’après-midi, je suis l’invitée d’un café littéraire où je fais de superbes dédicaces de Chimères de verre ou de Tristesse au Paradis.

Je prends un verre avec Leye Adenle ou Fatou Diome avant de me rendre au concert privé qu’organise ma chanteuse préférée Zahara

 

Zahara

 

Ma soirée se termine avec une comédie musicale comme BODYGUARD .


La journée idéale touristique

Etre au Cap Vert

Me balader en fin de journée à Praia. Visiter la petite ville de Cidade Velha avec sa rua banana charmante, son église, son fort et au coucher de soleil : son esplanade et la petite plage à la terrasse d’un bar. Pratiquer le farniente dans la jolie petite ville de Tarrafal au nord ouest de l’île et sa belle plage de sable blanc, sa cocoteraie avec ses singes en liberté et son petit port. 

Etre à Marrakech

Flâner dans les rues de la ville aux mille et une nuits, la ville rouge : Marrakech. Déambulez ensuite sur la place Jemaa-el-Fna, me détendre dans un hammam de luxe, déguster du très bon thé à la menthe à Dar Belkabir.

 

Etre à Tahiti en mode farniente sur les plus belles plages, cocktail en main.

tahiti


 

La journée spirituelle idéale

Je me lève à cinq heures du mat en pleine forme et je consacre du temps à l’adoration. J’écoute de supers enseignements sur TopChrétien, Enseignemoi.com. Inspirée par l’Esprit, j’écris de supers articles pour mon blog Choisis la bonne part. Je suis connectée au Père.

Je me délecte des chants du groupe Exo, cet excellent groupe musical chrétien.

 

Une journée idéale serait celle où je ne reçois que de bonnes nouvelles, de belles surprises et de multiples attentions comme des invitations pour un brunch, des cartes cadeaux pour aller au Spa. Une journée idéale c’est l’impossible qui devient possible…

Et vous, vous la passez où votre journée idéale ?

 

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Publié dans Panaché

« Challenge un peu con mais pas trop » saison 1 épisode 3

Voici le « Challenge un peu con mais pas trop » imaginé par une connasse parisienne.

Wouhou ! Ça faisait longtemps, n’est-ce pas ?

Le principe pour ceux qui l’auraient oublié ou qui sont nouveaux sur le blog c’est écrire des textes fous, pleins d’humour. 300 mots minimum et c’est encore mieux si on peut accompagner son texte d’une photo. 

La 2e saison a été lancée début juin mais je préfère terminer mes deux derniers épisodes du challenge du mois de mars avant de passer à autre chose. Je suis trèssssss en retard mais vaut mieux tard que jamais, n’est-ce pas ? 😛

Pour ce 3eme épisode, j’ai choisi le thème :

Vous gagnez 5 millions d’euros, vous faites quoi avec ?

 

5 millions d’euros ? Vous avez dit 5 millions d’euros ?!

 

 

 

Mais avec ces 5 millions d’euros, je refais toute ma vie de A à Z !

 

Pitaing ! Je suis milliardaire en francs CFA (3 milliards 279 millions et 785 mille francs CFA) !!!!! C’est un beau pactole et je ne cracherai pas dessus.

Je prie immédiatement pour que le Père de Gloire me garde en vie. Je veux profiter à fond de ces milliards !

En bonne chrétienne, je paye ma dîme qui s’élève à 327 millions 978 mille 500 francs. Je donne la totalité de la somme, je ne tricherai pas. Je n’ai pas envie de finir comme Ananias et Saphira.

 

ne pas mourir comme saphira

Après avoir donné à Dieu ce qui est à Dieu, il me reste 2 milliards 951 millions 806 mille 500 francs.

Je pète le meilleur champagne avec ma famille !

 

Je m’achète un chic appartement à Abidjan où je pourrai avoir ma bibliothèque de rêve, une belle villa à Yamoussoukro quand je voudrai m’évader de la vie trépidante d’Abidjan. Ces beaux cadeaux me coûteront approximativement 40 millions.

Je suis toujours milliardaire ! J’y crois pas !

 

Je profite des largesses de mon compte en banque pour réaliser l’un de mes rêves. Ne comptez pas sur moi pour vous livrer ma brillante idée. Non, non, je ne vous rendrai pas riche. Ma famille et moi d’abord !

Et en parlant de famille, j’assure la retraite de mes parents et je les fais voyager à chaque fois qu’ils éternuent. Ils feront le tour de l’Afrique. Je laisse le soin à mes sœurs de leur organiser le tour de l’Amérique, mes frères le tour de l’Europe et tous les enfants qu’ils ont aidés leur feront faire le tour de l’Asie. Il faut bien qu’ils soient un peu reconnaissants, non ?

Je fais construire de belles maisons d’hôte dans les principales villes de la Côte d’Ivoire : Abidjan, Korhogo, Yamoussoukro, Bouaké, Man, San-Pedro. Je fais construire un immeuble avec de superbes appartements que je ferai louer. Les bénéfices assureront le reste de mes jours et vont me permettre d’éviter de travailler pour autrui. 

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Il n’ y a pas assez de bibliothèque en Côte d’Ivoire. Que voulez-vous, chez moi on n’a pas assez compris l’importance de la lecture. Dans mon élan de générosité, je vais y remédier et créer d’immenses bibliothèques dans les principales villes du pays. Je les équipe d’abord avec les livres que j’ai écrits et ceux que j’aime bien. 

Je vais également mettre le temps et l’argent mis à ma disposition par les forces célestes pour voyager. Je m’offre des voyages à Tahiti, au Cap-Vert, aux USA, en Afrique du Sud, Ethiopie, Kenya, Egypte. Je dors dans les meilleurs hôtels, je dîne toute seule dans les plus grands restaurants.  

Je vais spécialement en Colombie pour rencontrer Christian Meier. Cet homme a marqué mon adolescence avec sa classe, son charisme dans la telenovela colombienne Luna, la heredera. 

