Ravie de vous retrouver pour leThrowback Thursday Livresque ! Pour ceux qui ont déjà oublié, ce rendez-vous permet de ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres, de se faire plaisir à parler de livres !
Le thème de cette semaine est :Fête des pères(un père dans la littérature, tous genres acceptés)
Je vous assure que j’ai trituré mes méninges pour trouver un livre qui colle au thème et dont je n’ai pas encore parlé sur le blog. Vous savez bien que j’aime vous offrir du neuf, de l’exclusivité 😀
Malheureusement, ma mémoire n’a pas obéi à mon désir. J’en ai lu des œuvres mais je ne me rappelle pas exactement de l’une d’entre elles qui a abordé le thème du jour. J’ai aussi cherché dans les chroniques africaines lues mais je vous avais déjà présenté certaines chroniques dans le Top Ten Tuesday.
Du coup, j’ai décidé d’interpréter le thème à ma façon. J’aimerais aujourd’hui rendre hommage à un écrivain hors pair que je considère comme l’un de mes pères dans la littérature : Alfred de Musset.
Alfred de Musset est un poète et dramaturge français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857. Alfred de Musset est l’un des grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une exaltation de l’amour et une expression sincère de la douleur.
Il est une source constante d’inspiration pour moi, j’aimerais comme lui laisser une empreinte indélébile dans l’univers de la poésie romantique.
Pour rester dans le Throwback Thursday, je vous partage l’un de ses poèmes que j’ai découvert il y a bien longtemps et que j’ai publié sur ma page Facebook, le jeudi 9 avril 2015.
C’est un extrait de son recueil Poésies nouvelles.
Se voir le plus possible…
Se voir le plus possible et s’aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d’un songe,
Et dans cette clarté respirer librement –
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême, C’est vous, la tête en fleurs, qu’on croirait sans souci, C’est vous qui me disiez qu’il faut aimer ainsi. Et c’est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci : Oui, l’on vit autrement, mais c’est ainsi qu’on aime.
Vous avez apprécié l’instant poésie ? Je ne vous propose que pour seule réponse : OUI 😛
Agnès Martin-Lugand… J’ai vu ce nom défiler plusieurs fois dans mes groupes de lecture sur Facebook et sur les blogs que je suis. J’ai voulu voir pourquoi certaines étaient fan de sa plume et pourquoi d’autres refusaient de la compter parmi les grands noms de la littérature française.
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule. Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…
L’histoire commence par un voile de tristesse, un deuil qui n’arrive pas à être fait. Diane souffre de l’absence de son homme et de sa fille. Cette double perte la consume. C’est triste mais ce deuil ne m’émeut pas. En tout cas pas comme il le devrait. L’empathie me manque.
Les 200 pages vont-elles tourner autour de Diane, son deuil étouffant et son meilleur ami Félix qui a un pass illimité débauche ? Je n’ai pas envie de lire une histoire sombre. J’aimerais lire autre chose. J’aimerais la voir aller de l’avant.
Quand elle décide de quitter Paris et d’aller en Irlande, je suis soulagée. Là-bas, elle rencontre Edward. Ce mec est un rustre ! J’ai partagé le ressenti de Diane. Je n’aurais pas eu envie de respirer le même air que lui.
Leur rapprochement assez prévisible est d’abord brutal avant de se muer en douceur.
Comme dans toute romance qui se respecte, il y a des éléments perturbateurs. Mégan l’ex d’Edouard joue parfaitement son rôle. Elle est détestable au plus haut point.
J’aurais aimé un protagoniste plus doux, une femme aimable qui rendrait difficile le choix entre elle et Diane.
J’ai été frustrée par la suite des événements. Elle était loin d’être celle que je m’imaginais. La romance ne se termine pas comme je l’aurais souhaité, elle m’a laissée sur ma faim. J’ai eu un pincement au cœur pour Edward.
Heureusement, il y a une suite à cette histoire alors j’espère… pour lui.
Rentrée d’Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux » Gens heureux lisent et boivent du café « , son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille. Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé. Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?
Diane a repris sa vie en main, elle s’occupe comme il faut de son café littéraire. Elle honore les rendez-vous amoureux que lui arrange Félix, son meilleur ami, sans grande conviction. Mulranny lui manque surtout la famille d’Edward. Elle a décidé de faire une croix sur ce dernier.
Dans son café littéraire, elle rencontre Olivier. Il est charmant, très prévenant. Il semble ne pas avoir de défaut et ce caractère lisse rend leur relation insipide. Quand Edward débarque à Paris, j’ai le sourire aux lèvres, j’entends les oiseaux chanter.
Les sentiments que Diane avait enfouis se réveillent. Au début, elle lutte, s’accroche à sa vie à Paris.
Puis, des événements douloureux surviennent, ils lui permettent de réfléchir, d’arrêter de fuir et de saisir le cadeau, la famille que la nature veut lui donner.
J’avais une fois de plus l’impression de devenir adulte, de grandir. Chaque décision imposait des pertes, d’abandonner des morceaux de sa vie derrière soi.
Bon nombre de couples se séparent non pas parce qu’ils ne s’aiment plus mais parce qu’ils se sont rencontrés trop tôt. J’ai apprécié que l’auteure le souligne implicitement.
J’ai beaucoup aimé cette suite parce qu’elle a répondu à mes espérances.
