J’aurais aimé à cette heure me retrouver sur une belle île comme celles du Cap-vert, Mozambique, Seychelles, Tahiti, cocktail et livre en main mais le destin veut que je sois derrière un ordinateur en train d’exécuter avec brio les tâches pour lesquelles on me paie gracieusement 😀
En attendant la prochaine chronique, je vous propose un TAG PKJ. Ça vous permettra d’en savoir plus sur mes préférences en lecture.
Inspiré par le tag populaire sur la blogosphère Would You Rather, il propose un tag en 20 questions ! Le principe est simple, il suffit de choisir entre deux propositions !
PRÉFÉREZ– VOUS ?
1) Finir une série OU en commencer une nouvelle
Commencer une nouvelle série, me plonger dans l’inconnu.
2) Les fins tristes OU les happy ends
Les happy endsqui donnent l’envie de sourire à la vie ❤ ❤ ❤
3) Découvrir un nouvel auteur OU lire le dernier livre d’un de vos auteurs préférés
Lire le dernier livre d’un de mes auteurs préférés quand le portefeuille LANCASTER le permet.
4) Les gros livres OU les petits livres
Les petits livres. Je suis toujours comme ça quand je vois un gros pavé.
5) Les livres populaires OU les livres inconnus
Les livres inconnus.
6) Les grands formats OU les poches
Les poches parce qu’ils sont moins chers 😀
7) Les couvertures rigides OU les couvertures souples
Les couvertures souples.
8) Un livre qui vous fait rire OU un livre qui vous fait pleurer
Un livre qui fait rire. Et je pense immédiatement àVerre Cassé.
9) Un livre publié en 2014 OU un livre publié en 1814
Un livre publié en 2014. J’aime le contemporain.
10) Un roman young adult OU un roman pour adulte
Un roman pour adulte.
11) Utiliser de beaux marque-pages OU utiliser le premier papier qui vous tombe sous la main en guise de marque-page
Utiliser de beaux marque-pages. Mlaheureusement, on n’en trouve pas à profusion à Abidjan 😦
Une charmante amie revenue du brésil m’a dit qu’elle m’a ramené un joli marque-page. J’ai hâte de la revoir du coup 😀
12) Les romans réalistes OU les romans imaginaires
Les romans réalistes.
13) Lire un roman avant l’adaptation cinématographique OU le lire après
Je préfère le lire avant pour pouvoir comparer. Je l’ai d’ailleurs fait avecEverything, evrything.
14) Lire un roman qu’on vous a conseillé OU lire une découverte personnelle
Lire une découverte personnelle que je vais conseiller 😀
15) Lire un livre à la fois OU en lire plusieurs en même temps
Lire un livre à la fois. Je ne sais pas faire plusieurs choses en même temps.
16) Lire des livres de votre pile à lire OU faire grandir sa PAL
Lire des livres de ma PAL, je n’aime pas accumuler.
17) Les livres papiers OU les e-books
Les livres papiers.
18) Acheter un livre avec une belle couverture que vous ne connaissez pas OU un livre avec une couverture que vous n’aimez pas mais qu’on vous a conseillé
La couverture compte mais n’est pas un critère déterminant. Ce qui m’importe le plus c’est le contenu.
19) Lire une série à la suite OU laisser plusieurs mois entre chaque tome
J’enchaîne surtout si les tomes font envie.
20) Lire un livre que tout le monde a aimé et qui ne vous inspire pas OU lire un roman qui vous fait envie mais sur lequel la majorité des critiques ne sont pas enthousiastes.
Je suis mes envies. Je préfère plutôt être déçue en suivant mes envies qu’être déçue en suivant les envies des autres.
Une question bonus : Préférez-vous des lecteurs qui lisent et commentent ou des lecteurs incognitos ?
DES LECTEURS QUI LISENT ET COMMENTENT. J’aime beaucoup lire vos commentaires ❤ ❤
Happy New Month les amis ! Que ce nouveau mois soit la terre de concrétisation de vos rêves et projets !
J’ai le plaisir de vous annoncer un nouveau rendez-vous sur le blog : C’est le 1er, je balance tout !
C’est le 1er, je balance tout est un rendez-vous littéraire initié par le blogAllez vous faire lire, dans l’optique d’une entraide féconde entre blogueurs.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que vous avez lu le mois-dernier.
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier.
Au moins 1 lien que vous avez adoré le mois dernier (hors chronique littéraire).
Et enfin : ce que vous avez fait de mieux le mois dernier.
Je voulais le débuter en août mais je n’avais pas eu le temps de préparer l’article.
Ce rendez-vous combine deux rendez-vous littéraires : le bilan de lecture du mois que je n’ai jamais fait sur le blog et mapromenade de blog en blog. Vous avez deux en 1 grâce à ce nouveau rendez-vous, n’est-ce pas génial ? 😀
Ce mois, je comptais lire 4 œuvres mais j’ai fini par en lire 7. Mes lectures ont été très romantiques.
Je ne connaissais pas Laura Kasischke mais ça c’était avant que Julie à mi mots vante d’une fort belle manière la qualité de sa plume et son dernier recueil de nouvelles.
Quinze textes, publiés dans différentes revues, qui proposent une autre manière de s’immerger dans l’écriture de Laura Kasischke. Souvent, parce que les fins n’en sont pas réellement. Elles sont laissées là, à la libre interprétation du lecteur. C’est déroutant, intrigant, stimulant.
3- Liens adorés hors chronique littéraire
J’ai découvert une jeune poétesse et l’un de ses poèmes sur mon sujet favori : le célibat.
Je vous laisse découvrir quelques strophes :
Gars mignon que j’apprécie, A finalement une petite amie. Scénario se répétant à l’infini. La malédiction du célibat.
Dans un bus, dans un train, Mon regard il soutient, Mais descend et passe son chemin. La malédiction du célibat.
