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TTL 149: The Duke’s Lesson in love

Cette semaine, le thème du Throwback Thursday Livresque est : trope Boss/Employé.

Je n’avais jamais entendu ce thème. 😀 Il m’a fallu lire quelques articles et si j’ai bien compris le terme trope fait référence à un thème qui revient souvent, un cliché. Et le trope boss/employé évoque la romance boss/employé. J’ai donc pensé à ma 1ère romance lue cette année.

Après une histoire d’amour désastreuse, Lord Gilleasbuig, brun aux yeux bleus, se contentait d’une vie en dehors des projecteurs londoniens jusqu’à ce qu’une série d’accidents menace de laisser son domaine sans héritier. Il décide d’aller chercher Edwin, son fils de 4 ans et demi.

Sauf que Miss Sadie Meredith Fields, qui s’est occupée de l’enfant depuis sa naissance est contre. Cet enfant, elle le considère comme le sien même s’ils n’ont pas la même couleur de peau. Et comment présenter à cet enfant un père qu’il n’a jamais vu ? Elle est furieuse contre le lord qui s’est dérobé à ses devoirs. Leur première rencontre est électrique.

Déterminé à prouver qu’il est un bon père et à gagner la confiance de Sadie, Gill lui propose de continuer à s’occuper de son enfant.

Ils ont du mal à s’accorder sur le rôle que Sadie devrait jouer. Sadie veut continuer à être la nounou d’Edwin, Gill veut qu’elle soit sa gouvernante, capable de lui apprendre ce qu’il a besoin de savoir en tant que fils de Duc. Gill réussit à mettre les points sur les I.

Dans cette relation patron/employé, va s’immiscer très rapidement une tension sexuelle. Il leur faut quelques semaines pour ressentir des sentiments amoureux. Mais peuvent-ils aboutir à un mariage entre un noble et une gouvernante de surcroît noire ?

J’ai apprécié le caractère de nos 2 protagonistes. Gill est un alpha et Sadie sait faire entendre ses idées. Cette romance interraciale HEA est sympathique mais il m’a manqué de purs moments de tendresse, ces instants où l’on sent une véritable fusion des cœurs.

Pour ceux qui aiment les romances torrides, l’auteure réserve presque 2 chapitres aux ébats de nos héros. Pour moi, ce n’était pas nécessaire.

Il y a un côté thriller dans l’histoire (tentative de kidnapping d’Edwin et complots du cousin de Gill) qui est sous-exploité à mon sens. L’auteure aurait pu davantage jouer sur le suspense. 

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Love in the Jim Crow South – Kendra Queen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. E comme Ennemi. Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Dans la Louisiane des années 1920, l’amour est un jeu dangereux.

Même parler à un homme blanc peut faire tuer Eva LaLaurie.

Mais Renard Mauricette, l’homme le plus riche de la ville, a toujours été un rebelle.

Et il a un œil sur elle.

Il veut la conquérir… la posséder.

Elle va tout risquer par amour – et il ferait mieux de faire de même.

Mais au pays du Ku Klux Klan, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc…

Si je ne choisissais mes lectures qu’en fonction de la couverture, je n’aurais jamais choisi ce livre. Je pense que l’histoire aurait mérité que l’auteure fasse plus d’efforts.

Renard Mauricette est un homme blanc âgé de 24 ans. A la guerre, il a reçu une forte dose d’éclats d’obus dans la poitrine, les joues et la cuisse gauche. Résultat: il boîte fortement et éprouve de sévères douleurs.

John Butler, l’un de ses domestiques, lui propose de consulter une guérisseuse noire, Eva Lalaurie, jeune femme à l’aube de la vingtaine. Ce que John fait, il n’a rien à perdre.

L’interdite attraction se développe au fil des rencontres. Quand Eva décide de s’y abandonner entièrement, elle découvre l’existence d’Amélie Mordant. Eva s’en veut d’avoir flirté avec un homme blanc et de surcroît marié. Elle met un terme à la relation mais Renard ne l’entend pas ainsi.

C’était un mariage convenu par son père et il vient de divorcer. Il est sûr des sentiments qu’il a pour Eva mais ses sentiments suffisent-ils dans une contrée où blancs et noirs ne doivent pas s’unir?

