Coucou les amis, voici mon premier article invité ! 

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Je remercie ma copine Yasmine du blog Ma vie, mes humeurs pour son invitation et sa confiance.

Je débarque chez elle avec un compatriote, Serge-Claver Adou, auteur de 36 ans, auto-édité.

Au menu de notre petite causerie : sa bibliographie, son parcours d’écrivain et ses sept péchés capitaux en lecture.

Sans plus tarder, je vous laisse découvrir l’article  Sept péchés capitaux en lecture par Serge-Claver Adou. 

sept péchés capitaux en lecture

 

Bonne lecture !

Article invité: Sept péchés capitaux en lecture par Serge-Claver Adou

Publié dans Panaché

Top Ten Tuesday 1 : Les 10 auteurs dont vous ne relirez plus de romans d’eux

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Me revoilà pour un nouveau rendez-vous hebdomadaire : Le Top Ten  Tuesday !

Je ne sais pas pour vous mais moi, j’aime bien les nouveautés. 

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Le Top Ten  Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.

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 Les 10 auteurs dont vous ne relirez plus de romans d’eux
1. Isaie Biton Koulibaly, un écrivain ivoirien dont l’absence d’originalité dans ses romans m’a lassée. 
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2. Douglas Kennedy, je n’ai pas du tout aimé Murmurer à l’oreille des femmes. Je l’ai rayé de ma liste d’auteurs. 
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3. Sylvie Granotier, je n’ai pas du tout aimé Tuer n’est pas jouer.
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4. Patrick Modiano, je me suis ennuyé avec Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier.
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5. Olivier Poivre d’Arvor. L’amour à trois ne m’a pas donné l’envie de connaître davantage sa plume.
Olivier Poivre d'Arvor
6. Marie Ndiaye, ses romans que j’ai lus ont tellement été complexes que je préfère prévenir une éventuelle déception. 
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7. Anna Gavalda,j’ai apprécié La vie en mieux mais je n’ai pas été bouleversée. je n’ai pas envie de retenter une autre aventure livresque avec elle. 
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8. Alain Mabanckou, je l’aime beaucoup mais mon intuition me dit qu’il n’arrivera plus à m’étonner avec ses prochaines oeuvres.
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9. Marc Levy, j’ai plus ou moins apprécié  toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites et je me suis terriblement ennuyé avec Le voleur d’ombresJe ne juge pas utile de découvrir l’auteur encore plus.
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10. Alice Munro, j’ai plus ou moins apprécié deux de ses oeuvres que j’ai lus. Je ne juge pas vital de lire une troisième. 
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Quels auteurs ne relirez-vous plus ? 
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Publié dans Interviews

Muswada, plateforme de lecture et d’écriture africaine

J’aime les initiatives africaines surtout celles qui se développent dans le monde de la littérature. Anianou Gbo Adolphe, béninois de 26 ans, ingénieur en réseaux informatiques et télécoms et passionné d’écriture est le fondateur de Muswada, une application de rédaction et de partage de manuscrits dédiée exclusivement aux auteurs africains créée en décembre 2015. Rencontre avec l’auteur qui regorge d’idées innovantes pour le rayonnement de la littérature africaine. 

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Qu’est-ce que Muswada ? 

Muswada qui signifie manuscrit en swahili est un réseau social dédié à la littérature africaine. Il permet de mettre en contact (pour le moment) des auteurs, des lecteurs et des maisons d’édition dans le seul but d’offrir une autre vision à la littérature africaine. Notre cible c’est d’abord l’Afrique, ensuite sa diaspora et enfin le reste du monde.

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Muswada permet de mettre en contact auteurs, lecteurs et éditeurs. Des éditeurs vous-ont ils déjà contacté ? 

Oui.  Des éditeurs nous ont contacté pour une sorte de partenariat leur permettant de suivre les meilleurs auteurs de la plateforme via des statistiques. Ces fonctionnalités étaient déjà prévues sur Muswada, nous travaillons en collaboration avec quelques unes de ces maisons d’éditions pour leur mettre très vite ces fonctionnalités à disposition. Nous avons aussi mis en contact une maison de réalisation de film et un auteur de Muswada dont les écrits l’avaient fascinée.