Nous allons dîner ensemble et faire le plein de photos qui seront disposées dans toutes les pièces de mon appartement. ❤ ❤ ❤

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, foule

 

Je vais également créer un immense parc d’attractions. Je dois diversifier mes sources de revenus parce que je veux rester milliardaire à vie. Pas question de rétrograder. Je vais payer des gens assez intelligents pour me créer un concept de ouf ! Ça va cartonner !

Je refais ma garde-robe, j’achète un ou deux tableaux comme La nuit étoilée de Van Gogh. J’achète tous les livres qui me font envie, je fais des prêts aux particuliers. Bref, je fais du bien autour de moi sans m’oublier.

 

DIEU du Ciel, quand est-ce que j’aurai ces 5 millions ?!

Et une voix du Ciel se fit entendre : « Jamais ma fille, contente toi de ce que tu as actuellement. »

 

Et vous, vous ferez quoi avec 5 millions d’euros ?

 

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Publié dans Psyché

« challenge un peu con mais pas trop » saison 1, #épisode 1

Chers amis d’ici et d’ailleurs,

C’est avec une vive émotion que je vous écris. Vous savez, j’ai souvent envie de vous écrire mais pas pour parler de livres. Je ne savais pas trop comment vous l’annoncer et Encore une connasse parisienne a eu la brillante idée de lancer un challenge : le « Challenge un peu con mais pas trop ».

Il s’agit de 12 thèmes sur lesquels idéalement on écrira 300 mots minimum et c’est encore mieux si on peut accompagner son texte d’une photo. Ce challenge requiert une bonne dose d’humour, de dérision, de folie. 

J’ai découvert ce challenge grâce à la plus folle des blogueuses que je suis : Juliet595 ! Bisous ma belle même si tu te fais rare sur mon blog ces temps-ci. 😛

Parce que les premières fois doivent marquer, j’ai décidé de débuter ce challenge avec le thème qui me parle le plus : 

Deux ou trois célébrités à qui vous ne diriez pas « non » si vous les croisiez par hasard dans la vraie vie.

Pour ceux qui ont assisté au 3e award de ma vie de blogueuse, vous devinez sans doute le nom de cet homme à qui je chanterai volontiers : Prends moi cadeau oooo, emmène-moi où tu veux, fais de moi ce que tu veux, emmène-moi où tu veux, fais de moi ce que tu veux. (Seka Seka de Dj Marechal à partir de la 40e seconde)

Il s’agit de Keanu REEVES !   J’aime tout en lui même ce que j’ignore…. Pour rappel, nous étions déjà mariés dans une vie antérieure et je veux que ça se reproduise dans cette vie.

Grâce Minlibé en couple avec Keanu Reeves
Photo collée sur la porte des toilettes

Notre second mariage aura pour thème le Cinéma et deux beaux enfants viendront sceller notre union. Dans la vie antérieure, nous en avions eu quatre et qu’est-ce qu’ils étaient difficiles à gérer ! 

Thème cinema
Crédit photo : les filles de Gaia

Si je ne croise pas Keanu Reeves, j’aimerais bien pouvoir croiser MIKA ! mon Michael, mon nounours, mon instant douceur.

Mika en couple avec Grâce Minlibé

Je lui chanterai :

« Parce que c’est toi, j’oserais tout affronter
Et c’est toi à qui j’pourrais pardonner
Parce que c’est toi
Rien que pour ça
Parce que c’est toi, j’voudrais un jour un enfant
Et non pas parce que c’est le moment
Parce que c’est toi
Je veux te voir dedans
J’verrais dans ses yeux tous ces petits défauts
Parce que parfait n’est plus mon créneau
Parce que c’est toi »
Notre mariage aura pour thème la Musique et nous aurons quatre beaux  enfants dont trois adoptés en Afrique, en Asie. Notre famille sera universelle 😀
Source : mariage moderne
Le troisième à qui je ne dirai jamais non c’est Ryan Gosling. Il est trop canon ! 
Grâce Minlibé et Ryan Gosling
Voilà la chanson qu’il m’inspire.
« Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voilà le portrait sans retouche
De l’homme auquel j’appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C’est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l’a dit, l’a juré pour la vie
Et dès que je l’aperçois
Alors je sens en moi
Mon cœur qui bat
Des nuits d’amour à ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis, des chagrins, s’effacent
Heureux, heureux à en mourir »
Notre mariage aura pour thème le champêtre chic. 
Theme Champêtre chic 1
Source : les filles de Gaia
Nous n’aurons qu’un seul enfant qui aimera beaucoup passer les week-end chez ses cousins pour que j’exploite au maximum celui avec qui je ne ferai qu’une seule chair 😀
Ah, ces hommes ! Je pourrais en parler toute la journée mais bon on est Lundi et il faut bien que je fasse ce pour quoi on me paie gracieusement. 
Dites-moi avec lequel je forme le plus beau couple et si vous avez envie de me confier le nom des célébrités à qui vous ne diriez pas « non », faites-le en commentaire 🙂

Excellente journée les amis ! Soyons fous, vivons heureux !

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Publié dans Interviews

Interview d’un poète, Stevy Opong

Stevy Opong « Un seul Dieu tu aimeras et adoreras parfaitement.»
Mon père, j’aime Denise, je l’aime tellement
Si vous l’aviez vue, si vous aviez vu ma bien aimée
Peut-être me comprendriez-vous… J’ose l’espérer

« Vous ne vous prosternerez pas devant des idoles taillées »
Hélas mon Père, mon cœur git depuis longtemps à ses pieds
Et j’ai fait de chacun de ses désirs, mes devoirs au quotidien
Pour moi, avant elle, il n’y a rien ; après elle, il n’y a rien

Mon Père, j’ai péché

J’aurais bien voulu penser et écrire ces vers hélas…Ils ne sont pas de moi mais de Stevy Opong . J’ai découvert ces poèmes en 2013 et j’ai été subjuguée par sa plume, elle porte en elle le divin.

Je vous invite à le découvrir.

  1. Qui est Stevy Opong en quelques mots ?

Une imagination débordante passionnée d’écriture.