J’en attendais plus de cette romance interraciale. Les héros ne m’ont pas fait vibrer. Le contexte historique est bien décrit mais il m’a manqué une passion dans les sentiments. Je l’ai ressenti au début mais elle a été éphémère.

J’ai lu cette romance en VO et j’ai trouvé le niveau de langue inaccessible.

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Her Mother’s Billionaire Friend – Alicia Beckton

Simone Naylor est une femme qui est prête à franchir la prochaine étape de sa vie. Elle a maintenant 33 ans et sa dernière relation s’est terminée lorsque son copain n’a pas voulu s’engager. Elle veut que sa prochaine relation soit durable, mais lorsqu’elle rencontre Justin Smith, son crush d’adolescente et meilleur ami de sa mère, elle sait que le destin est contre elle depuis le début.

Justin Smith approche de la cinquantaine. Il a déjà deux mariages derrière lui et 3 enfants. Lorsqu’il tombe amoureux de Simone, c’est un coup de foudre, mais il doit se demander s’il peut lui donner tout ce qu’elle veut. C’est tout nouveau pour elle, mais il a déjà emprunté ce chemin auparavant. Peut-il le refaire, surtout quand elle est la fille de sa meilleure amie ?

Les rebondissements abondent alors que Justin et Simone se cachent, tous deux effrayés pour des raisons différentes. Peuvent-ils laisser le passé derrière eux pour se concentrer sur leur avenir ? L’amour d’un homme vaut-il la colère d’une mère ?

Son crush d’adolescente peut devenir une belle histoire d’amour mais cet homme lui a été défendu par sa mère dès le premier regard. Comment Simone s’y prendra-t-elle pour vivre cet amour ?

J’ai beaucoup apprécié le contexte de cette romance qui m’a d’ailleurs poussée à la lire. Sans lui porter la poisse, on peut dire que Justin a vécu beaucoup plus d’années qu’il lui en reste à vivre. Il s’est marié et a divorcé 2 fois, il a des enfants entre 26 et 30 ans. Il approche de la cinquantaine, que peut-il apporter à Simone qui a 33 ans et rêve de mariage et enfant ?

Tous ces paramètres de vie n’ont aucune incidence sur la détermination de Simone. J’ai apprécié son audace, sa maturité, son envie de vivre et d’aimer l’homme qu’elle a choisi. C’est une héroïne remarquable. Elle aime Justin, un point c’est tout.

Celui qui a plus de scrupules, c’est Justin et ça se comprend.

Le couple qu’ils forment est un mélange de rose bonbon et rouge passion.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible. Par contre, j’ai du mal avec l’usage de l’argot et de mots vulgaires quand il s’agit de décrire les scènes d’amour. Pour moi, la romance équivaut à l’élégance.

Her Mother’s Billionaire Friend est le 8e tome de la saga Love in Miami. Je ne pense pas poursuivre avec d’autres tomes. Leurs résumés n’étaient pas assez attractifs.

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The Italian’s Unlikely Bride – Alicia Beckton

Carmen Deans est une jeune femme de 23 ans. Giovanni Pantelli est un milliardaire italien de 37 ans qui vit à Miami pour être proche de son fils. Sa femme, dont il est séparé, ne le laisserait pas emmener son fils loin d’ici, et certainement pas en Italie. Giovanni vit seul, il est loin d’être l’homme riche célibataire typique qui fait la fête et vit sa vie de célibataire. Il est prêt à trouver l’amour et à s’installer avec la bonne femme. Ils se rencontrent lors de l’ouverture d’un restaurant haut de gamme. Carmen est là pour travailler pour ses amis, les propriétaires du restaurant qui l’ont embauchée comme assistante chef de cuisine, tandis que Giovanni est le principal investisseur. Bien qu’ils soient très différents l’un de l’autre, ils ont une alchimie indéniable entre eux. Il ne faut pas longtemps pour que les choses s’intensifient. Comment deux personnes si différentes, avec plus d’une décennie d’écart d’âge, peuvent-elles avoir autant d’attirance et d’atomes crochus ?

Leur relation durera-t-elle ou s’effondrera-t-elle en raison de leurs nombreuses différences ?

J’ai apprécié la maturité de Carmen et sa relation avec sa mère. Ouvertes l’une à l’autre, Carmen peut s’épancher sur elle en cas de besoin.

