Publié dans Arrêt sur une oeuvre

La parisienne et le highlander, sélection romance – Prix des auteurs inconnus

Roman concourant au Prix des auteurs inconnus 2017, catégorie romance.

Anaïs de Malincourt, jeune femme de 24 ans, vient de perdre son grand-père, l’unique famille qui lui restait. Entourée de sa bande d’amis, la tribu du 54 Ter, ces habitants de l’immeuble situé dans la rue du Cherche-midi à Paris, elle essaie de ne pas broyer du noir. Côté amour, c’est le néant. Elle n’a connu que des flirts.

Iain Mac Kelloch’, jeune homme de 32 ans, aîné d’une dynastie écossaise, est heureux en affaires, en amour par contre c’est autre chose. Une passion a refroidi ses rapports avec les femmes. Il est le maître de Thuata, l’un des plus beaux et des plus mystérieux domaines écossais.

Une femme et un homme, deux mondes distincts qui vont s’entremêler pour une mission commune : retrouver le Stùr Rionnag, la vie sur Terre en dépend. Une mission qui n’est pas sans embûches puisqu’une société secrète, la SEO le recherche également. D’après la légende, le Stùr Rionnag aurait des vertus thérapeutiques insoupçonnables. La société aimerait l’analyser et faire breveter leurs recherches. 

Anaïs et Iain vont alors devoir déchiffrer des mystères pour découvrir des secrets vieux de plusieurs siècles, remonter leurs arbres généalogiques, décrypter les armoiries et biens rares de leurs familles, exercer leurs dons singuliers pour localiser le Stùr Rionnag. Le lecteur est embarqué dans une folle aventure et il ne s’en plaint pas. On remonte le temps, on découvre des faits historiques. Ésotérisme et fantastique se joignent. Mélange intéressant mais on se perd un peu dans les mystères et les longueurs.

Ce roman obéit docilement aux clichés de la romance. Notre héros est riche et beau comme un dieu, il n’a qu’un léger défaut physique, notre héroïne n’est pas en reste. Elle est belle comme une sirène. Elle a des courbes voluptueuses. Homme comme femme salivent à leur passage. La jalousie va d’ailleurs être leur compagne attitrée. Les crises de jalousie du highlander m’ont un peu agacée. 

L’attirance est palpable dès leur première rencontre. On assiste à un coup de foudre “sexuel”, l’amour vient par la suite. L’érotisme est très présent, rêves érotiques et ébats sensuels peuplent le récit et tombent parfois dans le vulgaire. Je déteste le mot « baiser » dans le sens d’ébats sexuels. Je ne le trouve pas poétique.

Je redoutais ma lecture vu que je déteste les gros pavés mais j’ai finalement passé un bon moment de lecture. J’ai beaucoup apprécié le mélange romance / aventure. Le cliffhanger m’a légèrement ennuyée parce que c’est un vieux scénario des novelas. L’auteure a manqué d’originalité sur ce coup selon moi mais ça ne m’a pas ôté l’envie de découvrir le tome 2.  

Que dire de la forme de l’oeuvre ?

Le registre soutenu est utilisé et convient bien au contexte de l’oeuvre. On croise quelques mots familiers et désuets. J’ai ajouté de nouveaux mots à mon dictionnaire personnel.  Les descriptions sont nombreuses et lassent par moment.

Quelques coquilles ont résisté avec force et détermination à l’épreuve de la correction :

  • Si tu tiens à garder ton job dans ton journal, saches que je suis prêt – page 218
  • Tes yeux lancent des éclairs vert – page 389
  • Tu as été notre raison de survivre, ne l’oublies jamais -page 656
  • Ne la perd pas – page 764

 

Christmas

Existe en format Kindle et Broché

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Avez-vous des recommandations  de romans qui mêlent aventure et romance à me faire ?

Merci d’avance.

signature coeur graceminlibe

 

Publié dans Interviews

A la rencontre de Carole Boucly

Hello my world !

Après avoir lu la formule du Nez, j’ai voulu en savoir plus sur l’auteure. Elle a gentiment accepté de se prêter au jeu de mes questions. 

 

Carole Boucly est-il votre vrai nom ou un pseudonyme ?

Carole Boucly est mon véritable nom. Je n’ai jamais souhaité prendre un pseudonyme, et c’est également une façon de rendre hommage à mon père qui est décédé quand j’étais enfant.

Si vous deviez vous définir en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?

Imagination, douceur et maladresse.

 

Y a-t-il des auteurs qui vous ont influencée ?

Je lis énormément depuis mon enfance, et chaque auteur s’inspire bien sûr de ses lectures, de ce qu’il voit, ressent, expérimente. Cela dit, je ne saurais citer des auteurs en particulier. Même si j’aime beaucoup Christelle Dabos, Mathias Malzieu, Yoko Ogawa ou encore Carole Martinez dont j’ai découvert les œuvres récemment, mon univers reste différent des leurs.

Sur quels thèmes auriez-vous du mal à écrire ?

Sans aucun doute, la violence, la brutalité, le viol… Je peux écrire des scènes sombres, mais traitées à ma façon et en évitant d’être crue, d’entrer dans le sordide.

 

Dévoilez-nous les coulisses du roman : quand avez-vous commencé à l’écrire ? Pourquoi ce focus sur l’odorat, les parfums ? Le choix des personnages ? Des difficultés rencontrées pendant l’écriture ?

J’ai écrit ce roman en 2015 pendant une période de chômage. Je voulais me lancer depuis longtemps mais sans trouver le temps et le recul nécessaire. J’avais notamment le personnage du Nez en tête et c’est autour de lui que j’ai pu construire toute l’histoire de mon roman.

J’ai toujours été fascinée par les créateurs de parfums, un métier qui s’apparente un peu à de la magie pour moi. Les odeurs ont un pouvoir très puissant, celui de vous plonger instantanément dans des souvenirs, précieux ou terribles.

