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En attendant Bojangles ou la vie de fantaisie

Je ne te chanterai pas une chanson qui donne le cafard
Je ne raconterai pas mes raisons, mes doutes, mes déboires 
Non ce soir j’suis au bar des sentimentalistes. 

Je regarde danser le slow des sentiments

Couverture En attendant Bojangles

En attendant Bojangles… Que d’avis élogieux sur ce roman ! J’ai voulu certifier ces avis, que voulez-vous, mon goût pour les belles lettres me rend parfois prétentieuse 😀

 

l'Afrique écrit

Ceci est mon histoire vraie, avec des mensonges à l’endroit, à l’envers, parce que la vie c’est souvent comme ça.

Cette phrase introductive du roman a intensifié mon envie de découvrir l’histoire.

J’ai découvert des parents extravagants. Du père ou de la mère on se sait qui est le plus fou. La mère change tous les jours de prénom, le père raconte toujours de beaux mensonges. Une famille à l’imagination débordante, au quotidien déluré. Ils se racontent des histoires grotesques, vivent une vie de fantaisie. Ils ignorent la réalité d’une façon charmante. Ils sont heureux. 

 

A quoi  ressemblerait ma vie si je vivais ainsi, dans l’insouciance la plus totale, faisant la fête chaque jour, envoyant valser les malheurs et inquiétudes ?

 

Quand le père évoque sa rencontre avec sa femme, on comprend mieux qui est à l’origine de cette folie qui gouverne la famille. Joséphine ou Constance _appelez la comme vous voulez_ rit tout le temps. Mais bien souvent, derrière les éclats de rire se cache une vie tourmentée.

Quand on aime, on partage tout. Il aime, chérit et est fidèle à toutes les personnes qu’elle est. Elle est folle et il a accepté son invitation à partager sa démence. Une démence qui finit par prendre de trop grandes proportions et qu’on n’arrive plus à canaliser. Hystérie, bipolarité, schizophrénie se mêlent à leur folle danse. On alterne entre mélancolie et gaieté, tristesse et joie, éclats de rire et pleurs contenus…

 

J’ai été agréablement surprise par le style de l’auteur. Il fait ce qu’il veut de la langue de Molière. Il la fait chanter, danser, virevolter, courir puis ralentir. Son récit est ciselé. La langue devient rire et plaisir, richesse et beauté. 

des-details-sur-loeuvre

Un avant-goût de l’humour présent dans le roman

Mon petit, dans la vie, il y a deux catégories de personnes qu’il faut éviter à tout prix. Les végétariens et les cyclistes professionnels. Les premiers, parce qu’un homme qui refuse de manger une entrecôte a certainement dû être cannibale dans une autre vie. Et les seconds, parce qu’un homme chapeauté d’un suppositoire qui moule grossièrement ses bourses dans un collant fluorescent pour gravir une côte à bicyclette n’a certainement plus toute sa tête. Alors, si un jour tu croises un cycliste végétarien, un conseil mon bonhomme, pousse-le très fort pour gagner du temps et cours très vite et très longtemps !

 

Sur sa tête, il n’y avait qu’une seule mèche de cheveux qu’il avait roulée tout autour de son crâne pour paraître moins vieux. Sa mèche était tellement longue qu’elle partait du milieu de son front et faisait tout le tour, pour finir coincée derrière une oreille, avec l’Ordure et Papa on n’avait jamais vu une coiffure pareille. […] Mais avec le vent, sa mèche se détachait tout le temps, elle s’envolait dans tous les sens, il essayait de la rattraper pour la ramener derrière son oreille, du coup il n’était plus du tout concentré. Il priait, s’arrêtait pour chercher sa mèche dans l’air avec la main, recommençait à prier avec un air distrait et sa mèche à nouveau s’envolait. Ses prières étaient hachées et son crâne aéré, on n’y comprenait vraiment plus rien. Papa se pencha vers l’Ordure et moi pour nous dire que son antenne de cheveux lui permettait de rester en contact permanent avec Dieu, et qu’avec le vent, il n’arrivait plus à capter le message divin.