 

  1. Comment êtes-vous arrivé à la poésie ?

Au collège, j’avais deux amis qui écrivaient déjà des poèmes. Je suis tombé amoureux de leurs textes et je rêvais d’être capable d’écrire comme eux. Alors sans trop réfléchir je me suis lancé et depuis je ne me suis pas arrêté. La poésie est devenue mon principal passe-temps. Elle a même dépassé le dessin qui l’était au départ.

 

3.      Quelle est votre définition du « poète » ? 

C’est un rêveur dont le véritable talent demeure dans sa faculté de transmettre au lecteur ses songes. Bien plus encore, le propre du poète est de faire ressentir au lecteur des émotions que lui-même ne ressent pas forcément. C’est un mage.

 

4.      La poésie n’est pas un genre très plébiscité aujourd’hui. Quelle est la raison selon vous et que faut-il faire pour y remédier ?

La poésie ne fait que subir les conséquences d’un mal plus profond : le rationalisme exacerbé de notre époque. Les gens ne veulent plus rêver, se laisser emporter par leurs émotions et de quelques fois mettre leur raison en berne pour transcender. Or, l’imaginaire est la principale matière première de la Poésie. Ainsi, elle est vue comme de la rêverie, de simples « beaux mots ». Ce problème est aussi visible avec l’Amour, par exemple. On y croit de moins en moins, hélas.

A force d’intelligence, nous avons perdu en humanité. On apparente la sensibilité, être fleur bleue, à de la faiblesse. Or, sans cette part d’émotionnel, nous ne serions que des machines.

 

De plus, la poésie est victime d’un cliché : sa prétendue complexité. Rendez-vous compte, à l’école on étudie les textes de poètes qui datent d’une certaine époque. En général, du 19ème siècle ; l’âge d’or de la Littérature française. Ce sont des poèmes écrits avec des procédés stylistiques et un langage difficile à décrypter pour les néophytes. Du coup, les gens apparentent aussi la Poésie dans sa globalité à quelque chose de compliqué à comprendre.

Que faire pour y remédier ? Bah, s’adapter. Pas dans le sens où l’on devrait écrire des textes terre-à-terre avec du vocabulaire de clavardage ! Mais des textes un peu plus compréhensibles et qui parlent mieux à l’époque actuelle. Surtout éviter d’être pédant. Savoir à qui l’on s’adresse et essayer de détecter ce qu’ils attendent tout en demeurant fidèle à notre inspiration.

 

  1. « On ne peut trouver de poésie nulle part, quand on n’en porte pas en soi. » Que pensez-vous de cette citation de Joseph Joubert ?

Intéressante. Je suis en partie d’accord. Il faut déjà avoir une âme foncièrement poétique pour pouvoir lire ou déceler le caractère poétique d’une chose ou d’une œuvre quelconque. Cependant, je ne pense pas que l’on devienne poète. Nous sommes tous poètes quelque part. Mais comme toute aptitude humaine, pour qu’elle se développe il faut juste la travailler, l’affiner.

 

  1. Pouvez-vous nous parler de vos auteurs et livres préférés, les poètes qui influencent votre écriture ?

Je suis un romantique et un mélancolique. Donc mes auteurs préférés sont ceux qui s’identifient principalement dans ces styles. Je suis particulièrement fan d’Alfred De MUSSET, dont le texte « A Ninon » et l’Allégorie du Pélican restent mes favoris. Il y a aussi LaMARTINE, avec son fameux « Lac ». Et je citerai en dernier lieux deux poètes gabonais : Georges RAWIRI avec son poème « A ma mère » et Ndouna DEPENAUD avec… j’sais pas, il en a tellement de beaux.

En terme d’œuvres, les recueils que j’aime bien sont : « Les méditations poétiques » de De MUSSET, « Les Fleurs du Mal » de BAUDELAIRE et « Chants du Gabon » de Georges RAWIRI.

 

  1. Comment qualifierez-vous votre poésie ? (Engagée, classique, romantique, poésie d’évasion…)

Je suis surtout un romantique, surtout. Mais je ne m’impose aucune limite. Si l’on fouille bien, l’on trouvera dans mon catalogue au moins un poème qui s’inscrit dans chacun des styles que vous avez cités.

 

  1. Quel est le poème que vous avez écrit et préféré ? Pourquoi ?

 J’ai tellement écrit de poèmes que ça risque d’être compliqué de choisir. Je suis tenté de citer « Je penserai à toi », juste parce que je le trouve “beau“ et c’est celui qui me vient à l’esprit. Mais pour sa symbolique, je dirais « l’histoire d’Issa ». Ce poème revêt un caractère si important pour moi que je m’étais même juré de ne jamais le publier sur internet (au final, je l’ai publié…). C’est une histoire vraie qu’ont vécue des personnes qui me sont très proches. Et il est difficile pour un artiste de dévoiler au public un texte qu’il a écrit avec son cœur car il aura l’impression de se mettre à nu. C’est comme si le public disposait d’une fenêtre ouverte sur son âme. Bon, je vous préviens, il est assez long. C’est une histoire que j’y raconte, alors prenez votre souffle :

L’histoire d’Issa

Issa est belle, belle comme le jour
Belle mais timide, le regard nonchaloir
Elle marche, tête baissée, le pas court
Plongée dans ses rêves, matins et soirs

Issa est à peine femme, à peine
Ses nombreux prétendants lui font peur
De sa voix timorée, repousse leurs tentatives vaines
Car Issa n’aime que Penda, de tout son cœur

Elle, trésor reclus
Dans l’enclos de ses airs de coquette
Lui, charmeur reconnu
Dans la contrée collectionnant les conquêtes

Mais Issa aime Penda, elle l’aime ainsi

Penda le beau, grand, un peu imbu de lui
C’est un vrai jeune homme, estimé des anciens
Il serait l’homme idéal, un bon mari demain
Seulement, Penda se laisse charmer de peu
Par toutes les beautés qui lui caressent les yeux

Le prince d’Issa est ainsi, à son grand regret
Oui, Issa aime Penda, mais elle l’aime en secret
Car ses yeux qui brillent à toutes les beautés du ciel
N’ont encore hélas daigné se poser sur elle