 

 

Dans quel pays la plateforme est le plus utilisée ?

Au Premier semestre de l’année 2016 c’était la France qui comptait le plus d’utilisateurs sur Muswada, mais aujourd’hui nos utilisateurs viennent beaucoup de l’Afrique francophone.

Peut-on avoir quelques chiffres sur l’utilisation de Muswada ? 

Au premier trimestre de l’année, nous avons eu 15 000 visites sur la plateforme et 60 000 vues. Depuis, nous sommes passés à plus de 50 000 visites et plus de 300 000 pages vues par mois.

De qui est constituée l’équipe Muswada ?

Il y a l’équipe technique composée d’un développeur web, de deux développeurs mobiles, d’un designer, d’un community manager et l’équipe d’exploitation constituée d’un réseau d’auteurs qui testent constamment la plateforme et font un retour à l’équipe technique sur les améliorations à apporter où les bugs à corriger dans le but d’améliorer et de rendre unique l’expérience utilisateur.

Avez-vous rencontré des difficultés lors de la conception et de la mise en service de cette plateforme ?

Pas de difficultés particulières lors de la conception et de la mise en production de la plateforme. Les difficultés sont apparues bien plus tard quand beaucoup de nos utilisateurs pensaient à tort que les histoires publiées sur la plateforme étaient payantes. Lire sur Muswada est totalement gratuit et ça le restera.

Muswada a maintenant son application mobile. Est-elle payante, une application pour smartphone, tablette ou les deux ?

Comme je l’ai dit précédemment, Muswada est totalement gratuit, les applications mobiles sont téléchargeables gratuitement et sont compatibles sur tous les types d’appareils.

La version Android est déjà disponible, la version Iphone sera disponible en téléchargement avant la fin de ce mois. 

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Avez-vous d’autres projets en cours ?

Oui, toujours dans le domaine de la littérature africaine. Ce sera beaucoup plus comme une extension de Muswada mais pour le moment je ne peux  en dire plus.

On dit que l’africain ne lit pas beaucoup. Le pensez-vous également ? Si oui, que faut-il faire pour qu’il lise davantage ?

L’Africain ne lit pas beaucoup ? Je ne pense pas. Les africains ne lisent juste pas beaucoup les histoires qui n’ont rien à voir avec leur réalité de tous les jours. Ils adorent les histoires dont les personnages sont des gens auxquels ils peuvent facilement s’identifier. Vous savez, lire c’est d’abord se laisser guider par l’imagination de l’auteur. Si le lecteur a du mal à se projeter quand il vous lit c’est clair qu’il dira que votre œuvre n’est pas intéressante (pour lui bien sûr). Si nous voulons que le nombre de lecteurs africains augmente, nous devons leur proposer plus de contenus auxquels ils peuvent facilement s’identifier. Et c’est là l’une des principales raisons d’être de Muswada. Si vous me demandez quel auteur m’a le plus marqué entre Chinua Achebe et Paulo Coelho … Y a même pas à réfléchir Paulo Coelho ne fait absolument pas le poids.

Quel est votre regard sur la littérature africaine actuelle ? Que faut-il faire selon vous pour améliorer sa visibilité à l’international ?

S’il  y a une chose que la littérature africaine a toujours eut de plus que celles des autres peuples c’est l’art de la narration. Les africains avant de mettre leurs récits sur papier avaient déjà l’art de conter des histoires avec un langage particulièrement imagé. Ils avaient déjà l’art de faire voyager les esprits avec des mots et ça je pense que c’est l’identité de la littérature africaine, c’est son ADN et ce qui la rend unique.
La littérature africaine actuelle souffre énormément de son cantonnement au livre papier comme seul support de distribution.
Pour l’internationaliser, il faut déjà commencer par diversifier les supports de distribution. Le livre papier c’est bien, mais le livre numérique n’est pas mal non plus. Aujourd’hui avec un smartphone, un auteur doit pouvoir écrire quand il veut et le lecteur lire où il veut.

Aujourd’hui avec un smartphone, un auteur doit pouvoir écrire quand il veut et le lecteur lire où il veut.

