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Le chant des ronces : Contes de minuit et autres magies sanglantes

Embarquez dans un voyage vers des terres sombres et dangereuses, peuplées de villes hantées et de bois affamés, de monstres bavards et de golems en pain d’épices, où la voix d’une sirène peut invoquer une tempête mortelle, où les rivières font de terribles promesses d’amour…

Ayama et le bois aux épines: Une jeune fille est envoyée négocier l’avenir de son royaume avec un terrible monstre.

Le renard trop rusé: un renard compense son apparence disgracieuse par une intelligence hors du commun, qui pourrait bien lui jouer des tours.

La sorcière de Duva: Dans un village frappé par un hiver perpétuel, les jeunes filles se mettent à disparaître mystérieusement.

Petite lame: Une jeune fille découvre que les souhaits de son père à son encontre et ses propres envies prennent deux directions opposées.

Le prince soldat: Une réécriture inquiétante de Casse-Noisette.

Quand l’eau chantait le feu: deux Sild aux voix merveilleuses quittent leur royaume marin pour la terre où elles rencontrent les mystérieux Grisha.

Si mes souvenirs sont bons, j’ai découvert ce recueil de contes fantasy sur le blog de Light and Smell. Il a passé un bout de temps dans ma wishlist avant qu’une belle âme du Canada ne me fasse la belle surprise de le choisir pour le swap Père Noël Secret 2020. Encore une fois merci Marie ❤

Parlons d’abord de la couverture qui est magnifique. Un sublime objet-livre qu’on a envie d’acheter rien que pour sa couverture.

Je n’ai pas l’habitude de la fantasy mais j’aime bien les contes. Je n’ai donc pas eu de mal à entrer dans les différentes histoires avec des univers où se mêlent magie et sorcellerie. Le grand plus de ces récits ce sont les illustrations qui les accompagnent. Elles se dévoilent par petite touche au fur et à mesure que le conte évolue, donnent un effet de surprise et attisent la curiosité. On a hâte de voir à quoi ressemble le dessin intégral.

Chaque conte renferme des leçons pleines de sagesse notamment celle de voir au-delà des apparences. On se rend compte combien l’on tombe bien souvent dans le jugement hâtif. C’est ce qui m’est arrivé avec le conte la sorcière de Duva qui est l’un des 3 meilleurs contes de ce recueil soit dit en passant. J’ai apprécié l’ambiance glauque, l’atmosphère oppressante de ce conte, une réécriture très originale de Hansel et Gretel. J’ai apprécié que l’auteure offre un regard nouveau sur cette histoire qui a bercée mon enfance. Je me confesse: j’ai envié son imagination débordante.

Ce recueil a été une belle découverte. Mention spéciale au renard trop rusé et la sorcière de Duva qui offrent de superbes retournements de situation, à Ayama et le bois d’épines qui rappelle les contes des mille et une nuits et Petite lame qui rappelle qu’utiliser une chose ne signifie pas la posséder.

Malheureusement, je ne peux pas en dire autant des deux derniers contes qui ne m’ont pas du tout emportée.

Bonus : les photos du super colis que m’a préparé Marie pour le swap. Le swap devait contenir :

  • 1 livre de la WL
  • 1 marque-page
  • 1 petite surprise
  • 1 gourmandise
  • 1 lettre dans laquelle vous révélez votre identité.

Avez-vous déjà découvert ce recueil de contes ou êtes-vous en train de courir vers la librairie la plus proche pour l’acheter ?

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TTL 72 : Les Poisons de Katharz de Audrey Alwett

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est Happy Halloween.

Je ne fête pas Halloween par conviction spirituelle mais quand j’entends Halloween je pense immédiatement aux sorcières sur leur balai 

witches brew witch GIF

 

Parmi les lectures d’août, figurait une sorcière et elle était l’un des personnages de ce roman.