 

 

Je vous recommande ce roman. A lire en écoutant Mr Bojangles de Nina Simone et sirotant un verre de vin. Buvons un verre à la santé des fous sentimentaux. 

 

signature coeur graceminlibe

 

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10 leçons à tirer de Réfléchissez et devenez riche

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Vous trouverez dans ce livre ce que personne ne vous enseignera jamais ailleurs : comment assimiler et appliquer les principes qui vous permettront de faire fortune et d’atteindre les buts que vous vous êtes fixés. Napoleon Hill parvient avec brio à démontrer comment vos pensées et vos croyances peuvent changer le cours de votre vie. Fruit d’une recherche de plus de vingt ans sur la richesse et le talent, Réfléchissez et devenez riche développe treize principes universels qui stimuleront votre confiance et vous mèneront vers une réussite garantie.

l'Afrique écrit

 

Vous voulez être riche ?” c’est la question qui m’a été posée par toutes ces personnes ayant vu ce livre entre mes mains.

J’ai lu ce livre par curiosité, pour savoir s’il mérite toutes les louanges qu’on lui fait.

Je l’ai surtout lu parce que je ne veux pas être pauvre. Dites-moi qui veut l’être ?  😀 

Réfléchissez et devenez riche est un bon outil de développement personnel pour réussir sa vie financière et sa vie en général.

J’ai retenu 10 leçons à appliquer pour faire de nos rêves financiers et notre épanouissement une réalité.

 

  1. Désirer la réussite financière, avoir un but précis et s’y tenir 

Il faut savoir ce que l’on veut vraiment. Une intention bien ancrée aide à surmonter de nombreuses difficultés.

La richesse ne vient pas en réponse à des souhaits. Elle vient seulement à ceux qui ont des plans précis, des désirs définis et une persévérance constante. Ne dites pas :  » je veux être riche ou je veux beaucoup d’argent.  » Soyez précis et indiquez clairement la somme que vous désirez obtenir sur un papier. Indiquez avec précision le plan d’actions à mettre en oeuvre pour obtenir cette somme et la date limite pour l’atteindre. 

2. Être prêt à persévérer jusqu’à la réalisation de son désir.

Il ne faut jamais abandonner tant qu’on n’a pas obtenu ce que l’on désire. Un esprit décidé fait naître un pouvoir extrêmement puissant.  

 

3. Avoir la foi

L’espoir ou la volonté ne suffisent pas, il faut encore la foi. La foi en soi, la foi en l’Infini. 

Ce que vous désirez, croyez que vous l’avez déjà reçu. 

La foi est le seul antidote connu de l’échec. La foi est un état d’esprit qui peut être induit ou créé par l’affirmation ou la répétition d’instructions directement au subconscient grâce au pouvoir de l’autosuggestion.

La concrétisation du désir nécessite l’autosuggestion. Elle est l’agent par lequel on peut atteindre et influencer le subconscient. On appelle autosuggestion toute suggestion que l’on s’adresse à soi-même et qui par l’intermédiaire des cinq sens atteint notre cerveau. 

 

  1. Donner des ordres positifs à son subconscient

Le subconscient a un rôle d’intermédiaire dans la transformation du désir en son équivalent physique ou monétaire. Vous pouvez utiliser sa force créatrice. Le langage que comprend le mieux le subconscient est le langage de l’émotion ou du sentiment. Il faut puiser dans les bonnes émotions (désir, tendresse, espoir, amour…) lorsqu’on donne des instructions à son subconscient . Nos pensées dominantes doivent être positives. 

Ces pensées dominantes, sont si fortes qu’elles hypnotisent en quelque sorte notre cerveau, celui-ci par un phénomène qui reste inexpliqué, attire alors, comme le ferait un aimant, les forces, les gens et les circonstances qui s’accordent à ces pensées.