Nouveau dans un groupe il me plaît. Je ne lui ai quasiment jamais parlé. Il embrassa sa coéquipière sous mon nez. La malédiction du célibat.
C’est un nouveau départ nous discutons, Il est triste son copain a mis fin à sa relation, Du coup il convoite l’autre mignon. La malédiction du célibat.
Je fais régulièrement des tours chez Le Libre Penseur. J’aime beaucoup ses réflexions sur le célibat, les relations amoureuses. Sa dernière réflexion se trouveici
J’avais déjà écrit dans un article que l’amour est tout sauf rationnel. Je le crois encore. C’est pour cette raison que la tête a un rôle à jouer quand le cœur veut à tout prix se jeter dans les bras du premier venu.
La paupiette Culturelle m’a fait découvrir ce qui tourne en boucle dans ses écouteurs. Unesélectionplutôt intéressante.
En 35 photos, THE BROKEN HEELS DIARY montre que le magenta et le fushia subliment toutes les femmes noires. Je vais refaire ma garde-robe, les amis ! 😀
4- Ce que je raconte de beau
La maison d’édition qui va éditerTristesse au Paradisa commencé à travailler surla couverture du roman. J’ai hâte de voir ce que ça va donner.
J’ai eu une nouvelle idée de romance. Je suis hyper excitée. J’ai commencé à écrire quelques idées. J’ai hâte de voir comment l’histoire va évoluer.
J’ai préparé avec soin les goodies de la 4e box littéraire Aïkan. Elle aura pour thème Venu d’ailleurs. Au programme des livres d’auteurs africains à découvrir comme le convoi, les pêcheurs, le tambour des larmes, Lagos Lady, No home, les maquisards.
Je suis aussi associée à un projet humanitaire. Dans quelques semaines, je vous en dirai plus.
Qu’est-ce que vous avez à balancer de votre côté ? Top, Flop, dites-moi tout. 🙂
Hey les amis ! Je vous retrouve pour une 6e promenade de blog en blog, ça faisait longtemps, n’est-ce pas ?
Tout a commencé…
Lundi
Nina a lu un livre qui est dans ma wishlist :No home. Elle dit :
« C’est un livre à la fois très dur et lumineux. Évidemment le sujet principal est celui de la traite des noirs. Mais l’auteure n’en fait pas un livre misérabiliste pour autant. Les personnages ne s’apitoient pas sur eux-mêmes et les femmes sont fortes. Elles tiennent leurs familles à bout de bras et tentent de s’en sortir malgré les difficultés. La famille et l’amour sont des sujets importants. L’originalité également est de voir à quel point les choix de nos parents influencent nos propres destinées. Cette saga est passionnante et nous immerge dans l’histoire avec un grand H, à travers de nombreux points de vue et sur plusieurs siècles. On s’attache instantanément à tous ces personnages très différents. »
Olivier Bourdeaut nous entraîne avec brio dans une danse époustouflante et enivrante. Une histoire surprenante et décalée qui déborde d’amour, de tendresse, d’humour et de fantaisie. Une merveilleuse réussite!
Mardi
Quand vous ne lisez pas, que faites-vous ? Jess vous propose une soirée ciné avecUSS Indianapolis. L’acteur principal estNicolas Cage, un acteur que j’aime beaucoup beaucoup ❤
Et si après ce film, vous avez encore envie d’être surpris, lisezla consultationde Pauline Perrier.
Mercredi
C’est le jour des frissons et Laurie Lucas nous le rappelle bien avec « Une femme de ménage » de Jérémy Bouquin
Un livre que je conseille à tout ceux qui aime les polars avec du surnaturel, à tout ceux qui ont le cœur bien accroché ou encore tout ceux qui n’ont rien contre le découpage de cadavres très très bien décrit (on pourrait se croire prés de Sandra dans certains moments). Petite note de fin : Attention aux éclaboussures! Et pensez à prévoir un livre plus léger après celui-ci, parce que ça décoiffe!
Jeudi
Saviez-vous que l’homme idéal existe et qu’il est québécois ? Moi, je l’ignorais jusqu’à ma découverte de la chronique du livreL’homme idéal existe, il est québécois de Diane Ducret par la voleuse de marque-pages
La plume de l’auteure est un petit bijou. J’ai ri du début à la fin. Les décors m’ont fait voyager dans un univers très cosy avec boissons chaudes, feux de cheminées, balades en traîneaux et la neige … Ce roman m’a mis du baume au cœur et m’a fait un bien fou. Je le recommande à toutes celles qui ont rencontré « des connards » listé avec humour par notre héroïne et qui en ont souffert, mais qui au fond de leur cœur croient encore au prince charmant.
« Ne plus avoir d’idéal préconçu, ne pas demander à l’autre de me dessiner un avenir quand je ne sais pas moi-même ce que je vais y mettre, ni d’effacer mon passé, mais juste laisser un présent s’esquisser »
Vendredi
J’ai envie de découvrir l’Afrique Australe, de faire un vrai safari et le tour fait sur le blog deMytripfaba nourri encore plus ce rêve.
Lors de notre voyage en Namibie nous avons eu la chance de réaliser un rêve d’enfant en explorant l’une des plus vastes et plus belles réserves d’Afrique Australe.
Au volant de notre 4X4, nous avons parcouru le parc National d’Etosha. Ancien marais salé asséché. Plus de 22 000 kilomètres carrés. Il abrite une faune d’une incroyable richesse : 114 espèces de mammifères et quelques 340 variétés d’oiseaux.
Vous cherchez un roman noir comme on les aime ? Culturevsnewsnous proposeEt ils oublieront la colèrede Elsa Marpeau
Été 1944. Une femme court dans la campagne icaunaise. Elle cherche à échapper à la foule qui veut la tondre. Été 2015. Un homme a été tué près d’un lac. La gendarme chargée de l’enquête soupçonne que son meurtre est lié à une tonte, qui a eu lieu soixante-dix ans plus tôt. Entre aujourd’hui et hier, les destins s’entremêlent mais les protagonistes ne s’en souviennent plus – ils ont oublié la colère, les jours de liesse et la cruauté des vaincus contre ceux de leur camp, lors de la Libération. L’enquête va exhumer ce passé dont plus personne ne veut se rappeler.
