Publié dans Interviews, Quand on est célib'

L’amitié: une ressource pour vivre le célibat au quotidien

Attendre l’homme de sa vie… Et si l’on traversait les années sans le trouver ? Et si l’on se retrouvait seule jusqu’au dernier soir de la vieillesse ? Le célibat… et si c’était pour la vie ?

J’imagine déjà certaines femmes s’évanouir en lisant cela, d’autres toucheraient sûrement du bois. Le célibat, personne ne veut y rester mais… et si pour certaines c’était pour la vie ?

J’ai lu un article de Chantal en mai dernier sur TopChretien.

Chantal est une française de 61 ans et elle a toujours été célibataire. Son article sur ce thème m’a touchée et j’ai eu envie qu’elle partage avec nous son expérience de célibataire. Elle a accepté et je lui suis reconnaissante pour ce bout de chemin de vie qu’elle partage avec nous.

questions liebster awards

Quels sont les 3 mots qui te décrivent parfaitement ?

Patiente, sociable, très ordonnée.

A quoi pourrais-tu associer le célibat ?
Une gestion à mettre en place.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?
Solibataire.

Te retrouver seule, c’est… :
Un mode de vie épanouissant.

 

Peut-on être célibataire et heureuse ? 
Oui, sans aucun doute, on peut être célibataire et heureux(-se), en voyant les bons côtés de la solitude (grande liberté, plus grande disponibilité spirituelle, on est à l’abri des aléas du mariage).

Comment gères-tu le poids de la solitude ?
Pour moi, la solitude n’a jamais été un poids trop lourd à porter, même si j’ai parfois des regrets quand je vois des couples heureux d’être ensemble.

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?
Il m’arrive d’envier les femmes heureuses en ménage, mais la plupart du temps, je ne me sens pas différente des autres.

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent-ils ton célibat ? 
Je n’ai pas eu l’occasion de leur poser la question, mais je sais qu’ils voient en moi « une femme au cœur joyeux », et je pense que ça les étonne.

 

Qu’est-ce qui a changé en toi depuis que tu es célibataire ?
Mes longues années de solitude ont fait que je suis beaucoup plus introvertie que quand j’étais jeune, mais ça me convient bien, car j’ai découvert chez moi un côté contemplatif que je ne soupçonnais pas.

Qu’est-ce que tu apprends pendant cette période de célibat ?
À mieux goûter l’instant présent, à être reconnaissante de tout ce que Dieu me donne, à apprécier l’amitié à sa juste valeur.

Quel mot d’encouragement adresserais-tu aux femmes qui souffrent de la solitude, du célibat ?
Je suis convaincue que le mariage aussi comporte sa part de souffrances, elles sont seulement différentes de celles du célibat, pas forcément plus faciles à vivre. Souvenons-nous aussi qu’on sort du célibat plus facilement et plus agréablement que du mariage !

Y a-t-il une question que tu aurais envie que je te pose ? 
Oui : Y a-t-il quelque chose qui t’a aidée à bien vivre ton célibat ?

En 2002, j’ai participé à un camp chrétien pour les solos. Nous étions une trentaine et il s’est passé entre certains d’entre nous quelque chose qui tient du miraculeux : nous avons vécu une sorte de « coup de foudre collectif », si bien que des liens d’amitié très forts se sont tissés entre nous. Grâce au courrier électronique, un petit noyau est resté en contact. La composition du groupe s’est un peu modifiée au fil des ans : les uns sont partis (décès, mariage, etc…), d’autres se sont ajoutés. Seulement deux se sont mariés (en dehors du groupe, d’ailleurs) mais une est restée attachée à notre petite communauté et revient avec son mari chaque fois qu’elle le peut. Nous sommes très dispersés géographiquement mais, quinze ans plus tard, nous continuons à nous réunir une à deux fois par an : au moins une semaine l’été et quelques jours au Nouvel An.
La plupart d’entre nous sont (encore ? ou de nouveau) seuls, mais cette amitié nous aide à vivre le célibat au quotidien : nous nous soutenons moralement et prions les uns pour/avec les autres. Sans eux, je pense que ma solitude serait beaucoup plus difficile à supporter. Je remercie Dieu de les avoir mis sur ma route.

 

As-tu déjà pensé à avoir un enfant juste pour ne pas être vieille fille ?

Non, jamais ! En plus de transgresser la loi de Dieu (Deutéronome 22.21), il aurait fallu que j’élève un enfant toute seule… non merci !

 

Est-ce que tu as toujours en toi l’espérance du mariage ?

Le mariage ? Je ne sais pas. Le désir de connaître un jour un amour partagé est toujours là, mais j’envisage sans peine de finir ma vie seule.

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé – Reproduction interdite sans la permission de l’auteure et l’interviewée.