Et Issa en souffre, elle souffre tout bas
Soupire à l’entente de son nom, au son de sa voix
Elle rougit et devient maladroite près de lui
Car Issa aime Penda, chaque jour, sans répits

C’est tellement difficile de se faire remarquer
Aux yeux de l’aimé. Issa le sait, elle a tout essayé
Mais Penda est un jeune homme beau, bouche fine
Il n’aime que les femmes, Issa est une gamine

Les semaines, les mois passent, Issa grandit
Et son amour pour Penda, le beau Penda, aussi
Mais Penda, le jeune collégien, l’ignore
Et Issa, l’écolière, souffre de son amour qui l’implore
Mais Issa aime Penda, demain elle l’aimera encore

Un soir calme, comme tout soir ordinaire
Issa rentre à la maison, après son bain à la rivière
Sur le sentier, marchant seule, elle ne remarque pas
Son beau Penda, qui la suit, marchant sur ses pas

Lui aussi, était à la rivière pour son bain de la soirée
Il rentre seul, et propose à Issa de marcher à ses côtés
Mais Issa ne sait quoi dire, son beau si près d’elle, là
Elle frissonne, bouillonne de l’intérieur, n’y crois pas

Issa n’en revient pas, son beau Penda lui parle même
Elle l’écoute, avale chacun de ses mots
Se garde de le fixer, mais comme il est beau !
Et lui ne se doutant pas, combien elle l’aime

Les jours qui suivent pour Issa c’est le paradis
Penda la connait, son beau Penda qu’elle aime tant
Hélas, pour lui, Issa la gamine n’est qu’une amie
Il ne ressent pas pour elle, ce que pour lui elle ressent

Ils rient ensemble, ils se fréquentent tout le temps
Elle espère entendre de Penda, un relent de sentiment
Mais leurs regards furtifs, sont des regards innocents
Elle rit avec celui qu’elle voit un jour devenir son amant
Mais Issa aime Penda, elle l’aime tellement

Les grandes vacances sont arrivées, Issa voyage
Elle sera éloignée de Penda longtemps, dommage
Mais Issa s’en va le cœur débordant d’amour
Et espère franchir le grand pas à son retour
Car Issa aime Penda, à un point inimaginable

Les vacances sont écoulées, retour aux cartables
Avec le temps, Issa est devenue une femme désirable
Ses pensées toutes les vacances se sont tournées
Vers Penda, le beau Penda, son bien aimé

Rencontre impromptue, un jour dans le village
Ils se retrouvent, semblent avoir pris de l’âge
Car Issa n’est plus gamine, mais désormais femme
Adieu les amitiés, une nouvelle relation s’entame

Penda a remarqué Issa, Issa la belle et l’aimable
Songe à elle, à son derrière ferme et ses seins galbés
Issa est désormais femme qui éveille des envies

Penda songe à Issa, pas comme à l’amie adorable
Mais comme à une femme dont il est attiré
Issa le sent, le voit dans ses yeux, l’attendait depuis

Alors Penda courtise Issa, la belle et douce Issa
La concurrence est rude, Issa est tellement désirée
Penda le sait, mais ignore que quoi qu’il en soit
Issa n’aime que lui, et continuera de l’aimer

Penda lui fait la cour, Issa repousse ses avances
Pour la conquérir, Penda piétine son arrogance
Il insiste en espérant un jour décrocher son cœur
Est-il vraiment amoureux ? Issa hésite, elle a peur
Même si Issa aime Penda, son prince charmeur

La réputation de Penda, son beau Penda l’effraie
De ses manilles, tellement de cœur paient les frais
Penda est un apollon qui use de ses forts charmes
Pour dompter les cœurs et séduire les femmes

Saura-t-il aimer Issa de la manière qu’elle espère 
La cajoler, l’emmailloter dans l’enclos de ses bras
Et la rassurer en lui soufflant des « je t’aime » tout bas ?
Comment savoir si ses belles avances sont sincères ?

Hélas Issa n’en saura rien, elle croit en son Penda
Penda est bon, jamais ne lui ferait du mal
Elle décide de se laisser emporter, pourquoi pas
Qu’importent les ragots, qu’importent les rivales

Alors Issa ploie aux avances de Penda, c’est fait 
Ils sortent ensemble, comme Issa l’espérait
Elle le dit à toute personne qui veut l’entendre
Penda est discret pour eux, se garde de l’étendre

Issa ne le lâche plus, c’est « son » Penda
Elle marche sur ses pas et ne conçoit pas
Qu’une autre s’approche de son beau copain
Sa jalousie est maladive, Penda est sien
Car issa aime Penda, ne le partagerait pour rien

Issa est belle, belle comme le jour
Elle n’a jamais connu d’homme encore
Mais est prête à livrer à Penda son trésor
C’est ainsi qu’elle le fit un soir, avec amour

Les années passent, leur couple est de tous connu
Qu’il la quitte maintenant, Issa ne l’envisage plus
Hélas, un grand malheur va tuer leurs habitudes
Manque de sous, Penda doit stopper ses études

Lui, l’élève modèle dont on sait un bel avenir
N’ira pas plus loin, dans la quête de son devenir
Issa voit son héros noyé dans le désespoir et la peine
Alors elle décide, de le libérer de ses chaines

Issa arrête ses études au collège, avant son amour
Elle s’en ira au marché vendre du manioc, des taros
Afin que son beau poursuive enfin son parcours
Sa famille se lève, n’est pas d’accord, c’est trop tôt
Mais elle aime Penda, et ferait tout ce qu’il faut

Issa est cultivatrice, aide au champ sa belle-mère
Désormais elle bêche et défriche sous le soleil amer
Le grand marché de la ville est son quotidien
Elle vend ses récoltes et donne à Penda ses gains

Même enceinte, Issa ne s’épargne aucun effort
Afin d’apporter des sous qui changeront leur sort
Issa donne naissance à un garçon, en quelques mois
C’est un petit ange qui apportera un peu plus de joie

Tout va, les difficultés d’Issa n’ont pas été vaines
Penda a eu son diplôme qui soulagera leurs peines
Bien que ce dernier tarde encore à trouver un travail
Issa ne désespère pas et prie afin que tout vaille

