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TTL 150: Là où il fait si clair en moi

Cette semaine, le thème du Throwback Thursday Livresque est : Coup de cœur de plus de 5 ans

N’ayant pas pu participer jeudi dernier au TTL à cause d’une forte pression au boulot, j’ai choisi un livre en lien avec le thème de la semaine dernière: Titre long (+ de 4 mots)

Que faire lorsqu’on a connu la guerre et l’exil, un « premier départ / en pays étranger », puis d’autres guerres, d’autres départs ? Que dire à ces « vies précaires », ces « vies fauchées pour rien », ces « visages de femmes / enveloppés d’un voile de contraintes » ? Comment lutter contre barbares et fous de dieu ? Où trouver la force de sonder les abysses de la mémoire négrière ? Quelle prière offrir au corps de l’enfant mort, ce « visage de l’innocence » échoué sur la plage ? La réponse à ces questions tient en une phrase prononcée dès le premier des sept poèmes du recueil de Tanella Boni : « Tu n’as pas d’autres armes que les mots ». Et l’auteure de nous rappeler que les mots aiment le dialogue, la tolérance et la paix ; et que la poésie possède la capacité, rare, de réenchanter la vie.

Etre dans un pays étranger, revenir en étrangère dans son pays d’origine

7 longs poèmes en vers libres pour parler de l’exil, du manque du pays, de tous ces -isme (extrémisme, terrorisme, racisme), de ces immigrés avalés par la mer, des libertés de femmes qu’on restreint, ce statut de citoyen du monde réservé uniquement à l’hémisphère nord.

Ces textes lyriques sont à lire à l’endroit comme à l’envers. J’avais déjà lu la Tanella Boni romancière, j’ai découvert avec plaisir la Tanella Boni poétesse.

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TTL 147: Tous tes secrets – Lisa Jewell

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Couverture fleurie.

J’ai pensé à tous tes secrets de Lisa Jewell

L’histoire glaçante d’une obsession…

À Melville Heights, il ne se passe jamais rien. Aussi, quand on retrouve dans ce quartier huppé de Bristol, un cadavre lardé de coups de couteau, les résidents sont atterrés. Qui a pu commettre un crime pareil ? Dans le voisinage, tout le monde se connaît : on est entre gens bien. D’ailleurs, on ne fait pas que se côtoyer entre voisins, on s’épie. Josephine développe une véritable obsession Tom, le charmant directeur du collège qui vit à deux pas de chez elle. Mais elle n’est pas la seule à guetter ses moindres faits et gestes : Jenna soupçonne le proviseur d’avoir une attirance malsaine pour les adolescentes.

Quels sombres secrets cache donc cet homme trop beau pour être honnête ?

Le livre aurait pu être intitulé Obsession tant Joséphine est fixée sur Tom. 25 ans les séparent mais que représente 25 devant l’admiration ? Joséphine est sous le charme de Tom, un prince charmant parfait.

Mais est-il vraiment parfait ? Les apparences sont très trompeuses. Tout au long du récit, on a l’impression qu’il cache un lourd secret lié à son passé.

Ce n’est pas une enquête policière classique, plutôt un thriller. Mais l’intensité de lecture est inégale tout au long du moment. A certains moments, il y a du suspense et à d’autres, le rythme décroît.

Au 4/5 du roman, on a toutes les pièces du puzzle et l’intérêt de l’histoire s’accroît. J’ai apprécié les thèmes exploités dans ce roman à savoir le harcèlement en milieu scolaire. J’ai passé un bon moment de lecture.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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TTL 146: Le sacre de Djétéhi

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Une lecture qui sort de votre zone de confort.

J’ai immédiatement pensé au théâtre, ce genre que je lis rarement.

 » Je suis une racine. Et je porte en silence la robustesse des arbres, la densité des feuilles et l’harmonie des lianes. Les passants remercient les feuilles pour leur ombre, révèrent les arbres pour leur tronc et bénissent les fruits pour leur succulence. Mais seuls savent verser des libations les initiés, car conscients de ce que l’arbre ne bourgeonne qu’à la force de ses racines… »

Par un usage subtil du mythe, le dramaturge nous mène ici au cœur d’une réflexion féconde sur les problématiques de la tradition, de l’environnement et du pouvoir.

Au Loglèdou, Pamadrou et Diwéri ont une ambition commune : être à la tête du pays.