En ce qui concerne Zoé, j’admire les longues chevelures rousses, c’est une couleur si lumineuse, bien que longtemps décriée. J’ai moi même été rousse un moment, et il faut bien avouer que les auteurs mettent une part d’eux-mêmes dans leurs personnages.

Je m’attendais à des difficultés durant l’écriture, mais finalement j’en ai affronté moins que ce que je pensais. J’ai simplement du faire face à une période un peu compliquée une fois arrivée à la moitié du roman, à peu près. Je me sentais comme essoufflée, bloquée, sans comprendre pourquoi. Et ça a duré le temps que je réalise que je devais changer une partie de la fin que j’imaginais. A partir de là, j’ai pu reprendre l’écriture sans aucun souci !

Avez-vous déjà été victime de la fameuse page blanche ? 

Je n’ai jamais vraiment été confrontée à ce problème. Le plus dur est effectivement de trouver la première phrase, mais ensuite les mots s’enchaînent assez naturellement.

 

Avez-vous d’autres projets de roman ?

Oui, je suis en train de travailler sur mon second roman. Il est d’un genre différent, une enquête à la frontière du réel et l’imaginaire, mais plus sombre que « La formule du Nez ».

 

On vous propose d’écrire un roman à quatre mains. A quel auteur diriez-vous oui sans hésiter ?

Si je ne devais en citer qu’une, ce serait Christelle Dabos. Son travail est tout simplement extraordinaire !

Si vous le voulez bien, parlons maintenant de vos sept péchés capitaux en lecture

  1. L’avarice

Quel est le livre le moins cher dans votre bibliothèque ?

Je ne saurais pas en citer un en particulier, mais j’ai de nombreux livres de poche dans ma bibliothèque, ils sont tellement plus abordables que les grands formats !

 

  1. La gourmandise

Quel livre avez-vous dévoré ?

« La maîtresse des épices » de Chitra Banerjee Divakaruni. J’ai été fascinée par cette histoire à l’imaginaire envoûtant.

 Résultat de recherche d'images pour "La maîtresse des épices"

  1. La paresse

Quel livre avez-vous mis du temps à lire ?

 « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson. Un livre magnifique mais qui nécessite de la concentration et du recul.

Dans les forêts de Sibérie par Tesson

4.La luxure

Quel livre érotique vous a marqué ?

C’est un genre que j’avoue ne pas lire. Cela dit, j’ai été séduite par le résumé du « Le Manuscrit proscrit de Nur Jahan » et je l’ai lu sans savoir qu’il n’était pas seulement un roman fantastique, mais aussi érotique ! Et comme l’histoire était vraiment bonne, j’ai passé outre ma surprise et au final, c’était un bon roman.

Le manuscrit proscrit de Nur Jahan par Correia

5. L’orgueil

Quel personnage avez-vous trouvé orgueilleux ?

C’est une question difficile ! Le personnage qui me vient en tête est Lord Asriel, de la saga « A la croisée des mondes ».

6. L’envie

Quel livre vous fait envie en ce moment ?

« Les filles de l’astrologue » de Laurence Schaack et Françoise de Guibert. Je trouve l’histoire originale.

Les filles de l'astrologue, tome 1 par Schaack

7.  La colère

Quel livre vous a mis en colère ?

« Un bûcher sous la neige » de Susan Fletcher. Ce n’est pas le livre en lui même qui a suscité cette colère, mais bien de penser à toutes ces femmes assassinées pour sorcellerie, alors qu’elles étaient juste des femmes libres, fortes, avec pour toute magie des connaissances médicinales ! Des femmes qui faisaient peur à l’époque.

 Un bûcher sous la neige par Fletcher

Merci pour toutes ces belles découvertes, Carole. Dressons maintenant votre portrait chinois

 

Si vous étiez

Un épice, ce serait… ?

Résultat de recherche d'images pour "La vanille"Pour sa douceur.

 

Un arbre fruitier, ce serait… ? 

Image associée

 

Un dessert, ce serait… ?

Résultat de recherche d'images pour "Les crêpes Suzette"

Un délice !

 

Une heure de la journée, ce serait… ?

Image associée

L’heure magique où tout est possible.

 

Un personnage Disney, ce serait… ?

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Pour son amour de la lecture.

 

Une des sept merveilles du monde, ce serait… ? 

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J’ai toujours été attirée par la mythologie égyptienne.

 

Merci Carole ! 😉 Avez-vous déjà lu les livres qu’elle a cités ?

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé – Copie interdite sans autorisation de l’auteure et l’interviewée.

 

fleur v1

Publié dans Interviews

Rencontre avec Lise Marcy

Après avoir lu trois œuvres de Lise Marcy, j’ai voulu en savoir plus sur l’auteure. Je vous invite à découvrir une épicurienne, une sentimentale, une survoltée.

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1. Vous vous définissez comme une romancière érotique. Pourquoi ce choix ?

La lecture de mon premier roman érotique a été le déclencheur qui m’a fait débuter
dans l’écriture. C’est un style qui m’a plu. Mes romans sont pour autant de moins en moins érotiques. J’estime avoir trouvé un équilibre dans cette romance. Du sexe oui, mais une ou deux scènes suffisent largement.

2. Des auteurs vous ont-ils influencée ?

De nombreux. Danielle Steele, Marie Higgins Clark, Anna Todd…

3. Dans vos romans, vos héroïnes refusent toutes l’idée de l’avortement. Pourquoi cette voix unique dans chacune de vos histoires ?

J’ai toujours été contre personnellement. Nous avons toutes le choix en France et je ne jugerai personne mais en ce qui me concerne, je serai incapable de le faire. Il m’est donc difficile d’aller à l’encontre de mes convictions.

