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TTL 123: The pastor’s dirty secret – Sherie Keys

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : S comme…

Secret

Aisha Williams a tout connu et tout vu lorsqu’il s’agissait de sortir avec des hommes.

Mais quand elle a commencé à tomber amoureuse du beau pasteur Daniel Lancaster, elle a senti qu’il était différent. C’était le premier homme blanc avec lequel elle sortait et, en plus, il était capable de parler à son âme et de la comprendre d’une manière qu’elle ne pourrait jamais expliquer.

Cependant, Daniel avait un secret. Un secret comme aucun autre. Un secret si incroyable qu’il était presque impossible à croire. Un secret si choquant qu’il allait changer leurs vies respectives de plus d’une façon.

La 4e de couverture est intrigante. Elle attise la curiosité. N’avez-vous pas, à la lecture du résumé, envie de découvrir quel est ce secret ?

Le rideau s’ouvre sur Aisha. Sa relation avec Sammy, son frère de dix ans son cadet, est décrite. Une relation à la fois maternelle et fraternelle qui a perdu de sa ferveur au fil des années.

Il y a quelques mois, son frère a été accusé de meurtre, il est recherché par la police. Aisha, impuissante face à cette situation, se réfugie dans la prière.

Le pasteur Daniel Lancaster est le nouveau pasteur de l’église que fréquente Aisha. Une position qu’il occupe temporairement le temps qu’un pasteur permanent soit trouvé.

Une attirance réciproque prend forme. D’abord tue, elle finit par apparaître au grand jour mais avec pudeur et retenue. J’ai apprécié leur rapprochement, cette relation amoureuse non charnelle mais l’éternelle romantique que je suis aurait aimé plus de moments romantiques entre nos héros. 

En ce qui concerne le secret du pasteur qui est l’une des pièces maîtresses du récit, j’ai imaginé les pires scénarios. Un pasteur qui avait volé ou tué par le passé ou qui avait eu une relation adultérine.

L’auteure a réussi à me surprendre. Elle n’entretient pas longuement le mystère autour du pasteur. Son secret est révélé dans les premiers chapitres du récit.

J’ai passé un bon moment avec cette histoire au goût de suspense et romance.

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Hercule Poirot en BD : tomes 5 et 6

Découvrir les enquêtes d’Hercule Poirot autrement qu’à travers le roman? Les éditions Paquet offrent une alternative à travers la BD. Grâce à mon abonnement à Youscribe, j’ai pu lire 6 tomes de la saga Hercule Poirot en BD.

Cet article est dédié aux tomes 5 et 6.

La Mystérieuse affaire de Styles est le tome 5 de la saga.

1917, le capitaine Hastings, blessé au combat, est rapatrié en Angleterre et vient passer sa convalescence à Styles Court, dans la demeure familiale de son ami John Cavendish. L’ambiance est lourde car Emily, la mère de John, s’est remariée avec l’antipathique Alfred Inglethorp, plus jeune qu’elle. Et quand Emily meurt, empoisonnée, le hasard fait bien les choses avec la présence sur les lieux d’un ancien policier belge, un ami du capitaine Hastings. Hercule Poirot saura-t-il démêler le vrai du faux et confondre le coupable ?

Hercule Poirot ou le cerveau inédit ! Qu’est-ce qu’il m’a fait balader ! Suspecter un tel puis un autre, croire dur comme fer qu’on a trouvé le coupable alors qu’on se fait berner par Poirot 😀 J’ai apprécié le déroulement de l’enquête.

Je suis bien contente d’avoir découvert, à travers la BD, la 1ère histoire de la reine du crime.


Le crime du golf est le tome 6 de la saga. Alberto Zanon est l’illustrateur et je ne suis toujours pas fan de ses dessins.