 

  1. Avoir un cerveau collectif

Avant d’être sûr de votre capacité de transformer le désir en argent, vous aurez besoin de connaissances spécifiques relatives au service, au produit ou à la profession que vous comptez proposer en retour de l’argent que vous désirez. Puisqu’on ne peut pas détenir toutes les connaissances indispensables pour accéder à la richesse, il est nécessaire d’avoir un cerveau collectif : les personnes qui seront nécessaires à la création et au développement de votre ou de vos plans  pour devenir riche.  Il faut savoir profiter de l’expérience des autres. Ces membres du cerveau collectif ne doivent jamais se laisser abattre.

 

  1. Nourrir son imagination

Les idées sont à la base de la richesse et ces idées jaillissent de l’imagination. L’esprit humain a besoin de stimulants pour vibrer, s’enthousiasmer, créer et développer son imagination. N’arrêtez jamais de solliciter votre imagination.

Dans ce livre, vous trouverez les 8 stimulants constructifs les plus efficaces (l’amour, la musique, l’autosuggestion par exemple) pour stimuler votre imagination. Plus elle est sollicitée, plus elle grandit. Un peu à la façon d’un muscle.

 

  1. Ne pas gaspiller son énergie sexuelle.

Celui qui a découvert comment transformer son énergie sexuelle en une énergie créatrice peut s’estimer heureux. La transmutation sexuelle c’est l’esprit qui s’éveille et remplace des pensées d’expression physique par des pensées d’un autre ordre. Le désir d’un contact physique doit être transmuté en une autre forme de désir ou d’action. L’émotion sexuelle a trois raisons d’être dont la transformation de la médiocrité en génie. Cette énergie doit être utilisée avec intelligence et discernement.

 

  1. Vaincre la peur

Il y a trois ennemis à chasser de son esprit : l’indécision, le doute, la peur. Il faut analyser le type de peur qui nous habite, ne pas avoir recours aux excuses et éviter la procrastination. Le “bon moment ne vient jamais. Il faut se mettre immédiatement à l’ouvrage avec les outils dont on dispose; peu à peu, vous en trouverez de meilleurs “.

 

9. S’inspirer des “grands”, ceux que l’on admire

Vous avez des modèles de réussite ? Étudiez leurs vies, leurs caractères. Par l’imagination, faites d’eux vos conseillers.

 

10. Apprendre à donner

Pour gagner de l’argent, il faut d’abord donner. Ce principe a été très bien détaillé dans Père riche père pauvre.

 

J’ai noté tous ces conseils et je suis en phase d’expérimentation.  😀

C’est un livre à lire si on a envie d’atteindre ces objectifs et passer à l’action.

 

Quel livre de développement personnel recommanderiez-vous ?

GM signature

 

 

 

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Madame la Présidente

A l’échéance du mandat présidentiel fixé à huit ans non renouvelables, le Président Simakan, Président de la République imaginaire de Louma, se retire du pouvoir conformément à la Constitution de son pays. Pour lui succéder, quarante candidats entrent en lice, dont une femme, Fitina. Grande première dans la République de Louma, cette candidature suscite l’espoir chez les uns et le doute chez les autres. 

L’auteure, Fatou Fanny-Cissé, propose une « critique de la démocratie à la sauce tropicale » riche en rebondissements, enrobée de fantastique, pleine de suspense et d’humour. Les thèmes qui parcourent le roman sont d’une grande actualité et se présentent comme un condensé de maux de plusieurs pays mis ensemble. 

Mme la presidente

J’ai acheté le livre parce que je m’attendais à lire le combat d’une femme contre tous les préjugés que l’on colle aux femmes qui ont de l’ambition, une histoire féministe dans le bon sens du terme d’où je ressortirais grandie et inspirée, hélas…

Fitina a brisé toutes mes attentes.

Elle n’était pas destinée à être présidente mais force le destin en usant de magie noire, bâtit son accession au pouvoir en versant le sang d’innocents.

A la tête de la République imaginaire de Louma, elle a agi en véritable despote, tuant comme on mange, réduisant au silence tous ceux qui pointent du doigt son diktat.