Couverture Les Chroniques de la Terre d'Airain, tome 1 : Les Poisons de Katharz

À Katharz, la ville-prison où la Trisalliance déverse chaque année ses indésirables, la situation est intenable. Ténia Harsnik, la tyranne en place, est obsédée par un nombre, celui des habitants qui vivent entre ses murs. En aucun cas, il ne faut dépasser les cent mille, car alors CE qui dort sous la ville SE réveillerait. Si cela se produisait, rien ne pourrait L’arrêter, sauf peut-être Dame Carasse… Mais la sorcière la plus puissante de la Terre d’Airain, à ce qu’elle raconte, semble bien plus préoccupée par son bizarre apprenti que par le destin du monde. D’ailleurs, la ville ne compte que 99 500 habitants. Ce n’est pas comme si l’apocalypse était dans un mois… pas vrai ?

 

J’ai fait la connaissance de ce roman fantasy sur le blog de Lire à la folie. La fantasy ne fait pas partie de mes lectures habituelles mais j’aime sortir des sentiers battus de temps à autre. 

L’intrigue que laisse apercevoir la 4e de couverture a attisé ma curiosité. J’avais hâte de découvrir cette ville-prison, ce CE qui dort sous la ville et de lancer le compte à rebours. 

Les dirigeants des 3 royaumes Malicorne, Chaolie et Thalas ont vu, un jour, un gamin efflanqué frapper à leur porte pour leur proposer une idée : déposer le rebut de leur population en un même endroit à l’orée de leur frontière. Une ville-prison pour les gibiers de potence, les truands, les assassins, les voleurs, les sorciers hors-la-loi et les putes – en tout cas, les moches, parce que les jolies, ça peut toujours servir. On les enfermerait là pour à peu près toujours. Et les fautes des parents se paieraient sur les générations suivantes, car de toute façon la descendance des criminels n’était que de la mauvaise graine, et c’était plus simple de condamner avant même que de laisser naître.

Cette ville-prison s’appelle Katharz et est dirigée d’une main de fer par Ténia Harsnik, 22 ans. Elle veille à ce que la ville ne dépasse pas les cent mille habitants afin de ne pas réveiller CE. Pour ce faire, elle fait  exécuter  certaines personnes, en envoie d’autres en prison et surveille de près le nombre de naissance. C’est dramatique mais il y a toujours une once d’humour. 

Pour éviter le réveil de CE, Ténia pense pouvoir compte sur Dame Carasse, la sorcière. Une sorcière préoccupée par le recrutement d’un nouvel apprenti-sorcier. 

N’étant pas fan de fantasy de prime abord, j’ai beaucoup traîné dans ma lecture. Il m’a fallu du temps pour entrer entièrement dans l’univers.

J’ai apprécié les conspirations politiques, les jeux de pouvoir. L’univers de la fantasy est bien présent: magie, dragons et licornes sont au menu. 

L’auteure offre une palette de personnages qui apportent une touche de fraîcheur au récit. Dans ce récit, toutes les péripéties donnent matière à rire. J’ai apprécié ces scènes hilarantes pas très loin du burlesque mais j’ai trouvé certaines répliques et dialogues trop convenus.  

En conclusion : les poisons de Katharz est une sympathique lecture mais pas mémorable.

 

Et vous, quel livre avez-vous ou auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Le Destin d’Orïsha, tome 1 : De Sang et de Rage de Tomi Adeyemi

Il fut un temps où la terre d’Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l’a faite disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n’était alors qu’une enfant. Aujourd’hui, elle a le moyen de ramener la magie et rendre la liberté à son peuple ; même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer. Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s’élance dans une quête périlleuse…

Pour une fois, je vais d’abord parler de l’auteur. Tomi Adeyemi est née aux USA et est d’origine nigériane. Ses parents ne lui ont jamais appris sa langue maternelle. C’est à l’âge adulte qu’elle va effectuer ce voyage en esprit vers sa terre natale. Elle a étudié la mythologie et la culture de l’Afrique de l’Ouest à Salvador, au Brésil, grâce à une bourse. C’est cette expérience qui l’a inspirée à écrire Children of Blood and Bone. Son histoire personnelle me montre combien la transmission culturelle est importante. Combien il est important de valoriser notre culture africaine et la transmettre aux générations actuelle et future.

Cendre a initié une lecture commune sur ce roman via Livraddict et ce fut une belle opportunité pour moi d’aller à la rencontre de ce roman de 500 pages. La fantasy n’est pas mon genre favori mais la littérature africaine je l’explore de fond en comble. L’Afrique, j’aimerais qu’elle soit présente, vivante dans chaque genre littéraire alors je lis chaque auteur qui exploite ces genres.