Un crime a été commis sur les bords de la Manche, en France. Curieuse coïncidence que Poirot, la veille, ait reçu un courrier du mort, qui souhaitait lui confier une enquête délicate. Il n’en faut pas plus pour qu’Hercule Poirot, flanqué de son ami, le Capitaine Hastings, prenne les choses en main afin de découvrir ce que peut cacher ce meurtre. Mais l’inspecteur Giraud, de la police française, n’est pas disposé à laisser le champs libre à Poirot. Une nouvelle enquête pour Hercule Poirot, qui va plonger au cœur d’une machination extraordinaire.

Hercule Poirot ou l’art de complexifier le nœud de l’intrigue pour que le commun des mortels n’y voit que du feu ! J’ai apprécié le développement de l’intrigue ainsi que les petites touches d’histoires d’amour dans le récit.

J’ai été ravie de découvrir, à travers la BD, ces romans d’Hercule Poirot que je n’ai pas lus. Un tome 7 est disponible : Drame en trois actes. J’ignore encore si je vais le lire parce qu’Alberto Zanon en est l’illustrateur.

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Hercule Poirot en BD : tomes 3 et 4

Découvrir les enquêtes d’Hercule Poirot autrement qu’à travers le roman? Les éditions Paquet offrent une alternative à travers la BD. Grâce à mon abonnement à Youscribe, j’ai pu lire 6 tomes de la saga Hercule Poirot en BD.

Cet article est dédié aux tomes 3 et 4.

Mort sur le nil est le tome 3 de la saga. N’ayant pas souvenir d’avoir lu le roman, je ne peux vous dire si le scénario de la BD est fidèle à celui du roman.

Sur le bateau à vapeur Karnak qui emmène de riches touristes voguer sur le Nil, Hercule Poirot doit élucider un mystérieux meurtre. Linnet Ridgeway, très récemment mariée à Simon Doyle, est retrouvée tuée d’une balle dans la tête. Chacun des passagers ayant au moins une raison d’avoir assassiné la riche américaine, l’enquête n’en est que plus difficile pour le célèbre détective.

Je passe toujours un agréable moment de lecture avec Poirot et surtout avec ce format BD qui permet de visualiser les différentes scènes. Le suspens est présent, j’ai apprécié le déroulement de l’enquête. J’ai eu une double satisfaction à la lecture de cette BD car j’ai deviné l’identité des coupables. C’est toujours une fête dans ma tête quand j’arrive à le faire.

J’ai beaucoup apprécié les dessins que j’ai trouvés assez réalistes.


ABC contre Poirot est le tome 4 de la saga.

Une course contre la montre est engagée. Poirot a reçu une lettre lui annonçant un meurtre à Andover, et qu’il peut l’empêcher… Hélas, le meurtre est commis. Un second courrier lui annonce un nouveau crime, cette fois à Bexhill. Poirot arrivera-t-il à temps cette fois ? Et pourquoi des crimes dans des villes suivant l’ordre alphabétique ? Est-ce l’œuvre d’un fou, ou se cache-t-il une autre vérité derrière cette série d’assassinat ? Une fois de plus, Hercule Poirot devra employer toutes ses petites cellules grises pour démasquer le coupable.

Cette nouvelle enquête est un véritable casse-tête. J’ai voulu imiter les cellules grises d’Hercule Poirot mais j’ai dû abandonner. Le tueur était décidé à se faire débusquer uniquement par Hercule Poirot 😀

J’ai beaucoup apprécié l’intrigue. Malheureusement, cela n’a pas été le cas pour les dessins. Je ne suis pas fan du style d’Alberto Zanon. Je ne trouve pas ses dessins très accrocheurs. Les traits des personnages sont trop incisifs.

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TTL 122: La trahison de Désiré Atsain

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : une couverture verte.