 

GM signature

Publié dans Interviews, Quand on est célib'

Le célibat : un nouveau départ dans la quête de l’élu

Née en France mais d’origine réunionnaise/italienne, Nina a 25 ans et est célibataire depuis 2 ans et demi, bientôt  3 ans. Mystérieuse, drôle et passionnée, elle nous confie sa vision du célibat.      

 

A quoi pourrais-tu associer le célibat ? 

Une solitude positive.

 

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Seule.

 

Te retrouver seul(e), comment l’as-tu ressenti ? 

Je dirais que je suis passée par plusieurs étapes. D’abord, un saut dans le vide, source d’angoisse ensuite une bulle d’oxygène, pas une finalité enfin un nouveau départ dans ma quête de l’élu.

 

Comment gères-tu tes complexes ? 

Oui, j’ai des complexes, j’essaie parfois de les ignorer mais ce n’est pas le bon moyen alors je fais du sport, je me rassure auprès de mes amies, je fais du shopping, j’essaie de me regarder dans le miroir et de me dire des choses positives sur moi-même. Je vais à mon cours de cabaret qui m’aide physiquement et psychologiquement à me décomplexer petit à petit, à être plus sûre de moi et de mon pouvoir de séduction, je me sens bien et plus libre, plus apaisée et je fais quelque chose que j’adore faire : DANSER.

 

Quel est le sentiment qui t’a animée les premiers jours après t’être retrouvé célibataire ?

Les premiers jours sont sans doute les pires , je suis passée par différentes émotions comme la tristesse, le désespoir, le dégoût, on a l’impression d’être anéantie et que l’on ne pourra jamais se remettre de « cette rupture, cet amour perdu » ; tout devient confus , on cherche une cause à tout ce chagrin, on remet tout en question, on broie du noir , à l’époque je passais en boucle pendant des semaines cette « fameuse scène de rupture ».

Je n’avais plus confiance en moi puis une fois cette période passée, on pense différemment, on réfléchit beaucoup sur soi-même. On recommence à se recentrer sur soi et nos projets personnels, faire des choses pour soi, s’entourer de ses proches plus que jamais, profiter davantage de nos amis, on retrouve petit à petit la joie de vivre même si l’on sait que notre cœur ne va pas guérir avant longtemps, on retrouve quand même de l’espoir et l’envie d’avancer. On sait à ce moment là que notre vie est très loin d’être finie et que de meilleures choses nous attendent. (On ne pense pas comme ça du jour au lendemain, pour moi cela a pris de nombreux mois).

 

Ces sentiments t’habitent-ils aujourd’hui ?

Aujourd’hui, J’ai enfin réussi après presque 3 ans, à laisser tous les mauvais sentiments que l’on peut éprouver les premiers mois après la rupture. Je sais que ces hommes n’étaient pas faits pour moi.

J’ai « en quelque sorte » fait «  le deuil » de cette relation et des autres qui avaient échouées, j’ai beaucoup appris sur moi même, sur les hommes et les relations hommes/femmes. Retrouver confiance en moi est un combat au quotidien mais j’y arrive et je continue d’y travailler !  Il ne faut pas perdre espoir et continuer de croire en l’amour, tout le monde y a droit !

 

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

J’aimerais dire que « NON » mais « OUI » je me sens différente des femmes « en couple ». Ayant plusieurs amies en couple depuis plusieurs années je peux dire que nous n’avons pas le même rythme de vie, parfois pas les mêmes préoccupations. Par exemple, je n’ai pas à me préoccuper de faire à manger à mon mec ou de le traîner dans les magasins contre sa volonté, ou d’organiser des surprises et weekend ou voyages en amoureux (même si j’aimerais pouvoir m’en préoccuper). Cela n’empêche pas que l’on me demande souvent mon avis sur leurs relations. Mon « vécu » fait que je suis de « bon conseil » d’après mes amies.

 

Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Je dirais que je suis tout simplement « fière » d’être une femme car je donnerai la vie ! Comme beaucoup d’autres l’un de mes rêves est de trouver un bon partenaire et de fonder une belle famille. Donner la vie sera sans nul doute l’acte dont je serais le plus fière !

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ? 

Ma famille me voit parfois comme « un cas désespéré » n’ayant pas de chance en amour et c’est également comme ça que je me voyais auparavant mais je ne veux plus me considérer comme un « cas désespéré », on a tous droit au bonheur et à l’amour , je pense être quelqu’un de bien alors je pense vraiment mériter de trouver l’amour, le vrai.

Je préfère ne pas me laisser influencer par leurs avis, je m’écoute moi, ma tête et mon cœur. Certes je suis devenue plus méfiante, sélective en amour pour me protéger mais je garde l’esprit ouvert et je ne suis pas fermée à faire des rencontres. Concernant mes amies, elles sont positives, me disent que je suis belle, drôle… etc ; qu’il n’y a pas de raison que je ne trouve pas quelqu’un de bien qui me correspond. Je me dis alors que j’ai envie de les croire !