Commençons par l’univers créé. J’ai beaucoup apprécié cette mise en avant de la mythologie yoruba. Le mysticisme africain a souvent une connotation négative. Le fait de l’insérer dans la fantasy donne un autre angle d’appréciation. L’auteure a également rendu crédible son univers via les mets présentés, les tenues vestimentaires. Elle n’insiste pas assez sur les paysages à mon sens mais ce n’est pas gênant. Je n’aime d’ailleurs pas les longues descriptions de paysage.

Quid de la romance ? Le lecteur a droit à deux romances prévisibles. Si celle de Zélie est très précipitée, celle d’Amari a le mérite de s’installer progressivement. J’ai trouvé la romance de Zélie très mièvre, j’avais hâte d’en finir. Puisqu’on parle des personnages, j’ai eu un coup de cœur pour Roën, il apporte une fraîcheur dans le récit.

Quid de la quête ? L’histoire se déroule à Orishä, un vaste royaume dont les villes portent pour certaines les noms des villes du Nigéria actuel. A Orishä, la magie a disparu, les devins sont persécutés, discriminés. Le roi Saran, père d’Amari et d’Inan a éradiqué la magie mais notre héroïne Zélie a pour objectif de la faire revenir. Une quête qui s’avère périlleuse.

Roman choral, narration alternée car le lecteur vit le récit à travers 3 narrateurs : Amari, Zélie et Inan. Le récit est très fluide, les chapitres courts donnent du rythme à l’histoire. J’ai peur des pavés en général mais celui-là se lit aisément.

Les rebondissements sont nombreux mais il faut avouer qu’il y a certaines péripéties invraisemblables. J’ai eu du mal à me représenter cette arène avec des bateaux qui se livrent bataille. La scène avec les mercenaires sur les bateaux était trop surréaliste à mon goût.

Je me demande bien ce qui a motivé le choix de l’auteur pour le choix du prénom de Zélie. L’histoire met en avant la culture des yoruba mais Zélie est la seule à avoir un prénom d’origine latine.

Si le roman se déroule dans un pays imaginaire, il tire son inspiration d’événements réels. Selon Adeyemi, le mouvement Black Lives Matter était au premier plan de son esprit, elle fait un parallèle entre les violences policières aux USA contre les Afro-Américains et le traitement des gardes envers les devins.

De ce que j’ai compris devin et kosidan ont la même couleur de peau à quelques nuances près, ce serait donc plutôt du tribalisme ou de la xénophobie et non du racisme. L’utilisation du terme cafard a confirmé mes propos car les hutu avaient l’ignoble habitude de désigner les tutsi de la sorte. La dénonciation de l’injustice, de la discrimination véhiculée dans ce roman est un message qui me touche.

J‘ai passé un bon moment de lecture dans l’ensemble et je lirai certainement le tome 2 pour découvrir la suite des aventures de Zélie et Amari.

Pour lire les avis des autres participantes à la lecture commune, cliquez ici et .

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Sanguine, tome 1 : l’insoumise de Legendre et Alcala

Couverture Sanguine, tome 1 : l'insoumise

Elle appartient à la horde des chasseresses de Kundelugu

Elle est âgées de 204 lunes pleines

Les femmes de sa tribu l’appellent Senga.

Elle ne se soumet pas aux lois, s’aventure hors des frontières de sa tribu. Elle n’apprécie pas qu’on limite son champ d’actions.

Elle est mal aimée dans sa tribu. Une haine dont les sources semblent être liées à sa mère. Mère absente… Disparue ou morte ? Mystère et boule de gomme… 

Si sa tribu est composée uniquement de femmes, les hommes ne sont pas bien loin et leur influence sur l’avenir des femmes de cette tribu est très présente.

Senga refuse de se soumettre aux rites de sa tribu, s’enfuit. C’est une rebelle dans l’âme. 

Senga ne connaît pas la douceur, c’est une femme remplie de colère.

Senga est une femme d’action, une femme de combat. 