J’ai beaucoup aimé la fin, l’annonce de cet événement heureux qui célèbre la vie.
Si vous êtes fan de romance moderne, ce roman est fait pour vous.
Le style non hermétique de l’auteure facilite la lecture de ces œuvres. La narration va à l’essentiel. Parfois, on reste sur notre faim. On aimerait avoir plus de description.
La plume d’Agnès Martin-Lugand est une belle découverte. J’ai hâte de pouvoir commencer Désolée, je suis attendue.
Avez-vous lu ses œuvres ? Laquelle avez-vous plus aimé ? Quels personnages avez-vous aimé, détesté ?
Cet article est écrit dans le cadre du challenge d’écriture du café des blogueuses avec le thème : Chronique (lecture, série, film…)
Le célibat n’est pas une maladie et pourtant on regarde souvent le célibataire comme s’il était atteint d’une maladie incurable. On le prend en pitié, comme si ses jours étaient comptés.
Malheur à celle qui osera dire qu’elle est épanouie en étant célibataire ! Des moqueries surgissent. C’est impossible d’être heureuse seule. Comme si le célibataire n’avait pas une vie sociale, n’avait aucune occupation, n’était aimé de personne.
Ces regards pleins de jugement ignorent toute la pression qu’ils mettent sur les célibataires. Ils ne savent pas qu’ils participent à la création de pseudo couples, ils ne savent pas ou font semblant de ne pas savoir que le regard qui juge, méprise ou prend pitié fragilise le célibataire.
Le stress augmente, l’inquiétude aussi ; l’équilibre émotionnel est perturbé. C’est l’inflation du côté du célibataire.
On a envie d’être en couple pour être comme tout le monde et être du bon côté de la vie, celle qui a de l’importance, celle qui est louable.
Peu importe l’état de l’intérieur de la coquille, pourvu que son apparence extérieure soit lisse et sans défaut.
On ne s’intéresse plus à la qualité de la relation, ce qui importe c’est son existence.
L’envie d’être comme tout le monde pousse aux choix irréfléchis qui ont de lourdes conséquences souvent minimisées.
En noircissant l’importance de la saison du célibat, on ignore qu’on est en train de faire du mal à la vie de couple.
Dites-moi, demain peut-il exister sans aujourd’hui ?
Mener des gens vers la vie de couple, le mariage en dénaturant le côté constructif du célibat dans la vie d’un être humain c’est comme vouloir atteindre l’autre côté d’une rive sans passer par l’unique moyen qui relie les deux rives.
On minimise l’utilité du célibat, on dénature son impact, on le juge sur son apparence et on ne cherche pas à savoir ce qu’il peut apporter à notre croissance. On étouffe le poussin dans sa coquille…
L’épanouissement de la personne en couple n’est pas meilleur que celui du célibataire, et vice versa. Enlevez-vous cette idée fausse de la tête. La personne en couple et le célibataire vivent l’épanouissement mais de manière différente.
DIFFÉRENT ne veut pas dire que ça n’existe pas.
Aux célibataires, libérez-vous du regard destructeur des autres, profitez du caractère constructif de cette saison et préparez-vous à créer une relation de couple durable, personnalisée, unique.
Aux autres, laissez les célibataires vivre leur saison, consacrez-vous à réussir votre vie de couple car rien n’est acquis. Vous pouvez en un clin d’œil revenir au célibat et portez le fardeau que vous aviez mis sur le dos des autres…
C’est avec une vive émotion que je vous écris. Vous savez, j’ai souvent envie de vous écrire mais pas pour parler de livres. Je ne savais pas trop comment vous l’annoncer etEncore une connasse parisienne a eu la brillante idée de lancer un challenge : le « Challenge un peu con mais pas trop ».
Il s’agit de 12 thèmes sur lesquels idéalement on écrira 300 mots minimum et c’est encore mieux si on peut accompagner son texte d’une photo. Ce challenge requiert une bonne dose d’humour, de dérision, de folie.
J’ai découvert ce challenge grâce à la plus folle des blogueuses que je suis : Juliet595 ! Bisous ma belle même si tu te fais rare sur mon blog ces temps-ci.😛
Parce que les premières fois doivent marquer, j’ai décidé de débuter ce challenge avec le thème qui me parle le plus :
Deux ou trois célébrités à qui vous ne diriez pas « non » si vous les croisiez par hasard dans la vraie vie.
Pour ceux qui ont assisté au 3e award de ma vie de blogueuse, vous devinez sans doute le nom de cet homme à qui je chanterai volontiers : Prends moi cadeau oooo, emmène-moi où tu veux, fais de moi ce que tu veux, emmène-moi où tu veux, fais de moi ce que tu veux. (Seka Seka de Dj Marechal à partir de la 40e seconde)
Il s’agit deKeanu REEVES !J’aime tout en lui même ce que j’ignore…. Pour rappel, nous étions déjà mariés dans une vie antérieure et je veux que ça se reproduise dans cette vie.
Photo collée sur la porte des toilettes
Notre second mariage aura pour thème le Cinéma et deux beaux enfants viendront sceller notre union. Dans la vie antérieure, nous en avions eu quatre et qu’est-ce qu’ils étaient difficiles à gérer !
Crédit photo : les filles de Gaia
Si je ne croise pas Keanu Reeves, j’aimerais bien pouvoir croiser MIKA ! mon Michael, mon nounours, mon instant douceur.
