Publié dans Arrêt sur une oeuvre

[Service presse] Live your life come what may

Quand Edge, 20 ans, danseur professionnel, rencontre Cassie, 18 ans, violoniste, ils sont loin d’imaginer que leur rencontre va bouleverser leur vie.
Ils se lancent à corps perdu dans cet amour, qui a pourtant une échéance, car les deux devront se séparer dans quelques mois pour partir en tournée chacun de leur côté. Prêts à profiter de l’instant présent, ils sont pourtant rattrapés par leur passé. Et s’ils étaient liés depuis leur enfance ?
Edge et Cassie supporteront-ils la vérité, les mensonges, et les découvertes auxquelles ils se confronteront ?
Advienne que pourra…

l'Afrique écrit

Grand merci à Publishroom pour ce service presse. 

Un résumé alléchant, une histoire notée 4.5 sur Amazon qui fait une centaine de pages = lecture idéale pour moi en théorie.

Je m’attendais à une histoire attendrissante, pleine de rebondissements où la découverte des secrets ferait palpiter mon cœur. Un roman d’amour passionné.  

L’histoire commence bien. Edge vit avec le cœur d’un autre, il aimerait réaliser les rêves de son donneur. Son objectif m’a attendrie.

Lorsqu’il rencontre Cassie, il passe très vite aux choses sérieuses. J’ai écarquillé les yeux lorsque Edge lui demande si elle est vierge et qu’elle s’offusque, lui demande pour qui elle la prend. Définitivement, être vierge n’est plus une vertu.

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Les personnages secondaires du récit (les amis d’Edge) ne sont pas des figurants. Leurs histoires personnelles sont brièvement racontées, ce sont de jeunes travailleurs, non oisifs qui accordent leur aide sans faille à nos protagonistes.

L’érotisme pointe le bout de son nez, l’overdose aussi de mon côté. Les scènes de sexe ne peuvent plus être suggérées, décrites avec finesse et poésie ?

 

Les points de vue alternés permettent de connaître les ressentis des deux protagonistes, leurs questionnements intérieurs sur l’évolution de leur relation.

En plus des sentiments d’amour qui les unit, un autre lien les unit. Un lien providentiel. Lorsque Cassie le découvre, elle s’offusque, n’envisage plus d’avenir à leur relation. J’ai trouvé sa réaction un peu disproportionnée.

Quand sonne l’heure de partir en tournée, nos amoureux se séparent. Le récit s’achève ainsi. Je suis restée sur ma faim. Si je m’en tiens aux remerciements de fin de l’auteure, il y aura une suite. 

Que dire de la forme de l’oeuvre ?

Les descriptions sont suffisamment claires, allant à l’essentiel. Le style limpide de l’auteur et les chapitres courts donnent de la fluidité au récit. J’aurais voulu que le niveau de langue soit un peu plus recherché. La tournure des phrases est assez élémentaire. 

L’histoire est intéressante mais elle ne m’a pas transportée. Il m’a manqué de la passion. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je n’ai pas eu du mal à les laisser. Edge ne m’a pas fait rêver. 

J’espère que le deuxième tome sera plus surprenant et très riche en émotions.  

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  • Existe en Format Kindle et en broché
  • Nombre de pages : 113
  • Date de publication : 2 novembre 2017
  • Lien d’achat : ICI

 

GM signature

 

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque 20 : Summer Party

Le jeudi sur le blog c’est le jour du Throwback Thursday Livresque créé par BettieRose !

 

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Le thème de cette semaine est : Summer Party, un roman qui se déroule en été ou parfait à lire en été

 

 

J’ai lu un livre un hiver en France et en le lisant j’ai eu l’impression d’avoir pris un aller simple, direction la Côte d’Ivoire, mon beau pays. J’ai retrouvé ma patrie chaude et accueillante, la joie éternelle de Yopougon et ses maquis, les commérages, le nouchi (l’argot ivoirien), nos proverbes ivoiriens, notre bonne bouffe si chère à mon cœur, les histoires cocasses, la solidarité, la place importante de la famille, l’insouciance, l’optimisme ivoirien. Il y a d’ailleurs un proverbe ivoirien qui dit : « Découragement n’est pas ivoirien ».

Ce livre ou plutôt ces livres, c’est la saga….

 

Aya de Yopougon de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. 

 

Fin des années soixante-dix, à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan rebaptisé Yop City « pour faire comme dans film américain », vivent Aya et ses deux amies, Adjoua et Bintou. Elles ont dix-neuf ans, l’âge où tout est possible, mais si Aya souhaite devenir médecin, les deux autres sont plus versées dans les soirées au maquis et la chasse au mari. Autour de ce trio choc on croise des personnages aux destins divers, comme Ignace, le père volage d’Aya qui jongle entre plusieurs « bureaux », Moussa, le fils du puissant Bonaventure Sissoko, qui compte sur sa Toyota pour emballer les filles, Fanta et Koro, les mamans qui s’efforcent de protéger leurs filles ou Grégoire, le « Parisien », qui flambe son magot au fameux hôtel Ivoire…

Couverture Aya de Yopougon, tome 1

 

Couverture Aya de Yopougon, tome 2

 

Couverture Aya de Yopougon, tome 3

 

Couverture Aya de Yopougon, tome 4

 

Couverture Aya de Yopougon, tome 5

 

Couverture Aya de Yopougon, tome 6

L’album est parfait pour une lecture d’été. C’est un album ensoleillé, rafraîchissant comme un verre de gnamakoudji, plein d’énergie, divertissant, comique. Avec lui, aucune prise de tête, on se laisse porter par les aventures palpitantes des personnages truculents, pleins de vie. 

L’album traite de sujets sérieux comme la condition féminine, la sexualité mais ils sont évoqués avec humour.

Bref ! Aya de Yopougon est un pur moment de détente, à savourer lentement…

 

BONUS : ma photo avec l’auteure Marguerite ABouet. Elle est hyper sympa ! 🙂

marguerite-abouet-et-grace-minlibe

 

Vous avez déjà lu la saga ? Pour ceux qui répondent non, j’aimerais bien savoir pourquoi 😀

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

 

signature coeur graceminlibe