 

Qu’apprends-tu pendant cette période de célibat ? 

J’apprends à prendre encore plus de recul par rapport aux choses, me débarrasser des « personnes parasites » se disant être des « amies » mais qui n’en sont pas ! J’apprends  à me poser des questions sur moi, me recentrer sur moi même, me fixer sur des objectifs personnels/professionnels ou sportifs.

J’apprends à davantage m’affirmer et dire « MERDE » quand il le faut ! Hors de question de retomber dans les mauvais schémas d’avant ! J’apprends davantage  à être positif et me valoriser et à dévoiler mon caractère sans avoir peur de jugements ! Je sais ce que je vaux maintenant ! JE ME TROUVE BIEN PLUS FORTE QU’AVANT ET CA FAIT VRAIMENT DU BIEN !

 

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

J’essaie de trouver mais je ne trouve pas d’habitude que je n’avais pas quand j’étais en couple.

 

Quel est ton secret pour être une célibataire heureuse ?

Je m’occupe de moi, je vois aussi souvent que possible mes amies, je vis des moments privilégiés avec elles et ma famille, je fais pas mal de sport , une remise en forme qui fait autant de bien au moral qu’au corps ! Je me sens mieux dans ma peau petit à petit ! Je pratique également ma passion : La danse de Cabaret ! Je fais des choses que j’aime faire tout simplement !

 

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Ne vous renfermez pas dans votre bulle, entourez vous, vivez pour vous, amusez vous et riez avec vos amies, sortez, voyagez et profitez de la vie ! Et quand ça ne va pas, faites du sport, cela libère vraiment ! N’ayez plus peur d’être seule car vous ne serez jamais vraiment seules ! Faites des choses que vous aimez !

 

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue que lui dirais-tu ?

Je lui dirais « REVEILLE TOI MA VIEILLE » !!! Sèche tes larmes, relève la tête, tout n’est pas fini ! Tu es belle, tu as tellement de personnes qui t’aiment et qui sont là pour toi !  Tu as de la chance !

 

 

Propos recueillis par Grâce Minlibé. Copie interdite sans autorisation de l’auteure et l’interviewee.

fleur v1

Publié dans Histoires

RDVBAM 3 – Saint-Valentin

C’est l’heure du RDVBAM Challenge et pour ce mois le thème est la Saint-Valentin. 

Ayant déjà participé à un challenge sur ce thème l’année dernière, ma muse n’a pas voulu faire d’efforts cette année (ne la blâmez pas, c’est ELLE, mon boss). Je vous partage donc un partie d’un texte que j’avais publié sur le sujet en anonyme sur une page Facebook il y a quelques années.

L’amour  est …  

«L´amour, c´est quoi?
C´est une mélodie qui chante à l´imparfait
C´est te chercher toujours sans te trouver jamais
Ce n´est qu´un pas vers le regret
L´amour, c´est quoi?
Le tout petit espoir qui fait les grands chagrins
L´amour, c´est quoi?
L´amour, c´est toi »

J’arrête la piste de lecture et jette un œil à mon téléphone. J’ai envie de l’appeler comme à chaque fois que j’écoute cette chanson de Julio Iglesias. Loïc et moi sommes séparés le mois dernier après deux ans de relation.

Sur le chemin du boulot, les souvenirs de notre couple heureux refont surface. Nous étions amoureux et passionnés. Il y avait de l’étincelle dans nos yeux, de la douceur dans nos paroles. J’avais trouvé mon prince charmant mais le charme s’est effrité avec le temps. Les contradictions sont nées, les disputes incessantes ont fini par nous séparer. L’amour n’a pas tenu…

J’inspire un grand coup avant d’entrer dans les locaux du magazine « Femmes » à la Riviéra 3 (quartier d’Abidjan). Je papote avec quelques collègues à la machine à café quand Edna, notre chef, me convoque dans son bureau.

– Tu as l’air en pleine forme, Edna.

– Ça se voit tant que ça ? (elle fait un grand sourire) Mon mari me prépare une surprise pour la Saint-Valentin.

– La chance.

– Ton copain te prépare sûrement quelque chose.

– Oui oui.

Je grimace un sourire.  Pour mes collègues, je suis toujours en couple.  Je ne veux pas qu’elle me prenne en pitié. Je n’ai cessé pendant deux ans de leur dire que j’étais sûre de finir ma vie avec Loïc. Eh oui ! En amour, il n’y a pas de certitudes…

– Bon ! Parlons boulot. Jalisca ne pourra pas réaliser l’interview des seniors pour la Saint-Valentin. Je l’ai mise sur un autre projet.

– D’accord.

– J’aimerais que tu t’en charges.

