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Lola et les lettres de Rose

Coucou les amis ! Quel plaisir de vous retrouver ! 🙂

Toujours à la recherche de prix littéraires à lire, je suis tombée par hasard sur le Prix du Livre Romantique des éditions Charleston.

J’ai découvert qu’un roman que j’avais vu sur l’un des blogs que je suis avait été lauréat de ce prix. Il s’agit des Lettres de Rose de Clarisse Sabard.  

Vu qu’il y a un prequel à ce roman et qu’il est très court, j’ai commencé par celui-ci.

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Marianne et Thierry se rencontrent sur une plage à Nice, dans les années 70. C’est le coup de foudre. Très vite ils se marient et tentent d’avoir un enfant. Mais le sort en a décidé autrement. Jusqu’à ce qu’un coup de téléphone change à jamais leur vie…

En 30 pages, Marianne nous décrit brièvement son enfance, sa rencontre avec Thierry, l’homme de sa vie, son infertilité, le coup de téléphone qui va changer leur vie de couple et leur première rencontre avec Lola, la petite fille qu’ils ont adopté. L’écriture est assez fluide, on a envie de savoir si la venue de Lola va impacter positivement leur vie. 

 

cover les lettres de rose

 

Lola a été adoptée à l’âge de trois mois. De nos jours, à presque 30 ans, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Mais sa vie va basculer lorsqu’elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange testament : une maison et son histoire dans le petit village d’Aubéry, à travers des lettres lui apprenant ses origines. Elle découvre ainsi la vie de son arriere grand-mère Louise, de sa grand mère Rose et de sa mère Nadège, ainsi que les dérangeantes circonstances de sa naissance. Mais tous les habitants ne voient pas d’un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu’elle ne le voudrait. Réveiller les secrets du passé lui permettra-t-elle d’avancer vers son avenir ?

 

mon-avis-de-lecture

Lola mène une vie normale comme le commun des mortels. Son meilleur ami Tristan est homosexuel et ce cliché m’a exaspérée. Un homme et une femme tous les deux hétéro ne peuvent-ils pas être meilleurs amis ? Faut-il forcément pour qu’une relation amicale homme-femme tienne que l’un d’entre eux soit homosexuel ?

 

Son passé accourt vers elle lorsqu’elle reçoit un coup de fil de notaire. J’ai bien aimé le parcours que lui a tracé Rose pour reconstituer son passé.

Rose m’a embarquée dans sa saga familiale des années 1900 aux années 2000 où amour passionnel, mariage de convenance, petits et grands mensonges, secrets et drames se mêlent.

Les Lettres de Rose est comme une salle d’exposition où figurent différents portraits de femmes. J’ai beaucoup aimé la diversité de leurs personnalités : bonne sœur, femme masculine, femme romantique, femme ambitieuse, femme se reposant sur son homme…

J’ai pris plaisir à découvrir Louise, cette femme au caractère bien trempé qui a réussi à faire de sa vie ce qu’elle voulait, décidé bon nombre de fois de la tournure de la vie des autres. Je l’ai admirée, détestée également pour les amours avortés dont elle en est la cause.

J’ai plus été passionnée par l’histoire de Rose que par celle de Lola. J’étais d’ailleurs un peu déçue à chaque fois qu’on revenait au présent qui est l’histoire de Lola.

Jim n’aura pas l’immense honneur de faire partie de mes bookboyfriend. Le fait qu’il ressemble à Clovis Cornillac ne l’aide pas beaucoup.

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Les Lettres de Rose aborde l’effet domino de nos choix souvent égoïstes. Elle expose jusqu’où on est souvent prêt à aller pour satisfaire son ambition, assurer son ascension sociale, ce qu’on est prêt à accepter par amour ou pour sauver les apparences. 