Ce livre est centré sur les violences faites aux femmes lors des conflits! C’est aussi l’histoire des hontes et des vengeances du corps social qui se répètent, de l’injustice. Alternant passé et présent, l’auteur nous implique totalement dans ses recherches jusqu’au dénouement final qu’on était loin d’imaginer. Un très bon roman noir comme on les aime.
Samedi
Journée chômée et payée. Y a mieux à faire que de rester devant un écran d’ordinateur, non ? 😛
J’espère que vous avez apprécié cette tournée de blogs. A très bientôt !
PS : Merci à tous ceux qui ont pris la peine de remplir le sondage de bilan du blog. Le design du blog a pris un coup de jeune. Comment le trouvez-vous ?
Aujourd’hui, je tiens à vous présenter une personne merveilleuse : moi ! 😀
J’ai vu le Tag du narcissiquechez Prends un livre et détends toi et j’ai voulu me prêter au jeu. Etes-vous prêts à découvrir mon côté narcissique ?
TOUS LES ARTICLES QUE VOUS ÉCRIVEZ SONT FABULEUX, MAIS SI VOUS DEVIEZ N’EN GARDER QU’UN LEQUEL SERAIT-CE ?
Ma chronique de L’Innocente, le roman d’une écrivaine dont Molière (paix à son âme) serait très fière. J’ai concocté cette attendrissante chronique avec un zeste de simplicité et une louche de profondeur. Cette revue de lecture ressemble à une vraie critique littéraire et l’inspiration dont j’ai fait preuve me charme beaucoup. Par ailleurs, je suis la seule blogueuse à avoir fait une chronique de ce roman. Si vous cherchez des chroniques uniques, vous savez donc où les trouver. 🙂
VOTRE BLOG EST BIEN ENTENDU LE MEILLEUR QUI SOIT ET AUCUN AUTRE NE LUI ARRIVE À LA CHEVILLE, MAIS SI VOUS DEVIEZ N’EN PROPOSER QU’UN AUTRE LEQUEL SERAIT-CE ?
Le blog A l’horizon des mots. Je l’ai découvert à mes débuts dans la blogosphère et elle a failli me foutre un complexe d’infériorité. On sent bien qu’elle a la fibre littéraire, ses comptes rendus de lecture ont une qualité déroutante.
VOUS EST-IL DÉJÀ ARRIVÉ DE VOUS DIRE : « EN VOILÀ UNE BELLE CRITIQUE QUI N’EST MALHEUREUSEMENT PAS DE MOI » OU ALORS, COMME TOUT NARCISSIQUE QUI SE RESPECTE CETTE IDÉE NE VOUS A MÊME PAS TRAVERSÉ L’ESPRIT ?
Bien sûr que ça m’a déjà traversé l’esprit ! Il y a toujours des gens qui écrivent mieux que moi. Comme je l’ai dit plus haut, j’admire les articles de Horizon des mots, ceux de Ju lit les mots et bien d’autres.
POSSÉDEZ-VOUS UN EX-LIBRIS ?
Pour ceux qui comme moi n’avaient jamais entendu ce mot avant ce merveilleux moment que nous passons ensemble, Un ex-libris est une vignette dessinée ou gravée que les bibliophiles collent au revers des reliures de leurs livres et qui porte leur devise ou leur nom.
Je n’en ai pas mais je vais y remédier. Quelle brillante idée ! 😀
VOUS ARRIVE-T-IL DE SUIVRE LES CONSEILS DES AUTRES BLOGUEURS, OU BIEN SEUL VOTRE AVIS COMPTE ?
Je m’aime beaucoup, passionnément, à la folie mais il m’arrive de temps en temps d’aimer les autres donc oui je suis les conseils des autres blogueurs. Je note leurs coups de cœur. Le dernier conseil que j’ai suivi m’a permis de découvrir le sel de nos larmes de Ruta Sepetys.
Quand nous avons des lectures communes, je trouve très intéressant d’avoir des avis différents du mien. Ça me permet de vivre ma lecture sous un autre angle.
PARLEZ-VOUS DE VOTRE BLOG AUTOUR DE VOUS ?
Oui, si je n’en parle pas qui le fera ?
VOUS EST-IL DÉJÀ ARRIVÉ DE VOUS DIRE QUE VOS CRITIQUES SONT MEILLEURS QUE CELLES DES PROFESSIONNELS ?
Oh non ! J’ai encore beaucoup à apprendre dans le domaine de la critique littéraire.
AVEZ-VOUS DÉJÀ GOOGLISÉ LE NOM VOTRE BLOG POUR VÉRIFIER SON PAGERANK ?
VOUS SOUVENEZ-VOUS DE LA PREMIÈRE PERSONNE QUI A COMMENCÉ À PARTICIPER À VOTRE BLOG ?
Je pense que ça doit être mon amie Bénédicta ou mon merveilleux grand-frère. Leur présence m’a fait beaucoup de bien aux premières heures où le blog était méconnu.
VOUS EST-IL DÉJÀ ARRIVÉ D’ACHETER UN LIVRE SIMPLEMENT PARCE QUE L’AUTEUR PORTAIT LE MÊME PRÉNOM OU BIEN LE MÊME NOM QUE VOUS ?
Oui ! J’ai acheté mes livres ! 😀 😀 😀
Sans rire, je ne l’ai jamais fait. Peut-être parce que je suis la seule auteure à posséder le charmant prénom qu’est Minlibé et le prénom Grâce, je le vois rarement.
