Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le Noyé d’Arena Blanca – Joseph Hansen

Je suis en mode polar cette année. Et si le livre fait moins de 300 pages, il me tente encore plus.

John Oats s’est-il noyé accidentellement ? La police en est sûre. Pas David Brandstetter, l’enquêteur de l’assurance-vie. Le bénéficiaire est – ou était – le fils du mort, Peter. Il a disparu. C’est le premier suspect. Il y en aura bien d’autres et l’enquête sera longue, tortueuse. Elle entraînera Dave dans les milieux de la librairie, chez les collectionneurs et les bibliophiles, dans un petit théâtre culturel, dans le ranch somptueux d’une vedette de la télévision, et il faudra un nouveau crime pour que la vérité lui apparaisse enfin.

Un agent d’assurance qui mène une enquête ? Déjà vu à travers lune de miel. Mais c’est ma première fois de lire un récit où l’enquêteur n’est pas hétéro.

David Brandstetter a 45 ans et travaille pour la compagnie d’assurance-vie Medallion. Sa vie sentimentale s’étale sur quelques paragraphes du livre, son compagnon et lui ont des cadavres à enterrer. Etant plus sensible aux relations hétéro qu’homo, je n’ai pas trop prêté attention à leur couple et leurs sentiments.

L’enquête en elle-même est linéaire, le rythme assez lent, les rebondissements inexistants. L’action n’intervient que dans les dernières pages, ce que j’ai trouvé dommage.

Les profils des personnages sont variés : libraire, gérant de théâtre, star de la télé, professeur. Leur psychologie est également bien travaillée, chacun a quelque chose à cacher (je pense à mon très cher Hercule Poirot quand j’énonce cette phrase) mais je ne me suis attachée à aucun d’eux. J’ai été spectatrice de leurs histoires à mon plus grand désarroi.

Ce récit est le 1er tome des enquêtes de Dave Brandstetter. La saga comporte 12 titres. Vais-je me laisser tenter par un autre ? Pas sûre, ni le style de l’auteur, ni Dave ne m’ont donné l’envie.

C’était ma première fois avec l’auteur et j’ai trouvé que son style manquait de vivacité.

Avez-vous déjà lu Joseph Hansen ?