– Moi ? Je ne suis pas dans la rubrique «Love»

– Et alors Stacey ? C’est bien des interviews que tu fais avec les stars non ?

– Oui mais…

Elle me supplie du regard et je finis par accepter. Elle me donne les coordonnées du couple, des instructions et je quitte son bureau mal à l’aise.

Rédiger une interview pour un couple d’amoureux alors qu’on sort d’une rupture, voilà la dernière chose dont j’avais besoin en ce moment.

J’appelle Madame Touré pour établir un rendez-vous pour l’interview. La chose faite, je rassemble toute ma bonne volonté pour rédiger les questions à poser.

***Une semaine plus tard***

Je descends du taxi et emprunte la rue qui mène à la villa du couple Touré. Ils habitent l’un des quartiers cossus de la capitale. Je presse la sonnette et une jeune fille vient m’ouvrir. Elle me conduit à la terrasse et m’apporte des rafraîchissements. Je grignote des cacahuètes quand Monsieur et Madame Touré me rejoignent.

Je me lève pour les saluer. Nous faisons rapidement connaissance et je sors mon magnétophone.

Moi : Cinquante années de mariage et six enfants. Comment on se sent après tant d’années passées auprès d’une personne ?

Mme Touré : Bénie (elle me sourit).

M. Touré : Chanceux (il regarde sa femme).

Moi : Qu’est-ce qui vous a poussés vers l’un vers l’autre ?

Mme Touré : Je le laisse répondre en premier.

M. Touré : Son secret. Quand nous nous sommes rencontrés, elle avait un air de mystère. Quelque chose en elle m’intriguait. Je ne savais pas quoi mais j’avais envie de le déceler. Je me suis lancé et je suis heureux de n’avoir pas encore saisi le mystère. Quand on n’est plus à la poursuite d’un but, on s’arrête. C’est pareil dans un couple.

Moi : Et vous Madame Touré ?

Mme Touré : Je dirais son charisme. En lui, je voyais un homme sur qui je pouvais compter.

Moi : Quel est votre geste d’amour quotidien ?

Mme Touré : Les repas partagés. Nos longues discussions avant de nous coucher.

M. Touré : Idem.

Moi : Aimer c’est quoi pour vous ?

Mme Touré : Dépasser le stade de l’émotion. L’amour doit être un acte. L’amour est tendresse et tension. Quand je dis tension, je pense à l’action de tendre vers l’autre, être attentif et attentionné.

M. Touré : La société dans laquelle nous vivons prône les solutions rapides, la satisfaction instantanée, les résultats sans effort, les recettes infaillibles et les assurances tous risques et elle fausse l’idée de l’amour. Quand on aime, on cesse d’incarner des rôles. Quand on aime, on oublie partiellement le moi et j’insiste sur le partiellement parce que si l’on s’oublie totalement, on met en péril la relation car il faut toi +moi pour faire le nous. L’amour vrai demande patience, persévérance, lucidité et lâcher-prise : toutes qualités qui se travaillent. L’amour vrai est un effort; l’amour vrai est un pari qui rend au centuple ce qu’il a reçu.

Moi : L’amour n’est pas toujours rose. Qu’est-ce qui permet de tenir ?

M. Touré : La foi en DIEU et la foi en notre engagement. Il faut apprendre à communiquer quand il y a des désaccords ou des frustrations. Si on cultive avec art le positif, l’amour, l’amitié, les sourires, si on en a en grande quantité, on peut très facilement supporter des désaccords même importants.

Mme Touré : Je suis entièrement d’accord. Il faut être conscient d’une chose : le mariage est  une œuvre commune et chacun doit mettre du sien pour le construire.

Moi : Beaucoup de couples font face à un moment ou à un autre d’infidélité. Quels conseils donnerez-vous ?

M. Touré : Se centrer sur son couple et oublier le reste du monde.

Moi : Concrètement ?

M. Touré : Nous nous sommes mariés parce qu’on s’aimait et qu’on avait envie de voir grandir cet amour. Nous l’avons donc entretenu. L’amour est corporel, spirituel et émotionnel et nous avons donné à chaque forme la place qui lui revient.

Mme Touré : J’ajouterais qu’il faut garder un esprit de curiosité pour l’être aimé. Ne pas se lasser de surprendre l’autre, se sentir encore et toujours un débutant dans la relation permet de laisser place à l’inattendu.

Moi : Qu’est-ce qui a fait durer votre mariage ? Quel est votre secret ?

Mme Touré : L’amitié. L’amour a besoin d’amitié pour perdurer. Il faut être conscient que l’amour évolue et pour faire face à ces changements qui s’opèreront tout au long de la vie de couple, il faut que l’amour soit amical. Beaucoup de couples sous-estiment le rôle de l’amitié au sein du couple.