Voilà les amis ! J’espère vous retrouver très bientôt pour des chroniques de lecture. Le temps d’évasion me manque cruellement, la faute à une charge accrue au boulot.
Voici le Throwback Thursday Livresque ! Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram mais vraiment concentré sur les livres !
Ce que permet ce rdv ? De ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à vos lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres !
Le thème de cette semaine est : Relecture ou Si je devais relire un livre
Je relis de temps en temps des passages de livres qui m’ont marquée mais jamais un livre en entier. Il y a trop de livres à découvrir.
Mais pour l’occasion, il y a un polar dont je garde un beau souvenir de lecture. Je voudrais le relire pour plusieurs raisons. Il s’agit de …
Dix-huit ans que Kat a perdu son père, flic abattu dans une rue de New York. Et que son petit ami, Jeff, l’a quittée sans explication. Aujourd’hui, Kat est flic à son tour. Toujours célibataire. Sa meilleure amie l’inscrit sur un site de rencontres. Là, un visage. Le sien. Jeff, son premier amour. Un contact. Froid. Étrange. Le doute s’installe. Qui est-il ? Et puis, cet adolescent aux révélations troublantes. Pour Kat, c’est le début de l’enquête la plus effroyable, la plus sordide, la plus risquée de sa carrière. Des femmes piégées sur le net ; un tueur sadique en liberté ; des événements sanglants déterrés du passé. Les mensonges qui nous lient peuvent-ils aussi nous tuer ? Machiavélique, obsédant, terrifiant, le nouveau séisme du maître de vos nuits blanches.
Je me souviens de l’intrigue intéressante, du personnage d’Aqua, prof de yoga et ami de Kat, personnage complètement décalé qui amène un peu d’originalité et de fantaisie, des rebondissements fréquents, des surprises, du rythme haletant (surtout après les 100 premières pages) mais je ne me souviens pas de la fin qu’on dit surprenante (source Babelio). J’ai un gros trou noir. 😦
J’aimerais relire ce roman pour me plonger à nouveau dans cette fin surprenante et dans l’univers des méchants plutôt violents, des gentils souvent tourmentés.
« Tu es bien gentille mais la poésie et moi ça fait deux. Je n’aime pas la poésie, j’y suis indifférente. Je n’y comprends rien, c’est trop confus pour moi. »
Nos préjugés nous font passer à côté de beaucoup de merveilles…
1.Vous retrouverez les événements qui ont marqué votre adolescence et votre vie sentimentale.
La première fois, le premier amour, le premier sourire, le premier rendez-vous, les premières larmes… Chimères de verre est votre voyage dans le passé, votre miroir. Dans Chimères de verre, je parle de moi en parlant de vous…
Dans Chimères de verre, les thèmes abordés sont variés. Je parle d’amour mais pas que… Je parle de racisme, de mauvaise gouvernance, de paternité, d’identité culturelle, de secrets de femme.
Vous aurez droit à un florilège d’émotions : peur, surprise, joie, tristesse, colère.
J’aime les initiatives africaines surtout celles qui se développent dans le monde de la littérature. Anianou Gbo Adolphe, béninois de 26 ans, ingénieur en réseaux informatiques et télécoms et passionné d’écriture est le fondateur de Muswada, une application de rédaction et de partage de manuscrits dédiée exclusivement aux auteurs africains créée en décembre 2015. Rencontre avec l’auteur qui regorge d’idées innovantes pour le rayonnement de la littérature africaine.
Qu’est-ce que Muswada ?
Muswada qui signifie manuscrit en swahili est un réseau social dédié à la littérature africaine. Il permet de mettre en contact (pour le moment) des auteurs, des lecteurs et des maisons d’édition dans le seul but d’offrir une autre vision à la littérature africaine. Notre cible c’est d’abord l’Afrique, ensuite sa diaspora et enfin le reste du monde.
Muswada permet de mettre en contact auteurs, lecteurs et éditeurs. Des éditeurs vous-ont ils déjà contacté ?
Oui. Des éditeurs nous ont contacté pour une sorte de partenariat leur permettant de suivre les meilleurs auteurs de la plateforme via des statistiques. Ces fonctionnalités étaient déjà prévues sur Muswada, nous travaillons en collaboration avec quelques unes de ces maisons d’éditions pour leur mettre très vite ces fonctionnalités à disposition. Nous avons aussi mis en contact une maison de réalisation de film et un auteur de Muswada dont les écrits l’avaient fascinée.
Dans quel pays la plateforme est le plus utilisée ?
Au Premier semestre de l’année 2016 c’était la France qui comptait le plus d’utilisateurs sur Muswada, mais aujourd’hui nos utilisateurs viennent beaucoup de l’Afrique francophone.
Peut-on avoir quelques chiffres sur l’utilisation de Muswada ?
Au premier trimestre de l’année, nous avons eu 15 000 visites sur la plateforme et 60 000 vues. Depuis, nous sommes passés à plus de 50 000 visites et plus de 300 000 pages vues par mois.
De qui est constituée l’équipe Muswada ?
Il y a l’équipe technique composée d’un développeur web, de deux développeurs mobiles, d’un designer, d’un community manager et l’équipe d’exploitation constituée d’un réseau d’auteurs qui testent constamment la plateforme et font un retour à l’équipe technique sur les améliorations à apporter où les bugs à corriger dans le but d’améliorer et de rendre unique l’expérience utilisateur.
Avez-vous rencontré des difficultés lors de la conception et de la mise en service de cette plateforme ?
Pas de difficultés particulières lors de la conception et de la mise en production de la plateforme. Les difficultés sont apparues bien plus tard quand beaucoup de nos utilisateurs pensaient à tort que les histoires publiées sur la plateforme étaient payantes. Lire sur Muswada est totalement gratuit et ça le restera.
Muswada a maintenant son application mobile. Est-elle payante, une application pour smartphone, tablette ou les deux ?