J’ai été choquée par son manque d’humanité, de sensibilité. (Je suis toujours choquée lorsque qu’une femme a un cœur de pierre.)

« En ouvrant la valisette, Fitina eut un vif mouvement de répulsion car elle reconnut la tête d’un célèbre chanteur albinos de la République de Louma. Elle se reprit bien vite car le Pouvoir, le Pouvoir d’Etat ne s’embarrasse ni de sentimentalisme ni d’état d’âme. »

La déception a accompagné le choc. Plusieurs tentatives d’assassinat ont eu lieu contre cette femme au cœur de pierre mais aucune d’elles n’a abouti ! Fitina est très bien protégée par ses fétiches, Fitina est invincible !

A chaque échec, mon cœur se serrait. J’avais peur pour ceux qui avaient tenté de tuer Fitina.

Elle ne se contenterait pas de les punir,

Elle ferait son possible pour les anéantir…

Le très long règne de Fitina m’a terriblement ennuyée.

La fin du roman rétablit la justice et apaise le cœur mais le canal fantastique que l’auteur a emprunté pour le dénouement m’a gênée. Il n’a pas su me faire oublier que j’étais dans une fiction…

A part ces petits bémols, Madame la Présidente est une histoire bien écrite, assez sympathique à lire avec ces petits proverbes à la sauce tropicale.

Qui a dit que l’argent n’a pas d’odeur ? Il faut dire qu’à partir d’un certain montant, il sent délicieusement bon, pensait-il à cet instant précis.

Bon lundi de pâques ! Pour vous aider à digérer, je vous propose de résoudre ces deux  énigmes contenues dans le roman  :

  • Quel animal vient au monde en tuant sa génitrice ?
  • Quels animaux tuent leur mâle après l’accouchement ?
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Histoires si étranges

Trente-sept histoires étranges… Régina Yaou signe ici un recueil de récits où se mêlent atmosphères étranges et faits troublants selon une approche originale, plus proche du conte que du simple récit fantastique. Dans un surréalisme et avec un regard singulièrement décapant. Le tout exprimé dans un style simple et limpide.

« Une femme surgit du néant un soir pour offrir un bébé à une autre qui n’enfante pas ; Une mère qui retrouve sa fille décédée depuis de longues années ; des « Histoires si étranges » qui invitent au rêve, à l’évasion, à participer à la vie pleine de mystères d’un monde lointain et pourtant proche que nous côtoyons peut-être sans le savoir, que nous aimons parfois imaginer, réinventer au gré de nos insomnies. 

L’auteur nous embarque dans des aventures où revenants, sorciers, êtres bizarres, phénomènes insolites se croisent à tous les carrefours nocturnes. Un délicieux cocktail de frissons….

Histoires si étranges

Parlons du recueil

Est-il possible de rester indifférent au résumé de ce livre ?

Est-il facile de résister à l’envie de ne pas l’acheter ?

Est-il possible de quitter la Librairie sans avoir un lourd remords, sans l’impression de passer à côté d’un excellent moment de lecture ?

Le fantôme du chefLes gens en blanc – L’enfant du soir – Le village inconnu – L’homme sans sang La statue

Ces titres de récit ne vous intriguent pas, ne vous donnent-ils pas froid dans le dos ?

 

Dans chaque récit, il est question de disparition et d’apparition. Des défunts viennent rendre visite à leurs familles, croisent un proche et lui demandent de transmettre ses salutations et des cadeaux à sa famille.

 

Dans chaque récit, l’auteur nous pousse dans les bras du mystique et de la peur. Chaque récit nous laisse aux portes de l’interrogation :

  • Dans quel but l’un des fils du village, mort, revient dans son village ?
  • Comment une statue peut être amoureuse d’une femme ?
  • Comment expliquer qu’un jeune homme croyant tirer sur un ours lors d’une partie de chasse tire sur son frère jumeau ?
  • Comment un homme (une femme) mort (e) arrive à se marier, fonder une famille ?
  • Des inconnus accordent des faveurs à des personnes puis disparaissent sans laisser de trace. Sont-ils des anges gardiens ?
  • Comment Lohokrou se fait tuer par un harpon alors qu’aucun pêcheur ne pêche avec ce genre de matériel ?
  • Les faits relatés dans l’histoire sont-ils réels ?