Un poste de dirigeant de nation pour deux hommes. L’un doit se retirer mais ni Pamadrou ni Diwéri ne sont prêts à le faire. Chacun essaie de montrer pourquoi il est le meilleur choix, chacun use de toutes les armes en sa possession pour fragiliser son adversaire.

L’origine identitaire est questionnée, remise en question. Les crimes commis sont étalés sur la place publique.

Cette pièce de théâtre qui s’étale sur 86 pages est le reflet de la scène politique ivoirienne des années 2000.

Josué Guébo est un auteur ivoirien prolifique. C’est la première fois que je le lis. Ce texte théâtral montre sa parfaite maîtrise de la langue et du genre mais je n’ai pas rencontré l’émotion. Je n’ai pas été bluffée par le fond de l’histoire.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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Pandora box, tome 3 : La gourmandise

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. G comme Gourmandise.

Tézé est le nouveau directeur de l’AFSSA, l’Agence Française pour la Sécurité Sanitaire des Aliments. Il a été nommé à ce poste, malgré son jeune âge, par son père, ministre de la Santé, qui voit d’abord en lui quelqu’un de compétent, mais aussi et surtout quelqu’un de confiance. Son premier dossier porte sur la recrudescence au niveau national des demandes spontanées de tests ESB, visant à diagnostiquer ou non la maladie de la vache folle chez des bêtes en présentant les symptômes. Les tests ont beau s’avérer négatifs, le problème reste entier.

Plongé en apnée dans les méandres de l’élevage intensif, Tézé n’a pas les coudées franches. D’énormes intérêts sont en jeu. L’industrie agro-alimentaire pèse de tout son poids pour calmer le jeu. Mais devant l’augmentation exponentielle de cas troublants, Tézé, résistant aux lobbies, demande des tests plus poussés. Les résultats sont alarmants : tout porte à croire qu’on a à faire à une variante de la maladie de la vache folle, plus terrible encore que la première !

La gourmandise des hommes les aurait-elle rendus fous ?

Je ne me serais pas attardée sur cette bande-dessinée s’il n’y avait pas eu une thématique sur la gourmandise dans le swap marathon de lecture 2022.

J’ai apprécié le coup de crayon réaliste des dessins et le traitement de la gourmandise sous toutes ses formes: gourmand de pouvoir, d’argent et de viande… Jusqu’où l’homme est prêt à aller pour défendre son intérêt personnel ?

Cette BD a l’allure d’un documentaire sur la chaîne agro-alimentaire en Occident. Elle est instructive, à la limite du dérangeant. J’ai eu la désagréable impression d’être indexée, moi qui suis une grande consommatrice de viande. Les auteurs cherchent-ils à me faire culpabiliser ? Je suis pour un meilleur traitement des bêtes mais de là à me passer de viande…

La gourmandise fait partie de la saga Pandora Box dont chaque tome est axé sur un péché capital. Certains d’entre eux m’intéressaient mais j’ai été refroidie par leurs notes moyennes sur Livraddict.

Connaissez-vous la saga ?

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Les trois femmes du consul – Jean-Christophe Rufin

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. F comme Femmes. F comme Françoise ou Fatoumata, les femmes du vieux Béliot.

À Maputo, capitale du Mozambique, aucun client n’ose s’aventurer à l’hôtel dos Camaroes, malgré son jardin luxuriant. C’est que le patron est un vieux Blanc au caractère impossible. Aussi quand on le retrouve mort un matin, flottant dans sa piscine, nul ne s’en émeut. Sauf Aurel Timescu, roumain d’origine, Consul adjoint à l’ambassade de France. Calamiteux diplomate, c’est un redoutable enquêteur quand il pressent une injustice. Trois femmes gravitent autour du défunt. C’est vers l’une d’entre elles que se dirigent arbitrairement les soupçons de la police. Pour démontrer son innocence, le Consul va devoir entrer dans la complexité de relations où se mêlent l’amour, la chair et l’intérêt. Avec sa méthode intuitive et ses tenues loufoques, Aurel va s’enfoncer plus loin que quiconque dans ces passions africaines. Jusqu’à débusquer le « gros coup ». Celui qui a coûté la vie au vieil hôtelier. Et qui nous plonge dans un des plus grands drames écologiques de la planète.