Comme je l’ai dit précédemment, Muswada est totalement gratuit, les applications mobiles sont téléchargeables gratuitement et sont compatibles sur tous les types d’appareils.
La version Android est déjà disponible, la version Iphone sera disponible en téléchargement avant la fin de ce mois.
Avez-vous d’autres projets en cours ?
Oui, toujours dans le domaine de la littérature africaine. Ce sera beaucoup plus comme une extension de Muswada mais pour le moment je ne peux en dire plus.
On dit que l’africain ne lit pas beaucoup. Le pensez-vous également ? Si oui, que faut-il faire pour qu’il lise davantage ?
L’Africain ne lit pas beaucoup ? Je ne pense pas. Les africains ne lisent juste pas beaucoup les histoires qui n’ont rien à voir avec leur réalité de tous les jours. Ils adorent les histoires dont les personnages sont des gens auxquels ils peuvent facilement s’identifier. Vous savez, lire c’est d’abord se laisser guider par l’imagination de l’auteur. Si le lecteur a du mal à se projeter quand il vous lit c’est clair qu’il dira que votre œuvre n’est pas intéressante (pour lui bien sûr). Si nous voulons que le nombre de lecteurs africains augmente, nous devons leur proposer plus de contenus auxquels ils peuvent facilement s’identifier. Et c’est là l’une des principales raisons d’être de Muswada. Si vous me demandez quel auteur m’a le plus marqué entre Chinua Achebe et Paulo Coelho … Y a même pas à réfléchir Paulo Coelho ne fait absolument pas le poids.
Quel est votre regard sur la littérature africaine actuelle ? Que faut-il faire selon vous pour améliorer sa visibilité à l’international ?
S’il y a une chose que la littérature africaine a toujours eut de plus que celles des autres peuples c’est l’art de la narration. Les africains avant de mettre leurs récits sur papier avaient déjà l’art de conter des histoires avec un langage particulièrement imagé. Ils avaient déjà l’art de faire voyager les esprits avec des mots et ça je pense que c’est l’identité de la littérature africaine, c’est son ADN et ce qui la rend unique. La littérature africaine actuelle souffre énormément de son cantonnement au livre papier comme seul support de distribution. Pour l’internationaliser, il faut déjà commencer par diversifier les supports de distribution. Le livre papier c’est bien, mais le livre numérique n’est pas mal non plus. Aujourd’hui avec un smartphone, un auteur doit pouvoir écrire quand il veut et le lecteur lire où il veut.
Aujourd’hui avec un smartphone, un auteur doit pouvoir écrire quand il veut et le lecteur lire où il veut.
Les maisons d’éditions traditionnelles doivent comprendre que l’avenir de la littérature africaine est dans le digital. Il faut également beaucoup plus de blogs littéraires africains. En Afrique, les gens bloguent sur tout sauf sur les livres qu’ils ont lu et c’est bien dommage.
Un petit mot de fin ?
La littérature africaine doit être accessible à tous, c’est le seul moyen par lequel nous bâtirons un écosystème prompt aux best-sellers de demain.
Propos recueillis par
Petit Bonus : un guide de navigation sur la plateforme.
Et si vous avez envie de soutenir financièrement cette start-up qui roule sur ses propres fonds, contactez l’équipe en écrivant à sponsoring@muswada.com
Avec plus de 24000 abonnés sur sa page Facebook, « Les déboires amoureux de Mady » est un classique des chroniques africaines qui a emporté ses lecteurs dans de magnifiques aventures. Rencontre avec l’auteure.
J’aurais beaucoup de mal à me définir, mais si je dois nécessairement le faire, c’est que je suis difficile à cerner (même pour moi-même hein lol). Je suis une jeune gabonaise, passionnée d’écriture, de lecture, et de culture africaine… Ecrire est mon moyen d’expression favori, lire mon passe-temps préféré…
J’ai beaucoup apprécié la chronique les mirages de l’amour. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette histoire ?
Disons que j’avais constaté qu’autour de moi, beaucoup de filles, moi y compris, passaient à côté de l’amour véritable, à cause d’un idéal, alors on a un mec idéal en tête, et c’est lui seul qu’on veut avoir. Dès qu’on trouve un qui s’en rapproche, on se fait aveugle même au fait qu’il n’a pas les mêmes sentiments que nous, on se fait des films, d’où les mirages de l’Amour… Au départ c’était cela, et au fil du temps j’ai développé l’histoire en abordant des thèmes comme les disparités culturelles, l’infidélité de la femme qui reste encore quelque peu taboue…Bref, j’ai laissé parler mon imagination en y ajoutant quelques anecdotes de mon « déjà vécu » et des expériences d’amies, de proches ou simplement de lectrices qui demandaient des conseils in box.
Y a-t-il un passage de cette histoire que vous aimez particulièrement ?
A vrai dire j’aime toute l’histoire (lol) mais il y a bien un passage que je préfère, c’est celui où Ozy dit à Cléo « Je veux être son père », en parlant du bébé qu’elle vient d’avoir, alors même que pour tout le monde il s’agit du bébé conçu lorsque Cléo trompe Ozy avec Dan.
Vous voyez cette petite scène résume le message que je voulais faire passer aux hommes dans ce texte. Je ne voudrais pas m’étendre ici, la leçon se trouve dans l’histoire, mais juste leur dire qu’il y a une chose que les hommes doivent se dire, c’est qu’il ne faut pas confondre l’amour avec la faiblesse, la tolérance avec la lâcheté. C’est vrai que l’adultère d’une femme est une chose dure à surmonter pour l’égo d’un homme, pour toutes les raisons sociologiques et sociétales que nous connaissons, mais tout comme les femmes arrivent à pardonner l’infidélité, les hommes devraient réfléchir à deux fois avant de prendre des mesures radicales.