En Afrique, dit-on ‘’ce sont les deux mains qui se lavent’’, faisant ainsi allusion au soutien sans faille dans un couple entre l’épouse et l’époux. Ce qui ne sera pas le cas lorsque Bako, un fonctionnaire compétent, va perdre brusquement son emploi. En effet, sa femme, manipulée par sa mère, va employer tous les moyens pour briser le couple malgré leurs deux enfants. Ceci, dans le seul but que sa fille se trouve un autre homme aisé…

Caricaturiste, auteur de bandes dessinées, illustrateur de livres pour enfants, scénariste et metteur en scène de photos romans, Désiré Atsain a travaillé dans plusieurs journaux et magazines tels que Fraternité Matin le quotidien gouvernemental, Gbich ! le journal d’humour, Go Magazine, Allo Police, Go mag Love ; et a participé à plusieurs ouvrages collectifs dont Côte d’Ivoire, on va où là ? Volume 1 et 2. Il a par ailleurs représenté la Côte D’Ivoire au salon de la Bande Dessinée au Congo Kinshasa « 2002 », et obtenu à deux reprises la 2e place du prix de la caricature organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire « UNJCI ». Il est auteur de plusieurs bandes dessinées que vous pourrez lire sur Youscribe.

J’ai découvert ses dessins dans les journaux et magazines précités. Ayant obtenu un abonnement gratuit à Youscribe, il y a quelques mois, j’ai décidé de lire quelques unes de ses BD disponibles sur la plateforme.

Prenez une belle-mère matérialiste à souhait, une femme sous l’influence de sa mère, un homme qui perd son emploi et vous aurez un scénario digne d’un film d’action.

Le titre de la BD est bien choisi car il y a de multiples trahisons.

Dire que j’ai détesté la belle-mère de Bako est un euphémisme. Son machiavélisme, son ingratitude donnent envie de la smither*.

La BD se lit vite, elle ne s’étale que sur 68 pages. L’histoire est captivante, l’auteur parvient à nous faire ressentir les émotions des différents personnages. J’ai été très heureuse du sort final réservé à Bako et à sa belle-mère.

Le seul bémol se situe au niveau de la colorisation. Je ne suis, en effet, pas fan des BD en noir & blanc.

*Nouvelle expression ivoirienne, synonyme du verbe gifler, en référence au fâcheux incident des oscars.

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TTL 121: 69 de Florent Houndjo

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Un livre dont vous repoussez la lecture en lien avec la journée mondiale de la procrastination qui aura lieu demain.

Je me permets de déformer un peu le thème en parlant au passé : Un livre dont vous avez repoussé la lecture.

Le livre élu est 69, un roman lu l’an dernier dans le cadre de la présélection du Prix les Afriques 2021. J’ai repoussé la lecture de ce roman jusqu’au dernier moment parce que le résumé ne m’attirait pas du tout.

D’ailleurs, je n’arrivais pas à faire le lien entre le titre, l’image de la couverture et le résumé.

« … Un bourdonnement tellement puissant qu’il s’assimilait même à un vrombissement d’aéronef soviétique de la Seconde Guerre mondiale. On entendait des vrrrrrrrrr et des zrrrrrrrrrrrrrrrrr ! C’étaient des abeilles ! Une importante nuée d’abeilles.
La grande et épaisse armée d’abeilles se subdivisa en plusieurs bataillons. Lesquels foncèrent chacun, de façon chorégraphique, vers les amphithéâtres. Les essaims d’abeilles entrèrent dans les salles, dépassèrent et contournèrent tous les étudiants présents et, en une vitesse de lumière, atteignirent l’estrade où ils se déchargèrent sur les enseignants. C’était le sauve-qui-peut, la débandade ! Même les assistants des professeurs, n’ont pas cru devoir porter instantanément secours à leurs patrons qui gigotaient convulsivement sous l’armée des volatiles. L’instinct de survie étant plus fort que l’esprit de solidarité et d’assistance, ils n’ont alerté les secours qu’une fois à l’extérieur. C’est ainsi que nos enseignants furent évacués d’urgence. »
Les dessous et les déçus de la conquête du pouvoir. C’est, en un mot, le voyage que nous propose l’auteur au cœur de l’appareil sociopolitique qui dirige l’État en Afrique
.