Les maisons d’éditions traditionnelles doivent comprendre que l’avenir de la littérature africaine est dans le digital.
Il faut également beaucoup plus de blogs littéraires africains. En Afrique, les gens bloguent sur tout sauf sur les livres qu’ils ont lu et c’est bien dommage.

Un petit mot de fin ?

La littérature africaine doit être accessible à tous, c’est le seul moyen par lequel nous bâtirons un écosystème prompt aux best-sellers de demain.

Propos recueillis par 

GM signature

Petit Bonus : un guide de navigation sur la plateforme.

 

Rejoignez la communauté et rencontrez vos prochaines lectures sur :  https://www.muswada.com/

Retrouvez Muswada sur Facebook : https://www.facebook.com/muswada/

Et si vous avez envie de soutenir financièrement cette start-up qui roule sur ses propres fonds, contactez l’équipe en écrivant à sponsoring@muswada.com

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Vaudace – Fighting Temptation – Tome I

Eloïse Valentine, riche héritière gabonaise de 32 ans, fume des cigarillos à la vanille, jure comme un charretier et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Bien qu’assumant pleinement sa féminité, Eloïse, comme tant d’autres jeunes femmes africaines modernes, ne veut avoir pour destinée celle qui lui est imposée par la société. Lorsque son père, à la veille de la retraite, refuse de lui confier la gestion de l’entreprise familiale, sous prétexte qu’il est grand temps pour elle de fonder une famille, Eloïse refuse d’entendre le tic-tac de l’horloge biologique et voit rouge. Elle quitte l’entreprise sur un coup de tête et intègre une école de stylisme, faisant ainsi sien le rêve de sa mère disparue. Eloïse y retrouve l’énigmatique Monsieur Mugusi, un professeur que la rumeur présente comme un talentueux styliste nigérian déchu, venu cacher sa disgrâce aux raisons mystérieuses au Gabon. Dur, froid et cynique, le séduisant M. Mugusi, ainsi que ses costumes à la coupe irréprochable, ne laissent pas indifférente notre impétueuse héroïne. Entre deux personnalités aussi fortes, l’atmosphère ne peut être qu’électrique, totalement torride. Il suffirait d’un instant d’abandon, d’une étincelle, pour tout enflammer.

Vaudace

Eloïse, tu es ma petite princesse et tu le sais mieux que quiconque. Je t’ai donné tout ce qu’un père peut offrir à son enfant, et bien plus encore. Mais les princesses sont destinées à se marier avec des rois, ma chérie pas à gouverner ou à succéder surtout lorsqu’il y a des héritiers.

Des phrases qui ne laisseraient aucune féministe indifférente. En débutant le récit sur ces notes, l’auteur joue une belle carte et pique l’intérêt du lecteur sensible à tout ce qui touche au féminisme et à l’image de la femme.

J’ai apprécié tout au long du roman ces réflexions sur la définition de la valeur intrinsèque de la femme. Ces réflexions ont parlé à la jeune « célibatante » que je suis et qui croit de tout son cœur qu’un statut matrimonial ne peut en aucune manière constituer la base de la définition de la femme.

Oups ! L’engouement pour le sujet me fait oublier ma routine générale pour les chroniques. Je reviens donc à ces vieilles habitudes qui ne me font pas de mal.

L’histoire est une romance et rien qu’en y pensant, on est tenté de dire qu’on va encore retrouver le schéma classique  du genre harlequin  :

  1. Rencontre des héros
  2. Répulsion – Attirance
  3. Lutte contre les sentiments – Aveu des sentiments
  4. Obstacle sur le chemin – Résolution des obstacles
  5. Happy End

Ces histoires à l’eau de rose insipides, sans aucune surprise et originalité où on connait déjà la fin avant même d’avoir commencé à lire.

En découvrant les profils des personnages principaux, on est tenté de dire qu’on va encore retrouver les clichés de la fille riche qui ne sait rien des difficultés de la vie, du mec riche mais qui n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche. On soupire d’ennui puis de plaisir en découvrant le mets plein de saveur que l’auteur a su concocter à partir d’ingrédients basiques.