Au début, j’ai eu un peu peur avec le fait que Giovanni soit riche. Une situation sociale très présente dans pas mal de romances BWWM. On fait référence à sa richesse mais on ne s’y attarde pas trop avec des cadeaux à n’en point finir.

Le couple qu’ils forment est mignon mais j’en voulais plus: plus de rebondissements, de passion dans les sentiments, de moments tendres passés ensemble avant la fin heureuse.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible.

J’ai particulièrement apprécié les propos de la mère de Carmen.

Love is a strange beast. I don’t know of soulmates exist, but I do think it’s rare to find people you’re willing to spend your life with

The Italian’s Unlikely Bride est le 3e tome de la saga Love in Miami. Cette saga compte 25 tomes. Je compte découvrir le tome 8. L’intrigue me paraît intéressante.

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Forbidden Desires – B.D. Anderson

Angleterre, 1844

Stephen Harding, marquis de Rye âgé de 33 ans, est intrigué dès qu’il la voit. Sa mère avait demandé à l’American Negro Band dirigé par Roland Seymour d’animer une soirée musicale qu’elle parrainait, et il ne s’attendait pas à ce qu’une femme fasse partie de l’orchestre, surtout si jeune et si belle. Bien sûr, en tant que membre de l’aristocratie, il savait qu’il n’y avait rien de respectable à lui offrir. Après tout, non seulement elle était américaine, mais elle était aussi noire. Pourtant, une fois qu’il l’a vue jouer, il ne peut s’empêcher de penser à elle. Après un seul baiser, Stephen est déterminé à l’avoir dans sa vie en tant que maîtresse, même s’il sait qu’elle est sous l’œil vigilant de son père et que son offre va miner son rêve et ruiner sa position dans la société.

Allegra Seymour, jeune femme de 21 ans, est une violoncelliste douée. En tant que nègre américain libre, sa famille a quitté l’Amérique, où l’esclavage était encore en vigueur, pour se rendre en Angleterre afin d’y trouver une vie meilleure. Ils sont heureux que le duc et la duchesse de Stamford leur aient demandé de jouer à leur soirée musicale. Une rencontre fortuite avec le fils du duc, Stephen Harding, le soir après sa prestation, réveille une passion interdite entre eux. Allegra, cependant, est déterminée à poursuivre son rêve de jouer devant la Reine malgré l’attirance qu’elle ressent pour Stephen. Sachant que son père souhaite lui trouver un mari le plus rapidement possible après leur tournée, Allegra est déterminée à résister aux efforts de séduction de Stephen et à se concentrer sur son objectif ultime.

Entre Stephen et Allegra, il y a une attraction physique indéniable qui n’est pas du goût du père d’Allegra. Il sait que le duc à la peau blanche ne pourra jamais épouser sa fille qui est noire et non issue d’une famille noble. Il met en garde le duc, insiste pour que sa fille ait une chaperonne. Les obstacles se dressent entre nos deux protagonistes. On se demande par quel subterfuge, ils pourront obtenir des instants volés.

Leur différence d’âge ne leur pose aucun problème. Leur challenge est plutôt racial et social.

Allegra va-t-elle accepter d’être la femme de l’ombre de Stephen ? J’étais très curieuse d’avoir réponse à cette question et je remercie l’auteure d’avoir joué une légère note de suspense sur cette question.

Stephen et Allegra nous font oublier qu’ils sont des personnages de papier tant on ressent leur tendresse et leur passion. J’ai particulièrement apprécié 2 scènes : celle du dîner et celle où Stephen dévoile à Allegra ses blessures physiques et intérieures.

Dans Forbidden Desires il n’y a pas que l’amour, il y a aussi des problèmes familiaux à gérer. Sur ce point, j’ai constaté des longueurs à certains moments. Le livre évoque la trahison d’un frère, le droit de la femme de choisir sa carrière, se marier ou non.

Je l’ai lu en VO et j’ai plusieurs fois eu recours au dictionnaire.

En conclusion ?

Forbidden Desires est une mignonne romance BWWM qui prend place à l’époque victorienne. J’espère en lire d’autres dans un avenir proche.

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Crazy in Love de Crystal B. Bright

La chanteuse R&B Chantel Evans avait tout pour elle, jusqu’à ce que la princesse des ballades d’amour perde tout. D’abord, une trahison très publique de son amant et la mort de sa mère entraînent une dépression nerveuse qui met fin à sa carrière. Puis, au même moment, son avocat s’empare de toute la fortune qu’elle a durement gagnée. La seule chance qu’elle a de relancer sa carrière se trouve dans le studio d’enregistrement que sa mère a laissé à son nom….