Je lui chanterai :
« Parce que c’est toi, j’oserais tout affronter Et c’est toi à qui j’pourrais pardonner
Parce que c’est toi Rien que pour ça Parce que c’est toi, j’voudrais un jour un enfant Et non pas parce que c’est le moment Parce que c’est toi
Je veux te voir dedans J’verrais dans ses yeux tous ces petits défauts Parce que parfait n’est plus mon créneau Parce que c’est toi »
Notre mariage aura pour thème la Musique et nous aurons quatre beaux enfants dont trois adoptés en Afrique, en Asie. Notre famille sera universelle 😀
Source : mariage moderne
Le troisième à qui je ne dirai jamais non c’est Ryan Gosling. Il est trop canon !
Voilà la chanson qu’il m’inspire.
« Des yeux qui font baisser les miens Un rire qui se perd sur sa bouche Voilà le portrait sans retouche De l’homme auquel j’appartiens
Quand il me prend dans ses bras Il me parle tout bas Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’amour Des mots de tous les jours Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon cœur Une part de bonheur Dont je connais la cause
C’est lui pour moi, moi pour lui dans la vie Il me l’a dit, l’a juré pour la vie
Et dès que je l’aperçois Alors je sens en moi Mon cœur qui bat
Des nuits d’amour à ne plus en finir Un grand bonheur qui prend sa place Des ennuis, des chagrins, s’effacent Heureux, heureux à en mourir »
Notre mariage aura pour thème le champêtre chic.
Source : les filles de Gaia
Nous n’aurons qu’un seul enfant qui aimera beaucoup passer les week-end chez ses cousins pour que j’exploite au maximum celui avec qui je ne ferai qu’une seule chair 😀
Ah, ces hommes ! Je pourrais en parler toute la journée mais bon on est Lundi et il faut bien que je fasse ce pour quoi on me paie gracieusement.
Dites-moi avec lequel je forme le plus beau couple et si vous avez envie de me confier le nom des célébrités à qui vous ne diriez pas « non », faites-le en commentaire 🙂
Excellente journée les amis ! Soyons fous, vivons heureux !
Avec les femmes de valeur de mon groupe de célibataires, nous avons décidé d’aller regarder Collateral Beauty (Beauté Cachée) . Il faut dire que le trailer donnait envie
SYNOPSIS
Suite à une terrible tragédie, un publicitaire new-yorkais à la réussite exemplaire sombre dans la dépression. Ses collègues échafaudent alors un stratagème radical pour l’obliger à affronter sa souffrance de manière inattendue…
Howard Inlet, (Will Smith) un publicitaire a perdu sa fille depuis 2 ans et ne s’en remet pas. Il décide d’envoyer des courriers à : l’amour, le temps et la mort. Inquiets pour son sort et le futur de l’entreprise, ses collaborateurs engagent un détective privé pour l’espionner. Ils vont ainsi intercepter ses courriers et avoir une idée: engager 3 acteurs, qui auront la lourde tache de personnifier ces abstractions, dans l’espoir de déclencher un processus de guérison radical chez le concerné, mais aussi… sauver l’entreprise !
Collateral Beauty est un film choral empreint de tristesse, de sensibilité et d’émotion. Nous rencontrons un homme et une femme qui ont perdu leur fille, un père divorcé qui essaie de maintenir sa relation avec sa fille, un homme atteint d’une maladie qui semble incurable, une femme rattrapée par son horloge biologique.
Ce film véhicule une philosophie de vie très importante : compter sur l’amour pour rebondir après le deuil, l’échec ; protéger les liens qui nous unissent à ceux qu’on aime, prendre soin d’eux, utiliser le temps à bon escient. J’ai beaucoup aimé les réflexions et surtout cette phrase de Raffi (Jacob Latimore)
Vos enfants n’ont pas besoin de sortir de vous, ils peuvent passer par vous
On aime tellement posséder, pouvoir dire au monde qu’on a nos enfants qu’on oublie qu’on peut être les parents d’enfants qui n’ont que des géniteurs. On peut êtreparent de coeur. On peut inspirer et aider les enfants qui croiseront notre chemin.
La bande-son est superbe, les directeurs artistiques et photographes ont fait du bon boulot. Le jeu d’acteurs était aussi convaincant, leur interprétation était de qualité même si j’ai trouvé que Will Smith par moment en faisait un peu trop.
L’intrigue a son lot de surprises, j’ai beaucoup aimé ce retournement de situation, je n’y avais pas pensé (ma voisine de gauche, si. Elle était toute fière, si vous la voyiez)
Collateral Beauty est plein d’émotions mais il lui a manqué quelques trucs pour qu’il soit exceptionnel. Le rythme était très lent, l’histoire linéaire, je me suis ennuyée à certains moments. Le film manque de profondeur, d’intensité. J’ai trouvé dommage qu’on survole certaines histoires comme celles de Claire Wilson (Kate Winslet) et Simon Scott (Michael Peña)
Le Throwback Thursday Livresque est un rendez-vous livresque initié par BettieRose Books.
Le but est de parler d’une « ancienne » lecture (pas la toute dernière ou l’actuelle) autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.
