Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 122: La trahison de Désiré Atsain

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : une couverture verte.

En Afrique, dit-on ‘’ce sont les deux mains qui se lavent’’, faisant ainsi allusion au soutien sans faille dans un couple entre l’épouse et l’époux. Ce qui ne sera pas le cas lorsque Bako, un fonctionnaire compétent, va perdre brusquement son emploi. En effet, sa femme, manipulée par sa mère, va employer tous les moyens pour briser le couple malgré leurs deux enfants. Ceci, dans le seul but que sa fille se trouve un autre homme aisé…

Caricaturiste, auteur de bandes dessinées, illustrateur de livres pour enfants, scénariste et metteur en scène de photos romans, Désiré Atsain a travaillé dans plusieurs journaux et magazines tels que Fraternité Matin le quotidien gouvernemental, Gbich ! le journal d’humour, Go Magazine, Allo Police, Go mag Love ; et a participé à plusieurs ouvrages collectifs dont Côte d’Ivoire, on va où là ? Volume 1 et 2. Il a par ailleurs représenté la Côte D’Ivoire au salon de la Bande Dessinée au Congo Kinshasa « 2002 », et obtenu à deux reprises la 2e place du prix de la caricature organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire « UNJCI ». Il est auteur de plusieurs bandes dessinées que vous pourrez lire sur Youscribe.

J’ai découvert ses dessins dans les journaux et magazines précités. Ayant obtenu un abonnement gratuit à Youscribe, il y a quelques mois, j’ai décidé de lire quelques unes de ses BD disponibles sur la plateforme.

Prenez une belle-mère matérialiste à souhait, une femme sous l’influence de sa mère, un homme qui perd son emploi et vous aurez un scénario digne d’un film d’action.

Le titre de la BD est bien choisi car il y a de multiples trahisons.

Dire que j’ai détesté la belle-mère de Bako est un euphémisme. Son machiavélisme, son ingratitude donnent envie de la smither*.

La BD se lit vite, elle ne s’étale que sur 68 pages. L’histoire est captivante, l’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions des différents personnages. J’ai été très heureuse du sort final réservé à Bako et à sa belle-mère.

Le seul bémol se situe au niveau de la colorisation. Je ne suis, en effet, pas fan des BD en noir & blanc.

*Nouvelle expression ivoirienne, synonyme du verbe gifler, en référence au fâcheux incident des oscars.

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The buchanans, book 2: Something right- Rose Fresquez

Jake Larson is good at everything…except relationships. When his marriage ends, it leaves the firefighter with doubts he’s never experienced before. Now he’s determined to protect his crushed heart the only way he knows how: avoid falling in love at all costs. And thanks to his friend Ezra, Jake is more than content to fill the hole in his life with a newfound faith in Christ and the hope for a brighter—if single—future.

Renee Buchanan is one of the best interior designers Colorado has to offer, and she knows it. She’s young, skilled, and confident…except when she’s around Jake Larson. Every time Jake steps into a room, her carefully crafted professionalism crumbles, and she finds herself lost.
And that’s a problem when Jake hires Renee to decorate his fixer-upper of a home. Not only is Jake her brother’s best friend, he’s also the gentleman of her dreams. And no matter how determined she is to make this the well-designed house of her career, and how thick the walls around Jake’s heart are, something new sizzles up between them, something they can’t help but be drawn toward.

As they work together to chip away at the walls of both Jake’s house and his heart, Jake is faced with a life-changing decision: let himself fall for his best friend’s beautiful sister, or stay single but keep his friendship intact. Either way, Jake knows he must let go of his past before he can grab hold of the future…or else risk losing the second chance he desperately needs.

Après avoir lu le tome 1, j’avais hâte de poursuivre la série axée sur la benjamine de la fratrie Buchanan : Renee.

Renee est une jeune femme de 25 ans, secrètement amoureuse d’un ami très proche de son frère Ezra depuis 3ans. En attendant la naissance d’une romance, elle se contente de l’amitié qu’il lui offre.

Jake est un jeune trentenaire, divorcé. Un divorce qui lui a laissé des cicatrices sur le point de se rouvrir puisque son ex-femme lui mène la vie dure. Il a des sentiments pour la belle Renee mais n’a pas envie de gâcher non seulement leur amitié mais celle qui le lie à Ezra.

Les 3/4 du récit représentent donc l’histoire d’amitié entre nos héros, le sentiment d’amour voilé, des péripéties sur la vie de famille et la vie socio-professionnelle de nos héros. C’est intéressant au début mais lassant à la longue. Le rythme est beaucoup trop lent et c’est l’un des gros bémols du livre. Je lui reproche sa linéarité, la romance qui ne s’installe que dans le dernier quart du livre. L’histoire aurait été plus captivante si l’auteure nous avait épargné quelques péripéties. J’ai mis la lecture en pause pour lire un autre livre au rythme plus vif tellement l’ennui était présent pour vous dire.

A part ça, j’ai bien aimé le tandem Jake/Renee. En romance, je lis essentiellement des couples mixtes et Something right a été ma 1ère romance WWBM. Je me rends compte que les auteures afro-américaines écrivent en majorité du BWWM. Je me demande bien pourquoi.

J‘ai beaucoup apprécié l’arrière-plan chrétien du récit : les prières, l’invitation à avoir le même regard que Dieu pose sur notre prochain, etc…

J’ai apprécié avoir des nouvelles de Ezra et Leila, les héros du 1er tome. J’ai apprécié découvrir un peu plus Andrew, l’aîné de la famille. Son caractère très mature me donne l’envie de tenter le tome 3 qui lui est dédié mais j’ai peur de retrouver un rythme lent bien présent dans les tomes 1 et 2.

La phrase à méditer sur la vie de couple.

« There are always complications along the way, Son. » He slapped Jake on the shoulder. « That’s what makes the journey exciting »

Paisible semaine à tous et excellente semaine sainte aux chrétiens 🙂