4. Deux de vos histoires abordent également l’adoption. Pourquoi le choix de ce thème ?

Il s’agit d’un thème qui touche beaucoup de familles. Je connais aussi quelques parents qui ont eu la chance d’adopter des enfants. Je trouve qu’il vaut mieux faire adopter un enfant que de se faire avorter. Quand on sait le nombre de parents qui aimeraient enfanter et qui n’ont pas cette chance, c’est important de le faire à mon sens. Mais, je le répète encore ce n’est que ma façon de voir les choses et je ne juge aucunement les femmes qui font le choix d’avorter.

5. Black Pearl relate l’histoire d’un couple mixte, Alana est noire et grosse. Pourquoi ?

Je suis noire et j’ai des rondeurs. Je ne me retrouve pas dans de nombreuses histoires. Je voulais en écrire une dans laquelle les femmes comme moi pourraient s’identifier.

6. Dans la série 3 Bastien de Seulement par amour, l’héroïne est une écorchée de la vie, elle n’est pas la princesse des contes de fée. Comment avez-vous dressé le portrait de cette héroïne ?

N’étant pas habituée à ce genre d’addictions, j’ai dû faire des recherches pour savoir en quoi elles consistaient et comment les combattre. Après ce travail préliminaire, j’ai imaginé comment faire évoluer Caroline.

8. Vous êtes plutôt prolifique. Avez-vous déjà été victime de la fameuse page blanche ?

Non et j’espère que cela ne m’arrivera jamais d’ailleurs.

9. Avez-vous d’autres projets de roman ?

Oui, la dernière série de SPA Julian et Par amour pour Robin, l’histoire de Robin et de Shirley, devenus adultes.

10. Si vous deviez offrir un roman (le vôtre ou celui d’un autre) à votre écrivain préféré, lequel choisiriez-vous ?

Il m’est difficile de devoir choisir. Mais j’offrirais Pour l’amour de Robin. Celui d’un autre auteur, ce serait les Anges de Tina M.

Parlons maintenant de vos sept péchés capitaux en lecture

Quel est le livre le moins cher dans votre bibliothèque ?

Des romans Harlequin.

Quel livre avez-vous dévoré ?

Les Anges de Tina M.

Quel livre avez-vous mis du temps à lire ?

Mille baisers pour un garçon. Je n’ai cessé de pleurer.

Quel livre érotique vous a marqué ?

Crossfire.

 

Quel personnage avez-vous trouvé orgueilleux ?

Hardin dans After.

 

Quel livre vous fait envie en ce moment ?

La série Beautiful mais je n’ai pas encore le temps de le lire.

 

Quel livre vous a mis en colère ?

Isaac Cole

 

Votre portrait chinois 

Si vous étiez

1. Un prix littéraire, ce serait… ?

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2. Un épice, ce serait… ? 

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3. Un arbre fruitier, ce serait… ? 

Résultat de recherche d'images pour "cerisier"

4. Un dessert, ce serait… ? 

Image associée
5. Un sport collectif, ce serait… ? 

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6. Une heure de la journée, ce serait… ? 

Résultat de recherche d'images pour "horloge midi"
7. Une pièce de la maison, ce serait… ? 

Image associée

 

8. Un personnage Disney, ce serait… ? 

Résultat de recherche d'images pour "pocahontas"

9. Un jeu de société, ce serait… ? 

Résultat de recherche d'images pour "jeu d'échecs"

10. Une des sept merveilles du monde, ce serait… ? 

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11. Un genre musical, ce serait… ? 

Résultat de recherche d'images pour "R&B"

 

Envie d’en savoir plus sur l’auteur ?

Vous pouvez lui poser des questions en commentant cet article. 

Bon week-end à tous !

signature coeur graceminlibe

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Ai-je apprécié Black Pearl de Lise Marcy?

En préparant mon article pour le prix des auteurs inconnus, j’étais tombée sur Black Pearl. Aimant bien les couples mixtes en littérature, j’avais noté ce roman dans ma wishlist. L’auteure a bien voulu m’offrir son roman. Merci Lise Marcy !

cavani lit

Alana et Christopher vivent à Londres et se rencontrent un soir dans un pub alors qu’ils sont de sortie avec leurs amis respectifs. Alana cède à un pari de ses amies et aborde 
Christopher d’une manière très directe. Son tempérament plaît au jeune homme. Elle est PDG d’une grosse société à Londres. Elle regorge d’assurance sur le plan professionnel. Cependant, sur le plan personnel, elle manque quelque peu de confiance en elle. Jeune femme noire de trente-deux ans, elle a des rondeurs, n’en déplaisent à certains… 

Chris, lui, dirige l’affaire familiale. Il essaie de la redresser à cause des choix désastreux de sa mère, qui a conduit l’entreprise au bord du gouffre. Beau brun aux yeux verts de trente-trois ans, il ressemble aux mannequins des magazines. 

Tous deux ont vécu des histoires d’amour compliquées et ne cherchent pas particulièrement à s’engager. Le soir de leur rencontre, après une nuit torride, ils scellent un pacte : celui de devenir des sex friends. Ils profitent de bons moments ensemble, sans avoir de compte à rendre à l’autre. Chris qui est habitué à sortir avec des blondes de taille mannequin, n’assume pas cette relation. Saura-t-il voir en elle, ce qu’elle vaut vraiment ?

 

l'Afrique écrit

J’ai été un peu perdue au début. L’histoire se déroule selon les points de vue des deux protagonistes qui ne sont pas alignés chronologiquement.

Je m’attendais à une histoire sensuelle mais pas à autant d’érotisme. Alana et Chris sont des sexfriend et ils honorent ce mot. Leur sexualité est débridée, un peu trop pour moi. J’ai  sauté les scènes de sexe. Elles ne m’apportaient aucune information.

Je n’ai pu m’empêcher de penser à 50 nuances de Grey quand j’ai lu ce dialogue :

–  Quel âge avais-tu , la première fois que tu as couché avec une fille ?