Le thème de cette semaine est : Lettre au Père Noël (Un livre qu’on vous a offert, joker un livre que vous avez offert)
En décembre 2011, à la fin de mon stage dans une banque citoyenne, j’ai reçu 3 livres comme cadeau d’au revoir. J’ai eu un énorme coup de coeur pour l’un d’entre eux. Il s’agit de….
LA FILLE DE PAPIER de GUILLAUME MUSSO
« Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage. – D’où sortez-vous ? – Je suis tombée. – Tombée d’où ? – Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! «
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d¹inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans. Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire. Impossible ? Et pourtant !
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…
Tom Boyd est un auteur brillant qui excelle dans ce qu’il fait et qui sait rendre son public accroché, du début à la fin de sa fameuse « trilogie des Anges ». le problème, c’est qu’après un chagrin d’amour, celui-ci se laisse tomber dans la dépression et est incapable d’écrire une seule ligne de plus, laissant ainsi ses fans dans l’attente du dernier tome tans attendu. Bien que ses deux amis d’enfance, Milo et Carole aient tout tenté pour essayer de le sortir de ce gouffre sans fond, Tom vit dorénavant dans sa bulle et refuse tout contact humain, se droguant d’anti-dépresseurs et de somnifères, devenant peu à peu une véritable loque humaine…jusqu’à ce que Billie fasse irruption dans sa vie. Qui est-elle et que lui veut-elle ? Simplement retourner dans son monde, celui de l’imaginaire car elle prétend être un de ses personnage tombé d’un de ses livres suite à une erreur d’impression sur un nombre considérable d’ouvrages, laissant ainsi la moitié des pages blanches et la dernière phrase imprimée inachevée. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Tom, tout comme le lecteur d’ailleurs se laisse rapidement prendre au jeu et ne souhaite dorénavant qu’une chose : la survie de cette femme extraordinaire.
Ca a été ma première rencontre avec Guillaume Musso et elle a été fulgurante ! J’ai été emportée par son écriture légère, rythmée, son imagination fantastique. Les personnages sont pétillants, attachants. J’ai aimé la description du trio écrivain-livre-lecteur, le passage de ce fameux livre qui passe de main en main. On croise des bouts de vie par ci par là.
La fille de papier est une délicieuse fantaisie, j’ai fermé le livre avec une pointe de nostalgie.
Yacine Niang est une jeune femme sénégalaise née à Saint-Louis.
Mélomane et cinéphile, elle adore l’écriture et particulièrement le slam, art d’expression orale populaire.
Rencontre avec l’artiste.
Comment êtes-vous arrivée au Slam ?
En réalité, je n’ai jamais pensé faire du Slam. D’ailleurs, je n’ai jamais pensé écrire tout court. J’étais en classe de quatrième lorsqu’un concours de poésie a été lancé. Contre toute attente, mon poème a été retenu pour faire partie de la compilation. De là est venu mon amour pour l’écriture.
L’idée de faire du slam est arrivée lorsque j’étais en classe de 1ère. C’était à l’occasion d’un autre concours qui a été organisé par l’institut français de Saint-Louis. Les candidats devaient composer un poème de 20 vers avec les dix mots de la francophonie. J’ai tenté ma chance, je suis sortie troisième de ce concours. Je n’y croyais pas trop car le Slam était un terrain inconnu pour moi. Depuis ce fameux concours, je n’ai plus arrêté.
Qu’est-ce qui vous fascine dans le slam ?
Ce qui me fascine dans le slam c’est la Liberté qu’on a. Dans le Slam on peut écrire ce que l’on veut sans tenir compte d’aucune règle. Mais ce qui me plait le plus, c’est le moment de la déclamation. Le rapport qu’on a avec le public. La sensation qu’on offre à ce même public et leur réaction sont juste magnifiques. Ce qui me plait aussi dans le slam, c’est le fait de laisser exprimer ses émotions, le fait de les dire et de se mettre à nu devant tout un monde. Mais surtout, la puissance que l’on donne aux mots qu’on utilise.
Y a-t-il des auteurs qui influencent votre écriture ?
Je ne dirai pas qu’il y a un auteur particulier qui influence mon écriture mais si je devais choisir, je dirai Grand Corps Malade. Je n’écris pas comme lui, cela est sûr. Nous n’avons pas le même style mais je l’écoute très souvent et il m’arrive parfois de vouloir adopter son style.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je puise mon inspiration partout et n’importe où. En fait, c’est le quotidien des gens qui fait mes textes. L’inspiration peut venir d’une dispute d’un couple, de la disparition de quelqu’un… Je n’ai pas une source d’inspiration précise, ce sont les faits quotidiens que traduisent mes pensées.
Quels sont vos thèmes de prédilection ?
Je suis plutôt un poète lyrique. Donc je parle autant de l’amour que de la haine. Autant de la vie que de la mort. Mais il y a aussi beaucoup de moi dans mes écrits.
Vous avez publié récemment un recueil de slam. D’où vous est venue cette envie de publication ?
En réalité, je n’avais jamais pensé sortir ce recueil. A la base, j’écrivais juste pour moi. Il m’était même difficile de montrer cela à mes proches tellement j’avais peur du jugement des autres mais au fur et à mesure que j’avançais dans mes écrits je ne pouvais plus les cacher. J’ai commencé à en montrer quelques uns à mes sœurs puis à ma mère et comme elles appréciaient, je me suis senti pousser des ailes. J’ai commencé à écrire chaque jour un peu plus de textes.
