Cette romance m’a fait de l’oeil à plusieurs reprises. Déjà au concours estival organisé l’an dernier puis au Prix des auteurs inconnus 2017. Il était dans ma présélection mais les autres membres du jury en ont décidé autrement.
Lorsque Publishroom m’a contactée pour un service presse sur le second tome je n’ai pas hésité. Chez moi, une occasion manquée est un péché.
Merci donc à Publishroom qui me permet de découvrir ce roman.
Commençons par le Tome 1.
À l’aube de ses 40 ans, Alexandrine suit le cours de sa vie bien rangée, propriétaire d’une boutique de vêtements. Après un échec sentimental, une rencontre a changé sa vie et l’a amené vers le bonheur mais elle perd son mari dans un tragique accident. Elle réapprend la vie et ses plaisirs, bercée par l’amour des siens et l’amitié profonde et fusionnelle de ses amis : Clarisse et Franck.
Quelques lignes lues et j’apprécie le fait que Franck ne soit pas un ami homo comme on le voit dans bon nombre de romans. Un homme et une femme peuvent être des amis hétéros et n’avoir aucun intérêt sexuel l’un pour l’autre.
Quelques lignes plus tard, Franck trahit ma conviction. Il est attiré par Alexandrine. Une liaison semble probable entre ces deux amis lorsqu’un braquage dans une bijouterie vient allègrement déjouer les statistiques. Alexandrine y était et est prise pour otage. Je m’attendais à vivre un film américain avec de l’action, du suspense saupoudré de romance. J’ai été déçue.
Une fois qu’ils ont leur butin, tout redevient très calme. Ils attendent patiemment de quitter le pays. Alexandrine en manque cruel de sexe vit une histoire érotique à souhait avec son kidnappeur dont elle ignore le prénom. Clarisse, sa meilleure amie lui a conseillé de vivre chaque instant à fond alors elle le fait ! Ils ne manquent pas une occasion de s’envoyer en l’air. Sodomie, plaisir en solo ou à deux. Alexandrine est éblouie. Elle s’envoie en l’air du mardi au vendredi avec ce jeune homme beau comme un dieu épilé jusqu’aux testicules. Je n’extrapole pas c’est écrit textuellement dans le récit.
Alexandrine ose l’avouer, elle aime ce jeune homme qui a réveillé son désir tapi depuis deux ans. Elle le trouve beau à l’extérieur comme à l’intérieur.
Sa beauté intérieure explose à l’extérieur dans une magnificence époustouflante.
Je ne l’ai pas trouvée crédible. Pour moi, il n’y avait qu’un rattrapage de longues années d’abstinence et de l’affection engendrée par les circonstances.
Alexandrine est le bon Dieu sur terre. Elle voit toujours le meilleur même dans l’être le plus infâme. Aux braqueurs, elle trouve leur raison de faire dans des passés dramatiques. Elle ne juge pas les actes de ces bandits de grand chemin. Ils ne tuent pas, ils ne font que voler. Elle n’approuve pas leurs actes mais ne les condamne pas. Ce n’est pas son combat, c’est celui de la loi.
En lisant cette phrase, j’ai pensé: oui ma bonne dame ton combat à toi c’est t’envoyer en l’air. Je n’approuve pas ton acte mais je ne te condamne pas. Va en paix ma fille !
Le seul moment qui m’a satisfait a été le moment des adieux. Là, la fleur bleue en moi s’est épanouie. Elle a ressenti un brin de tristesse.
J’accroche à une romance lorsque le héros me fait chavirer. Cela n’a pas été le cas. JDJ, le cambrioleur est gentil mais il ne m’a pas charmée. Je ne l’ai pas trouvé charismatique.
Je m’attendais à beaucoup venant de ce roman plus érotique que romantique, j’ai été assez déçue. Si le fond ne m’a pas convaincue, j’ai apprécié la plume de l’auteure. Simple sans être simpliste.
J’espère que le tome 2 sera nettement meilleur.
La phrase toute mignonne
Je hais l’amour car il est toujours plus fort que moi.
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