Aurel Timescu, cinquantenaire, arrivé en poste dans la capitale mozambicaine, 6 mois plus tôt, a vécu 15 jours dans l’établissement du défunt Roger Béliot. La femme française de Béliot a été arrêtée et en tant que ressortissante française, elle a droit à une protection consulaire. Le consul Aurel a pour mission de lui rendre visite. Dès la première visite, Mme Béliot Françoise lui demande de la faire sortir de prison. Elle n’est pas responsable de la mort de Béliot. Elle accuse la 2e femme, la Mozambicaine.

Aurel Timescu décide de mener l’enquête.

J’ai eu un peu de mal au début à entrer dans le récit mais une fois l’enquête ouverte, le roman se lit seul. La thématique sous-jacente au meurtre est pertinente et d’actualité. L’enquête est globalement intéressante mais il m’a manqué des rebondissements, des fausses pistes, du suspense.

Aurel Timescu est le personnage central d’une saga de 5 tomes. Les trois femmes du consul en est le tome 2. Avec son caractère bien trempé, sa passion pour le piano, le vin et ses quelques notes d’humour, Aurel sait se rendre intéressant mais pas attachant. Il ne m’a pas communiqué la furieuse envie de découvrir un autre tome.

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Love in the Jim Crow South – Kendra Queen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. E comme Ennemi. Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Dans la Louisiane des années 1920, l’amour est un jeu dangereux.

Même parler à un homme blanc peut faire tuer Eva LaLaurie.

Mais Renard Mauricette, l’homme le plus riche de la ville, a toujours été un rebelle.

Et il a un œil sur elle.

Il veut la conquérir… la posséder.

Elle va tout risquer par amour – et il ferait mieux de faire de même.

Mais au pays du Ku Klux Klan, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc…

Si je ne choisissais mes lectures qu’en fonction de la couverture, je n’aurais jamais choisi ce livre. Je pense que l’histoire aurait mérité que l’auteure fasse plus d’efforts.

Renard Mauricette est un homme blanc âgé de 24 ans. A la guerre, il a reçu une forte dose d’éclats d’obus dans la poitrine, les joues et la cuisse gauche. Résultat: il boîte fortement et éprouve de sévères douleurs.

John Butler, l’un de ses domestiques, lui propose de consulter une guérisseuse noire, Eva Lalaurie, jeune femme à l’aube de la vingtaine. Ce que John fait, il n’a rien à perdre.

L’interdite attraction se développe au fil des rencontres. Quand Eva décide de s’y abandonner entièrement, elle découvre l’existence d’Amélie Mordant. Eva s’en veut d’avoir flirté avec un homme blanc et de surcroît marié. Elle met un terme à la relation mais Renard ne l’entend pas ainsi.

C’était un mariage convenu par son père et il vient de divorcer. Il est sûr des sentiments qu’il a pour Eva mais ses sentiments suffisent-ils dans une contrée où blancs et noirs ne doivent pas s’unir?

J’en attendais plus de cette romance interraciale. Les héros ne m’ont pas fait vibrer. Le contexte historique est bien décrit mais il m’a manqué une passion dans les sentiments. Je l’ai ressenti au début mais elle a été éphémère.

J’ai lu cette romance en VO et j’ai trouvé le niveau de langue inaccessible.

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Ta vie est une mission- Marguerite Chevreul

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. D comme développement personnel.

Ce livre propose un cheminement intérieur pour découvrir la mission propre à laquelle DIEU nous appelle, celle qui nous rendra heureux et sera utile pour le monde. Il allie développement personnel et spiritualité.

A travers des exemples, des séries de questions et des exercices concrets, Marguerite Chevreul nous apprend à reconnaître nos talents et à les exercer dans toutes les dimensions de notre vie, aussi bien personnelle que professionnelle.

J’ai beaucoup apprécié ses réflexions sur le travail, les talents et la vocation.


Quels que soient notre âge ou notre situation, nous découvrons nos ressources profondes, sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour identifier notre vocation personnelle et donner du sens à notre existence.
Un livre intéressant pour aller à la rencontre de soi-même. Un ouvrage précieux pour mieux nous connaître et nous engager pleinement dans la mission de notre vie.

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Ma révérence – Lupano et Rodguen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. B comme braqueur ou bande-dessinée.

Ma révérence est l’histoire de 2 loosers. Commençons par Vincent. Ce trentenaire a dilapidé l’héritage de sa grand-mère dans un voyage au Sénégal. Là-bas, il a rencontré Rana, une jeune femme sénégalaise mais l’a lâchement abandonnée quand il a fallu qu’il devienne père. De retour en France, le chômage devient son habitude. Il n’a qu’une envie: retrouver Rana mais pour cela, il faut qu’il ait assez d’argent.