J’ai découvert et trouvé intéressante la plume de Clarisse Sabard. Elle est légère, sans fioritures. Son premier roman est bon, pas extra. Je m’attendais à quelque chose de plus sensationnel, émouvant  après lecture des différents avis sur les réseaux sociaux… 

 

Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

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Rencontre avec Agnès Martin-Lugand

Agnès Martin-Lugand… J’ai vu ce nom défiler plusieurs fois dans mes groupes de lecture sur Facebook et sur les blogs que je suis. J’ai voulu voir pourquoi certaines étaient fan de sa plume et pourquoi d’autres refusaient de la compter parmi les grands noms de la littérature française.

Mon voyage découverte a commencé par « la vie est facile, ne t’inquiète pas ». Dès les premières lignes, ayant senti que ce livre était la suite d’une autre, je suis allée à la rencontre du prédécesseur : les gens heureux lisent et boivent du café.

 

 

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…

l'Afrique écrit

L’histoire commence par un voile de tristesse, un deuil qui n’arrive pas à être fait. Diane souffre de l’absence de son homme et de sa fille. Cette double perte la consume. C’est triste mais ce deuil ne m’émeut pas. En tout cas pas comme il le devrait. L’empathie me manque.

Les 200 pages vont-elles tourner autour de Diane, son deuil étouffant et son meilleur ami Félix qui a un pass illimité débauche ? Je n’ai pas envie de lire une histoire sombre. J’aimerais lire autre chose. J’aimerais la voir aller de l’avant. 

Quand elle décide de quitter Paris et d’aller en Irlande, je suis soulagée. Là-bas, elle rencontre Edward. Ce mec est un rustre ! J’ai partagé le ressenti de Diane. Je n’aurais pas eu envie de respirer le même air que lui.

Leur rapprochement assez prévisible est d’abord brutal avant de se muer en douceur. 

Comme dans toute romance qui se respecte, il y a des éléments perturbateurs. Mégan  l’ex d’Edouard joue parfaitement son rôle. Elle est détestable au plus haut point.

J’aurais aimé un protagoniste plus doux, une femme aimable qui rendrait difficile le choix entre elle et Diane.

J’ai été frustrée par la suite des événements. Elle était loin d’être celle que je m’imaginais. La romance ne se termine pas comme je l’aurais souhaité, elle m’a laissée sur ma faim. J’ai eu un pincement au cœur pour Edward.

Heureusement, il y a une suite à cette histoire alors j’espère… pour lui.

Rentrée d’Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux  » Gens heureux lisent et boivent du café « , son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille.
Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?

l'Afrique écrit

Diane a repris sa vie en main, elle s’occupe comme il faut de son café littéraire. Elle honore les rendez-vous amoureux que lui arrange Félix, son meilleur ami, sans grande conviction. Mulranny lui manque surtout la famille d’Edward. Elle a décidé de faire une croix sur ce dernier.

Dans son café littéraire, elle rencontre Olivier. Il est charmant, très prévenant. Il semble ne pas avoir de défaut et ce caractère lisse rend leur relation insipide. Quand Edward débarque à Paris, j’ai le sourire aux lèvres, j’entends les oiseaux chanter.

Les sentiments que Diane avait enfouis se réveillent. Au début, elle lutte, s’accroche à sa vie à Paris.

Puis, des événements douloureux surviennent, ils lui permettent de réfléchir, d’arrêter de fuir et de saisir le cadeau, la famille que la nature veut lui donner.

J’avais une fois de plus l’impression de devenir adulte, de grandir. Chaque décision imposait des pertes, d’abandonner des morceaux de sa vie derrière soi.

Bon nombre de couples se séparent non pas parce qu’ils ne s’aiment plus mais parce qu’ils se sont rencontrés trop tôt. J’ai apprécié que l’auteure le souligne implicitement.

J’ai beaucoup aimé cette suite parce qu’elle a répondu à mes espérances.

J’ai beaucoup aimé la fin, l’annonce de cet événement heureux qui célèbre la vie.

Si vous êtes fan de romance moderne, ce roman est fait pour vous.