Le chapitre 1 débute avec une jolie citation d’Hugo. Je m’attendais à ce que les mots suivants soient empreints de poésie. Hélas ! L’intertextualité est fortement présente dans le récit mais j’ai eu avec elle une relation à la « je t’aime moi non plus« . J’ai apprécié certaines références et allusions, il y en a d’autres dont je n’ai pas compris la raison d’être dans le récit.

Le personnage central du récit est Gros-Coeur, un quadragénaire, autrefois leader emblématique de la jeunesse. Il a fui la ville , se retrouve maintenant dans un bourg nommé Allada. Là, il médite sur la vie, sur l’humain. Répudié par la communauté de ce bourg qui le considère comme un clochard insolite, il se lie d’amitié à deux enfants Kamal et Jimmy puis à leur tante Fatou.

Avec cette jeune femme, il évoquera les fantômes de son passé.

Jeu politique en Afrique, boulimie du pouvoir, sort réservé aux veuves, nonnes pédophiles, telles sont les thématiques et sous-thématiques de ce roman.

L’ouvrage est accessible mais il aurait mérité d’être affiné, ciselé dans la construction de l’intrigue, des personnages, des chapitres. En parlant de chapitres, il y en a 28 dans le roman. Ils sont assez courts et certains d’entre eux auraient pu être regroupés afin d’apporter de la consistance au récit.

Je n’ai pas passé un moment agréable avec ce livre. J’ai recherché durant ma lecture la raison du choix de ce titre et je l’ai trouvée à la page 184

— Effectivement, la vie, c’est du 69. Les situations, les positions, les convictions et les actions sont circonstancielles et fluctuantes.

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TTL 120: Rendez-vous avec la mort

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : R comme…

Rendez-vous avec la mort

Dans un chic hôtel de Jérusalem, Mrs. Boynton est réputée pour être un véritable tyran avec son entourage. Quand le corps de la mégère est découvert sans vie sur le site de Pétra, tous ses proches deviennent des suspects potentiels. Le détective Hercule Poirot saura-t-il découvrir le coupable ?…

Cette enquête qui se déroule dans le site mythique de Pétra est inspirée du vécu de la Reine du crime, qui fut mariée à un archéologue…

Découvrir les enquêtes d’Hercule Poirot autrement qu’à travers le roman? Les éditions Paquet offrent une alternative à travers la BD. Grâce à mon abonnement à Youscribe, j’ai pu lire quelques tomes de la saga Hercule Poirot en BD.

Rendez-vous avec la mort est le tome 2 de la saga. N’ayant pas souvenir d’avoir lu le roman, je ne peux vous dire si le scénario de la BD est fidèle à celui du roman.

Quand Hercule Poirot est là, un crime n’est jamais bien loin. Sur le site de Petra, le corps de Mme Boynton, une femme exécrable, est retrouvée sans vie. Tout sembler indiquer une mort naturelle, mais une mystérieuse piqure à son poignet force les autorités à demander l’aide d’Hercule Poirot afin de tirer l’affaire au clair.

S’il est vrai qu’elle ne manquera à personne _surtout à ses beaux-enfants qu’elle contrôlait avec une autorité excessive_ les cellules grises d’Hercule Poirot ne peuvent s’empêcher de faire la lumière sur ce décès.

J’ai apprécié l’intrigue et le suspens. Pour une fois, j’ai réussi à trouver le coupable.

Le seul bémol dans cette adaptation: les dessins que je n’ai pas appréciés. Comparé à ceux du tome 1, je les ai trouvé moins attrayants.

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TTL 119: Je veux aller à l’école de Gusto

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Un livre engagé (égalité, droits, différences)

J’ai immédiatement pensé à une bande-dessinée lue l’an dernier.

Comme l’indique son titre, « Je veux aller à l’école » est à la fois une complainte, un cri du cœur et une dénonciation de l’exploitation des enfants en général et de la non-scolarisation des jeunes filles, en particulier.