M. Touré : L’amour peut ne pas être réciproque mais l’amitié l’est obligatoirement sinon il meurt. Plus l’amitié et la connaissance réciproques sont solides entre les partenaires, et plus elles les protègent contre des sentiments d’agressivité.

Moi : L’amour amical n’exclut-il pas la notion de désir ? (je me gratte la tête, ça me gêne de parler désir avec des gens qui peuvent être mes grands-parents)

M. Touré : Non. L’amour est amical, non parce qu’il exclut le désir, mais parce qu’il apprend à le découvrir, de part et d’autre, et à le dire.

Moi : Combien de Saint-Valentin avez-vous fêté ?

M. et Mme Touré, en riant : Zéro. Nous ne fêtons que notre anniversaire de mariage. 

Moi : Quels conseils donnerez-vous aux nouveaux couples / nouveaux mariés ?

Mme Touré : Se regarder au réveil, s’appeler en journée, manger ensemble, ne pas perdre le parfum de l’autre et s’enlacer au coucher.

M. Touré : Ne pas chercher à former le couple idéal, faire de son couple quelque chose d’unique et être attentif aux besoins de celui-ci.

Je les remercie et éteins le magnétoscope. Je demande la route et Mme Touré me raccompagne au portail.  Leurs mots m’ont touchée. Ils possèdent une grande sagesse et j’ai envie de me confier à elle. Je veux savoir si elle pense qu’il y a des chances que je me remette avec Loïc.

© Grâce Minlibé

 Sur une échelle de 10, quelle note donneriez-vous à mon texte ? 😀

Vous voulez voir les articles des autres membres de la communauté ? Cliquez sur les différents liens 

Curly Cinnamon : https://curlycinnamon.com/

Publié dans Interviews, Quand on est célib'

Le célibat est un état, pas une identité

Isabelle Moumié est une maman trentenaire camerounaise. Calme, rêveuse, et simple, elle est célibataire depuis 6 ans. J’ai découvert son blog grâce à sa puissante Lettre aux femmes célibataires.

 

Rencontre avec une femme dont « la passion est d’aider les personnes à être plus épanouies dans leurs vies spirituelles et émotionnelles, grâce au renouvellement de l’intelligence. »

L’image contient peut-être : texte

Isabelle, pour toi, c’est quoi la solitude ?

C’est me retrouver avec moi-même. C’est une bulle d’oxygène, pas une finalité.

A quoi pourrais-tu associer le célibat ?

Une solitude positive.

Nouvelle réforme de l’orthographe : le mot célibat est banni. Par quoi le remplacerais-tu ?

Je ne sais pas,… Singulier ?

 Quelle est ta fierté en tant que femme ?

Etre une femme inspirée et inspirante.

Te sens-tu différente des autres femmes parce que tu es célibataire ?

Parfois. 

Comment gères-tu tes complexes ?

Quel complexe ? Celui d’être célibataire ? Déjà je ne le considère plus comme un complexe. J’essaie d’en tirer le maximum de profit.

Quel est le sentiment qui t’a animée les premiers jours après t’être retrouvé célibataire ?

Le soulagement.

Ces sentiments t’habitent-ils aujourd’hui ?

Parfois encore oui. Je désire me remettre en couple, mais parfois je suis soulagée de ne pas l’être !

Pourquoi ?

Peut-être un peu la peur de devoir réaménager ses habitudes en considérant la présence de l’autre. Car on finit par s’habituer au célibat !

Depuis que tu es célibataire, quel est ton plus grand regret ?

Ne pas m’être séparée plus tôt.

Vis-tu plus ta vie de mère que ta vie de femme ?

Il me semble que oui.

 

Comment ta famille ou tes amis perçoivent ton célibat ?

Ils souhaitent que je rencontre un homme avec qui former un couple. Certains pensent que je rate ma vie en restant célibataire. D’autres veulent juste que je sois heureuse, célibataire ou pas. Alors je me confie en Dieu et me concentre sur ce qui m’épanouit et me rend heureuse.

Qu’apprends-tu  pendant cette période ?

J’apprends à mieux me connaître et à assumer pleinement qui je suis. Je gagne en assurance. J’ai compris que j’étais beaucoup plus forte que je ne le pensais, que je pouvais avoir confiance en mes idées, et que je pouvais être fière de qui je suis.

Quelle est ta fidèle habitude depuis que tu es célibataire ?

Lire et écrire.

Quel est ton secret pour être une célibataire heureuse ?

Faire ce qui m’épanouit et me permet d’exprimer ma véritable personnalité.

Et qu’est-ce qui t’épanouit ?

Ecrire, écouter pour conseiller, chanter et danser !

Je suppose que la chair veut reprendre le dessus parfois. Comment fais-tu pour ne pas vivre dans la fornication ?

Ma relation avec le Seigneur est devenue vitale ! Donc je bannis déjà de mon cœur l’option fornication. Ça aide énormément d’être très claire avec soi-même sur ce point. Quand mon corps se réveille trop là, faire de l’exercice physique m’aide à évacuer la tension !