Sa rencontre violente avec Ashaq, le laniste, va donner un nouvel élan à sa vie. 

Entre aventure et fantasy, l’insoumise, bande-dessinée de 52 pages offre un bon moment de détente.

Au niveau des planches, on passe des couleurs sombres aux couleurs chaudes. J’ai apprécié ce mélange d’ocre rouge et terre d’ombre.

Les dessins sont parfois esquissés, parfois précis.

extrait linsoumise

J’aurais vraiment aimé découvrir la suite des aventures de Senga à Thamugadi mais je resterai sur ma faim apparemment. Pas d’édition du tome 2… La maison d’édition Sandawe basée sur le concept du crowdfunding a mis la clef sous la porte en avril 2019.

Un grand merci à Youscribe et à Canal+ qui m’ont permis de découvrir cette BD sur la plateforme gratuitement. 

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Intempor’elles – Didier de Vaujany

Suite à l’avis élogieux de Lily Un livre sur le roman Intempor’elles, j’ai décidé de l’acheter. Je l’ai reçu dans une magnifique box de la maison d’édition que je vous présentais ICI.

Intempor’elles c’est un recueil de 12 nouvelles qui s’étalent sur 327 pages. Un recueil qui mêle plusieurs genres littéraires Fantasy, Steampunk, Fantastique, Dystopie, Romance, etc…

C’est ce mélange de genres qui m’a attirée. L’envie de découvrir des genres que je ne lis pas habituellement. Ai-je été conquise ? Les lignes suivantes vous le diront…

 

  1. L’Enfant cendrée – Fantasy

Un conte raconté par un dragon-juge, une inimitié entre deux cités séparée par une frontière de cendre. Un amour interdit entre des princes héritiers des cités ennemies. Une histoire qui se lit assez vite, une sympathique entrée en matière mais qui ne m’a pas émerveillée.   

 

2. Le Korrigan ferrailleur – Fantasy/Post-Apo/Steampunk

Une machine forgée par l’ingénieux mage Voldair de Cienn _ paix à son âme_ qui donnera à qui saura l’utiliser, le pouvoir de remonter le temps. Cornaël, dernier survivant de la race humaine est en quête de cette machine et ses recherches nous font découvrir Feleron, le Gnome épris d’une Amazone qui le trouve répugnant. Une histoire qui comporte quelques surprises. Une histoire érotique également.  J’ai apprécié la chute. 

 

3. Le Lys immaculé – Dystopie/Steampunk/Post-Apo

Année 520 de l’ère post-fléau

Une bibliothèque en feu, là où Laura, la femme de Tristen Howard travaille. Tristen est combattant du feu et réussit à extirper des flammes sa jeune épouse même si elle est grièvement brûlée. A l’hôpital, son état s’aggrave, elle aimerait voir un lys immaculé, effleurer la douceur des pétales mais ces lys ont disparu. Tristan promet à sa femme de lui en ramener un et va faire une découverte assez spéciale.

Une nouvelle rapide à lire mais elle ne m’a pas transportée. 

 

4. G6K – Uchronie/Steampunk

Berlin, 1884. 

G6K, une nymphe androïde appartenant à la famille Bayer a été l’arme inconsciente d’un meurtre. La victime s’appelait Luna et elle était la maîtresse de Karl Bayer. Ce meurtre est-il l’oeuvre de Sharon, la femme cocue de Karl ? Stephan, du bureau fédéral et ses deux jeunes enquêtrices essaient de découvrir le coupable. 

Sympathique histoire avec cette allure de roman policier mais la présence de l’érotisme m’a beaucoup gênée. Présence sans valeur ajoutée pour moi. 

 

5. Aurore – Fantastique/Steampunk

New York 2001,

Rêver… cela fait maintenant deux semaines qu’Aurore fait ce même rêve. Depuis qu’elle a acheté cet attrape-rêves à un vieil indien dans une brocante de Manhattan. La nuit, elle devient l’Elfe-Amazone cambrioleuse dans la cité d’Engrenacle. Aurore se constitue un butin qu’elle tente d’utiliser dans la vie réelle. Y parviendra-t-elle ?