Le style non hermétique de l’auteure facilite la lecture de ces œuvres. La narration va à l’essentiel. Parfois, on reste sur notre faim. On aimerait avoir plus de description.

La plume d’Agnès Martin-Lugand est une belle découverte. J’ai hâte de pouvoir commencer Désolée, je suis attendue.

Avez-vous lu ses œuvres ? Laquelle avez-vous plus aimé ? Quels personnages avez-vous aimé, détesté ?

L’image contient peut-être : tasse de café et texte

Cet article est écrit dans le cadre du challenge d’écriture du café des blogueuses avec le thème : Chronique (lecture, série, film…)

Envie de découvrir trois blogueuses dont j’apprécie le travail ? Cliquez sur les liens suivants : Les chroniques de Tchonté –  Jeunesse Colibri – Les livres de Zélie.

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Pas si simple de Lucie Castel, une romance si…

 

Parce que, dans la vie, rien n’est simple, Scarlett se retrouve coincée par la neige à l’aéroport d’Heathrow avec sa sœur Mélie l’avant-veille de Noël.
Parce que, dans sa vie, tout est compliqué, Scarlett entre par erreur dans les toilettes des hommes et tombe sur William, un Britannique cynique et provocateur dont le flegme et le charme distingué sont ce que la Grande-Bretagne promet de mieux. Les heures d’attente leur permettent de faire plus ample connaissance et William leur propose alors de passer le réveillon dans sa maison, près de Kensington Street, le temps que le trafic reprenne. Une invitation en apparence innocente, mais qui va conduire les deux jeunes femmes au cœur d’un réveillon riche en émotions et en surprises de taille…

 

l'Afrique écrit

Comment me suis-je retrouvé avec ce livre ? Quelqu’une l’a recommandé dans l’un de mes groupes de lecture sur Facebook.

Selon cette recommandation, ce livre était un concentré d’humour. Je me suis donc laissé tenter.

J’ai dit oui à un voyage avec Scarlett et sa soeur Mélie. Je suis allée à Londres. Ce n’est pas une ville que je rêve de visiter mais l’auteure a su créer l’envie en moi.

Les premières lignes, j’ai eu l’impression que l’humour était un peu forcé. J’ai fini par m’y habituer et à le trouver naturel.

J’ai pris plaisir à rencontrer William Hill, cet anglais classe et séduisant. Je suis tombée sur son charme. Tout en lui m’a plu :  sa retenue, son flegme, sa fermeté, sa sensibilité, son sens de l’humour. Si un jour, je dois quitter le célibat, eh bien c’est parce que je serais tombée sur ce William Hill.  ❤

J’ai apprécié le réveillon plein de surprises chez ce cher William. On découvre son père “muet”, sa mère condescendante et autoritaire, son frère, sa grand-mère délurée, sa tante, la miss des victimes de Londres, son frère gay. Sa famille très particulière est froide,à l’opposé de celle de Scarlett.

L’histoire se lit aisément, la narration de l’auteure est fluide. Au début de l’histoire, j’étais vraiment dans la chick-lit mais la fin m’a ramené à l’environnement Harlequin. J’aurais voulu lire une fin moins cliché.

J’ai aussi trouvé dommage que certains sujets, comme le deuil soient traités superficiellement.

Cette romance n’est pas un coup de cœur mais elle offre un bon moment d’évasion. Les inconditionnels de romantisme y trouveront leur bonheur.

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  • Nombre de pages  : 234 pages
  • Editeur : Harlequin
  • Date de publication : 22 mars 2017

 