 

A cette dernière question, Régina YAOU répond oui. Dans sa note, elle affirme que tous les faits rapportés sont réels. Elle a rencontré certains protagonistes. Les noms et les lieux ont été changés pour préserver l’anonymat de ces personnes.

 

J’ai apprécié ma lecture. Le style de l’auteur est simple, les histoires sont très courtes ce qui favorise une lecture rapide. L’auteur a créé l’atmosphère pour que le lecteur voie, sente, goûte, touche et entende ses récits.

Les récits évoquent la mort mais ils sont vivants, le rythme du récit ne subit aucune pause ou transition. Chaque récit présente le mystique d’une manière singulière.

J’ai aimé lire ces histoires, parcourir à travers elles les contrées de la Côte d’Ivoire.

J’ai apprécié ce recueil pour la bonne dose de peur qu’il véhicule. L’intensité de frayeur n’est pas la même dans chaque récit _ j’avoue que je n’ai pas retiré grand chose de certaines histoires _ mais ça n’affecte pas la qualité du recueil.

Quatre histoires m’ont véritablement marquée :

  1. Extrême-onction : les jours d’un nourrisson malade sont comptés. La mère demande au prêtre de donner l’extrême-onction sans savoir que cela changerait leur vie.
  2. L’éternelle voyageuse : Une dame se présente au domicile des Némon. Elle désire rendre visite à son frère, Monan, qui est à Ossiekoua. Cette localité est un trou perdu et non desservi par les véhicules de transport public. Madame Némon (la femme du chef de personnel de l’entreprise où travaille le frère de la dame) décide donc de la faire emmener par le véhicule de liaison et lui propose de passer la nuit chez elle. Le lendemain matin, l’aide domestique fait le ménage dans la chambre qui a accueilli l’invitée. Elle y trouve une robe longue, celle que l’on porte aux morts…
  3. Le don : Matama est une vendeuse de banane plantain et vit dans la précarité. Elle s’occupe de ses petits-enfants, leur mère étant morte. Un jour, une femme lui confie un paquet à garder, un paquet qui va changer sa vie…
  4. L’homme sans sang : un homme désire être l’amant de Rosine. En lui serrant la main pour prendre congé de lui, Rosine s’aperçoit que la main de l’interlocuteur est froide. C’est comme s’il sortait d’un congélateur…

Ces défunts qui n’ont pas visiblement pas envie de quitter leur pays, leur village, leur famille, leur coin de détente préféré m’ont montré combien l’homme aime la vie...

Parlons maintenant de l’auteur 

Régina Yaou  est l’auteur féminin le plus prolifique de la Côte d’Ivoire.

J’ai eu l’occasion de lire plusieurs de ses œuvres  (Lezou Marie ou les écueils de la vie, la révolte d’Affiba, Aihui Anka ou défi aux sorciers, Symphonie et lumière…) et je n’ai jamais été déçue par le contenu de ses histoires. Elle fait rêver, elle conscientise. Ne quittez pas cette terre sans avoir lu une oeuvre de Régina Yaou, vous aurez raté de bons moments de lecture. 🙂

Dites moi, comment allez vous réagir si vous croisez un défunt de votre famille ou de votre cercle d’amis  ?

Publié dans Panaché

Surmonter la panne d’inspiration

Coucou les amis ! Je viens de lire un article sur le syndrome de la page blanche écrit par Stella Sanogoh. Ma devise est : quand on aime, on partage. J’ai apprécié l’article alors je le partage avec vous.

syndrome page blanche
Source de l’image Efficastyl.fr

Il nous est tous arrivé, à un moment ou à un autre de notre vie d’écrivain d’être confrontés à ce blocage.  Difficultés à trouver l’inspiration, peu de suite dans les idées ou de créativité, angoisse au moment de démarrer ou de poursuivre une œuvre, pas de doute, vous êtes face à au syndrome de la page blanche.