– Je crois que j’avais quinze ans. C’était avec une amie de ma mère. Elle avait une quarantaine d’années. Une femme d’expérience.

Alana est noire et c’est une déesse du sexe. J’ai un peu grincé des dents du fait que ce cliché sur la performance sexuelle des noires soit mis en avant.

J’ai beaucoup apprécié Alana, la working girl, vivace d’esprit, incontournable dans le domaine qu’elle exerce.

J’ai moins apprécié Alana, la femme amoureuse qui accepte les miettes de celui qu’elle aime. Heureusement, elle s’est ressaisie et lui d’ailleurs.

Chris est beau mais con. Il m’a agacé avec son contrat de sexfriend, son libertinage. Il a tellement insisté sur ce contrat que ses sentiments envers Alana ne me semblaient pas crédibles.

J’ai poussé un ouf de soulagement lorsqu’ils sont passés de sex friend à sex lover. Mon intérêt pour l’histoire s’est accentuée. Les gestes d’affection, les moments tendres, les mots doux ont réjoui la fleur bleue que je suis.

La mère de Chris est raciste et j’ai apprécié le fait qu’elle campe sur sa position. Ça aurait fait un peu mièvre qu’elle accepte Alana et que tout soit beau dans le meilleur des mondes. Dans la vraie vie, le racisme des uns est leur seconde peau et ils ne la quittent jamais.

La plume de l’auteure est très simple, à la portée de tous. Elle accorde beaucoup d’importance au détail. Elle veut raconter tous les moments de la vie du couple Chris / Alana : enterrement de vie de jeune fille, mariage, lune de miel, baby shower. Les idées de  l’enterrement de vie de jeune fille et du baby shower sont plutôt originales mais on aurait pu se passer de certains détails.

Black Pearl est un récit gentillet. Je garderai Alana en souvenir. Femme indépendante, intelligente, entière quand elle aime.

Pour tenter l’expérience Black Pearl, cliquez ICI

 

GM signature

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Pour l’amour de Robin, catégorie romance – Prix des Auteurs Inconnus

Roman concourant au Prix des Auteurs Inconnus 2017, catégorie romance

Couverture Pour l'amour de Robin

A 16 ans, Cassie est amoureuse et rêve de devenir médecin. Son avenir lui semble tout tracé. Elle est chanceuse, David, son petit ami est un des garçons le plus populaire du lycée. Mais le prince charmant révèle son vrai visage quelques temps plus tard et la quitte. Son monde s’écroule quand elle découvre qu’elle est enceinte. Tout comme David, elle se retrouve abandonnée et rejetée par ses parents. Malgré un parcours semé d’embûches, elle trouve la force de réaliser son rêve et obtient son diplôme. Elle est médecin aux urgences de l’hôpital de la petite ville de Sonora, en Californie. Mais il lui faut une nounou pour son fils, Robin, qui se fait un malin plaisir à toutes les faire fuir. Jusqu’au jour où le séduisant Alan frappe à sa porte et bouscule leur vie. Alan saura-t-il apprivoiser le petit Robin ?

l'Afrique écrit

A la lecture des 10 premières pages, j’ai eu l’impression que le roman était psychologique puisque la narration allait à l’essentiel, se concentrait sur les personnages et leurs émotions. 

Un homme nounou ! Original, j’ai trouvé. Si les femmes font des métiers d’hommes, des hommes peuvent aussi faire des métiers de femmes. Quel joli monde, on aurait !
Alan et Cassie m’ont attirée. J’ai eu envie de savoir comment ils allaient s’en sortir sans leurs parents.

Etre mère à 16 ans, s’occuper d’un enfant et poursuivre ses études de médecine. Il faut une certaine dose de détermination pour le faire. Je salue le courage de ces femmes qui ont eu le même parcours que Cassie. Des femmes battantes comme je les aime. 

Cassie est subjuguée par le physique d’Alan. Il faut dire qu’il est parfait : grand et musclé.  Lui la trouve pas mal, elle ne se met pas assez en valeur. Quand elle le fait, la machine de la séduction se met en place. Très vite, leurs corps se rapprochent, fusionnent dans une sensualité décrite sans excès.

L’érotisme est présent mais on est très loin de Cinquante nuances. 

Alan est l’homme idéal : il est gentil, riche, s’occupe bien de Robin et c’est un cordon bleu ! Un parfait bookboyfriend ! Un homme que j’épouserais les yeux fermés mais ce n’est pas moi qu’il aime.

Cassie a des sentiments pour lui mais hésite. Il n’a aucune situation stable. De plus, elle a peur de faire à nouveau confiance à un homme. Elle a un très sale caractère. Elle démarre au quart de tour et a souvent des paroles humiliantes. Elle m’a agacée, à toujours être en colère, chercher des occasions de dispute.

 

Pour l’amour de Robin explore la relation parent-enfant et montre l’amour imparfait, les erreurs, les blessures, les réconciliations. J’ai apprécié cette mise en avant de la famille, l’un des plus beaux dons de cette vie.

Le cancer s’est invité dans ce récit et vient jeter un voile de tristesse. J’ai eu une forte pensée pour ces mères célibataires qui se retrouvent seules et doivent accompagner leurs enfants sur ce chemin de douleur.

La tristesse ne dure pas longtemps. L’équilibre revient, les petits mensonges sont dévoilés, pardonnés. L’amour est magnifié, célébré. Comme dans toute romance qui se respecte, la fin heureuse est au rendez-vous.

Que dire de la forme de l’oeuvre ?

La plume de l’auteure est simple, accessible, douce, un peu fébrile par moment. Certaines formulations ont le caractère d’un enfant. Cela montre toute l’innocence et la sincérité de la plume de l’auteure.

Il y a cependant quelques bémols.