Extrait : Son émotion est perceptible. Ses lèvres tremblent légèrement et on sent un soupçon de trémolo dans sa voix. Je prends la mesure des épreuves qu’ils ont dû vivre et, soudain, je me compare à eux. La mort de mon père a bien failli pulvériser ma vie, pourquoi en serait-il différemment pour les autres ? Ceux qui pensent que les gens sont remplaçables, et que tout passe, se trompent. Les gens qu’on aime deviennent irremplaçables parce qu’on les aime. C’est notre amour qui les rend uniques. Et quand ils partent, la douleur et le vide qu’on ressent ne passent pas. On apprend juste à vivre avec et on y ajoute d’autres amours. Et plus on en ajoute, plus on étouffe la douleur. Mais elle ne disparaît pas.  J’ai bien cru que mon cœur n’allait jamais pouvoir ressentir de nouvelles émotions, que j’allais garder mes souvenirs, incapable désormais de m’en fabriquer d’autres. Et il aura fallu une tempête de neige, une rencontre, pour que tout bascule sans que j’en aie conscience, tandis que je luttais de toutes mes forces pour que ça n’arrive pas.

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La dernière des Stanfield – Marc Levy

 

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  • Mon père, j’ai quelque chose à confesser.
  • Quoi donc ma fille ?
  • Je viens de lire un roman de Marc Levy.
  • Sacrilège ! 
  • Je suis toute honteuse mon père, moi qui l’avais placé dans le top 10 des auteurs à ne plus relire parce qu’il m’avait déçue avec deux œuvres
  • Ça arrive ma fille. Mais dis-moi, regrettes-tu ta lecture ?

Réponse dans les lignes qui suivent

 

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Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil.
Qu’auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.

Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.
George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec.
Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits.
Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.
L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
Quel est le lien qui les unit ?
Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?
Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.

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Les premières lignes commencent avec une note de fraîcheur, je retrouve l’ambiance et la légèreté des chick-lit. Puis, après avoir fait connaissance avec la famille folle d’Eleanor-Rigby, je me retrouve dans l’univers mystérieux des thriller, romans policiers.

L’auteur a su me communiquer l’envie d’Eleanor-Rigby, sa quête de vérité. J’ai apprécié ce jeu de piste, je ne voulais pas arrêter ma lecture sans avoir découvert ce corbeau et reconstitué la vérité. 

On avance d’interrogations en découvertes. J’ai découvert assez tôt le lien qui unissait Eleanor-Rigby et George-Harrison mais il m’a fallu un peu de temps pour découvrir le trésor que l’une des mères avait gardé et qui était le père de George-Harrison. 

J’ai apprécié ces voyages entre Londres, Baltimore, Montauban ; entre le passé et le présent.  J’ai aimé l’alternance des points de vue, le fait que plusieurs personnes révèlent un bout de la vérité. Chacun de nous détient une part de vérité 🙂

Je me suis attaché à trois personnages : Michel, le frère d’Eleanor-Rigby, pour ses interventions très « philosophiques », George-Harrison pour son pragmatisme, May pour son authenticité, ses déconvenues en amour. 

La dernière des Stanfield souligne l’importance d’une famille unie et des amitiés fortes pour se construire. 

Il se lit aisément grâce au style fluide de l’auteur. Il offre une lecture assez intéressante mais ce n’est pas une histoire bouleversante, extraordinaire. Il m’a manqué un rythme haletant, des émotions fortes, du suspens.

Pour une fois, je n’ai pas fermé un roman de Marc levy sans regretter le temps passé à le lire et rien que pour ça je dis : Bravo à l’auteur !

Continuez sur cette lancée, Marc Levy et je finirai par être votre groupie, qui sait ? 😀

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Parution : 20 Avril 2017
Maison d’édition : Robert Laffont
Nombre de pages : 480
Prix : 21,90 €

lauteur

Après avoir passé six ans à la Croix Rouge et dirigé un cabinet d’architectes, Marc Levy publie son premier roman Et si c’était vrai aux Éditions Robert Laffont en 2000. Ce roman connaît un succès immédiat en France ainsi qu’à l’étranger, et est adapté au cinéma en 2005 par Dreamworks. Depuis, Marc Levy a écrit 17 romans. Il est traduit en 49 langues, et les ventes de tous ses romans ont dépassé les 40 millions d’exemplaires dans le monde.

Vous avez déjà lu Marc Levy ? Lequel de ses livres avez-vous adoré ? Détesté ?

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