L’idée de faire un recueil est venue grâce à un ami. Il m’a toujours conseillé par rapport à mes écrits. Il a fait le projet sien, m’a donné l’envie de faire part de mes pensées à toute une communauté.
« Demande-le-moi » : pourquoi ce titre ?
Ce titre pour faire savoir au lecteur qu’il peut me demander tout ce qu’il veut et qu’il trouvera la réponse en lisant le recueil. Ce titre contient aussi ma manière de penser la vie, de la concevoir.
De quoi parle l’oeuvre ?
L’œuvre est faite de haut et de bas, de joie et de peines. Il y a des moments qui reflètent le côté obscur de la terre et des moments où je traduis et fais l’éloge de l’amour. Le contenu du recueil c’est moi. A travers ce recueil, je décris comment je perçois le monde.
Avez-vous une cible particulière ?
Je n’ai pas de cible particulière. Cela commence du tout petit au plus âgé. J’utilise des mots assez simples qui ne nécessitent pas l’utilisation d’un dictionnaire pour comprendre le sens des textes. C’est assez limpide et clair afin de permettre à tout un chacun de pouvoir s’y retrouver.
Quels sont vos prochains projets de publication ?
Un autre recueil mais pas du même style. Je pense à faire un recueil audio afin de permettre aux personnes qui n’aiment pas lire d’écouter le recueil. D’autres projets sont aussi en attente mais sont plus liés à mon domaine de prédilection : Les arts et la Culture.
Quel est votre texte préféré ?
Il s’intitule « Mon nouvel ange »
Je l’ai senti las, il grelottait
Ses yeux étaient vers le levant, fixant l’ange qui l’appelait
Il s’agrippait à mon bras, tirant très fort sur mon poignet
Et son souffle était si lourd, que pleurer, je n’ai su que m’y résigner
Il était là, allongé sur le lit,
Son corps abattu le lâchait, et fragile, il était devenu
Je n’avais qu’un souhait : lui rendre ses années vécuces
Hélas, cela n’était qu’une autre de ces illusions qui hantent mon esprit
Il était désormais trop tard
A présent je le vois comme un bébé
Un balbutié, qu’il essaie, mais échoue
Aucun son audible ne parvient à sortir de sa bouche
Il rumine ses pensées
Se collant à moi comme si j’étais sa destinée,
A son chevet, je voudrais loger
Pour lui réciter ses innombrables versets.
Ses dernières prières, il les a faites avant de s’en aller
Maintenant, il est l’un de ces beaux anges des cieux
De là haut, il nous fixe et bénit nos âmes
De lui on se souvient comme s’il était encore là
Il nous a ravi le bonheur de nous réveiller à ses cotés
Une boule me hante, elle est angoisse et j’en perds la tête
Mes nuits deviennent jour et le jour tout s’assombrit
Tout est fini car de lui, Il s’est emparé
Je me suis rendue à son ultime demeure
Et j’ai vu ses nouveaux compagnons à ses côtés
J’ai senti la courge dont il faisait jadis montre
Et cela m’a rassuré de savoir que sur nous il veille
Je frissonnais, je le sais,
Je ne me contenais hélas déjà plus,
J’ai revu le regard perçant qu’il projetait
Dans mon rêve le jour où il nous a quittés
Il n’est plus là, je n’arrive toujours pas à l’imaginer
Que vais-je devenir ? Qui de ses prières va me rassurer ?
Il est parti sans un seul mot de dit
Avec un sourire enfantin, comme pour dire : Rassurez-vous
C’est fini, j’en suis consciente
Dans sa nouvelle demeure, il se repose
Pour moi, il ne fait juste qu’un sommeil
Car son travail l’a beaucoup fatigué.
Je préfère ce texte parce que je l’ai dédié à mon grand-père. Un honnête homme que j’ai beaucoup apprécié. Il a marqué mon existence.
Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?
J’aime bien écouter de la musique ou regarder des films. Parfois je me mets à la lecture, j’ai une préférence pour la romance.
Petit bonus pour nos lecteurs, nous allons établir votre portrait chinois
Si j’étais une saison, ce serait été
Si j’étais une épice, ce serait poivre
Si j’étais philosophe, ce serait Nietzsche
Si j’étais une révolution, ce serait la révolution française
Si j’étais une invention, ce serait un IPhone
Si j’étais une chanson, ce serait The Climb de Miley
Si j’étais une des 7 merveilles du monde, ce serait les jardins suspendus de Babylone
Un petit mot de fin ?
Je tenais à vous remercier de m’avoir accordé cette interview. Je vous remercie également d’avoir eu confiance en ce que je fais sans pour autant me connaitre. Je remercie aussi Ibukaqui a permis cela et toutes les personnes qui m’ont soutenue et ont accordé de l’importance à ce que je fais.
Pour finir, je dis à ceux qui liront ceci de croire en leurs rêves. Peu importe ce que le monde dit ou dira, ce qui compte c’est ce que l’on pense de nous-même et de ce que nous faisons. Si tu as une passion, vis la et vis la profondément.
Certaines personnalités favorisent-elles plus le célibat que d’autres ? C’est la question qui m’est venue à l’esprit en cherchant le thème du prochain article de ma rubrique « Célib à terre«
J‘ai fouiné dans google pour voir les sujets traités en rapport avec ma question et je suis tombée sur…
les troubles de la personnalité ou personnalités pathologiques.