Lorsque la star de la musique country Truman Woodley voit son duo d’enregistrement avec une jeune chanteuse sulfureuse tomber à plat dans le studio de Chantel, cette dernière se retrouve face à une rare seconde chance – jusqu’à ce que l’ex-petite amie vindicative de Truman transforme les débuts étincelants du duo en un motif de bataille pour la garde de leur fils. Mais Chantel a découvert plus qu’une douce harmonie vocale avec Truman. Elle a trouvé quelque chose qui vaut la peine de se battre…

C’est le 1er tome de la saga A Love & Harmony Romance de Crystal B. Bright. De l’auteure, j’ai déjà lu les 2 premiers tomes de la saga Mama’s Boys.

Lire une romance qui a pour décor l’univers musical est une première pour moi et j’ai apprécié l’ambiance musique country/R&B.

Chantel est entourée de ses cousins qui par leur grain de folie apportent un plus au récit. Par contre, je n’ai pas compris qui était réellement Craig pour Chantel. Son oncle biologique ou de cœur ? Je pensais que c’était peut-être dû à mon niveau d’anglais mais l’un des commentaires sur Goodreads m’a rassurée.

La personnalité de Craig n’est pas facile à cerner. J’ai eu du mal à savoir si je devais le détester ou non. Il agit dans ses intérêts propres au détriment de Chantel mais affirme qu’il œuvre toujours pour le bien de cette dernière.

Nos protagonistes Chantel & Truman (on aurait pu avoir un prénom masculin plus sexy) sont tendres. Ils partagent des moments doux, ils sont présents l’un pour l’autre dans les moments difficiles notamment quand l’ex de Truman veut récupérer son fils mais leur histoire d’amour manque de passion. Et quand je parle de passion, je ne fais pas référence au sexe. Je parle de ce sentiment qui fait que l’autre devient vital pour nous, ce sentiment fort qui nous unit à l’autre, cette passion qui nous fait envier l’héroïne et accorde une place de choix à l’héros dans la liste très restreinte des bookboyfriend.

Le rythme du récit est parfois lent mais ça n’a pas un réel impact sur l’attrait de l’histoire. La romance est légère, on passe un moment sans prise de tête mais je ne suis pas très sûre de poursuivre la saga.

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The real thing – J.J Murray

C’est la Saint-Valentin ! Et pour marquer l’événement de façon littéraire, quoi de mieux que de parler de romance ?

Jusqu’à la fin de ce mois, je ne vous présenterai que des romances, histoire de célébrer l’amour et de voir la vie en rose.

La romance à l’honneur aujourd’hui est écrite par un homme. Je vous avais déjà présenté l’un de ses livres, ici.

L’ancien champion de boxe Dante « Blood and Guts » Lattanza fait l’objet d’un article dans le numéro « Sexiest Men Alive » du magazine Personality, et la journaliste Christiana Artis a le scoop. Il n’y a qu’un seul hic : elle doit se rendre au Canada, chez son sujet insaisissable. Mais une fois qu’elle a posé les yeux sur le physique ciselé de Dante et son allure italienne sulfureuse, elle décide que chaque kilomètre en valait la peine. Dommage que son comportement glacial ne corresponde pas à son corps sexy.

Depuis qu’il a perdu son dernier combat il y a dix ans, Dante ne donne jamais d’interviews. Mais maintenant, il est prêt à prouver au monde entier – et à son ex-femme – qu’il peut encore gagner un championnat. Il lance un ultimatum à Christiana : si elle réussit les cinq challenges qu’il lui lance, elle pourra lui poser cinq questions. Et ensuite, elle pourra partir. Pourtant, Dante a toujours eu un faible pour les belles femmes noires, et voir Christiana tous les jours suffit à faire fondre ses défenses. Bientôt, elle fait partie intégrante de l’histoire qu’elle est venue écrire…

J’ai découvert ce roman grâce à Youscribe. Je suis tout de suite tombée sous le charme de la personnalité de Christiana. C’est une femme noire de 35 ans, pétillante et comique ! Elle a surtout confiance en elle, elle fonce quand elle désire quelque chose et c’est un point que j’ai largement apprécié dans cette romance. On est très loin des clichés.