J’ai apprécié la chute de cette nouvelle mais encore une fois la présence des scènes sexuelles m’a gênée (onanime, lesbianisme)

Pourquoi cette obsession sur le sexe ?

 

6. Diva – Uchronie/Steampunk

Une nouvelle d’une dizaine de pages. 4 années : 1866, 1966, 2012 et 2053. Une femme qui a abusé de l’amour qu’on lui donnait, une autre qui ne vivra jamais pleinement un grand amour. Deux femmes, facettes d’une même pièce ? 

Un récit lyrique, sympathique à lire mais dans ce recueil je cherche encore l’émerveillement. Je poursuis donc ma lecture. 

 

7. Between the lines (Entre les lignes) – Romance/Aventure/Historique

Ah ! Enfin un terrain que je connais, celui de la romance, de l’historique. Temps de l’esclavage, guerre de sécession. Une histoire d’amour suspendue en plein envol.

 

8. Otages  – Fantastique/SF

Une nouvelle d’une dizaine de pages. Si vous avez prévu de cambrioler, assurez-vous de frapper à la bonne porte…

Une nouvelle que j’ai apprécié pour son caractère fantastique.

 

9. Faille – Fantastique thulhuesque

Au commencement était le sexe. La nouvelle débute une fois de plus par une scène de sexe.

Explain Schitts Creek GIF by CBC

Nous sommes en 2066, Rihanna est morte et des disparitions étranges d’hommes et de femmes se font à Hong Kong, au Chili, à Los Angeles, sur les îles Fidji. Quelle est cette étrange créature qui fait disparaître ces personnes ? Quel est son but ?

Une histoire à suspense, un récit SF qui change de mes lectures habituelles. Sympathique à lire, elle éveille l’intérêt mais rien de vraiment original.

 

10. L’Arme des dieux – SF/Fantastique

2041, Sarah Jenkins nous raconte son histoire, humaine devenue ange gardien…

Un récit sur une dizaine de pages, trop court pour que je m’attache aux personnages. Cette histoire méritait d’être plus développée. J’ai le sentiment qu’elle est restée en surface, trop résumée à mon goût.

 

11. Lila – SF/Post-Apo/Ecolo

Une nouvelle portée sur l’écologie, trouver de nouveaux modes. Une chute très efficace, je n’aurais jamais pensé à la nature réelle de Lila. 

 

12. Eve, nuances de nuits – SF/Fantastique

Une courte nouvelle de 3 pages qui aurait mérité un approfondissement. Une histoire très brève qui m’a laissée sur ma faim.

 

Conclusion ?

Je découvre la plume de Didier de Vaujany : plume soignée, faisant attention aux détails.

J’ai apprécié la calligraphie des histoires. Les séparateurs de chapitres ont la forme d’un élément clé de l’histoire : navette, lys, rouage…

Ce recueil m’aura permis de sortir des sentiers battus mais j’aurais voulu plus d’approfondissement de certaines histoires, moins d’érotisme.

 

GM signature

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TTL 50 – Un palais d’épines et de roses

Thème de cette semaine : Contes & légendes

Pour une fois, j’ai pensé à un bon nombre de livres. Je vous aurais présenté les contes de Korotoumou ou Contes des royaumes mais j’en ai déjà parlé sur le blog et vous savez que j’aime vous présenter des inédits pour le Throwback Thursday Livresque. 🙂

Par conséquent, c’est ce livre qui sera à l’honneur aujourd’hui.

Couverture Un palais d'épines et de roses, tome 1

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ?
A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

 

Après avoir découvert une réécriture d’Hansel et Gretel, j’ai voulu lire quelques réécritures de contes. Dans mes recherches, je suis tombée sur Un palais d’épines et de roses de Sarah J. Maas.

 

Au début, j’étais un peu perdue avec les différentes dénominations : les Fae, les enfants des élus. Heureusement, j’ai réussi à apprivoiser l’univers au fil de ma lecture.

Je n’ai pas compris le choix du prénom de Lucien, ami et émissaire de Tamlin. Même les mortels n’ont pas de prénoms aussi contemporains.

J’ai admiré le caractère de Feyre, son dévouement envers sa famille et son état d’esprit au cœur des épreuves. Je me suis attachée à elle, j’ai beaucoup été touchée par son illettrisme.