Je ne fais pas ici l’apologie de l’infidélité, je dis juste que, lorsqu’il y a encore des choses à sauver, il faut les sauver, si vous vous aimez et que vous êtes conscients que l’autre a fait un faux pas, aidez-la à se relever, et surtout aidez-la à ne plus sentir le besoin de recommencer…
Laquelle de vos histoires avez-vous été fière d’écrire ou avez-vous adoré ? Pourquoi ?
En réalité j’ai aimé toutes les écrire, chacune pour des raisons différentes. Mais j’aime particulièrement deux de ces histoires : « Les Déboires de Mady » qui reflètent encore aujourd’hui mon immaturité dans la chronisphère, c’étaient mes débuts, mes premiers pas, je suis tombée parfois, j’ai rampé, j’ai marché, j’ai couru, puis j’ai pris mon envol…Quand je relis ce texte je me sens toujours un peu attendrie, attendrie de revoir mes débuts mais surtout mon inspiration de l’époque, un peu maladroite mais déjà assez riche. Et puis il y a « Dans les yeux de Kimia », je pense que mon imagination n’a jamais atteint un tel degré, c’est mon avis. J’étais inspirée, motivée, j’ai tout donné dans ce texte, jamais je n’avais écrit avec autant de passion…ce roman est de loin l’un de mes meilleurs écrits à mon avis…
Laquelle avez-vous écrit avec difficulté ? Pourquoi ?
Je crois que l’écriture en elle-même ne pose pas de problème, c’est surtout l’atmosphère de la chronisphère qui était assez difficile pendant la période où j’écrivais « Venir d’en bas » et surtout « Dans le cœur de Stéphane », j’avais pris assez sur moi et je supportais moins les remarques désobligeantes et les attaques parfois personnelles. J’avais de moins en moins de temps à consacrer à la page et je commençais à me lasser des guéguerres entre « chroliseurs » et entre chroniqueurs ou tout simplement entre les différents acteurs de la chronisphère. Cela me plaisait de moins en moins parce qu’écrire a toujours été pour moi source d’apaisement et bien-être et là ça devenait carrément source de stress, il fallait maintenir la barre haut, se surveiller, bref…cela ne m’apportait plus le plaisir et la joie que j’aime tant sentir lorsque j’aligne des mots pour en faire une histoire… C’est ce qui a été difficile à un moment. Sinon globalement, lorsque j’ai trouvé l’angle d’attaque et la trame principale, je n’ai aucun problème à écrire, cela va tout seul.
Sur quel thème vous n’écrirez sûrement jamais ?
J’aime penser que je n’ai pas de limite, mais pour le moment je ne saurais écrire sur l’homosexualité, du moins pas en faire le thème central de mon récit, je peux le mentionner ou le faire intervenir, mais surtout pas me focaliser dessus. Pourquoi ? Eh beh parce que j’ai encore du mal à en saisir les contours, et mon jugement, je déteste parler des choses que je ne maîtrise pas…Peut-être dans quelques années qui sait ?
Vous venez de publier Mon amour, ma destinée en toi. Pouvez-nous dire en quelques mots de quoi parle cette histoire ?
Oh comme d’habitude, une histoire d’amour à l’Odika (célèbre mets de la gastronomie gabonaise = sauce de chocolat indigène) comme je le dis souvent. Un amour de jeunesse qui s’est trouvé interrompu quelque part, et qui des années après se retrouve sur un même chemin…Rien de très compliqué, ce n’est pas aussi dense que les chroniques, mais bon il paraît que ça vaut le détour !
Vous avez publié essentiellement des romans et de la romance. Pensez-vous publier dans un autre genre ?
(Rires)
Je pourrais…
Mais je doute que je le ferai. Mady Remanda se veut romancière. C’est un auteur de la romance mais essentiellement des romances à l’africaine, je préfère en rester à la littérature sentimentale à l’africaine pour le moment.
Où vous voyez-vous l’année prochaine à la même date ?
Certainement au même endroit…
Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?
Les voyages… la culture africaine…
Quels sont vos 3 livres préférés d’auteurs africains ?
Ouf !
Quel dilemme y’en a tellement !
Alors je pourrais citer :
« Les frasques d’Ebinto » d’Amadou Koné que je ne pourrais jamais oublier
« Une vie de bonne fortune » de Louisando N’dohou qui est un auteur ivoirien dont j’apprécie vraiment le style et l’inspiration
« Essola » d’Alban Désiré Afene, un très bon auteur gabonais
Permettez-moi de citer « La mouche et la Glu » d’Okoumba Nkoghé un des piliers de la littérature gabonaise…
Y’en a beaucoup…d’autres
Quel est votre top 5 de chansons africaines qui évoquent l’amour ?
L’amour d’une mère de Patience Dabany
Adia d’Oliver Ngoma
Odo de Raquel
Mutoto de Lokua Kanza
Kidiamfuka de Fally Ipupa
Là aussi y en a beaucoup, la musique est une de mes passions aussi.
Petit bonus pour nos lecteurs, nous allons établir votre portrait chinois
Si j’étais un parfum de glace, ce serait … Crème brûlée
Si j’étais un téléphone portable, ce serait … Sony Xperia
Si j’étais un support musical, ce serait … La cithare
Si j’étais une saison, ce serait … le Printemps
Si j’étais un épice, ce serait … Le persil
Si j’étais un philosophe, ce serait … Jean-Paul Sartre
Si j’étais une révolution, ce serait … Celle de Patrice Emery Lumumba
Si j’étais une invention, ce serait … Le téléphone
Si j’étais une des 7 merveilles du monde, ce serait … La muraille de Pékin
Si j’étais une île, ce serait … Mbagnié
Si j’étais un prix littéraire, ce serait … Ceux qui n’existent pas encore
Si j’étais un signe de ponctuation, ce serait … le point de suspension (j’adoorrre !)