  • Au début du chapitre 1, j’ai eu une petite confusion. C’est écrit 12 ans plus tard mais Robin n’a que 9 ans. J’ai eu des doutes sur la durée de la grossesse, ces doutes se sont dissipés. 10 ans se sont écoulés au lieu de 12.
  • Une autre confusion au milieu de l’histoire. Un Chris apparaît dans une description où il s’agit d’Alan. Sûrement une erreur.
  • « Je le détaille de la tête au pied. Un bon mètre quatre-vingt pour quatre-vingt kilos. » : ils viennent de se rencontrer,  a-t-elle le compas dans l’œil pour deviner exactement son poids ?

J’ai noté plus d’une quinzaine de coquilles, des fautes de conjugaison, d’accord qui altèrent la qualité du roman :

« Qu’en penses Robin ? – page 34

« Moi qui aie passé » – page 35

« Il me salut » -page 69

« A la façon dont je lui ai parlée, je doute qu’elle ne me le dise un jour  » (page 83)

« Les filles faciles ne n’attirent pas » – page 83

« Non, ne me dit rien » -page 96

« Nous ne la laisseront pas faire » – page 165

« Ne dit pas ça mon fils » page 184

« Comment un enfant de neuf ans peut concevoir rester enfermer«  – page 186

« Chaque semaine, il va chercher ses devoirs et les travaillent aussi avec lui » – page 187

« S’il te plaît, ne fait pas les mêmes erreurs » – page 204

« Le professeur a accéder à ma requête » – page 211

« Tous les événements ce sont enchaînés »- page 214

« Tu ne pourras rien changé«  – page 224

« Mes yeux se promène«  – page 228

« A la tombé de la nuit » – page 236

« Je n’ai pas pu dormi « – page 257

des-details-sur-loeuvre

Éditeur : Editions Maïa

Date de publication : avril 2017

Existe en version numérique et papier

Lien d’achat : ICI


 

Pour découvrir le jour 13 du Calendrier de l’Avent littéraire, c’est par ICI

 

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Publié dans Panaché

Sept péchés capitaux d’une blogueuse, 3e partie

Zélie est une blogueuse que j’ai découverte lors de mes recherches de blogueurs pour faire une chronique sur Chimères de verre. Depuis la publication de sa chronique, elle est une fidèle habituée du blog, n’hésite pas à laisser des commentaires. J’ai voulu en savoir plus sur ses péchés capitaux en lecture. 

 

Aucun texte alternatif disponible.

Zélie, parle-nous de la relation que tu as avec les livres.

J’adore les livres. J’en ai des piles partout chez moi car je n’ai pas encore la place de mettre une bibliothèque. Je ne sais pas m’en séparer alors ils restent avec moi.

Un article de toi qu’il faut absolument lire ?

J’aime poser des questions aux auteurs alors je vous invite à aller consulter n’importe quelle interview sur le blog.


avarice

Quel est le livre le moins cher dans ta bibliothèque ?

Aucune idée. J’ai la chance d’en recevoir certains en service presse alors j’imagine que ce serait ceux-là. J’en trouve également lors des brocantes à des prix minimes.

 


Aucun texte alternatif disponible.

Quel livre as-tu dévoré ?

Il y a quelques années, Harry Potter. Dernièrement, j’ai dévoré la saga Outlander de Diana Gabaldon ou encore les ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys.

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paresse

Quel livre as-tu mis du temps à lire ?

Je n’ai jamais pu finir Les Hauts de Hurlevent. Mais, ce n’est pas la question. J’ai pris du temps pour lire le dernier opus de la saga de Maxime Chattam, Autre-Monde.

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Quel livre érotique t’a marquée ?

J’ai lu 50 nuances mais je dirais que la série Calendar Girl me plaît plus.

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envie

Quel livre te fait envie en ce moment ?

J’ai envie de retrouver la collection complète de la saga les Enfants de la Terre de J.M. Auel. Je n’ai que le dernier tome en grand format. Je cherche les autres. En livre récent, par contre, j’ai hâte de pouvoir lire la suite des filles de Nightingale.

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orgueil

Quel personnage as-tu trouvé orgueilleux ?

Je dirais Darcy. Mais, c’est plutôt les personnages dont j’ai envie de mettre un coup de pied pour qu’ils avancent, qui m’énervent le plus.

 


colère

Quel livre t’a mise en colère ?

Aucun livre dans mon souvenir ne m’a mise en colère. Je ne me mets pas facilement en colère, sauf quand je n’ai pas la suite de mon livre et qu’il faut que je patiente, mais c’est de l’excitation et non de la colère.

 


 

Quelle est selon toi la meilleure idée pour qu’il y ait moins de divorce sur terre ?Moins de célibataires ?

Que chacun écoute l’autre. Tout le monde irait beaucoup mieux. Les gens sont égoïstes et ne pensent qu’à eux.

 

Quelle est la destination idéale de voyage pour toi ?

Soit l’Irlande ou l’Italie, les deux pays que j’ai déjà visités. J’aimerais y retourner.

Un film que tu recommanderais avec la plus vive énergie ?

Tous les films historiques. J’adore l’Histoire et j’en ai fait mon métier alors … ;

Je te donne un mot : papillon. Peux-tu écrire un petit récit sur le sujet ? 