Que dirais-tu aux femmes qui vivent mal leur célibat ?

Je leur dirai que tant qu’elles se focalisent sur le célibat, il restera à leurs yeux un problème. Le célibat est un état, celui d’une personne qui n’est pas marié, pas une identité ! On ne se définit pas par rapport à son statut matrimonial.

Si tu croisais la femme que tu étais hier dans la rue qu’est-ce que tu lui dirais ?

Epanouis toi, apprends à te connaître et à grandir. Découvre ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas. Sois libre d’être toi-même.

Propos recueillis par Grâce Minlibé – copie interdite sans son autorisation ou celle de l’interviewée.

Résultat de recherche d'images pour

 

Pour aller plus loin avec Isabelle,

http://lesnotesdisa.com/dans-ma-detresse-il-ma-secourue/

http://lesnotesdisa.com/comment-etre-liberee-dune-dependance-affective/

http://lesnotesdisa.com/la-guerison-des-coeurs-brises/

http://lesnotesdisa.com/ote-ta-carapace-d-invulnerabilite/

 

 

Pour vous procurer l’e-book d’Isabelle, c’est par ICI

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque #7 – Années 90, année rebelle

Print

Le Throwback Thursday Livresque est un rendez-vous livresque initié par BettieRose Books.

Le but est de parler d’une « ancienne » lecture (pas la toute dernière ou l’actuelle) autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.

Le thème de cette semaine est : années 80 ou années 90 (date d’écriture ou date de l’action)

backto8090

Très contente que Betty ait validé mon thème !!!

 

J’ai décidé de vous présenter un roman écrit en 1998 dont je suis fière d’avoir un exemplaire

 

Résultat de recherche d'images pour "rebelle fatou keita"

 

Résumé 

Enlevée par les frères du vieux Sando à qui on l’avait mariée de force il y a vingt ans, Malimouna avait fui son mari. Aujourd’hui, bien qu’adulte et mariée par amour à Karim, la tradition l’oblige à rejoindre son véritable époux de gré ou de force dans son village de Boritouni. Cet événement permet à Malimouna de regarder dans le rétroviseur pour faire la rétrospective de sa vie. Une existence de femme rebelle. Rebelle contre l’excision, le mariage forcé, la polygamie, l’infidélité conjugale, le racisme qui minent les mariages interraciaux, la violence sur les femmes. Tous ces maux qui entravent l’épanouissement des femmes.

Le pays d’où vient Malimouna est imaginaire. C’est quelque part en Afrique. 

Rebelle est un livre courageux, un roman féministe qui porte haut la voix des femmes. Là où les femmes se taisent, Fatou Keita à travers Malimouna crie à gorge déployée pour dénoncer les maux de femmes. Ceux qu’on excuse…  Rebelle est un roman qui dénonce les traditions qui font du mal à la femme.

Le parcours initiatique de Malimouna rappelle tous les combats de la femme : la lutte contre les discriminations, les idées reçues et les violences perpétrées contre des millions de femmes corvéables ; la lutte pour l’égalité, la liberté, l’indépendance, la justice, l’accès à l’instruction.

J’ai admiré la force de Malimouna qui n’hésite pas à dire non. Elle prend des coups, les rend autant que possible avec diplomatie. J’ai beaucoup aimé sa relation avec Philippe, à l’époque, j’étais une grande fan des couples mixtes 😀

Les nombreuses thématiques développées font de Rebelle, un roman complet. Ce roman est révoltant, touchant, plein de sensibilité. On n’en sort pas indemne de cette histoire. 

Et vous, quel livre proposeriez-vous pour ce thème ? 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Ma poésie

Deux femmes penchées sur un berceau

Enveloppées dans un silence, elles l’observent de la tête aux pieds. Elles ne perdent rien de ses mouvements. Elles écoutent ses pleurs, ses cris. Son visage n’est pas très gai mais elles le trouvent si mignons !

Elles ont le regard fixé sur un bébé, mon bébé. Ce bout de chou qui représente ce que j’étais, ce que je ne suis plus.

Fruit de révolte intérieure, fruit des peurs, fruit du rejet ; cartographie d’une période adolescente, ce bébé  est le souvenir d’une page qui a été tournée. 

De très près ou de loin, elles le fixent, s’interrogent. Elles me regardent, sourient. Elles m’ont reconnue à travers lui. 

Deux femmes pétillantes ont lu Chimères de verre, mon gros bébé et elles ont apprécié leur lecture. Jusqu’ici, je n’ai eu aucun retour négatif de lecteurs et qu’est-ce que ça me fait plaisir ! 

