Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 50 – Un palais d’épines et de roses

Thème de cette semaine : Contes & légendes

Pour une fois, j’ai pensé à un bon nombre de livres. Je vous aurais présenté les contes de Korotoumou ou Contes des royaumes mais j’en ai déjà parlé sur le blog et vous savez que j’aime vous présenter des inédits pour le Throwback Thursday Livresque. 🙂

Par conséquent, c’est ce livre qui sera à l’honneur aujourd’hui.

Couverture Un palais d'épines et de roses, tome 1

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ?
A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

 

Après avoir découvert une réécriture d’Hansel et Gretel, j’ai voulu lire quelques réécritures de contes. Dans mes recherches, je suis tombée sur Un palais d’épines et de roses de Sarah J. Maas.

 

Au début, j’étais un peu perdue avec les différentes dénominations : les Fae, les enfants des élus. Heureusement, j’ai réussi à apprivoiser l’univers au fil de ma lecture.

Je n’ai pas compris le choix du prénom de Lucien, ami et émissaire de Tamlin. Même les mortels n’ont pas de prénoms aussi contemporains.

J’ai admiré le caractère de Feyre, son dévouement envers sa famille et son état d’esprit au cœur des épreuves. Je me suis attachée à elle, j’ai beaucoup été touchée par son illettrisme.

Les autres personnages ne sont pas sans caractère qu’ils soient du côté du bien, du mal ou jouant un double jeu. Le récit a d’ailleurs plus de saveur à l’entrée en scène d’Amarantha, grande reine de Prythian.

J’ai apprécié cette ingénieuse réécriture du conte de la Belle et la Bête et l’histoire d’amour qu’elle comporte. Cette dernière s’installe progressivement et se révèle intense lorsqu’elle déploie ses ailes. 

Le couple Feyre/ Tamlin m’a charmée. Je comptais poursuivre la lecture de la saga afin de les retrouver mais les commentaires des internautes sur le tome 2 m’a refroidie. Apparemment Feyre va s’enticher de Rhysand et je n’aime pas les infidélités. (rires)

 

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

 

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque 38 avec Eloisa James

Thème de cette semaine : Humour

J’ai pensé au tome 2 de la SAGA IL ÉTAIT UNE FOIS d’ELOISA JAMES

Couverture Il était une fois, tome 2 : La belle et la bête

À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…

 

Ce roman est une réécriture moderne du conte classique de la Belle et la Bête.

Pas moyen de s’ennuyer durant cette lecture. Les héros ont une vraie personnalité. Piers marche à l’aide d’une canne. C’est un médecin brillant avec un tempérament infernal. Il  ressemble fortement au Dr House et les notes de l’auteure en fin de livre le confirment.  Elle affirme s’être inspirée de lui. Ce n’est pas très original mais bon…

Si vous appréciez l’humour mordant de Dr House, vous apprécierez sans aucun doute celui de Piers. Il nous fait passer un bon moment avec ses répliques cinglantes, son ironie. C’est un personnage attachant.

 

— Ne dites pas des choses pareilles devant mon fils. Il n’a que trente-deux ans.

— Son corps semble en avoir quatre-vingts. A-t-il beaucoup fréquenté les actrices ?

 

Tu es nouveau, nota Piers après avoir levé les yeux sur lui. Comment t’appelles-tu ?

— Neythen, milord.

— On dirait une maladie terrible. Ou plutôt, un problème intestinal. « Je suis désolé, lord Sandys, votre fils a contracté le neythen et n’a plus qu’un mois à vivre. Non, non, je ne peux rien faire. »

 

— Est-ce que c’est à cause de votre boiterie que vous marchez ainsi ? S’enquit-elle en élevant la voix.

— À votre avis ? répliqua-t-il en s’immobilisant. Vous supposez peut-être que je tangue comme un marin ivre pour le plaisir ?

 

Linnet et sa famille ne sont pas en reste. J’ai apprécié sa personnalité et le couple qu’elle va former avec Piers. Idem pour celui des parents de Piers.

J’ai pris plaisir à lire cette romance historique qui nous plonge dans l’univers de la médecine au XIXe siècle.

Vu que je n’ai pas fait de chronique après ma lecture, je vous partage une chronique positive et une chronique mitigée sur le roman.

 

Pour explorer davantage ce thème sur le blog, vous pouvez cliquer ici

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Contes des royaumes de Sarah Pinborough : Beauté et Charme

Après avoir lu la nouvelle d’Aqiil Gopee, une envie furieuse de lire des réécritures de contes est montée en moi. J’ai donc découvert la saga des contes du royaume de Sarah Pinborough. Les couvertures sont superbes !