Si j’étais une déesse grecque, ce serait … Athéna
Si j’étais un sport collectif, ce serait … Le hand-ball
Si j’étais un art martial, ce serait … Le Kung-Fu
Un petit mot de fin ?
Merci de m’avoir suivie et accompagnée dans l’aventure des « Déboires Amoureux de Mady » A nous revoir sur d’autres plateformes s’il plaît à Dieu.
A vos marques, Prêts, LISEZ ! LISEZ ! LISEZ les auteurs africains, ils ont besoin de vous, il faut que cette littérature fleurisse et s’épanouisse encore plus.
Elle est ma « number one » dans le monde des chroniques africaines et vous partagerez mon avis quand vous aurez lu ses histoires. La narration est précise, fine ; ses mots sont empruntés aux dieux et donnés aux hommes avec générosité, le fond des histoires savamment construit.
Elle est « ma number one » et je me demande pourquoi elle n’a pas encore été repérée par les chasseurs de tête dans le monde de l’écriture, pourquoi elle n’est pas encore sortie de l’anonymat, n’a pas encore reçu de prix littéraires.
Elle est « ma number one » et elle … elle… elle, c’est la chroniqueuse de Tout ce qui brille.
Rencontre avec la délicate auteure qui me fait tressaillir comme l’a fait mon amour d’adolescence.
Source sunubiir.com
Comment se définit la chroniqueuse de Tout ce qui brille en 4 # ?
#Tordue #Passionnée #Gauche #Compulsive
Parlons de la chronique « Tout ce qui brille. » C’est un tourbillon émotionnel et au niveau de l’esprit. Où avez-vous appris à écrire comme ça ? (rires) Quelles ont été vos sources d’inspiration ?
Lool, je devrais réellement apprendre, maintenant que vous le dites.
Alors. Tout ce qui brille. C’était vraiment écrit sur un coup de tête, une sorte de d’auto thérapie, puis c’est devenu un peu plus réfléchi. Je ne m’attendais à ce que les lectrices aiment l’histoire… A vrai dire je ne m’attendais pas à en avoir beaucoup, de lectrices. Mais bon, je suppose qu’on aime toutes une romance un peu compliquée, qui finit bien, où on se dit des mots d’amour, où les méchants finissent seuls et mal et où des bébés naissent. Je ne suis pas une romantique. Vraiment. Mais je pense que pour un premier essai, la romance était le chemin à suivre, moins risqué. En plus, je venais de finir « Orgueil et préjugés ». Donc disons que j’étais encore un peu ivre de ce chef d’œuvre en écrivant.
Si vous deviez la résumer en une phrase, quelle serait-elle ?
L’amour malgré, en dépit de, de toute façon et parce que.
Imaginez que l’on vous demande de lire un seul passage, lequel choisiriez-vous ?
« Parce qu’il est des jours où tu es celle sur qui on compte. Et où tu dois être assez forte pour d’autres. Que ça soit ma famille ou Malik, je suis des fois, celle sur qui on compte. Et ces fois, comme maintenant, je le dois bien à Malik, de prendre ses armes lorsqu’il les baisse. »
Sur quel thème vous n’écrirez sûrement jamais ?
Il ne faut jamais dire jamais. Et je ne pense pas qu’il existe un sujet que je ne voudrais pas traiter. Quand l’inspiration vient on ne fait que suivre. Mais si je peux dire, je suis sure de ne pouvoir écrire en point de vue zéro : utiliser la troisième personne, raconter l’histoire en narration omnisciente. Je ne me vois pas écrire de cette façon là. J’aime raconter les histoires par point de vue interne, utiliser la puissance du « je », entrer dans la peau des personnages, leur faire raconter leur propre histoire, leur faire s’adresser au lecteur sans intermédiaire.
Où vous voyez-vous l’année prochaine à la même date ?
Août 2017. J’espère être dans la paix où je suis maintenant par la grâce de Dieu. J’espère être en vie et être inspirée. Je devrais dire que j’espère avoir un boulot stable parce que j’aurais presque fini mes études à cette date et, bon, le chômage, ce n’est pas sympa… Mais j’espère juste être heureuse dans mon corps et dans mon esprit, chez moi (et en vacances j’espère !) et avoir les gens que j’aime heureux.
Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?
Ma maman. Lire, évidemment. A ce stade, c’est bien plus qu’une passion. C’est quelque chose entre la nécessité et de la dépendance. J’aime aussi cuisiner, la poésie, la musique, regarder des séries télévisés et films longs et lents, refaire le monde dans ma tête… Oui je suis très ennuyeuse.
Présentez-nous une femme que vous lisez, ou que vous suivez, admirez, une femme avec laquelle vous auriez envie de collaborer ou que vous auriez envie de connaître personnellement.
Tellement d’options que je ne saurais me résoudre à choisir. Je vais donc rester dans le monde des chroniques auquel j’appartiens et je vais dire : Sadjee ou Chrystel. Chroniqueuse de la page « Mille mots un amour » et auteur du merveilleux, du touchant « L’innocente ». Je l’adore. Avant même de savoir qui se cachait derrière ses histoires, je la dessinais dans ma tête, convaincue qu’elle avait des doigts fins que l’on regardait puis aussitôt qui inspiraient la confiance, qui respiraient le talent pur. Je me connectais à ses mots, les parcourant avidement, n’arrivant pas à croire qu’elle écrive des chroniques sur Facebook et pas des Best Sellers. La première fois qu’elle a commenté ma chronique en cours, je me suis sentie toute chose, comment assumer ses écrits nouveaux et tâtonnants quand un tel génie vous lit ? J’adore Sadjee.
Quels sont vos 3 livres préférés d’auteurs africains ?
1 Une si longue lettre de Mariama Bâ.
2 Le monde s’effondre de Chinua Achebe.
3 Mes hommes à moi de Ken Bugul.
Quel est votre top 5 de chansons africaines qui évoquent l’amour ?