Les autres personnages ne sont pas sans caractère qu’ils soient du côté du bien, du mal ou jouant un double jeu. Le récit a d’ailleurs plus de saveur à l’entrée en scène d’Amarantha, grande reine de Prythian.

J’ai apprécié cette ingénieuse réécriture du conte de la Belle et la Bête et l’histoire d’amour qu’elle comporte. Cette dernière s’installe progressivement et se révèle intense lorsqu’elle déploie ses ailes. 

Le couple Feyre/ Tamlin m’a charmée. Je comptais poursuivre la lecture de la saga afin de les retrouver mais les commentaires des internautes sur le tome 2 m’a refroidie. Apparemment Feyre va s’enticher de Rhysand et je n’aime pas les infidélités. (rires)

 

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

 

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Service presse : romance paranormale avec Cœurs pourpres

Afin de ne pas connaître des moments de lassitude dans mes lectures, j’ai suivi le conseil d’une dévoreuse de livres : alterner les genres. 

Je lis donc pour la première fois de ma vie une histoire de vampires (Oui, je n’ai jamais lu Twilight, juste vu en film)

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Grand merci à Publishroom qui me permet de sauter le pas grâce à ce service presse. Quel est donc ce livre qui représente ma première fois ?

 

Couverture Les coeurs pourpres

Embarquée dans un week-end d’intégration déjanté, Angie, jeune étudiante en psychologie, croise la route d’un vampire qui la mord et la marque comme sienne. Elle se retrouve alors sous la domination d’un être impitoyable, dangereux et diabolique. Sans échappatoire, elle voit sa vie s’effondrer jusqu’à ce qu’elle croise le chemin du frère de son maître, un vampire énigmatique qui fera naître de nouveaux sentiments en elle. L’alchimie est immédiate entre les deux mais que vaut l’amour dans cet univers démoniaque où le sang, les morsures et les secrets les plus obscurs s’entremêlent ?

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Quelle fluidité dans l’écriture ! L’histoire se lit d’une traite. La plume de l’auteure a le style affectif de l’héroïne.

Angie est une jeune femme vulnérable qui n’a pas confiance en elle. Elle est d’une candeur virginale. Sa rencontre avec le duc Laurent va changer le cours de sa vie. J’ai hautement apprécié la personnalité de Laurent. J’avoue, j’étais un peu triste quand certaines pages ne lui étaient pas consacrées. Il a un tempérament de feu, il est dur, intraitable, il a une parfaite maîtrise de ses sentiments. J’ai cru qu’Angie et lui allaient s’amouracher étant donné qu’elle était sa mordue et lui son maître mais l’auteure a faussé mes plans avec l’arrivée d’Alban. 

Plus doux que son frère Laurent, il magnétise Angie. Les émois amoureux débutent mais Alban a aussi son côté ténébreux. Les vampires ne sont pas des saints et Angie va l’apprendre à ses dépens. Comment cette relation va-t-elle évoluer ? Que devient Laurent au milieu de cette relation ?

Motivée par la recherche de la réponse à ces questions, j’ai tourné les pages et qu’est-ce qu’elles se tournent bien ! 

L’histoire n’est pas linéaire, il y a quelques rebondissements notamment avec l’arrivée des sorciers. Certaines actions à la fin du roman restent en suspens. Une recherche sur Amazon m’apprend qu’il y a le tome 2. Vu comment le tome 1 s’achève, j’ai hâte de le découvrir.

L’auteure a réussi à dresser un univers plutôt crédible des vampires. Angie tergiverse beaucoup, sûrement dû à ses 19 ans et son manque d’expérience. Sa naïveté m’a fait penser par moment à Cyrielle. Elle agace mais n’amenuise pas l’intérêt porté à l’histoire. 

Les cœurs pourpres est une belle découverte. Je garde un chic souvenir de cette première fois !

Pour tenter l’expérience, vous n’avez qu’à vous rendre ICI

 

Etes-vous fan des vampires ? Quel livre portant sur cet univers vous a marqué ? Je le noterai avec grand plaisir dans ma liste de lecture de 2019. 

 

GM signature