Les termes ne m’étaient pas inconnus mais je ne savais pas vraiment ce qu’ils renfermaient. J’ai donc continué à fouiner sur google pour avoir des informations précises. Après les définitions de base de la personnalité et des troubles de la personnalité :
La personnalité renvoie à un système stable et répétitif; elle désigne l’intégration stable et individualisée d’un ensemble d’émotions, de cognitions et de comportements. Elle correspond aux modes de réactions (à l’environnement) émotives, cognitives et comportementales qui caractérisent chaque individu.
Les troubles de la personnalité constituent une modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévient notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.
je suis arrivée au point essentiel : les descriptions détaillées de ces personnalités pathologiques.
En lisant ces descriptions, je me rends compte qu’un :
célibat de répulsion (peur des relations sexuelles ou de la maternité/paternité),
célibat de démission (peur de ne pas être à la hauteur, de s’ engager, confiance en soi instable),
célibat résigné (celui qui n’a pas trouvé son partenaire idéal et qui pense qu’il ne le trouvera jamais parce que l’être humain est menteur et manipulateur)
peuvent être synonymes d’un trouble de la personnalité.
Dans le1er articlesur le célibat que j’ai écrit, j’ai insisté sur le fait qu’il était important de mettre un nom sur son célibat, faire une introspection et désigner la source de son célibat.
Posez-vous ces questions : « Où suis-je ? » Qui suis-je ? et répondez-y avec sincérité.
Le célibat est une opportunité inédite pour apprendre à se connaître. Ne la ratez pas.
Je vous confie une expérience personnelle. En lisant la description de la personnalité évitante, j’ai eu un doute. Ai-je cette personnalité ?
J’ai choisi le célibat
la solitude ne me fait pas peur,
la place de l’imagination est grande,
il m’arrive de temps en temps d’avoir des doutes sur mes capacités et de dire quand je fais une bourde que je suis nulle
mais
j’ai de bonnes relations sociales,
je n’ai pas peur du jugement et des critiques,
je ne suis ni indécise, ni anxieuse.
Je n’ai pas choisi un emploi obscur
Pour me rassurer, j’ai fait un test de personnalité et j’ai appris que je suis une IFSJ – A. 😀
Pour les ISFJ, le défi est de faire en sorte que l’on remarque ce qu’ils font. Ils ont tendance à minimiser leurs accomplissements et, même si leur bonté est souvent respectée, des personnes plus cyniques et plus égoïstes sont susceptibles de profiter du dévouement et de l’humilité des ISFJ en leur confiant un travail dont ils récolteront plus tard le mérite. Il faut que les ISFJ sachent dire non et se défendre s’ils veulent conserver leur confiance et leur enthousiasme.
Naturellement sociables, qualité étrange pour des Introvertis, les ISFJ utilisent leur excellente mémoire non pas pour retenir des données et des futilités mais pour se souvenir des gens et des informations relatives à leur vie. Quand on en vient au don de cadeaux, les ISFJ n’ont pas leur pareil, car ils utilisent leur imagination et leur sensibilité naturelle pour exprimer leur générosité de façons qui touchent le cœur de leurs destinataires. Même si cela s’applique certainement à leurs collègues, que les gens qui ont le type de personnalité ISFJ considèrent souvent comme leurs amis personnels, c’est dans la famille que leurs expressions d’affection s’épanouissent pleinement.
J’aime beaucoup les tests de psychologie, ceux qui portent sur la personnalité m’ont permis de mettre des mots sur qui je suis, trouver le sens de réactions qui me paraissaient anodines.
Je vous mets les liens de tests psychologiques que j’ai faits. Je me retire, je vous laisse avec vous-même. Bonne découverte !
J’ai l’impression d’être Jésus en énonçant cette phrase. Il disait souvent à quoi comparerai-je le royaume des cieux en parlant à la foule. Ok, je m’égare, revenons donc à notre ouvrage du jour.
Je comparerai ce recueil d’histoires en vers rimés à un manoir. Un manoir à l’architecture originale avec du caractère qui regorge de salles de trésors que l’on peut visiter en une heure ou en une journée selon notre humeur, notre attachement au lieu.
Un manoir où on aurait envie de demeurer parce qu’il connaît notre histoire, il l’a vécue avant nous.
Un manoir qui abrite nos espoirs, il les a possédés avant nous.
Ce manoir contient 50 salles de trésors que l’on retrouve à différents paliers. Au premier palier, vous trouverez A la découverte des mots. Au second palier, A L’EGERIE, au 3ème ECRITS EN VRAC, au 4ème AUX CHERS DISPARUS, au 5ème ECRITS AMERS, au 6ème DUOS.
J’ai ôté mes souliers de verre, pénétré sans faire de bruit dans « A la découverte des mots« .
Lisez les mots qui m’ont accueillie :
« A toi qui veut être un poète fort excellent, L’art te requiert l’usage d’un habile talent ; Lorsque tu te passionneras pour les beaux mots, Et que tu voudras en produire même à flot. Sache, petit, que toute poésie sans méthode, Est laide comme la Méduse et incommode. Tous ceux pour qui la robe et le sens du vers Doivent être purs tels un repas dépourvu de vers.
Sois donc plus sévère lecteur qu’un simple écrivain, De peur d’être sans critique trompé par ta main ; Ne te laisse pas piéger par tes acrostiches, Sois veillant au repos de tes hémistiches.