 

L’avis d’Audrey, blogueuse littéraire 

« Quand je lis un recueil de poésie, je réalise toujours une première lecture suivant scrupuleusement l’ordre établi par l’auteur puis, je m’en remets au hasard ou à mon humeur du moment pour picorer un poème par-ci, un poème par-là.

Le cerveau humain a cette horreur du vide et son corollaire, ce besoin de réponses qui font que, presque miraculeusement, cette lecture anarchique est souvent porteuse de sens. On découvre un sens caché derrière les mots ou l’on s’aperçoit d’une profondeur dans l’enchaînement des vers qu’une lecture plus superficielle ne nous avait pas permis de saisir…

Les poèmes de Grâce Minlibé en sont un parfait exemple. D’un abord très simple, ils offrent un agréable moment de lecture d’autant que la plume de l’auteure se révèle fluide et plaisante. Puis, si l’on prend le temps de relire attentivement les poèmes, on découvre toute la sensibilité et la profondeur qui s’en détachent.

Au final, en fonction de son vécu, de sa personnalité et du moment où l’on parcourt l’ouvrage, chacun ressentira ces poèmes différemment, mais la plupart du temps, avec une certaine intensité émotionnelle. En effet, à la lecture de ses vers, on se rend compte que la poétesse se met à nu pour nous confier, comme elle le ferait au creux de l’oreille d’une confidente ou en couchant ses pensées sur un journal intime, tous ses maux en mots. On devine ainsi une femme sensible, à fleur de peau… En d’autres termes, une femme touchante. »

Vous pouvez lire son avis complet ici

 

 

L’avis de Zélie, blogueuse littéraire

« Que de musicalité dans les poèmes de Grâce Minlibé, l’auteur a réussi son pari de produire des poèmes avec des rimes à chaque vers et une lecture aisée et aérienne.

J’ai aimé lire ce recueil, je l’ai savouré par petites touches. Les poèmes sont très longs pour certains et ils racontent à chaque fois une histoire ou un sentiment. Et ça, j’aime beaucoup dans les poèmes. Ils restent obscurs mais s’expriment.

82 pages de poèmes, de belles rimes bien construites, des poèmes tristes, des poèmes pleins d’espoir, des poèmes sombres.

Un livre de qualité du début à la fin, les poèmes sont d’une intensité incroyable et m’ont obligé à reprendre mon souffle à de nombreuses reprises.

J’ai trouvé dans ce recueil Chimère de verre des poèmes écrits avec le cœur, de la plus simple des manières mais avec un contenu et une identité très riche. »

 

Vous pouvez lire son avis complet ici

Voilà les amis, vous savez ce qui vous reste à faire. Agréable journée et je vous souhaite en avance un excellent week-end. 

 

good-day

Publié dans Ma poésie

Chronique de Chimères de verre par Afro Plumes

Afro Plumes a lu Chimères de verre et elle vous en dit ce qu’elle en pense.
Si vous aimez l’inconnu qui vous semble connu, n’hésitez pas à plonger dans l’univers de Chimères de verre 😉

Afro plumes

« Une plume, un livre, un résumé »

Chimères de verre

J’ai le plaisir d’inaugurer cette rubrique avec « Chimères de verre« , un recueil de poèmes écrit par Grâce Minlibé, auteur et poétesse ivoirienne.

C’est sur Facebook que j’ai découvert l’auteur et ai eu envie de lire son oeuvre. Assez facilement, j’ai pu passer la commande de son recueil sur le site de la Fnac, mais il m’a quand même fallu faire preuve d’une grande patience avant de le recevoir. Ce qui représente à peu près un mois voire un mois et demi.

J’ai été super excitée en recevant le mail m’informant de son arrivée et sa mise à disposition. Et j’ai donc pris le temps de ma pause déjeuner pour aller le retirer.

Après une longue queue de 15 min d’attente (c’est vrai que ce n’est rien quand on a attendu pratiquement deux mois et pourtant), c’est avec cette…

Voir l’article original 545 mots de plus

Publié dans Interviews, Ma poésie

Rencontre avec … Grâce Minlibé

Si j’étais contée…
J’aime les interviews encore plus quand c’est moi qu’on interviewe. 🙂
Grand merci à Afro Plumes d’avoir permis que je m’exprime sur son blog. Si vous voulez en savoir plus sur moi, n’hésitez pas à lire mon interview.

Afro plumes

Jeune poétesse bien malheureusement méconnue de beaucoup, Grâce Minlibé, se livre aux lecteurs d’Afro Plumes sur sa passion pour l’écriture, à travers cet interview que j’ai eu l’honneur de mener il y a quelques mois. Rencontre …

1. Bonsoir Grâce, comme il est de coutume sur AP, je vais te demander de te présenter.
Je suis une jeune femme d’origine ivoirienne rêveuse et introvertie qui a plongé dans la mer de la lecture en enfance et dans celle de l’écriture dans l’adolescence. Je suis l’auteure enchantée du recueil de poèmes Chimères de verre et co-auteur du recueil de nouvelles Une nuit avec Baker.