Elle a douze ans, elle étudie. Un jour, son père décide de la marier à un homme deux fois plus âgé qu’elle. Sa mère s’y oppose. Elle veut que sa fille aille à l’école. Elle sollicite l’aide de son frère qui travaille en ville. Ce dernier accepte de prendre sa nièce avec lui. Il promet à sa sœur de la scolariser. Elle est rassurée, ignorant que son frère a des projets malsains pour sa fille…

Elle a douze ans, elle a rejoint la ville mais pas pour étudier. Elle est la bonne à tout faire de son oncle et de la femme de ce dernier. Lessive, cuisine, vente de jus, telles sont ses responsabilités. Elle a douze ans et tout ce qu’elle veut c’est aller à l’école.

On plaint cette jeune fille. On espère que son calvaire finira bientôt. Et en lisant ce livre, on pense à toutes ces jeunes filles qui ont été déscolarisées ou n’ont jamais fréquenté l’école. On pense à ces jeunes filles qui deviennent des esclaves, travaillent sans répit pour des salaires de misère.

Je veux aller à l’école est une BD engagée qui dénonce la déscolarisation des enfants, l’exploitation des enfants, le mariage forcé et les grossesses précoces. C’est une BD à mettre entre les mains des petits et grands.

J’ai passé un bon moment de lecture. Très rapide, puisque la BD ne fait que 33 pages. J’ai beaucoup aimé le réalisme des dessins.

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Crazy in Love de Crystal B. Bright

La chanteuse R&B Chantel Evans avait tout pour elle, jusqu’à ce que la princesse des ballades d’amour perde tout. D’abord, une trahison très publique de son amant et la mort de sa mère entraînent une dépression nerveuse qui met fin à sa carrière. Puis, au même moment, son avocat s’empare de toute la fortune qu’elle a durement gagnée. La seule chance qu’elle a de relancer sa carrière se trouve dans le studio d’enregistrement que sa mère a laissé à son nom….

Lorsque la star de la musique country Truman Woodley voit son duo d’enregistrement avec une jeune chanteuse sulfureuse tomber à plat dans le studio de Chantel, cette dernière se retrouve face à une rare seconde chance – jusqu’à ce que l’ex-petite amie vindicative de Truman transforme les débuts étincelants du duo en un motif de bataille pour la garde de leur fils. Mais Chantel a découvert plus qu’une douce harmonie vocale avec Truman. Elle a trouvé quelque chose qui vaut la peine de se battre…

C’est le 1er tome de la saga A Love & Harmony Romance de Crystal B. Bright. De l’auteure, j’ai déjà lu les 2 premiers tomes de la saga Mama’s Boys.

Lire une romance qui a pour décor l’univers musical est une première pour moi et j’ai apprécié l’ambiance musique country/R&B.

Chantel est entourée de ses cousins qui par leur grain de folie apportent un plus au récit. Par contre, je n’ai pas compris qui était réellement Craig pour Chantel. Son oncle biologique ou de cœur ? Je pensais que c’était peut-être dû à mon niveau d’anglais mais l’un des commentaires sur Goodreads m’a rassurée.

La personnalité de Craig n’est pas facile à cerner. J’ai eu du mal à savoir si je devais le détester ou non. Il agit dans ses intérêts propres au détriment de Chantel mais affirme qu’il œuvre toujours pour le bien de cette dernière.

Nos protagonistes Chantel & Truman (on aurait pu avoir un prénom masculin plus sexy) sont tendres. Ils partagent des moments doux, ils sont présents l’un pour l’autre dans les moments difficiles notamment quand l’ex de Truman veut récupérer son fils mais leur histoire d’amour manque de passion. Et quand je parle de passion, je ne fais pas référence au sexe. Je parle de ce sentiment qui fait que l’autre devient vital pour nous, ce sentiment fort qui nous unit à l’autre, cette passion qui nous fait envier l’héroïne et accorde une place de choix à l’héros dans la liste très restreinte des bookboyfriend.