Cette semaine, j’ai voulu aborder ce sujet suite à l’appel au secours d’une amie qui désespérait de trouver l’inspiration. Je lui ai proposé des thèmes à aborder, sorte de stimuli, sans succès. Je lui ai alors suggéré de laisser couler le temps, affirmant que l’inspiration ne se force pas.

Si ce point de vue n’a pas varié depuis notre dernier entretien, je souhaite à travers cet article aborder un sujet qui reste parfois tabou au sein de la communauté d’écrivains.

Pourquoi tombons-nous en panne d’inspiration ?

En premier lieu, cette panne est généralement la conséquence d’une peur. Les scientifiques ont affublé cette dernière d’un nom à faire pâlir un dictionnaire : la leucosélophobie. Cette peur vient du fait que l’écrivain cherche tellement à réaliser une œuvre d’exception, débordante d’originalité qu’il a du mal à apprécier les idées qui lui viennent.

Elle peut aussi venir de l’état psychologique de l’écrivain. Une dépression, un long moment sans écrire, un environnement stressant, oppressant peuvent aussi altérer l’inspiration.

Il arrive aussi que l’écrivain positionne ses personnages dans un contexte complexe, duquel il a du mal à les sortir, ou encore qu’il désire imiter le style d’un autre écrivain, ou aborder des thèmes dont il n’a pas encore maîtrisé les tenants et les aboutissants.

Ces différentes causes conduisent toutes à un même résultat : le point mort.

Le syndrome de la page blanche engendre des frustrations, parfois même une remise en question et des doutes quant à la vocation d’écrivain. Trop y accorder de l’importance crée un sentiment de stress qui affaiblit la créativité entraînant ainsi un cercle vicieux dans lequel beaucoup peinent à sortir. Que cela vous rassure, la panne d’inspiration arrive à tous les écrivains à un moment ou à un autre, même les plus grands.

Alors on sèche les larmes, on souffle un bon coup puis on cherche comment s’en sortir.

Panne d’inspiration ? Même pas peur !

Premièrement, ne pas en faire tout un plat. Oui, on n’y arrive pas depuis deux semaines et alors ? A quoi servirait de déprimer ? Certainement pas à nous rendre plus productif. Il faut accepter le fait que ça arrive et laisser passer.

Ensuite, il ne faut rester oisif. Il est bon, lorsqu’on a du mal à écrire, de se poser et de trouver d’autres sujets d’occupation. Pourquoi ne pas tester un autre art, le dessin, la peinture, la danse, ou simplement cuisiner ? Il faut absolument utiliser ce temps « libre » pour en faire quelque chose de constructif.

Sortir, rendre visite à des personnes qui ont sur vous un effet positif, changez-vous les idées car cela peut être un excellent moyen de stimuler votre imagination.

Gardez des pensées positives quant à votre capacité à bien écrire. Ne laissez ni vos pensées, ni celles des autres altérer votre confiance en vous.

Ecrivez quand vous vous sentez prêts, surtout ne forcez pas. Je pourrais vous suggérer d’écrire quelques mots de temps à autre pour maintenir un rythme, mais cela est relatif, car si cet exercice peut s’avérer stimulant pour les uns, il peut tout aussi bien être un nouveau facteur de stress pour les autres.

Enfin, un dernier conseil très important que m’a donné un bon ami lorsque je traversais une période similaire : Lire.  Un écrivain ne s’améliore qu’en lisant.  Nourrissez-vous de livres, dévorez les histoires des autres, surtout des écrivains qui vous inspirent. Demandez conseils ou choisissez au pif des œuvres d’auteurs que vous ne connaissez pas. Lisez.

En conclusion : dédramatisez, positivez, aérez vous l’esprit et surtout évadez vous dans la lecture. En y mettant de la volonté et en demeurant positif, l’inspiration reviendra !

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