2. D’accord. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta plongées dans le monde de l’écriture? Qu’est-ce qui t’as fait faire le grand plongeon, passer de lecteur à écrivain ?
Je ne vais pas parler du journal intime que toute jeune fille introvertie tient de manière…

Voir l’article original 2 271 mots de plus

Publié dans Ma poésie

Ne conjugue point l’amour au passé

Nous avons toutes été blessées en amour. Blessures mineures ou majeures, elles nous ont fait souffrir mais pas mourir. La vie continue et elle veut nous surprendre encore et encore. 

Ce texte, je le dédie à toutes ces femmes qui ne croient plus en l’amour parce qu’elles ont été déçues un jour. 

Montage créé avec bloggif

Ce que cache un non…

Femme ! Ne dis pas non à l’amour
Parce qu’il t’a déçue un jour
Ne renonce pas aux beaux jours
Parce que la nuit a succédé au jour

Ne conjugue point l’amour au passé
Parce qu’un homme t’a sciemment blessée
Ne fais pas de ton cœur un triste séjour
Parce qu’on ne t’a pas aimée pour toujours

Ne considère pas Adam comme un étranger
Parce que Judas t’a aimée sans intensité
Tu sais, il y a des êtres qui aiment sans arrière-pensée,
Nous prouvent que l’amour n’est pas vanité et absurdité

Je t’en prie, n’ensevelis pas ton cœur si pur
Je t’en conjure, n’en fais pas une sépulture
L’amour n’est pas fait que pour autrui
En l’affirmant, c’est ton bonheur que tu détruis

Ne te renferme pas à cause d’un amour gauche
Tu sais, tout chef-d’œuvre découle d’une ébauche…

© Grâce Minlibé 03/04/15 _ 02h27

Publié dans Ma poésie

Parce que tu ne changeras pas

En attendant la publication d’une nouvelle série de poèmes, je vous présente un poème que j’ai écrit quelques jours après la publication de Chimères de verre.

C’est une réponse à un poème de Stevy Opong : Mea Culpa 

Mea culpa

Je suis désolé de me rendre compte de ta valeur
Que maintenant que tu es partie, mon âme sœur
Pour ces vagues promesses que je n’ai pas tenues
Et pour ces regards tristes que, hélas, je n’ai pas lus

Je suis désolé de ne pas te convenir, alors que tu es
Mon tout, mon début, ma fin ; ma joie porte ton nom
Comment me sentir vivre quand ton départ m’a tué ?
Entre terre et ciel, nos étreintes traçaient un pont

Depuis que tu es partie mes pensées t’appartiennent
Je marche sur mon ego pour t’avouer que tu me manques
Et mes jours s’assombrissent de plus en plus, ma reine
En l’absence du soleil que tu dégages, et que tu planques

Je suis désolé d’être moi, cet imbécile gavé de défauts
Reine de mon cœur, sculpte-moi selon ta convenance
Afin d’entrer dans le moule de tes volontés, et mes sens
Guidés par les seules lois de ton corps et de tes mots

« On n’apprend la valeur d’une chose que quand on la perd »
Je suis désolé de ne comprendre ces paroles de grand-père
Que maintenant que tu n’es plus là, que tu es partie loin
Je suis tellement désolé ma sylphide, mais s’il te plait reviens

Stevy Opong 15/08/14 – 09h49

 

Tu ne changeras pas

J’ai pleuré quand j’ai lu ton mea culpa,
Découvert tes mots pleins de douceur
Mon âme a été émue car pour la première fois
Tes sentiments se sont manifestés avec ardeur

J’ai replongé dans ce passé où j’étais seule à t’aimer
Culpabilisé de ce présent où nous sommes éloignés
Imaginé un futur où nous serions deux, enfin heureux

Et pourtant, je ne retournerai pas près de toi
Je ne rechercherai plus la chaleur de tes bras
Je ne viendrai pas quérir tes câlins savoureux

Quand on aime, on pardonne me disait ma mère
Sais-tu pourquoi il m’est impossible de le faire?
Parce que celui que tu es aujourd’hui disparaîtra.
L’imbécile en toi se réveillera, il réapparaîtra

Tu me demandes de te sculpter,
Toi que Dieu n’arrive pas à dompter?
Me crois-tu capable de faire cet exploit?
Faire d’un enfant un roi?

Tu vénères mon absence plutôt que ma présence
Si je reviens, j’aurai encore droit à ton indifférence
Loin des yeux, près du cœur, tu aimes ainsi
Si je reviens, notre couple marchera avec des « et si »…

Grâce Minlibé 14/12/2014 -16h32

 

Que vous inspire ce poème ? Qu’en pensez-vous ? Dites-moi tout