Il a alors la brillante idée de devenir braqueur. Il a déjà sa cible : le fourgon blindé de Bernard, un convoyeur de fonds qu’il a rencontré dans un bar. Ça fait un mois maintenant qu’il le suit et prépare son coup avec l’aide de son complice Gaby Rocket, un mec paumé, toujours dans les embrouilles, alcoolique, chômeur. Un soir, ils se retrouvent pour peaufiner leur plan qui devrait avoir lieu dans les jours prochains. Pour Vincent, c’est un braquage non violent à but lucratif. Mais le plan va fortement dévier de sa trajectoire…

J’ai été captivée par le récit de Vincent: ses galères, ses peurs, ses rêves. Il offre diverses émotions. J’ai développé de l’intérêt pour le braquage social qu’il voulait faire, j’avais envie de connaître son dénouement. J’ai été légèrement déçue par la fin. Je m’attendais à plus.

La narration est rythmée, les dialogues travaillés, les personnages intéressants à suivre, la thématique du rapport à la paternité est également bien traitée.

Le type de dessin n’est pas mon préféré mais à l’analyse, il colle à l’histoire.

J’ai passé un bon moment de lecture et j’espère qu’il en sera de même pour vous si vous le lisez. 

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Child of Her Heart – Cheryl St. John

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. Et on commence bien entendu par la lettre A. A comme Amour.

Les rêves de maternité de Meredith Malone sont enfin devenus réalité. Elle est devenue mère grâce à un don de sperme mais il y a eu une erreur. Sa petite Anna n’est pas blanche comme elle. Elle est métisse.

La clinique « The Children’s Connection » tente d’échapper à un tapage médiatique qui gâcherait sa réputation. Le conseil de direction propose d’offrir un séjour à Cannon Beach à Meredith et de confier son cas à l’avocat de la clinique: Justin Weber.

Afro-américain, Justin Weber (à certains moments, je disais Justin Bieber 😀 ) est veuf et élève seul ses deux petits garçons: Lamond et Jonah. Il passe quelques jours à Cannon Beach avec ses enfants. Il y rencontre Meredith par le biais de ses garçons.

Il m’a été difficile de mettre une pause à ma lecture après les premiers moments passés entre Justin et Meredith. J’ai apprécié le rapprochement graduel entre ce père veuf et cette mère célibataire qui est agacée par les regards qu’on porte sur sa fille métisse.

Lamond et Jonah sont attendrissants et on est ravie de cette famille recomposée qui va se constituer.

L’histoire de Meredith et Justin n’est pas sans obstacle, la mère de Meredith est une raciste non déclarée. Je m’attendais à des coups bas mais elle n’a pas suivi le fil de mon imagination.

J’ai apprécié la sensualité des scènes intimes. On ne tombe pas dans la vulgarité.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce couple mixte. J’aurais d’ailleurs voulu un HEA et non un HFN.

Léger bémol ? La demande en mariage que j’ai trouvé précipitée.

Une dernière chose à ajouter : j’ai lu en VO et ma lecture a été fluide.

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L’insigne du boiteux – Thierry Berlanda

Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ?
Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…

Tout a commencé par …

une envie de lire romans policiers et thrillers qui ne sont pas des pavés. J’ai fouillé sur Livraddict et les retours majoritairement positifs sur cette œuvre ont entraîné ma lecture.

Je rame à contre-courant parce que je n’ai pas passé un bon moment de lecture avec ce roman.

Dès les premières pages, j’ai eu du mal avec le style d’écriture: des tournures de phrase trop grandiloquentes, d’autres plus maladroites.

L’intrigue n’a pas eu longtemps mon intérêt. J’ai décroché à certains moments. J’aime bien les histoires princières mais celle de notre assassin ne m’a pas captivée.

Parlons des personnages. J’ai eu une empathie éphémère pour Jeanne Lumet; aucun flic n’a réussi à me donner l’envie de m’attacher à lui. Je suis restée indifférente au profil de l’assassin. La relation de Jeanne avec le professeur Bareuil m’a mise mal à l’aise. Franchement, un mec qui essaie de forcer un baiser, tente de me peloter, je ne le revois plus jamais de ma vie.

Quant au dénouement final, je l’ai trouvé très théâtral. Je crois que je n’étais définitivement pas la cible de cet auteur.