Le papillon est un être si fragile que l’on a peur d’en voir un. Mes élèves ont eu une belle frayeur quand un papillon s’est invité dans la classe mais nous avons tout fait pour qu’il puisse retrouver la liberté. C’est très délicat, les couleurs sont superbes et je prends plaisir à les observer parfois. Néanmoins, je suis dans une région où il n’y en a pas beaucoup alors …

 

Merci Zélie. Bon dimanche et à très bientôt pour une nouvelle découverte, les amis. 🙂

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Comme le bon pain de Mariama Ndoye

« Je dédie ce livre à toutes les « Dames pâtes », qu’elles soient pétries par des mains pures ou moins pures ; qu’importe, le levain fera monter la pâte et le bon pain nourrira le monde. Paraphrasant Térence, j’affirme : « Je suis femme, je veux que rien de ce qui est féminin ne me soit étranger. »
Toute femme, à la lecture de ce livre, se retrouvera à l’une ou l’autre page, ce n’est pas un hasard… J’ai donc peint un panneau de l’immense fresque que constitue l’éternel féminin. »

l'Afrique écrit

Ce roman est arrivé dans ma wishlist après l’avoir vu dans la liste des coups de cœur d’Isaïe Biton Koulibaly l’un des auteurs les plus célèbres de mon pays. J’ai voulu savoir pourquoi il avait adoré ce roman.

J’ai déjà lu une biographie de Mariama Ndoye et j’avais apprécié sa plume. La douceur émane de ses écrits, chose commune aux auteures sénégalaises que j’ai lues.

Dans ce roman, Bigué est la narratrice. Elle m’a fait sourire dès les premières lignes. avec sa forte confiance en elle. Elle est consciente de ses atouts et elle les égrène sans en oublier aucun.

Bigué nous fait des confidences. Des confidences qui lui appartiennent et celles des femmes de son entourage.

On le dit souvent dans mon pays : si ton homme croise le chemin d’une sénégalaise, tu es foutue ! Les femmes sénégalaises savent s’occuper des hommes et ce que Bigué nous confie dans ce livre ne font que confirmer ces dires. Les femmes sénégalaises sont dangereuses ! (rires)

Avec Bigué, on en apprend beaucoup sur l’art conjugal. Les femmes sénégalaises sont aux petits soins de leurs hommes, on leur inculque ces valeurs dès l’enfance. On leur apprend qu’elles doivent lutter pour garder leur mari près d’elle et être la préférée si elles sont dans un foyer polygame. Elles sont donc prêtes à tout pour assurer la stabilité de leur foyer. A la guerre, comme à la guerre !

Bigué nous livre ses états d’âme de femme qui aura bientôt une co-épouse. Elle nous livre les peines des femmes mariées, ces femmes mariées aux hommes volages, polygames.

Ce qu’elle a enduré dans son ménage, le pain ne l’a pas enduré dans le four.

 

Le mot est lâché: la polygamie. Notre mal n’est pas ailleurs, nous ne sommes ni voilées, ni dévoilées d’ailleurs, contre notre gré. Nous ne sommes ni excisées, ni infibulées, ni vendues, ni violées. Non ! Pire que cela ! Nous n’avons pas le droit d’aimer et d’être aimées en paix.

 

Elle nous dresse aussi le portrait de la société sénégalaise :

La vie dans ma société consiste en cela, sauvegarder les apparences au mépris parfois de son propre équilibre mental. Cela s’apprend. Comme tout dans la vie, cela se maîtrise petit à petit puis cela devient une seconde nature, puis une vraie nature, entre-temps on est devenu une autre. La maturité accouche aussi dans la douleur. On mûrit en perdant un être cher, une situation sécurisante, une bonne santé. Moi, j’étais appelée à mûrir en perdant mes certitudes.

 

J’ai bien aimé ce livre qui raisonne sur l’amour. J’ai souri en lisant certains proverbes et réflexions.

Au bout d’un certain temps, il ne reste rien d’un amour, si grand fût-il. Il aura pu se muer en amitié, en tendresse apitoyée, en fraternité, voire se dénaturer en indifférence, haine ou mépris.

 

“Le cœur est un tombeau” nul ne doit voir ce qui s’y trame, ce qui s’y joue, ce qui s’y passe réellement.

 

Aussi dans la famille, notre miroir préféré est-il devenu le regard des hommes. Il est presque plus flatteur que le vrai et pour cause, souvent intéressé.

 

L’intrigue est assez linéaire, du coup je me suis un peu ennuyée à la moitié de l’ouvrage. Heureusement le livre ne compte pas plus de 200 pages. J’ai compris pourquoi Isaïe Biton Koulibaly a aimé ce livre, il aborde son sujet de prédilection : les relations conjugales.

CONCLUSION : Comme le bon pain est une douce lecture. Si vous avez envie d’avoir quelques astuces pour “pimenter” votre vie de couple ou rire des mésaventures conjugales, n’hésitez pas à  lire ce roman.

ATTENTION : Ce livre est fortement déconseillé aux féministes. Elles vont péter une durite ! 

Christmas

Editions : Nouvelles Editions Ivoiriennes

Nombre de pages : 190

Date de publication : 2001

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Il en va ainsi depuis Matthieu l’évangéliste, Rodrigue Ndong

Résumé de l'oeuvre

Dans la ville, il pleut. Ils clament les uns à la suite des autres que c’est ainsi qu’ils l’ont trouvée. Comment mettre cela en doute, personne n’a touché au corps. On s’est contenté de regarder et on s’est signé pour la plupart. Certains ont crié et d’autres sont restés ébahis.
Une jeune femme est morte. Elle avait seize ans, un mètre soixante-dix, menait une vie de luxe sans toujours disposer des moyens de sa politique. Elle avait un physique agréable, on lui a brisé le cou. Elle a encore les quatre membres ficelés et un filet de sang coagulé glisse de son cul. Elle est nue et n’avait pas de poil. Un beau visage, malgré la mort. De beaux seins, de jolies cuisses. On l’a tuée par strangulation, à première vue.
Rattraper l’auteur de cet homicide, l’inspecteur le savait d’emblée, lui en coûterait.

Il en va ainsi depuis Matthieu l'évangéliste

Le résumé de l’oeuvre n’est-il pas prometteur ? N’annonce-t-il pas un excellent moment d’enquête policière ? J’ai sauté de joie lorsque Edilivre m’a donné l’occasion de le lire en service presse. Le livre n’étant pas du tout volumineux, je m’attendais à un rythme haletant. Mes attentes ont-elles été comblées ? 