Ils doivent partir s’installer à la capitale
Car Penda espère y trouver un bel emploi
Cela tarde encore, mais Issa se convainc que ça ira
Et noie en elle toutes ses peines, tout son mal
Car Issa aime Penda, demain encore, elle l’aimera

Aujourd’hui Penda travail, Penda est un patron
Ils vivent le bonheur dans leur belle et grande maison
Leurs désormais trois enfants égaient leur demeure
Et plein d’espoirs d’avenir étreignent leur cœur

Hélas, les peines d’Issa ne manquent pas leur retour
Son beau Penda change, rentre plus tard tous les jours
Issa le connait, issa connait son homme, craint le pire
Elle couvre des peurs qu’elle se garde de lui dire
Car Issa aime Penda, vers lui se tournent ses désirs

Issa a enfin compris, son beau Penda est infidèle
Les enfants ne manquent de rien, elle s’en défend
Mais Penda est infidèle… c’est un bon père pourtant !
Il garde sur lui le soir les parfums de ses belles 

Issa en souffre, sa peine la ronge de l’intérieur
Quelle a été sa faute, quelle a été son erreur ?
N’est-elle plus aussi belle qu’en sa tendre jeunesse ?
Pourquoi donc son beau Penda lui refuse sa tendresse ?

Issa se confie, à cœur ouvert à ses fidèles amies
Elles lui disent « supporte, les hommes sont ainsi »
Sa famille la somme de quitter son infidèle mari
Mais Issa aime Penda ainsi ; et ce, pour la vie

Même si son beau Penda n’écoute pas sa douleur
Il fait fi de sa tristesse et de ses pénibles complaintes
Issa n’a connu autre homme que l’élu de son cœur
La douleur s’abat sur son foyer, et Issa est enceinte

Sa famille, ses amies lui disent de partir au loin
de quitter cet homme qui a oublié le travail de ses mains
Mais le refus d’Issa lui fait perdre certains des siens
Issa n’est pas naïve, elle est amoureuse et, à lui, tient

Oui Issa aime Penda, tellement, et par toutes les veines

Issa retient son cœur d’exploser de peine
Penda est son seul roi, mais lui a plusieurs reines
Il ne jette plus sur elle ses beaux regards de désir
Ne lui offre plus ses caresses qui donnent plaisir

Issa l’esseulée en souffre, terrible est son mal
Elle n’en peut plus, elle fait un scandale
Issa crie, injurie Penda, lance des jurons
Elle s’emporte, casse tout dans la maison

Cette réussite qu’elle a bâtie de ses mains rugueuses
En espérant qu’à jamais elle demeurera heureuse
Les marmots pleurent, violente est la dispute
Issa se surprend à dire « va-t’en rejoindre tes putes » !

Penda va trop loin, il veut une deuxième femme
Penda, le beau Penda, a des projets de polygame
Issa n’en peut plus, elle s’en va, plie ses bagages
Enceinte, laissant mari et enfants, court au village

Issa, au fond, ne veut partir ; cette maison est sienne
Elle espère juste que son beau, au bras, la retienne
Ou qu’il vienne la chercher au village, chez son père
Apportant avec lui son amour et des excuses sincères

Mais Penda la laisse s’en aller, sans même broncher
Issa jette un dernier regard à ses enfants entrain de sangloter
Penda lui tourne le dos, et ferme la porte derrière elle
Qu’elle s’en aille, il en a déjà trouvée une nouvelle
Même si Issa aime Penda, d’un amour réel

Issa pleure dans la rue, voit sa vie s’écrouler
Sans Penda, sa famille, quelle autre raison d’exister ?
A la gare, elle s’embarque dans une voiture
Direction le village, sans perspective future

La voiture démarre, et s’éloigne de la capitale
Peut-être au village, elle pourra noyer son mal
Mais au fond, elle espère le retour de son Penda
Une vie sans lui, elle ne l’imagine même pas

Sa vie, son passé, son présent, son future c’est lui
Ce Penda à qui elle s’est offerte la première fois
Elle espère encore qu’il courra à elle et s’excusera
Refaire sa vie ? A partir de quoi, à partir de qui ?
Car Issa aime Penda, et n’aimera que lui

La voiture avance, se balançant à gauche, à droite
Dans la tête d’Issa, de tristes pensées d’emboîtent
Les autres passagers indifférents n’imaginent pas
Que près d’eux se trouve un cœur qui se noie 

Soudain, la voiture de plus en plus fort dance
Elle ne tient plus sur la route, des cris s’élancent
Les mouvements sont brusques, le pire s’annonce
Un fort bruit ; puis le silence…

Le véhicule a roulé sur lui-même, de plusieurs mètres
Le choc est violent, roues en l’air, un survivant peut-être ?
Du sang partout, des gémissements de douleur ici et là
Issa est enceinte, qu’est-il advenue d’Issa ?

Elle gît dans une mare de sang sous la ferraille
Ses yeux sont ouverts, son crâne fracassé, rien qui vaille
Issa s’en est allée, avec on beau Penda dans les pensées
Au milieu de nulle part, se trouve son corps amoché 

Penda en ville sent un frisson le parcourir de la tête aux pieds
Il pressent un grand malheur, et songe à son aimée
Les enfants jouent dans la cours, n’imaginent pas le drame
Ils ont perdu leur mère, Penda a perdu sa vraie femme

A l’annonce, Penda sombre dans le chagrin, désemparé
« Non, Issa… où-es-tu Issa ? Pourquoi m’as-tu abandonné ?
Issa, ma femme, viens voir nos beaux enfants grandir »
Dit Penda, l’inconsolable, qui pleure en n’en plus finir

Plus rien n’a plus goût, il ne trouve plus le calme
La culpabilité le ronge. Il répète : « j’ai tué ma femme »
« Qu’ai-je fait ? Reviens Issa, ma femme, ma mère, ma sœur »
O combien Penda est triste ! O combien il regrette son erreur !