Tout commence avec la personnalité d’Eloise, son côté rebelle, pas lisse, indépendante qui ne colle pas à celui de Blanche-Neige ou Cendrillon. Son caractère bien trempé, son audace, ses répliques cinglantes donnent du peps à l’histoire, on est sûr de ne pas s’ennuyer.

Vaudace

Le point de départ de la romance m’a agréablement surprise. N’ayant pas lu la 4ème de couverture, je pensais que Mugusi serait le nouveau Directeur Général de Savannah et qu’on aurait eu droit à un amour de bureau. (mon scénario est carrément tombé à l’eau)

J’ai adoré la toile de fond de l’oeuvre : l’univers de la mode et pourtant je suis loin d’être une fashionista. Ce qui a suscité mon admiration c’est la passion qu’on pouvait lire dans les mots de Mugusi, l’esprit artistique et créateur qui planait au-dessus de cette oeuvre.

Cette oeuvre est inspirante pour tous ceux qui n’ont pas confiance en eux, ceux qui doutent de leur potentialité, ceux  qui ont peur de vivre leur rêve.

Et la romance en elle-même, qu’en ai-je pensé ?

La relation de Mugusi et Eloïse est physique, très érotique. Mugusi est la version très légère du cher Christian Grey.

Je ne suis pas tombée amoureuse de Mugusi, je n’ai pas jalousé Eloïse. Il a une forte personnalité, ce brin mystérieux qui me fait d’habitude chavirer mais je n’ai pas succombé à son charme. Il a manqué ce quelque chose pour que je désire m’abandonner à lui. Vu qu’il n’est pas né pour moi, concentrons-nous sur sa relation avec Eloïse.

Ils forment un duo de feu dynamique et très touchant, leur romance est un beau spectacle. On en vient à se demander si ce couple connaîtra un jour la routine.

Que dire de la forme de l’oeuvre ? Il obéit aux règles du roman psychologique. L’auteur s’est attachée à l’analyse psychologique de ses personnages, a mis en second plan la narration pour favoriser la description des états d’âme, passions et conflits psychologiques des personnages.

Leila Marmelade a un style limpide, ne fait aucune digression, use d’un vocabulaire varié, les dialogues sont présents en quantité suffisante.

En résumé, Vaudace est une oeuvre très agréable à lire pour les sujets qu’elle aborde. Je n’ai pu rester indifférente au passé de Mugusi et à la violence domestique qu’a connue Eloïse.

Ce Tome I s’achève sur des questions en suspens qui font germer en nous le désir de lire avec hâte le tome II.

Laissez-vous séduire par Fighting Temptation, cliquez ici.

vaudace tome I

Ps : j’aurais vu une autre couverture pour ce tome I, un cigarillo qui brûle légèrement pour évoquer la tentation, le danger 😀

Et vous, quel aurait été votre choix de couverture pour ce tome I ?

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Publié dans Psyché

L’alpha

about me

A toi qui par un heureux hasard est arrivé sur ce blog, viens de poser les yeux sur ce billet de présentation, laisse-moi te dire qui je suis…

Grâce Minlibé, jeune femme noire, africaine, ivoirienne. Une période de flottement professionnel m’a conduit à WordPress. C’est une nouvelle aventure qui commence et qui j’en suis sûre sera riche en découverte, rencontre et partage.

Ce blog, j’ai décidé de le créer parce que j’ai cette forte envie de partager mes créations littéraires qu’elles soient sous forme de poèmes, de nouvelles ou de romans : faire connaître mes lectures et surtout partager mon expérience en tant que célibataire épanouie.

Vos suggestions et remarques sur le blog sont les bienvenus.

Mon recueil de poèmes est disponible sur le site de l’éditeur, sur Amazon et à la librairie Delamain sur commande.

Si vous résidez à Abidjan ou y êtes de passage, vous pouvez vous procurer le livre dans les  Librairies de France.

J’espère que vous prendrez un réel plaisir à me lire. N’hésitez pas à m’envoyer une photo de vous avec l’oeuvre.

Si vous voulez me contacter, envoyez-moi un message privé sur ma page Facebook . Je me ferai un plaisir de vous répondre.

Bises.

Grâce Minlibé

Célib’ épanouie

Auteur de Chimères de verre

 

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