Le rythme du récit est parfois lent mais ça n’a pas un réel impact sur l’attrait de l’histoire. La romance est légère, on passe un moment sans prise de tête mais je ne suis pas très sûre de poursuivre la saga.

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Ancien feu – Nathalie Amani N’Guessan-Gbalou

Robert et Natacha se sont aimés pendant leurs années collège. Follement. La vie les a malheureusement séparés: après le baccalauréat, Robert part étudier en France quand Natacha, elle, reste en Côte d’Ivoire et intègre l’Ecole Supérieure de Commerce à Yamoussoukro.
Cinq ans plus tard, Robert est embauché par la multinationale spécialisée en prospection pétrolière, Petroleum Regional. Basé en Côte d’Ivoire, il découvre que son ancien amour est sa nouvelle collègue.
Chacun ayant refait sa vie, seuls des liens d’amitié unissent Robert et Natacha désormais. Mais la braise sous la cendre peut-elle expirer si facilement lorsque l’on s’est aimé avec autant de passion par le passé?

Ancien feu est une expression utilisée en Côte d’Ivoire pour désigner un ex. Et l’on dit souvent qu’il faut éviter d’être trop proche de son ex car l’ancien feu peut renaître de ses cendres.

Robert et Natacha en sont une illustration. Robert est divorcé, Natacha, fiancée. Ils se côtoient professionnellement, sont devenus de bons amis mais un voyage professionnel va raviver les sentiments du passé.

Les protagonistes offrent quelques moments de douce rêverie mais ils n’ont pas réussi à me faire envier ce qu’ils partagent. Il m’a manqué des étincelles, de la passion, des moments de surprise.

J’ai trouvé certaines réactions de l’héroïne plutôt puériles, certaines péripéties un peu tirées par les cheveux. De plus, j’ai trouvé que l’auteure a un peu facilité le choix de Natacha en attribuant à son fiancé tous les défauts du monde.

En bonus : Ancien feu, un titre d’un chanteur ivoirien : Gadji Celi.

Belle soirée dominicale à tous !

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TTL 118: Envers et contre tout de Fatou Bintou B Fall

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Amour

Couverture Envers et contre tout

Stupéfaction ! Malick Guèye, du groupe Sunu Meew a été retrouvé inanimé, au siège de la compagnie dont il est le PDG. Il semblerait qu’il soit tombé du balcon jouxtant son bureau. Aussitôt transféré à l’Hôpital Général, il a été admis en soins intensifs. Pour l’heure, une seule question obsède les esprits.
Aurait-il tenté de se suicider ou a-t-on voulu l’assassiner ?

Quand on lit le résumé, on se demande bien quel est le lien avec l’amour. Le roman a l’étiquette de roman policier sur Youscribe mais l’enquête est très légère ; le lecteur sait dès le 1/4 du livre qui sont les coupables. L’intérêt du récit ne se trouve pas dans la résolution de l’enquête mais dans la relation entre Malick et son épouse.

Malick n’aime plus sa femme, en fait, il ne sait plus comment l’aimer. Quand il a son accident au siège de son entreprise, des doigts accusateurs se tournent vers son épouse.

Sa famille, ses amis pensent qu’ils devraient se séparer. Pour eux, l’épouse de Malick lui fait plus de mal que de bien. Elle est son ennemie n°1. Et Malick commence à y croire. Il ne laisse passer aucune occasion pour la blesser, la rejeter mais son épouse reste à ses côtés, s’occupant de lui, veillant sur ses intérêts en particulier sur son entreprise. Elle ne ménage pas ses efforts pour démasquer les véritables ennemis de son mari.

J’ai trouvé admirable et émouvant l‘amour que cette femme porte à son mari. Et on ne souhaite qu’une chose : que Malick se rende compte de la perle qu’il a et qu’il la rende heureuse.

J’ai passé un sympathique moment de détente avec ce roman de moins de 150 pages. La plume est fluide, sans descriptions superflues.

Et vous, à quel livre pensez-vous quand on vous dit amour ?