Penda a perdu sa vie, le beau Penda a perdu son amour
Il demeure silencieux, le regard dans le vide tous les jours
« Je veux voir Issa, où-est-elle » s’exclame-il de douleur
A aucune autre dans sa vie, il jura d’offrir son cœur 

C’est ainsi que prend fin l’histoire d’Issa 
Vous, écoutez son histoire, celle du sacrifice de soi
C’est cela, vivre et mourir par amour
Tout donner, sans rien attendre en retour

Issa s’en est ainsi allée, tel était on sort
Car Issa aimait Penda, elle l’a aimé jusqu’à la mort…

© Janvier 2013

 

 

  1. Certains de vos poèmes sont consacrés aux femmes. Que représentent-elles pour vous ?  

S’il fallait dessiner la poésie, elle aurait l’apparence d’une femme. La femme, en elle-même, est l’aboutissement ultime de l’expression poétique. C’est la plus belle créature qui existe, et pas que physiquement, et la plus complexe qui soit. Mieux, je l’aime, la femme. C’est donc normal qu’elle soit ma Muse !

 

  1. Vous écrivez depuis des années mais vous n’avez pas encore publié. Est-ce un choix délibéré ? 

Cette question m’est très souvent posée. Effectivement, je ne suis pas encore édité. Et oui, c’est délibéré. S’il fallait couper court, j’aurais dit que c’est parce que ça ne m’intéresse pas. J’ai reçu (et reçois encore) des offres de quelques éditeurs, que je décline au final. Et je vais tenter d’expliquer pourquoi :

  1. Ça ne me dit rien, comme dit précédemment. Je ne vois pas ce que ça m’ajouterait qui me manque. La petite communauté de lecteurs que les réseaux sociaux m’ont permis de me construire me suffit. C’est même déjà au-delà de mes espérances.
  1. J’écris pour moi, juste pour moi. L’écriture est pour moi une espèce de délire, un passe-temps, rien de plus. Vous voyez, cette pizzeria qui cuisine encore ses pizzas selon les méthodes du terroir, dont les pizzas sont très appréciées mais qui refuse de s’industrialiser ou d’ouvrir une chaîne de restaurants qui ferait gagner au propriétaire des millions ? Bah, c’est moi. Je reste fidèle à comment tout a commencé. Je ne suis intéressé ni par l’argent, ni par la notoriété. Et si un ami ne m’avait pas convaincu de créer une page, mes poèmes seraient encore dans mon ordinateur avec pour seuls lecteurs quelques amis qui aiment et surtout sont au courant de ce que je fais. Car beaucoup de mes amis ne savent même pas que j’écris. Parfois, quand ils apprennent que j’ai une page qui marche assez bien sur Facebook ils n’en croient pas un mot car dans mon quotidien, avec mes proches, l’écriture n’existe pas. Mes liens avec la poésie sont personnels et j’aimerais que ça le demeure… malgré la page.
  2. Certaines maisons d’édition m’ont proposé des contrats, mais vraiment, insultants. Soi-disant je ne suis pas encore connu et donc je ne peux bénéficier de certains privilèges d’auteurs déjà publiés. Ça peut se comprendre. Mais d’un autre côté, quand c’est vous qui venez à moi, il faut quand même proposer une offre qui ne me donne pas l’impression d’être rabaissé au niveau d’un lombric !

L’argument qu’on me sort souvent est celui relatif à la protection de la propriété intellectuelle. Mes œuvres seraient plus protégées, etc. C’est vrai. Mais moi je n’ai pas peur qu’on me vole ! C’est déjà plusieurs fois arrivé. Si vous tapez un extrait d’une de mes lettres ouvertes sur Google vous trouverez plein de sites qui les ont partagées sans citer la source ! D’autres vont plus loin en modifiant légèrement le texte et en y ajoutant leur propre nom comme auteur ! Une petite polémique a d’ailleurs un jour éclaté sur ma page avec une lectrice au sujet du texte « L’histoire d’Issa » justement. J’ai publié ce texte sur Facebook pour la première fois en 2013. Il a donc fait un bon bout de chemin sur le net depuis. Environ un an plus tard, je le publie à nouveau sur ma nouvelle page « Stevy Opong Officiel ». La lectrice en question est venue crier au plagiat parce qu’elle avait déjà lu ce texte “quelque part”. Bon, ça a fait tout un désordre, vous voyez le truc… J’ai dû allez chercher le lien de la page sur laquelle j’avais publié le texte pour la première fois en 2013 ! Bref. Au début j’en ai souffert. Au point où ça avait affecté mon inspiration et j’avais du mal à écrire. Puis, j’ai compris qu’ils peuvent voler mes textes mais pas mon imagination, ni mon petit talent. Alors qu’ils prennent ! C’est eux les misérables, pas moi. J’écris, ceux qui aiment aimeront. C’est tout.

 

  1. Si vous ne deviez retenir qu’un mot de la langue française ?

Idyllique.

  1. Un petit mot de fin ?

Je remonte le questionnaire et je me rends compte que j’ai beaucoup écrit hein ! Sorry. Je suis comme ça, une vieille habitude.

Cela dit, je suis ravi d’avoir été invité à répondre à ces questions. La poésie n’est pas morte. De toute façon, tout est Poésie. Et votre blog contribue à le rappeler. Donc, merci et bon courage !

Publié dans Panaché

Le deuxième Award de ma vie de blogueuse

tag book fangirling award

Un deuxième award pour la douce blogueuse que je suis : Le  BOOK FANGIRLING AWARD

Qu’est-ce qu’elle est belle ma vie de blogueuse ! 🙂

J’ai été nommée par ma blogocopine célibattante LES MOTORDUS D’ANNE-JU !!! 

Merci encore ma belle !

Elle m’a posé 5 questions auxquelles je vais répondre de façon très tordue puis je citerai 5 blogueuses qui méritent cette récompense selon moi. Elles auront à répondre à cinq savantes questions.

On y va !

 Tu organises un dîner en tête, quel héros de livre invites-tu ?