L’autre point positif: la narration interne. On a le point de vue de Christiana et ça m’a fait du bien de lire une romance du point de vue du personnage.

Nos protagonistes ont du vécu sentimental, surtout Dante, le beau brun italien de 42 ans. Il est séparé de sa femme, la mère de son fils, mais il ne l’a pas oubliée. Il semble très lié à elle. Cet homme a des valeurs. Pour lui, le mariage c’est pour la vie. Il veut d’ailleurs remonter sur le ring pour elle.

Christiana a donc un adversaire de taille à écarter de son chemin pour atteindre le cœur de Dante mais elle ne va pas s’avouer vaincue, non sans avoir joué toutes ses cartes…

Au niveau de la romance, ce n’est pas le romantisme à l’état pur mais l’essentiel s’y trouve: quelques moments de tendresse, de la séduction. Un kudos à l’auteur pour la scène de flirt.

Dante et Christiana forment une belle paire.

The real thing est une sympathique histoire d’amour même si j’ai noté quelques imperfections: quelques mots vulgaires, des descriptions dont on aurait pu se passer…

J’ai lu le livre en VO et le niveau de langue est accessible.

Sur ce, je vous laisse avec quelques doux extraits

‘I’m giving you my heart, Dante. Freely, and with no reservation. It’s yours. »
That actually felt right. Thirty-five years I’ve waited to give my heart away, and here it is, on an outcropping at Aylen Lake, Ontario, Canada, to a man whose ex-wife is watching us from the kitchen window.

I will still fight, though, » Dante says.
The Garden becomes silent.
He winks at me. « Christiana, I will fight you for the remote control. I will fight you for the covers. I will fight you for the right to cook in my own kitchen. I will fight for air when we …  » He raises his eyebrows.
« I will fight you when we work out together and make our daughter, » Dante continues. « I will fight to hold back my tears when we are married and when I hold my daughter for the first time. » He hugs me fiercely. « See, we are fighting already. It is the sure sign of a healthy marriage. Whatever fights you get into, make sure they end in a tie. »

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TTL 104: Forget me not, Mama’s Boys-tome 2

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est: Gentils

Le 1er personnage qui m’est venu à l’esprit en découvrant le thème de la semaine est Gideon, Gid pour les intimes 😀

Gideon est un joueur de football américain et est le frère cadet de Gunnar. Lorsque sa mère adoptive a un problème de santé assez grave, il n’hésite pas à mettre sa carrière entre parenthèses pour courir à son chevet et s’occuper de son magasin de fleurs.

Gideon depuis le jour où il a été adopté, s’est fait la promesse de ne jamais causer de souci à sa mère. Il a tenu à être un enfant qui fait la joie de sa mère et lui cause le moins de souci possible.

Gideon est disponible pour ses frères, ses amis. C’est un gentil gars, un mec bien. Lorsque sa célébrité va commencer à mettre à mal la boutique de fleurs de Jannelle, il ne va pas hésiter à poser des actes pleins de bienveillance envers elle. C’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. Il est d’ailleurs mon nouveau bookboyfriend. Il est romantique, gentleman, protecteur et beau gosse. ❤

Pour parler de la romance dont il est le héros, elle met du temps à s’installer. L’accent est mis sur l’environnement familial de Gid et la suite de sa carrière. Son duo avec Janelle m’a ravie de façon éphémère ; le comportement puéril de cette dernière m’a ôté tout éblouissement. J’ai trouvé qu’elle manquait de caractère, d’audace. Une héroïne trop lisse à mon goût.

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

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Mama’s Boys, Book 1 : The Look of Love de Crystal B. Bright

Queen Elisabeth est une femme noire en Virginie qui dirige trois entreprises dont un salon de coiffure. Elle a adopté trois enfants blancs : Gunnar, Gideon et Thane. Ils deviennent tous des stars du sport. The look of love est le premier de la série et raconte l’histoire de Gunnar qui est le frère aîné.

Gunnar est un champion de MMA et rentre à la maison pour s’occuper de sa mère et par ricochet du salon de beauté de sa mère. Il n’était pas revenu depuis dix ans et ça sonne comme une incohérence pour un fils qui est très attaché à sa mère.