Offre à ton cher public une agréable musique, Mais aussi un beau paysage à chaque distique, A travers la riche composition de tes rimes, Qui à l’oreille et l’œil se perçoivent et s’expriment.
Évite enfin une poétique catastrophe, En te gardant loin des vers secs à ta strophe; Au public, œuvre à donner l’aimable envie, D’écouter ce que tu chantes dans ta poésie.
Dites-moi, comment éviter de se laisser séduire par ces mots ? Comment éviter de ne pas s’installer dans le canapé moelleux à souhait de cette salle de trésor et écouter la musique qui émane de son sein ?
Comment ne pas se laisser emporter par la mélodie, la simplicité et la véracité des mots, ne pas interroger son statut de poète ?
Je n’ai pu m’empêcher de lire ces textes à haute voix, d’en faire du slam, d’imaginer Grand Corps Malade les déclamer.
J’écris pour dire que la vie vaut la peine qu’on s’y lance ; J’écris, car cela me permet aussi de croire, J’écris l’espoir, ce qui m’empêche de choir. J’écris, car j’ai vu la couleur de la douleur, J’écris les épines, mais je n’oublie pas la fleur, J’écris beaucoup la haine, et quelques fois l’amour, Car j’ai connu trop de peines, et très peu de beaux jours. J’écris des textes auxquels je mêle des métaphores, Depuis que j’ai su que la solitude peut être un confort, J’écris, car je rêve qu’un jour nouveau se lève, Et je ne ferai pas de trêve, jusqu’à ce que je crève.
Écrire, C’est aussi s’adonner aux lettres, Donner la chance aux piètres êtres, De chasser leur mal être. J’écris, car écrire c’est aussi offrir, Je donne mes mots à ceux qui ne savent que souffrir. J’écris et je cris les mots sourds de mes entrailles, Je ris de mes joies, et pleurs de mes entailles. J’écris pour réunir, j’écris pour abonnir J’écris pour tenir, car ce n’est pas prêt de finir.
Ô mer, combien à moi tu ressembles !
Pleine de mystères, débordante de secrets ;
N’ébruitant jamais que ces vagues que tu rassembles,
Messagers laconiques, ténébreux et discrets.
Comme avec toi, les hommes n’ont pu,
Sonder le fond de mes sombres abîmes,
Alors, avec moi, certains ont rompu,
Les relations filiales comme celles intimes.
J’ai couru jusqu’ A l’EGERIE et là j’ai contemplé mon reflet dans le miroir, ressorti mes souvenirs : amours en point de suspension, en point d’interrogation, en point final.
Mes amours précoces, mes amours tardifs, mes amours avortés, tout était là… dans cette anthologie.
« Loin des yeux, loin du cœur »
En voici un proverbe bien menteur,
La distance a attisé mes sentiments,
Son absence a accentué mes tourments.
Pourquoi si loin d’elle je ne pense qu’à elle ?
Et pourquoi brille si fort cette chandelle ?
Pourquoi dans mon sommeil, je la hèle ?
Et pourquoi j’entends ce chant d’elle ?
Après ton départ, les lendemains auraient dû jouer leur rôle, Tout aurait dû s’effacer, et la vie aurait dû redevenir drôle ; Hélas, depuis lors elle me semble perdue, ma vie d’antan, Il m’en coûte de tout oblitérer, de reprendre mon envol, Aujourd’hui encore, je stagne… alors, j’arrête le temps.
J’avoue être passée comme une flèche au palier ECRITS EN VRAC. Quelques-uns des textes écrits dans cette partie n’ont pas retenu mon attention.
Idem pour le palier AUX CHERS DISPARUS. Un léger vent de tristesse a soufflé en mon âme en lisant ces hommages aux disparus proches ou inconnus de l’auteur mais il a été de courte durée. J’ai un rapport assez étrange avec la mort mais n’en parlons pas ici. (rires)
Une orange, des bonbons, un repas sans surprise
Une horloge, une chanson, celle qu’on chante à l’église
Tel est le décor de chez moi, tous les soirs de Noël
Ah ! J’oubliais les omelettes qui dorment dans la poêle
Oh Dieu ! Dis au père Noël et à tous, que je suis un bon garçon
Et qu’ici aussi, on aime les cadeaux et pas que des p’tits pains
Que toute l’année on a été sage, et qu’on mérite une rançon
Je ne le dis pas que pour moi, mais aussi pour mes copains
J’ai trouvé ces strophes dans l’une des salles de trésor du palier 5 : ECRITS AMERS. Ai-je besoin d’indiquer qu’ils m’ont émue ?
Dans cette salle de trésor, il est question de manque, d’attente déçue, de jugement de valeur, d’amour impossible, de destin cruel.
Au paliers des DUOS, j’ai admiré la profondeur des échanges entre l’auteur et Kiné, l’auteur et Dija.