Christian Grey !!!! J’ai bien aimé ses nuances claires, sa tendresse refoulée. Au menu du dîner : du cochon à l’entrée et au plat de résistance, au dessert, des religieuses. (il a bien besoin d’être sanctifié 😀 )

Une bande d’auteurs pour partir en vacances, tu vois qui dedans et qui ferait quoi (le barbecue, nettoyer la piscine, préparer les mojitos… ) ?

Paulo Coelho, Alain Mabanckou, Chimamanda Ngozi Adichie, Karine Giebel et Gilles Legardinier.

Paulo s’occupera du barbecue. La fumée, l’odeur de la viande marinée, un environnement propice pour élaborer des citations  qui changeront le monde.

Karine nettoiera la piscine, on ne sait jamais quelle découverte macabre on peut y faire.

Chimamanda préparera les mojitos, ça lui ôtera son caractère si sérieux.

Alain organisera nos activités ludiques (sorties à la plage, jeux de ludo et awalé, visites de musée)

Gilles nous servira nos petit déj au lit et fera notre lessive, il est tellement humaniste !

bande d'auteurs

Allez avoue que tu aurais aimé écrire ce livre ? Et pourquoi ?

Le chuchoteur de Donato Carrisi parce que ce thriller est tout simplement génial. Il est haletant, captivant, surprenant. J’aurais aimé recevoir tous les compliments que l’auteur a reçus et continue de recevoir.

Si tu devais écrire la suite d’un livre que tu aimes, lequel serait-il ?

Le chuchoteur de Donato Carrisi.

Donato Carrisi

Et quelle serait la suite ?

Le livre a déjà sa suite : L’écorchée mais je l’aurais écrit différemment.

Goran serait sorti de son long coma et épouserait Mila. La fille de Mila ne serait pas en danger, le chuchoteur serait identifié et livré à DAECH.

Donato Carrisi

Les nominées sont :

Roulement de tambour suivi d’une magnifique musique de suspense 

els

Mes ladies, veuillez répondre aux questions suivantes :

  1. Quel auteur aimerais-tu faire revenir à la vie ? 
  2. Une couverture de livre que tu ne te lasseras jamais de regarder ?
  3. Quelle héroïne (préciser le livre) aimerais-tu incarner et pourquoi ?
  4. De quel livre ne pourras-tu jamais te séparer, même pour un prêt ? 
  5. Le genre de romans que tu ne liras jamais ? 

Mission achevée, à vous de remplir la vôtre. 🙂

Publié dans Quand on est célib', Revue cinéma

Célibataire : mode d’emploi

Il y a une bonne façon d’être célibataire, une mauvaise façon d’être célibataire, et puis… il y a Alice ! Et Robin. Lucy. Meg. Tom. David. New York est plein de gens seuls qui recherchent l’âme soeur – que ce soit pour une histoire d’amour, une aventure d’un soir ou une relation à mi-chemin entre les deux… Et entre les flirts par SMS et les histoires sans lendemain, ces irréductibles au mariage ont tous besoin d’apprendre Comment se comporter en célibataire dans un monde où les définitions de l’amour ne cessent d’évoluer. Un vent de libertinage souffle de nouveau sur la ville qui ne dort jamais !

célibataire mode d'emploi

« J’ai pensé à toi en découvrant ce film, je t’accompagne le voir si tu veux » 

C’est la phrase que m’a adressée une amie. Eh oui, dans mon entourage, dès qu’on entend ou lit le célibat, on pense à moi. 🙂

Célibataire : mode d’emploi est une comédie (genre que j’apprécie énormément) et il évoque le célibat (sujet pour lequel j’ai un vif intérêt). Je n’ai donc pas hésité une seconde à aller le voir.

Le film raconte l’histoire d’un groupe de célibataires, ayant chacune leur vision des choses. Il y a  :

  •  Alice (Dakota Johnson), la célibataire par choix qui met une pause à sa relation afin de se connaître véritablement  ;
  • Robin (Rebel Wilson), la fêtarde qui n’a absolument aucune envie de s’attacher ;
  • Meg (Leslie Mann), la grande sœur médecin d’Alice qui se convainc de vouloir être seule et indépendante ;
  • Lucy (Alison Brie), celle qui est persuadée de pouvoir rencontrer l’homme parfait grâce aux sites de rencontre.

Ce film  interroge les célibataires : comment vivre son célibat, quel sens lui donner ? Pourquoi se définir à travers nos relations amoureuses ? Pourquoi a-t-on si peur de se retrouver seul ? Ces questions constituent le nœud de l’histoire.

Ce film est plein de leçons :

  • En amour, on vit comme on meurt, on perd comme on gagne.
  • Le but du célibat n’est pas le libertinage.
  • Nos perceptions, nos convictions sont parfois nos prisons.

Il est plein de tendresse : la scène où le bébé détruit la forteresse de Meg m’a touchée.

Il rappelle qu’il est important d’apprécier soi-même sa compagnie avant de vouloir l’offrir à l’autre, d’être son premier amour.

J’ai apprécié ce regard posé sur le célibat, l’exhortation implicite qu’il véhicule : être célibataire c’est profiter de cette saison unique et la vivre de la plus bonne des manières. 

On aime dans Célibataire mode d’emploi, on rit aussi.

Robin (Rebel Wilson) a joué son rôle à la perfection ! Elle est complètement déjantée et hyper drôle. J’ai beaucoup ri grâce à elle, je n’ose pas imaginer ce que le film serait si elle n’y était pas.

Robin s’adressant à Alice au spa : « Qu’est ce que c’est que ça ? C’est comme si tu avais brossé tes cheveux et qu’ils s’étaient envolés et posés sur ton pubis. »

Je m’attendais à être pliée de rire du début à la fin puisque le film est une comédie mais ça n’a pas été le cas, il y a eu quelques séquences vides.

J’aurais aimé également que le thème du célibat soit plus exploité.

Pour résumer, ce film est un bon divertissement pour les célibataires. A toutes ces femmes qui liront cet article ou qui iront voir le film au cinéma, sachez une chose : notre célibat doit être une source  de joie et non une source de pleurs.