 

l'Afrique écrit

 

Une jeune fille de 16 ans a été assassinée. L’inspecteur anonyme est en charge de l’enquête.  La victime, il la connaît très bien, c’est la sœur de son amante.  

Des choses étranges sont arrivés à l’inspecteur, il a la migraine et a perdu des objets très personnels. Sont-ils des indices ? Est-il lié au crime ? 

Le lecteur accompagne l’inspecteur dans ses interrogatoires. On découvre l’imperméable jaune, le voisin de la défunte ; le paralytique, enseignant de philosophie ;  l’infirmière abonnée à la luxure ; Frank Branly, le faux prophète ; Sœur Barbara qui goûte aux plaisirs de la chair. 

Les secrets se dévoilent, d’autres meurtres sont commis et nous rapprochent de fil en aiguille du meurtrier de la jeune fille. 

L’histoire est assez intéressante mais j’ai eu beaucoup de mal avec sa forme. La narration est quasi absente, on a affaire à des séquences de faits. Cette narration déséquilibrée perturbe. 

Le style alambiqué de l’auteur m’a laissée perplexe. 

« Quand il parle, son bras gauche s’agite comme s’il bégayait. Cette situation donne en effet au paralytique, à son corps défendant, la structure d’une identité remarquable. »

Euh… elle est comment la structure de l’identité remarquable ?

 

« Le logement est toujours dans le même état, moins le cadavre de sa frangine. Et rien n’est rangé depuis le passage des flics et je m’interroge sur la signification de la vérité des sentiments humains« 

J’ai longtemps cherché l’importance de la phrase soulignée dans ce paragraphe. 

Le caractère très cru de ce polar m’a fortement déroutée, limite choquée. J’aurais voulu plus de subtilité pour toutes les scènes et allusions au sexe. 

Quelques maladresses dans la tournure des phrases et des fautes d’orthographe m’ont également gênée : « Elle dit que son sexe lui brûle », « les pullules que j’ai avalées n’ont servi à rien »

CONCLUSION : Mon avis est mitigé. L’histoire est assez intéressante et se laisse lire rapidement mais les bémols énoncés plus haut l’empêchent d’atteindre le niveau tant désiré du « coup de cœur ». 

 

Christmas

Thème : Roman policier / suspense

Format : Roman (134×204)

Nombre de pages : 86

Date de publication : 2 décembre 2016

C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué…

lauteur

Rodrigue Ndong a à son actif, déjà plusieurs ouvrages qui touchent à de nombreux domaines, souvent abordés sous des angles singuliers. Avec ce troisième roman, il pénètre sur des terres nouvelles où sexe, alcool, drogue et revolver à six coups sont au rendez-vous.

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Attention polar : L’esquinte – Edwige Decoux-Lefoul

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Et tout chavirement entraîne les autres dans une tornade dévastatrice…
De Louise qui parcourt le monde pour se reconstruire. De l’obsession de Sacha Malowsky pour elle, qui le conduira à passer un point de non-retour. Il emportera dans une spirale infernale Joy, la sensuelle cambodgienne, Beth Vian-Zerger, le sosie de Louise et tous ceux qui l’approchent. Son pouvoir de séduction, allié à celui de la manipulation va se conjuguer pour alimenter une machination diabolique : manipuler les gens pour arriver au crime parfait. Sonia Conti, la bombe sexuelle qui vit de ses charmes, Arno Bruchini le mafieux, Pauline Lagarde la jeune attachée de clientèle de la banque et Mady Lebolzec, vieille dame riche et élégante, lui serviront de pions pour arriver à ses fins. Et quelles fins !

Trahison et vengeance, amour et humour, rebondissements et retournements, sexe ; la nature humaine dans tous ses états, bons et mauvais.

l'Afrique écrit

La 4e de couverture m’a fait de l’oeil, j’ai succombé.

Le récit débute avec l’arrière plan familial de Louise. On découvre Katia-la-Russe, sa mère qui  était soit merveilleuse de tendresse envers ses enfants, soit terrifiante de colère. 

Louise a pris sa vie en main très jeune, elle aime sa liberté, le mariage ne fait pas partie de son vocabulaire. C’est une femme qui aime la simplicité contrairement à son copain Sasha. Bel homme, matérialiste et carriériste, il aime les femmes qui lui résistent. 

Sasha, très porté sur le sexe rompt son pacte d’harmonie avec Louise. Cette trahison rappelle à Louise, les mots de sa mère :  « Les histoires d’amour finissent toujours mal. » 

Pour s’oxygéner, Louise décide de partir découvrir de nouveaux horizons. L’auteure a eu la délicatesse de ne pas nous plonger dans un cours ennuyeux de géographie. 🙂

Son détour à Paris lui révèle l’existence de son sosie. Là, mon imagination se met en marche, je me demande qui ça peut bien être et comment cela peut affecter l’intrigue de l’histoire. 

Louise s’éclipse et Sasha entre en scène. Au lecteur, il se présente sans masque. Il ne renie pas son obsession dévorante pour Louise, son égoisme, sa détermination à avoir ce qu’il veut sans penser aux autres. 

J’éprouvais de la pitié pour lui lorsqu’il cherchait à retrouver Louise et se faire pardonner mais j’ai fini par le mépriser lorsqu’il a dévoilé son caractère manipulateur en utilisant Sonia Conti, pour arriver à ses fins. Il s’y connaît en stratagème, c’est un personnage effrayant. 

Dans cette oeuvre, les personnages principaux comme secondaires prennent la parole ne serait-ce que sur quelques lignes. Rassurez-vous ce n’est pas un foutoir, le lecteur ne s’y perd pas. C’est d’ailleurs une belle occasion pour mieux comprendre les motivations des personnages. 