Il revoit son amour d’adolescence, Eboni qui travaille dans le salon de beauté. L’ancienne flamme va-t-elle se rallumer ?

Le récit est assez ennuyeux jusqu’à la 2nde moitié du livre. En parlant d’ennui, je fais plutôt référence à la romance car il ne se passe rien d’étincelant entre les héros. Gun et Eboni n’ont pas encore réglé leurs comptes avec le passé et l’on ressent dans leurs propos qu’ils s’en veulent énormément. Leur brusque rupture a laissé des déchirures.

Quand ils parviennent enfin à communiquer comme de vrais adultes, quand ils se rapprochent davantage et tissent leur toile d’amour, le récit devient encore plus plaisant. J’ai apprécié leur alchimie, ils ont réussi à transmettre au lecteur leur amour. Ma scène préférée ? La coupe de cheveux dans la salle de bains.

Ce premier tome de la série offre une lecture plaisante avec des personnages principaux et secondaires intéressants à suivre. Queen Elisabeth et les coiffeurs du salon de beauté donnent de l’attrait au récit avec leur humour.

Néanmoins, il existe quelques bémols dans la construction de l’intrigue notamment l’adoption de Gun et ses frères qui n’est pas très explicite. Où et quand Queen Elizabeth a-t-elle rencontré ces trois frères ? Comment s’est passée l’adoption ? Il ne faut surtout pas oublier que c’est une femme noire qui adopte trois garçons blancs.

Dans ce premier tome, on rencontre le frère cadet de Gunnar et j’avoue que je suis tombée sous son charme. Le second tome, qui lui est dédié, est dans ma PAL mais avant de le lire, il faut que je découvre J. J. Murray, celui qui écrit des romances et des comédies romantiques BWWM depuis la naissance du genre dans les années 1990.

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Clean love, book 12: Ruth and Lucas

La vie et la carrière de Ruth se déroulent bien, sauf une chose : sa vie amoureuse !
Après que son fiancé l’ait plaquée, elle se retrouve au mariage d’une connaissance, demandant en plaisantant à un inconnu de l’épouser !
…Bien sûr, un mari serait bon pour son image, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il dise oui !
Les parents milliardaires de Lucas refusent de lui donner le contrôle de leur entreprise s’il ne se marie pas.
Alors quand la femme qu’il vient de rencontrer lui demande de l’épouser, bien sûr il en profite !
Pourtant, une vie de mariage est bien différente de ce qu’ils avaient prévu au départ !
Et bientôt, leur mariage devient bien plus qu’un simple compromis.
Mais alors que leurs sentiments grandissent, seront-ils capables de se faire confiance ?
Ou la jalousie aura-t-elle raison d’eux ?

Ruth Matthews a.k.a Veronica Beaumont n’a rien à envier professionnellement parlant. C’est une designer d’intérieur accomplie et reconnue. Côté sentimental, c’est autre chose. Elle a été larguée par son fiancé qui tentait de la transformer en une bimbo blonde. Il n’a d’ailleurs pas hésité à lui demander de s’éclaircir la peau. J’ai apprécié que l’auteure évoque ce fait de société dans la communauté noire: dépigmentation, colorisme, complexe de la peau blanche.

Ruth had nothing against white people, but what was up with these black men always going for white women? Were black women so undesirable

Ruth, lors d’un dîner de mariage, va suggérer au frère de la mariée, Lucas Ross de l’épouser. Ce dernier saute sur l’occasion car le mariage est une condition de ses parents pour qu’il puisse diriger l’entreprise.

Bon! Les mariages blancs ce n’est plus mon domaine de prédilection en romance mais je me suis laissée tenter par l’histoire.

J’ai apprécié la délicatesse du rapprochement entre Ruth & Lucas. J’ai apprécié ce mariage qui débute sur une note d’amitié. J’aurais d’ailleurs aimé que ce soit plus détaillé, mis en exergue. Leur couple est charmant et j’aurais aimé plus de détails sur les moments passés à deux. J’ai trouvé dommage qu’ils soient résumés. Et une fois les sentiments d’amour réciproques dévoilés, j’aurais également voulu des moments à deux.

Ce tome est une lecture sympathique mais ce n’est définitivement pas la romance de l’année. Il a manqué quelques ingrédients pour que ce soit une romance inoubliable.

Par ailleurs, certains faits semblent incongrus comme l’apparition du père de Ruth.