Si vous avez déjà vu le film, j’aimerais bien savoir ce que vous en avez pensé. Si vous ne l’avez pas encore vu, courez le voir. Vous passerez à coup sûr un bon moment.

célibataire mode

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Drôle de printemps suivi de miniatures

Drôle de printemps

D’une séquence à l’autre, l’auteur nous plonge dans le « printemps arabe » avec ses espoirs, ses enjeux, ses dérives et ses folies. Dans un mélange de réalisme, d’humour, de dérision et de fantaisie, Youssouf Amine Elalamy raconte, dans son style bien à lui, les révolutions qui ont bouleversé le monde arabe. 

La révolution était en marche. A la télé, on avait annoncé 200 mille personnes pour la manif de vendredi. Un homme y va pour vérifier si la télé dit vrai. Il y trouve beaucoup de monde mais pas de révolution. Les 200 mille personnes étaient-elles vraiment venues pour faire une révolution ? N’étaient-elles pas venues vérifier si la télé disait vrai et s’il y aurait effectivement 200 mille personnes à la marche ?

Et ce pauvre gars qui répétait toujours le même mot : »rêve, rêve, rêve… » Savait-il pourquoi il était là ?

Ce pauvre gars nous explique à la deuxième séquence du livre pourquoi il répétait ce mot. Le ton frais avec lequel il s’exprime nous fait esquisser un sourire, ce sourire se mue en rire au fur et à mesure que l’on avance dans les séquences.

Drôle de printemps c’est 330 micro-récits, des récits quelquefois liés (la séquence suivante est une réplique à la séquence précédente), très souvent dissociés.

Les gens du peuple, les forces de l’ordre, le Leader politique à qui le peuple crie: « Dégage », s’expriment tour à tour et dévoilent leurs fantasmes, leurs frustrations.

Les personnages qui se succèdent dans ces récits sont loufoques, un peu schizophrènes sur les bords. Jugez-en par vous-même :

Tous les jours, je fais la tournée des librairies et je leur prends un exemplaire de mon livre comme ça mon éditeur ne pourra pas dire que c’est un bide. Heureusement qu’on n’a pas publié ma photo sur la 4ème de couverture. Les vendeuses m’auraient reconnu sinon.

Ce n’est pas parce qu’on est barbu qu’on est castré. Si Dieu avait voulu qu’on s’abstienne de regarder les femmes, il nous aurait fait pousser la barbe sur les yeux. Et puis il n’ y a pas que les hommes qui ont de la barbe. Les femmes la portent ailleurs, c’est tout.

Que Dieu bénisse Apple, Blackberry, Samsung, Nokia et tous les smart phones de la Terre. Aujourd’hui, avec une bonne charge d’explosifs et un téléphone portable qu’on actionne à distance, chacun de nos hommes est une bombe à distance, chacun de nos hommes est une bombe à usage illimité. On n’arrête pas le progrès.

A mon arrivée là-haut, personne ne savait où me caser. Mon coeur méritait le paradis, mon appareil génital l’Enfer et d’autres morceaux le Barzakh. A la fin, il a fallu recourir à l’arbitrage de Dieu en personne.

Pour ma carrière de pick-pocket, je ne pouvais pas espérer mieux. Avec ce voile intégral, ils me prennent tous pour une femme. J’ai fait coudre plein de poches à l’intérieur pour le rangement. Des grandes pour les Galaxy Note, des plus petites pour les i-phone.

99% ? Quand on me l’avait annoncé, je n’arrivais pas à y croire. Pas la peine d’être voyant pour voir qu’on avait truqué les résultats. J’avais donné mes ordres pour qu’on me retrouve les 1% et qu’on me les ramène tous ici, les poings liés.

Le désir de révolution ne se ressent pas seulement au niveau politique, il se ressent à l’intérieur de la cellule familiale, dans les rapport homme-femme.

L’abus, la duperie n’ont pas que pour cadre le domaine politique, ils existent également à l’échelle le plus bas de la société.

J’ai apprécié ce livre pour sa fraîcheur, pour les éclats de rire qui effacent les éclats d’obus. Avec ce livre, on imagine ce qui a dû se passer dans les foyers arabes lors de la révolution, tous les non-dits… J’ai apprécié voir le printemps arabe sous cet angle.

Les séquences sont assez courtes  mais on est un peu perdu quand elles sont dissociées.

Beaucoup de séquences tournent autour du sexe, cet aspect m’a un peu gênée.

L’auteur à travers ces micro-récits nous rappelle ceci : il vaut mieux en rire qu’en pleurer…

 

 

Drôle_de_printemps[1]

Miniatures 

« Miniatures » est un recueil de  cinquante portraits dont les histoires se recoupent et forment une fresque de la société marocaine contemporaine. De la petite bonne à tout faire au golden boy de la bourse de Casablanca, du cyberdragueur au professeur intégriste religieux, les personnages miniatures dessinés par Youssouf Amine Elalamy se racontent…

Ils nous exposent des fragments de leur vie et nous laissent y lire leur pauvreté, leur dépit, leur foi, leur compassion théorique, leur fatalité…

Leurs points de vue et attitudes sont souvent hilarants. Prenez pour exemple cet homme qui pense que les techniques de reproduction que sont les pratiques sexuelles en multipliant les exemplaires à volonté, remplacent une oeuvre unique, exclusive, par un phénomène de masse ou encore cette femme qui ne mange plus rien (viande ou céréale) parce qu’étant mère, il est inconcevable pour elle de manger les enfants des autres.

[…] Marcel a perdu, en l’espace d’un mois, son père, puis son fils Aimé. Depuis, Marcel, qui n’a pas perdu la foi pour autant, ne se signe plus qu’Au nom du Saint Esprit.

 

A la maison, son père n’a d’yeux que pour  sa sœur, sa sœur n’a d’yeux que pour son frère, son frère n’a d’yeux que pour sa mère, sa mère n’a d’yeux que pour lui qui n’a plus d’yeux du tout. Une chance que la balle qui l’a touché ne l’ait pas tué.

Il y a du rire dans « Miniatures » mais aussi des larmes. Comme dans la vraie vie, tout n’est pas rose…