Dija :
J’ai connu ce sentiment amer, cette dépendance à l’autre Celui-là qui nous laisse perplexe, et qui nous fait son apôtre J’ai connu ces liens dits durs comme fer, et je les ai vus s’envoler Et j’en ai appris que l’on ne peut, si on ne le veut, en être condamné
Marcus :
Dija, il est de ces événements qui surpassent notre pensée De ces réalités que l’on ne peut hélas rejeter dans le passé Il restera, entre elle et moi, toujours ce même contentieux Que nous n’aurons réglé, avant qu’elle ne rejoigne les cieux
L’auteur part à la quête des peines du monde, revient aux siennes sans oublier de nous apporter notre lot. Il écrit comme il le sent, comme il l’entend, comme lui viennent les mots, librement. Et cette liberté séduit, émeut. Les métaphores dont il use sont si bien pensées.
Il y a tant de choses à dire sur cette anthologie, je préfère m’arrêter là. Penser les mots est une anthologie à lire, à relire et à faire lire. L’amoureuse des mots et des rimes que je suis s’est régalée. J’espère qu’il en sera de même pour vous.
Biographie de l’auteur
Auteur, entrepreneur, consultant et conférencier, Marcus da Writer est l’une des nouvelles voix de la littérature africaine. Porte-parole de la jeunesse, c’est autour de thématiques relatives aux jeunes que s’inscrit la plus grande partie de ses oeuvres. Marcus, Ibuka Gédéon Ndjoli de son vrai nom, est l’auteur de « La Jeunesse Africaine a une voix », « Jeunesse & Education », « Sur les traces de MJ », et « Les Histoires de vos vies ».
Kusoma Group, la start-up africaine qu’il dirige, ambitionne de démocratiser l’édition et la lecture. Elle accompagne les auteurs indépendants et éditeurs d’œuvres africaines dans la démocratisation de leurs livres, grâce à une plateforme web et mobile qui comprend un Editeur, une Librairie et une Bibliothèque numériques.
On peut être mince et obèse à la fois. Oui, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, je l’ai été. Physiquement, je suis mince mais j’étais obèse intérieurement. Je portais en moi une graisse d’émotions et de pensées négatives.
Je n’ai pas toujours été une célibataire épanouie. Il y a 5 ans, je n’aurais pas tenu les propos que je tiens aujourd’hui sur le célibat ; il y a 7 ans, je vivais mal mon célibat. Je détestais ma minceur parce que les hommes que je convoitais recherchaient des femmes bien en chair. Je détestais mon visage parce qu’il était loin de ressembler à celui de Barbie. Mon dialogue intérieur était nourri de plaintes parce que j’attirais des hommes qui ne me plaisaient pas.
J’étais pleine de pensées négatives : « Je n’attire que ce que je mérite. J’ai trop de défaut physique, je ne suis pas belle à plein temps. » Ces paroles passaient en boucle dans le lecteur de mon esprit. Je ne me comprenais pas ; je me dévalorisais sans cesse parce que je ne me connaissais pas. Je m’en voulais même de ne pas être une autre. Cette fausse perception m’avait éloignée de moi.
J’ai entassé cette mauvaise graisse, j’ai accumulé toute cette dévalorisation, ce mal-être. Je portais en moi toutes mes mauvaises expériences sentimentales, je me regardais tout le temps à travers leur miroir. Elles étaient mes compagnes.
Je promenais beaucoup mes regards, identifiant en chaque homme qui me plaisait un potentiel compagnon. Disons les choses telles qu’elles sont : j’étais instable émotionnellement. Je vivais un désordre émotionnel. Extérieurement, cela ne se voyait pas.
Je sais cacher ce qui ne va pas mais ce qu’on ne montre pas extérieurement s’entasse à l’intérieur de soi et peut être un frein à notre épanouissement.
En 2012, j’ai fait une rencontre. Je connaissais déjà cette personne mais je l’ai redécouverte cette année-là. La rencontre a été intense et m’a poussée à prendre une décision : entrer dans le repos.Ne plus faire de ma vie sentimentale un objet d’inquiétude.
J’ai arrêté de voir mon avenir qu’à travers le prisme du mariage.J’ai reconsidéré le but de ma vie.Ma vie doit compter, peu importe que je sois engagée dans le chemin du célibat ou du mariage.
Ma vie en Christ a renouvelé mon intelligence émotionnelle, éliminé le superflu d’émotion. Christ m’a appris que l’épanouissement se trouve dans le repos. Depuis cette découverte, j’ai quitté petit à petit le désordre émotionnel.
J’ai appris à ne pas faire de mon enveloppe charnelle, un sujet d’inquiétude. Je ne serai jamais miss univers mais qu’est-ce que ça change à ma destinée ? Je suis célibataire mais qu’est-ce que cela change à mes ambitions ? Je ne suis pas incomplète, vidée de tous mes talents, de ce que je dois apporter au monde.
J’ai vidé mon âme de tout ce qui l’encombrait et pouvait l’empoisonner. Je fais attention à tout ce qui nourrit mes pensées, tout ce que je vois, tout ce qui entre dans mon cœur. Je ne veux plus retrouver cette obésité émotionnelle.
Vous êtes peut-être en obésité émotionnelle. Si vous n’éliminez pas cette graisse de pensée négative, vous finirez par vous empoisonner. Entrez dans le repos. Retrouvez votre sérénité, balayez toutes ces pensées négatives, ces émotions qui vous font plus de mal que de bien. Soyez une célibataire en forme : ni maigre, ni obèse.
Etes-vous une célibataire épanouie ? Comment y êtes-vous arrivée ? Ma foi chrétienne m’a permis d’atteindre l’épanouissement et vous, comment vous faites ? Je serai ravie de lire votre expérience.