Viviane Ndour- Dekkore. Vieille chanson mais du Sénégal mais toujours aussi bien
Youssou Ndour- Chimes of Freedom.
Carlou D- Nene Galé.
Daara J- Allah
2face – African queen
Petit bonus pour nos lecteurs, nous allons établir votre portrait chinois
Si j’étais un parfum de glace, ce serait le café
Si j’étais un support musical, ce serait un piano
Si j’étais une saison, ce serait la saison des pluies
Si j’étais un épice, ce serait la cannelle
Si j’étais une révolution, ce serait la révolution des suffragettes
Si j’étais un prix littéraire, ce serait un Pulitzer
Si j’étais un signe de ponctuation ce serait une virgule
Si j’étais un dieu grec, ce serait Hermès
Un petit mot de fin ?
Ce fut un plaisir de répondre à vos questions, je vous remercie et je remercie mes lecteurs pour la patience, pour les encouragements et pour l’entrain. J’espère que les mots qu’on s’échange sur la page iront bien au-delà. Et vive Facebook (si seulement on pouvait écrire en italique aussi) … Lol. Merci à vous.
Propos recueillis par
Vous pouvez vous enivrer des histoires de l’auteur sur sa page Facebook ou sur la superbe plateformeSunubiir.com
Coucou les amis ! J’ai encore fait un tour sur les blogs cette semaine. Tout a commencé…
Dimanche
Il y a des romans qu’on a adoré parce qu’ils racontent une histoire exceptionnelle, parce qu’ils nous ont fait frémir, parce qu’ils sont très bien écrits, captivants. Et puis il y a des romans qu’on a adoré, sans très bien savoir pourquoi. Lerécital des angesfait partie de ceux-là.
Derrière des jeux d’enfants, derrière une rivalité entre deux familles aux modes de vie opposés, derrière un engagement politique, le sujet principal est celui d’une femme qui se cherche. Qui a cru que le mariage et la maternité ferait d’elle une femme heureuse, qui s’est trompé, et qui cherche à s’accomplir d’une autre façon. Qui veut se sentir utile, considérée, vivante. Qui veut avoir une place dans le monde. Un sujet qui me parle, forcément, puisque bien que ce roman ce déroule au 19ème siècle, ce thème est plus que jamais d’actualité.
Pour moi, cette lecture est une mise en scène de l’humain et de ses sentiments sous toutes les coutures possibles. J’ai aimé redécouvrir toute une palette d’émotions, et me les approprier comme si elles étaient miennes. Un roman touchant à apprécier comme il vient, même si je n’ai pas apprécié les dernières pages.
Mardi
Le sel de nos larmes , quel joli titre pour un roman. De plus, c’est un coup de coeur d’Emi !
L’auteure a pris le parti de traiter de faits réels, en les romançant certes. Mais sans jamais en faire trop. Elle ne minimise pas l’horreur de cette période, elle ne l’édulcore pas non plus. Elle en parle avec des mots justes, qui prennent aux tripes, bouleversent et vous transportent.
J’adore l’alternance des points de vue. Et avec ce livre j’ai été servi. 4 points de vue différents. De personnages totalement différents. Les chapitres sont plutôt courts la plupart du temps et la lecture est de ce fait très fluide. Une fois commencé, j’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter de lire. Je voulais toujours en savoir plus. Même si le dénouement est en partie connu, vous voulez encore rester un peu avec eux tous. Partager leurs peines, leurs découvertes, leurs choix, leurs erreurs, leurs pertes, leurs petites joies, leurs amitiés, leurs amours, leurs ruses, leurs forces, leurs faiblesses, leurs secrets… et tant d’autres choses encore! Je me suis préparée tout le long à ce que ce soit difficile et douloureux, mais malgré cela cette lecture a tout de même été intense, traumatisante et à la fois lumineuse. Parce que même si cette lecture est difficile, au milieu de l’Horreur, Ruta Sepetys arrive malgré tout à transmettre un message d’Espoir.
Dans ce thriller, on ne tourne pas autour du pot. Dès le premier chapitre, le massacre est présenté et l’intrigue commence, en parallèle de l’introduction des personnages de la police judiciaire qui ont un caractère bien affirmé, surtout le commissaire divisionnaire Robert Laforge qui est un homme petit par la taille mais grand par l’autorité.
Ce thriller addictif est rudement efficace, il est psychologique (et j’adore ça) et il nous fait vaciller tantôt vers l’un des suspects, tantôt vers l’autre, jusqu’au bout. Même si le final était une de mes hypothèses, cela n’a pas gâché ma lecture car j’ai tout de même beaucoup douté. Jacques Expert nous mène merveilleusement bien en bateau, il déroule parfaitement les éléments et fait sombrer nos certitudes page après page.
Rita Marley m’a particulièrement intrigué tout d’abord par sa peau noire très ébène. Une peau noire qui brille et qu’elle assume totalement. Etant une jeune fille noire assez concernée sur les problèmes que ma communauté peut rencontrer et en particulier sur le problème de la couleur de peau (peau noire et peau claire). Le couple de Rita et de Bob m’intriguait beaucoup du fait que Bob soit un homme métis assez charmant pour ma part et que Rita soit une femme noire. Avant comme aujourd’hui on dit souvent que les hommes noirs ou métis ne s’intéressent pas aux femmes noires. Et bien en voyant le couple de Rita et Bob je me dis que cela peut être faux.
Djihane S nous propose également une sélection delectures idéales pour l’été, pour se détendre et passer un bon moment.
Il y a de l’amour, des intrigues addictives qui placent nos personnages dans des situations rocambolesques et c’est un plaisir de les suivre, essayant de s’en sortir. Quiproquos et préjugés sont au rendez-vous.
Il y a de l’amour, de l’humour, des rebondissements et une belle leçon de vie.
Si vous avez aussi découvert de jolis articles cette semaine, n’hésitez pas à me refiler les liens en commentaire. 😉