J’ai apprécié les retournements de situation, l’enquête méthodique des policiers. J’ai apprécié la nouvelle vie amoureuse de Louise même si je juge la rencontre très romanesque

J’ai moins apprécié le portrait du commandant Justin Braque que j’ai trouvé un peu caricatural. Il y a également quelques moments de l’histoire qui sont un peu tirés par les cheveux comme la visite de Sonia Conti à Ker Barbouille. 

Ce roman policier n’est pas le top des polars mais l’histoire est assez plaisante à lire. C’est un excellent moyen pour découvrir la Bretagne sans se déplacer, observer sans conséquence la nature humaine avec ses bons et mauvais côtés. 

Merci à Publishroom pour ce service presse. 

Un mensonge c’est une part de liberté qui disparait disait Louise

Beth regarda l’accoutrement de Lilou avec consternation. Beth pensait qu’il fallait aider la nature à embellir les choses, Louise trouvait que la nature était naturellement belle pour la repecter telle qu’elle s’offrait. Elle portait donc un Jean propre, un pull-over irlandais en laine blanc cassé et des courtes bottes en peau de mouton retournée. Contrairement à Beth, elle ne se maquillait pas et ne portait aucun bijou. Louise ne s’encombrait jamais de superflu.

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Maison d’édition : Publishroom

Format : Kindle, Epub

En vente sur Amazon, Publishroom.

Nombre de pages : 247

l'auteur du mois

Née à Combourg, au pied du château de François-René de Chateaubriand, Edwige Decoux-Lefoul vit en Bretagne les trente-cinq premières années de sa vie. C’est dans le Pays bigouden, à Pont-l’Abbé et Loctudy qu’elle ancre sa vie et sa famille. C’est également là qu’elle découvre la joie de faire du bateau et qu’elle en fera sa première source d’inspiration.

Le goût de la lecture et de l’écriture par son lieu de naissance, celui de la mer pour ses loisirs, et ses voyages en Asie et en Indes, l’on conduit, au fil des années, à écrire des récits de voyages, des récits de croisières à bord de la Marie-Madeleine, des biographies privés et des romans meurtriers.

Une œuvre importante et privée est réservée à ses trois petits-enfants. Avant, pendant et après leurs naissances. Elle écrit leurs vies, leurs œuvres, leurs familles, le monde dans lequel ils évoluent, avec ses bonheurs et ses malheurs. Des histoires dont ils sont les héros, des contes, des spectacles et autres carabistouilles.

Elle a fait de la communication et de la formation, son principal métier, l’écriture est devenue sa passion.

Elle partage sa vie entre la Bretagne sa terre natale, la Normandie sa terre d’adoption, Paris où elle habite et Saint-Vaast-La-Hougue, port d’attache de la Marie-Madeleine et de ses amis depuis plus de trente ans.

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Publié dans Panaché

Abidjan lit les mauvais genres ?

Abidjan Lit Collectif (ALC!) est né de l’envie furieuse de contribuer à un activisme littéraire africain fructueux.

Le 1er chapitre a été lu le 23 septembre 2016 et j’ai été frustrée de n’avoir pu y participer. Aussitôt  la date du second chapitre annoncée, aussitôt mon inscription faite. 

J’ai donc eu le plaisir le vendredi 9 décembre 2016 de participer à cette rencontre littéraire avec des passionnés de lecture comme moi.

 

Aucun texte alternatif disponible.

Avez-vous des lectures secrètes ? Etes-vous fan des romans de gare, des romances, des bandes dessinées, des polars cinglants que certains jugent comme de la mauvaise littérature ?

Les mauvais genres, tel a été le thème de cette deuxième rencontre d’Abidjan Lit.

 

Laure, membre du Collectif Abidjan Lit a lu un extrait de La vie et demie de Sony Labou Tansi, une scène de torture très lourde à digérer pour moi, une scène hilarante pour les autres. Nous sommes dans le fantastique, le champ de tous les possibles. 

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Qui définit qu’un livre fait partie du mauvais genre ? Telle est la question posée par Josue Guébo. Si les goûts et les couleurs ne se disputent pas, tous les participants sont unanimes sur une chose : le mauvais genre est le politiquement incorrect, le genre qui n’est pas reconnu par ses pairs. Le mauvais genre c’est la littérature marginale. 

Pour Josué Guébo, le mauvais genre est considéré comme tel parce qu’il est prévisible, a tendance à manquer d’originalité et à rechercher la facilité. La littérature est un art, elle doit être élitiste. Propos qui a suscité un riche débat. 

Chacun avoue ses lectures secrètes me permettant ainsi de découvrir la fameuse série SAS, une série erotico-policière à l’allure de James Bond. 

Je dévoile sans détour ma passion pour la romance. J’en lis, j’en écris également et je n’en ai pas honte ! 😀

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J’aime les belles lettres comme celles de Marie N’Diaye, dans une lecture, je recherche également l’évasion, une cascade d’émotions. 

Abidjan lit c’est l’occasion de rencontrer des auteurs et illustrateurs de tous genres…

C’est avec plaisir que j’ai découvert  Fatim C. BRISSI, illustratrice, avec qui nous avons parlé bandes dessinées, romans graphiques et phylactères…

Aziz Doumbia, rappeur ivoirien nous a fait découvrir l’un de ses textes. Un texte rythmé, savoureux, plein de mélancolie.

J’ai aussi rencontré pour la première fois Paul Sika, photographe connu. J’ai eu le plaisir de lire l’un de ses textes secrets.

Un photographe écrivain ?

Un musicien, prix Nobel ? 

Pourquoi mettre des frontières entre les différents genres ? 

Edwige, membre du collectif a mis un point final à la rencontre en lisant des textes gorgés de poésie. 

Abidjan Lit, c’est faire exister tous les modes d’expression. A quand la prochaine rencontre ?

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