Couverture Contes des royaumes, tome 1 : PoisonCouverture Contes des royaumes, tome 2 : CharmeCouverture Contes des royaumes, tome 3 : Beauté

Une saga, trois tomes portant sur Blanche Neige, Cendrillon et la belle au bois dormant.

Après avoir consulté les avis de lecteurs sur la saga, j’ai commencé par le 3e tome qui est un préquel aux deux autres.

 

Couverture Contes des royaumes, tome 3 : Beauté

Le prince d’un royaume dont on ignore le nom est jugé puéril selon ses parents. « Il a besoin de vivre une véritable aventure », affirment-ils.

Le roi va lui confier une mission : trouver une ville enfouie. Un terrible fléau s’est abattu sur elle. La forêt, toute vibrante de magie si près des flancs de la montagne, s’est refermée sur elle. Les arbres et les taillis se sont mis à pousser, si hauts et si denses que la cité tout entière et ses habitants se sont retrouvés coupés du monde et engloutis à jamais.

Le prince est accompagné d’un chasseur dans cette mission. Je pensais revisiter l’univers de la Belle au bois dormant mais l’auteure va au-delà. Ce tome est une imbrication de plusieurs contes: le chaperon rouge, La belle au bois dormant, la Belle et la bête, Raiponce…

Au début, ça paraît un peu brouillon. Cela peut perturber car on ignore où l’auteure veut nous mener mais on se laisse porter par son imagination et son audace.

Elle s’est complètement éloignée des contes traditionnels, les a faits à sa sauce au point de mettre des scènes crues de sexe !!!! Elle est dans l’air du temps mais c’est une démarche incongrue pour moi. 

Quid de la forme ?

Narration à la 3e personne, vocabulaire désuet. J’ai trouvé que ça convenait au contexte de l’œuvre.

J’ai passé un bon moment de lecture mais il n’y a pas eu l’étincelle. J’ai trouvé certains passages très lents.

Je ne me suis attachée qu’à deux personnages : le chasseur et Petra, le chaperon rouge. J’aurais voulu qu’ils finissent ensemble mais ils en ont décidé autrement. Que voulez-vous ? Les personnages font ce qu’ils veulent.

Le conte s’achève sur une fin ouverte. Y aurait-il un tome 4 prévu ?

 


 

La majorité des lecteurs ayant détesté le tome portant sur Blanche Neige, je suis passée au tome 2, dédiée à ma princesse Disney préférée : Cendrillon.

Couverture Contes des royaumes, tome 2 : Charme

Là encore, l’auteure fait à sa guise. J’oublie complètement la Cendrillon qui m’a fait rêver toute petite et reste attentive à la nouvelle version de Cendrillon.

20 ans, rousse, vivant avec son père, sa belle-mère et l’une de ses belles-sœurs pas du tout méchante. C’est une sœur à aimer. Elle est intelligente, déterminée, loin d’être capricieuse.

Cendrillon est la servante de toute la maison mais le père ne dit rien. Il a d’autres choses à faire comme publier son roman. Dès les premières lignes, l’auteur m’a donné un personnage à détester : le père. 

Cendrillon rêve depuis toute petite de se marier au prince mais ne peut assister au bal. Sa fée marraine intervient, lui permet d’y assister mais lui pose une condition une fois qu’elle sera fiancée au prince et amenée au château.

On découvre que cette fée marraine n’en est pas vraiment une et que le prince charmant a bien des secrets…

J’avoue avoir eu un peu de mal avec cette réécriture. Cette Cendrillon est avide de désir charnel, s’adonne au plaisir en solitaire. On est vraiment dans un conte pour adultes libertins. Je n’ai pas du tout apprécié. Ce n’est pas ma vision de la relation sexuelle.

J’ai par contre apprécié sa relation avec le chasseur. J’ai l’impression que c’est le personnage que l’auteure travaille le mieux.

Comme dans le tome 3, l’auteure fait intervenir des personnages d’autres contes tels que Hansel et Gretel, Robin des bois et Blanche Neige !

Je n’ai pas du tout compris l’épilogue avec Blanche Neige, ça n’avait aucun sens pour moi.

Par ailleurs, il y a certaines péripéties comme la disparition des enfants du village qui ne sont pas assez développées.

Ces bémols n’ont pas altéré le côté divertissant de ma lecture mais ils sont assez persistants pour ne pas faire de ce conte une lecture mémorable.

  


 

Pour vous, chers amis, qu’est-ce qu’une réécriture de conte ?

Doit-elle garder les éléments essentiels du conte traditionnel ou être une histoire parallèle à l’original ?

 

fleur v1